cet article a au moins le mérite de faire émerger l’idée d ’une comparaison qui ne nous vient pas spontanément à l’esprit.
En effet, dans la mesure ou nous restons relativement imprégnés d ’une conception ethnocentrique du monde, il nous est difficilement envisageable de concevoir qu’un aspect de l évolution de nos sociétés occidentales présumées avancées puisse se retrouver dans des pays dits sous développés ;
Or, les similitudes que vous établissez quant aux mutations des familles francaises et africaines urbaines ne sont pas dépourvues d ’interet .
en ce qui concerne le reste de votre article, je partage votre point de vue sur les répercussions délètères des transformations familiales, car meme si une proportion non négligeable d ’enfants affectés par les séparations et les recompositions familiales parvient tout de meme à acquérir un équilibre convenable, il me semble qu’un proportion importante d’entre eux est réellement perturbée par ces bouleversements.
je pense que ce constat est particuliérement exact pour les enfants appartenant aux couches les plus modestes ou défavorisées de la population,dans la mesure ou outre l ’impact potentiellement néfaste de l ’absence de figure paternelle dans la construction identitaire, s’ajoute un préjudice économique significatif.ainsi ; le pourcentage de familles monoparentales de condition sociale modeste affectées par la pauvreté est assez considérable et le contexte actuel tend à exacerber cette réalité.
Au nom de la liberté individuelle et de la libéralisation des moeurs, la remise en cause de la famille nucléaire n ’est pas percue comme un problème social, et considérer que celle ci peut jouer un role négatif sur la socialisation de l’individu ainsi que sur sa construction identitaire est souvent assimilée à une pensée conservatrice et réactionnaire.
or, doit on systématiquement associer libéralisation des moeurs et progrès social ?
l’exaltation de la libéralisation des moeurs n ’est elle pas un pretexte à l ’exacerbation de l ’egoisme ?