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barbouse, KECK Mickaël barbouse 20 mars 2009 17:44

bonjour,

si nul n’est prophète en son pays, alors Emmanuel todd ne contredis pas ce vieux proverbe, selon vous.

Je tiens a préciser qu’en banlieue, on peu etre blanc, délinquant, dealer pour petits bourgeois qui ont peur des gangstas, et aussi casser des voitures comme les autres. Les conditions de vie elle-même sont criminogènes pour n’importe quel être humain. 

la différence c’est qu’en étant blanc, même en étant simplement pas raciste, on est obligé de s’habiller en rappeur, de cracher sur tout ce qui est raciste encore plus que les autres, de peur de servir de défouloir à frustré et a raciste anti blanc.

On est où tout mou pigeonné un peu tapé a l’école, histoire de te faire comprendre dés l’enfance qu’ici c’est pas toi le petit blanc qui fais la loi, ou encore plus fou dans le besoin de montrer sa violence pour dissuader les éventuels agresseurs du quartier d’à coté.

En fille blanche, on vous veux idiote, volontier pute mais pas forcément fille de joie, méprisée et coupable, et surtout utile pour faire les papiers et prendre un appart en centre ville où l’on viendra squatter avec ces potes.

Mais la "différence" c’est qu’il n’y pas que les blancs qui fuient la banlieue, tout les familles censées veulent fuir la banlieue, mais il est plus facile de trouver un appartement, un boulot, un accueil modéré mais sans rejet apparent du centre ville ou du petit village où on déménage en étant blanc.

Tous les gens normaux, de toute origines mais pleinement français, de ceux qui veulent un avenir loin de la violence, des conflits stériles, des mythomanies délirantes et des gens qui pêtent les plombs sans controle d’eux même, veulent sortir de la banlieue et vivre une vie de Français en France, celle qui devrai être la leur s’il ne vivaient pas dans une zone de non droit sous perfusée d’aide social qui vous oblige a être victime pour y avoir droit et a le rester pour continuer d’y avoir droit.

Seulement on n’a de cesse de leur dire qu’ils ne sont pas assez français, trop ceci, pas assez cela, et on les résigne a une vie d’imitateur d’une culture américano francisé du ghetto. 

les émeutes de 2005, ce n’est pas compliqué, ça fait des années et des années qu’en banlieue on parle de victimes de la police, caché par les médias, la disparition d’untel ou d’untel choppé par les flics.

A la peur constante et aliénante d’être choppé, vous rajouté la peur d’etre tué, et dés que cette peur s’est justifié par le drame dans le transformateur électrique, elle a créer le terreau de la révolte. Pourquoi cette peur fonctionne et est entretenue même par la police ? Parce que cela fait partie du rapport de force entre les flics et la banlieue.

Pour le dealer, ça lui permet d’accroitre la paranoia de ces fourgues, de les inciter encore un peu plus a ne pas balancer a l’ennemi meurtrier et a se prendre pour des "combattant de la liberté" surtout celle de se s’autodétruire les neurones en courant aprés le fric...

Pour le flic sa le rassure de croire que cela dissuade les déliquants de l’attaquer physiquement, de peur d’une représaille plus tard avec ces collègue et d’un aller sans retour pour celui qui ose le frapper.

Voilà la réalité tel qu’on peu la voir sans être emmanuel todd. 

L’espoir est une drogue dont les crises de manque s’appellent révolte. 

amicalement, barbouse. 

 


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