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galien 6 janvier 2011 04:07

Bonsoir l’auteur.

Étant lecteur de dedefensa depuis plusieurs années, j’ai trouvé l’exposé de la thèse de Grasset un peu courte, d’autant plus que la réponse que vous y faite est hors sujet.
Quand dedefensa parle de crise du système, il faut savoir qu’elle se situe au niveau de la gnose, c’est une crise eschatologique. Crise, de ce qu’il appelle le déchainement de la matière, dans la réalisation de l’idéal de puissance de l’américanisme (Dont les US n’ont pas l’apanage), on peut y ranger matérialisme et consumérisme, mais surtout y loger la nature même de l’impérialisme américain.
Il faut voir aussi que dedefensa s’inscrit dans la pensée de Joseph de Maistre, en ceci il s’inscrit en opposition au progressisme matérialiste, et au final au déchainement de la matière.
Pour dedefensa, le système tient sur des bases bureaucratiques et sur le ’virtualisme’, instrument de communication, vecteur idéologique de la propagande sur la puissance du système.

Donc quand vous objectez que le système est robuste et bien plus robuste que ce que l’on pense, vous êtes au sens de Grasset, encore dans le virtualisme qui vous aveugle sur l’état réel de la puissance, plus paralysé de son propre poids.
Il est évident que les critiques fondamentales du cœur du réacteur, les USA, se déroulent en son sein même, de par les Tea Party et la l’explosion de la société civile mais surtout par l’implosion sous sa propre bureaucratie de Moby Dick, sobriquet du complexe militaro industriel.

Il va sans dire que Grasset se situe politiquement au niveau des ’non alignés’

Cordialement.


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