Je rappel pour compléter l’article :
L’une des plus importantes conclusions que l’on peut tirer des travaux de Benkler, von Hippel, Weber (mon analyse est disponible ici)
et de beaucoup d’autres, est que l’internet nous a rappelé que nous
ne vivons pas dans une seule économie, mais dans deux, au moins. L’une
est l’économie « commerciale » traditionnelle, une économie régulée
par une règle simple : tout travail mérite salaire. L’autre économie
revet bien des dénominations, l’économie des amateurs (a),
l’économie du partage (b), l’économie de la collaboration ©,
l’économie non commerciale (d) ou l’économie de pair à pair (e). Cette
seconde forme d’économie (quel que soit le nom que vous lui donniez,
je m’en tiendrais pour ma part à l’appeler « seconde économie ») est
l’économie de Wikipedia, du logiciel libre et de l’open source, celle
du travail des astronomes amateurs, etc. Elle posède une logique
différente, plus complexe, que l’économie commerciale. Si vous
tentez de traduire toutes les interactions qui y prennent place dans
le cadre proposé par l’économie commerciale, vous êtes sûr de
la tuer.
http://fr.readwriteweb.com/2010/08/18/analyse/lawrence-lessig-de-lconomie-de-culture/
Lawrence Lessig est un militant de la neutralité du net.
Cofondateur des Creative Commons et expert de la propriété
intellectuelle, il est professeur de droit à Harvard.
C’est l’anonymat qui permet aux gens de pouvoir s’exprimer librement sur internet : c’est ça internet et le web : sinon il arriverait comme avec les journalistes : l’
autocensure. Et l’internet ne serait plus un lieu de liberté d’expression, de liberté de communication, de création, de production libre.
L’internet ne rend pas les gens
moins intelligent, les pratiques d’internet ne produisent pas moins :
c’est tout l’inverse. Qu’est ce qu’on reproche à internet ? Le
libre échange ? La création ? La liberté d’expression ?
La
Free Software Foundation a affirmé que l’ACTA menaçait directement le
logiciel libre, entre autres en s’attaquant aux technologies
peer-to-peer, telle
BitTorrent1).
Le traité rendrait aussi impossible l’utilisation de logiciels libres pour lire des médias (musique ou audiovisuels), ceux-ci devant être livrés avec des protections
DRM.