"Ces observations – concluent les deux auteurs – demanderaient la
remise en question d’un contexte culturel plus vaste, souvent accepté
sans esprit critique, qui approuve les transgressions et les
perversions comme manifestations de liberté et de spontanéité". Pour
que la pédophilie soit reconnue comme une perversion et combattue, "il
faut qu’elle fasse l’objet d’une norme qui sera éthique et
psychologique avant d’être juridique".
Il me semble qu’en plus de ce contexte culturel, il faut prendre en considération les enjeux politiques et/ou idéologiques associés à des cas particuliers et servis par nos bien-aimés médias. Comment peut-on voir deux cas traités simultanément avec une approche radicalement différente du délit (crime ?) sans que personne (ou presque) ne dénonce ce deux poids deux mesures ? Je veux parler bien sur des cas de pédophilie (et éphèbophilie - merci d’enrichir mon vocabulaire mon père) au sein de l’Église catholique et de l’affaire Polanski. Alors que d’un côté on va jusqu’à parler de crime contre l’humanité (corrigez moi si ma mémoire défaille), de l’autre on n’a de cesse d’inverser bourreau et victime.
Merci pour cet article