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En réponse à :


gilles (---.---.59.73) 13 février 2006 21:03

hum... votre article positionne le « leader sans autorité » comme un « robin des bois » (allusion à Gandhi), quelqu’un qui a raison contre les pouvoirs et s’impose progressivement par son aura, son opiniatreté, sa lecture intelligente, etc., etc. C’est un peu court ! Et c’est caricatural... cela voudrait dire qu’il faut ce genre de super héros dans des situations difficiles, ou alors revêtir des hommes et des femmes ordinaires de super tuniques leur conférant ces super pouvoirs (d’où le livre de recettes de cuisine que vous citez dans votre article). La réalité est bien plus prosaïque : on fait bouger les choses en conduite du changement quand on peut agir sur quelques leviers, même indirectement, comme le consultant qui use de ses connexions one-to-one avec les membres des équipes de direction. Autre remarque : la personne que tout le monde se met à écouter (ce leader sans autorité) peut aussi dire de grosses bêtises qui plaisent car elles évitent justement la remise en cause de ceux qui les applaudissent. C’est un écueil classique en conduite du changement. L’opposant au changement qui met en place une fausse bonne solution qui n’est en fait qu’une manoeuvre corporatiste. Je suis donc très dubitatif sur ce que vous exposez dans votre article... ceci d’autant plus que je me souviens de la fascination qu’exerçait dans les années 70 l’exemple Gandhi sur les ados révoltés dont j’ai fait partie. Alors Gandhi, merci.


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