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En réponse à :


tikhomir 13 avril 2011 15:39

Merci Cocasse. Par contre et si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je préférerais être vouvoyé, comme je vouvoie aussi tout le monde, s’il-vous-plaît.

Pour vos propos, je suis d’accord, mais les pires, ce sont ceux qui se disent « citoyens du monde »... Ça ne veut juste rien dire.

Je voudrais aussi préciser quelque chose concernant un de mes propos précédents :

La citoyenneté est un état légal. Ça ne s’apprend pas, quand on ne l’a pas, on peut changer d’état, passer du statut de « non citoyen » à « citoyen » (sous certaines conditions), mais la citoyenneté ne devrait pas fonder la nationalité. Pour l’apprentissage, vous pouvez seulement apprendre ce qu’il en est de cet état (droits, devoirs, obligations, libertés, etc.) et c’est parce que vous savez ce qu’il en est que vous pouvez ETRE citoyen.

Dans ces phrases, il y a apprentissage et « ça ne s’apprend pas », ce qui peut sembler contradictoire au premier abord, je ne l’ai vu qu’ensuite, désolé. Ce que je veux dire c’est qu’on n’apprend pas un état, on apprend à pouvoir vivre dans cet état, dans l’état de citoyen, à pouvoir ETRE citoyen. Pour faire un parallèle, vous pouvez apprendre les mathématiques, ça ne fait pas de vous un mathématicien pour autant, pour l’être vraiment, cela demande un effort personnel supplémentaire, celui de vivre dans l’état de mathématicien (exercer le métier par exemple). Il y a donc une partie apprentissage et une partie vécue, mais l’apprentissage en lui-même ne vous met pas dans cet état, le vécu, on ne l’apprend pas, on le vit (et on peut apprendre de surcroît par ce vécu, c’est l’expérience), tout simplement mais pour pouvoir le vivre, c’est que vous avez au moins appris les fondamentaux. En conséquence, c’est parce qu’on vit la citoyenneté qu’on est citoyen et non uniquement parce qu’on l’a appris.

Pour répondre à votre article, vous devez certainement constater donc que j’ai un point de vue tout à fait différent et qu’à mes yeux :
- la citoyenneté n’est pas la nationalité ;
- la citoyenneté, ça se vit et si on peut le vivre, c’est parce qu’on a appris, obtenu un savoir ;
- en tant qu’état qui se vit, cela demande un investissement personnel supplémentaire ;
- au vu des points précédents, la citoyenneté ne devrait pas s’hériter ;

Cela a des aspects pratiques, par exemple lors des débats sur la déchéance de la nationalité, moi j’étais contre car qui pourrait me déchoir de ma nationalité ? C’est juste ridicule ! Par contre, je suis OK pour déchoir quelqu’un de sa citoyenneté. Un étranger qui vit en France depuis 20, 30, 40 ans, pourrait faire œuvre citoyenne et ce serait normal qu’il contribue au pays dans lequel il vit depuis si longtemps (néanmoins, je ne dis pas de distribuer la citoyenneté à tout va, attention, cela reste limité et sous conditions). Par contre, la France et la culture Française seraient vraiment respectées et valorisées car elles seraient reconnues en tant que telles et les citoyens seraient tenus de la respecter car ils seraient « citoyens de FRANCE ». Cela éviterait le gloubiboulga culturel qui n’a rien de riche mais est d’une pauvreté affligeante. La France pourrait à nouveau s’aimer et savoir qui elle est et ainsi se préserver mais aussi à nouveau rayonner, quand on ne s’aime pas soi-même (on est malheureux), on peut difficilement aimer les autres.


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