En tout cas cette idée n’est pas neuve, puisque dans un extrait des lettres des Mahatmas ( 1880 à 1884), ces derniers qui ne manquaient pas d’humour affirmaient :
"La Science peut continuer à spéculer à jamais, mais tant qu’elle
n’aura
pas renoncé à deux ou trois de ses erreurs cardinales, elle se
trouvera
toujours en train de tâtonner dans le noir. Quelques-unes de ses conceptions les plus erronées se trouvent dans sa notion bornée de
la loi de la gravitation, dans son refus de reconnaître que la matière puisse
être impondérable, dans sa récente trouvaille du mot « force »
et dans l’idée absurde et tacitement acceptée que la force est capable d’exister
« per se » ou pas plus que la vie, d’agir en dehors de la matière,
indépendamment de celle-ci ou de toute autre façon qu’à travers la matière ; en
d’autres termes que la force est tout ce qu’on voudra sauf la matière dans l’un de ses
plus hauts états, les trois derniers états dans l’échelle ascendante
étant niés seulement parce que la science ne sait rien à leur sujet et à cause
de sa suprême ignorance du Protée universel, de ses fonctions et de son importance dans l’économie de la nature (le magnétisme et
l’électricité). Dites à la Science que même du temps du déclin de l’Empire Romain, lorsque le Britannique tatoué avait coutume d’offrir à l’Empereur
Claude son nazzur d’ « électron » sous la forme d’un chapelet
de perles d’ambre, dites-lui que même alors il y avait déjà des hommes demeurant à
l’écart des masses immorales qui en savaient plus sur l’électricité et le
magnétisme que les hommes de science n’en savent maintenant et la
Science se moquera de vous aussi âprement qu’elle se moque à
présent du fait que vous vous consacrez aimablement à moi."