C’est marrant, en France, dès qu’il y a un moyen technique de mieux démasquer les criminels, il se trouve quelqu’un pour venir affirmer que ça ne fonctionne pas.
Bon, bien sûr, le polygraphe a des défaillances. Mais dans 0,5 % des cas, et toujours au profit des délinquants. C’est-à-dire que l’appareil ne réagit pas aux mensonges des individus dépourvus de toute émotivité, ce qui n’est pas fréquent du tout, même chez les criminels-nés.
Les plus émotifs, au contraire, sur-réagissent à la seule présence de l’appareil, mais on s’en aperçoit immédiatement à leur façon de stresser dès les questions de testage : « Où habitez-vous ? Quel est le prénom de votre père ? Le nom de jeune de fille de votre mère ? » Etc., etc.