• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


morice morice 31 octobre 2010 08:22

Pas du tout enfin, vous n’allez pas vous aussi bêtement tomber dans le complotisme sur ma personne : Fergus le reconnaît : Gottschalk a davantage influencé la musique contemporaine que Davide ; qui a marqué son EPOQUE, mais sans plus. Ma syncope marquée des morceaux de Gottaschall héritée des rythmes de la Nouvelle Orleans est très nettement pré-reggae ! Le gars va faire des concerts gigantesques (on, parle d’une scène de 700 musiciens !), ses origines en elles-mêmes expliquent sa richesse musicale : c’est un métis de père cubain et de mère irlandaise, et sa musique est prémonitoire. Le grand Scott Joplinn jazzman, inventeur du piano jazz (ragtime), ne va faire qu’un seul opéra, qui ne se sera jamais joué de son vivant et pas avant le années 70 : Treemonisha. Dans cette œuvre marquante il y a beaucoup des apports de Gottschalk, dont le plus grand spécialiste en en France est.... Jean Christophe Averty, le fêlé de la télé des années 60. C’est lui qui me l’a fait connaître à la radio, sur France-Inter. Gottschalk est resté méconnu car il était américain et noir : or au XIXE, comme je l’ai dit, sa dextérité pianistique phénomènale faisait qu’il était plus que le rival de Chopin : ce dernier en avait une peur bleue :dès qu’« il se pointait en Europe, et en France, Chopin se faisait porter pâle et repartat à Varsovie de peur de l’affronter en concert à deux pianos comme c’était la mode à l’époque, et effectivement les concerts de Gottschalk provoquaient des émeutes et on lui arrachait ses chemises comme.... Claude Frfançois.


Mon but ici était de REHABILITER Gottschalk, comme il conviendrait de rejouer Treemonisha qui n’a à nouveau été joué car le public et les musiciens classiques sont d’une frilosité innombable.

Maintenant, intéressez vous à Gérard Hoffnung, un anglais qui a beaucoup œuvré pour briser ses barrières musicales. Je ne me targue pas de beaucoup de choses, mais je suis très fier d’avoir été salué en 1983 par sa veuve, pour avoir joué une de ses œuvres avec l’Orchestre Nationale de Lille de Casadessus au Touquet.

Hoffnung, hilarant personnage et très british a écrit des œuvres comme »concerto pour mettre fin aux concertos« , ou »œuvre pour quatre aspirateurs" . Je ne sais pas jouer de piano, je vous laisse devinez de quoi j’ai bien pu jouer, en smoking (loué) et bottes texanes (saluées par Mme Hoffnung c e qui m’a beaucoup touché !) ce jour-là... Casadessus, qui a aussi joué avec mon groupe de rock s’était gentiment prêté au jeu : c’est un des plus ouverts en France, pour sûr.

La musique classique peut être fort amusante, et Gottschalk et un chaînon manquant méconnu... hélas : c’est tout ce que je voulais signifier avec mon... aspirateur classique rigolo ! 

Mon seul désir est d’informer et faire connaître : je n’ai pas plus de prétention qu’un aspirateur, dont je suis asez fier, à vrai dire.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès