PS : un consommateur ruiné est un consommateur perdu. A méditer..
je pensais à moitié d’accord avec, et puis finalement, je ne suis pas du tout d’accord avec.
sinon, comment expliquer le crédit revolving, les cartes des grandes surfaces qui permettent d’acheter tant qu’on veut et de payer en une fois à la fin du moiqs (ou de prendre un crédit), le crédit à 50 ans, le crédit que l’on peut commencer à rembourser que 3, 6 mois plus tard, l’explosion des frais bancaires, etc.
Je pense que la vision comptable à très court terme qui est utilisée pour piloter les entreprises est arrivée jusqu’à nous :
Prenons l’argent du consommateur le plus et le plus vite possible, et après, qu’il aille au diable ! Tant qu’il peut payer, c’est bien, dès qu’il ne, peut plus, on laisse tomber et on en prend un autre."
sous-entendu "on va pas se faire ch...r pour ses 20.000 euros alors que M. Machin vient de me demander de placer son million d’euros (sur lesquels je compte bien faire +25% dessus cette année, et lui en reverser 7%)
a quoi ca sert d’essayer de conserver (fidéliser) un client pas riche, alors qu’il peut changer de banque (pourquoi lui a-t-on fait un si jolie remise ?), perdre son boulot (et il n’a plus d’argent), etc.
un consommateur ruiné est un consommateur perdu... pour lui-même seulement !
pour les financiers, un de perdu, 10 de retrouvés !
et puis, un consommateur ruiné n’est pas perdu. il vit dans notre société de consommation. donc il y a de fortes chances qu’il se démène pour essayer de retrouver son niveau de vie d’avant, ce qui fait qu’il rentrera de nouveau dans la danse, et bis repetita...
la boucle est bouclée...
bonne journée !