« c’est sur que la pente va être difficile à remonter. » On est bien d’accord et pour ceci, non seulement renverser ce pouvoir mis aussi son organe moteur qui tourne à l’envers. Voici la description de la méthode de captation résumée dans cet article d’hier :
Je retiens entres autres pour alimenter les débats 2012 : Tout… car il faut lire tout le document de A à Z pour comprendre à quel
point les mondes de l’eau et de l’information publique sur l’état de
l’environnement paraissent « troubles » !Le seul exemple des turpitudes administratives de l’Ifen illustre cependant bien la situation : "L’histoire de l’IFEN témoigne d’un véritable échec, qui renvoie à
une interrogation de fond sur la gouvernance dans le domaine de l’eau […] L’Institut
français de l’environnement (IFEN), qui était le « point focal » des
données sur l’environnement en France, notamment vis-à-vis de l’Agence
européenne de l’environnement, jouissait depuis sa création d’une
indépendance découlant de son statut d’Etablissement public de l’Etat.
Il y est brutalement mis fin en 2004. L’Institut devient un service du
ministère. A dater de 2006, le personnel expert en charge du traitement
des eaux de surface sera éliminé dans des conditions particulièrement
brutales, qui seront dénoncées par les syndicats du ministère de
l’Ecologie […] Un climat délétère règne en 2009 au siège
historique de l’IFEN à Orléans, désormais placé sous la tutelle brutale
du nouveau Service de l’observation et des statistiques (SOeS) créé en
2008, lui-même piloté par le nouveau Commissariat Général du
Développement Durable de « l’hyper-ministère » de l’Ecologie. La
quasi-totalité de son personnel technique a été muté, et les rares
rescapés ont changé d’affectation. Les personnels spécialisés dans la
connaissance environnementale y sont désormais supplantés par ceux de
l’INSEE ou de l’Equipement. Plus « d’environnement », et bientôt
plus d’information environnementale, puisque le site de l’ex-IFEN
devrait aussi disparaître en tant que tel pour être intégré dans celui
du SOeS. Le cabinet de Jean-Louis Borloo confondrait-il volontairement
« communication » et « information » ? La direction de la communication du
ministère de l’Ecologie est donc désormais en mesure de censurer tous
les rapports techniques susceptibles d’évoquer les sujets qui fâchent.
Les traditionnels « 4 pages » de l’IFEN, devenus « Le point sur » ne sont
quasiment plus adressés aux journalistes, histoire d’éviter toute
enquête qu’ils pourraient susciter… L’IFEN n’est plus habilité à
diffuser des communiqués, comme il le faisait régulièrement dans le
passé. Bientôt l’information sera uniquement disponible sur le site du
ministère, et se résumera donc aux inaugurations et aux cocoricos
post-Grenelle.«
extrait de cet article, entre tes mains tu devrais en faire encore un carton de retentissement mérité et merci à Milan.http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/l-etat-reel-des-eaux-un-dossier-et-98374#forum3004022
» http://eau-evolution.fr/ "
bon courage à toi, L.S.