vous qui êtes fan de musique
et de pochettes de disques
et le gag ultime :
Plus suprenant et même sidérant, la discothèque contient certains compositeurs ou interprètes labélisés « Untermenschen » (sous-hommes) par les nazis. L’auteur de Mein Kampf, pour qui l’artiste juif n’existe pas, était en fait un fan des compositeurs Rachmaninov, Tchaïkov ski ou Borodine, du pianiste Artur Schnabel ou encore du violoniste Bronislaw Huberman et du baryton Fédor Chaliapine.
Précision : l’usure des sillons des disques témoigne d’une utilisation intense et répétée. Alexandra Besymenski, qui ne sait pas encore ce qu’elle fera de ce legs, s’est confiée au Spiegel et imagine bien que son père a dû « trouver cela étonnant que des millions de juifs et de Russes meurent à cause de l’idéologie de Hitler, alors que celui-ci aimait leur musique ».