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Accueil du site > Tribune Libre > A propos du communisme

A propos du communisme

Le communisme est un mode d’organisation sociale basée sur l’abolition de la propriété privée des moyens de production et d’échange au profit de la propriété collective. La transition entre le système capitaliste et la société communiste, sans classe et sans Etat, nécessite une phase transitoire de dictature du prolétariat. Cette alternative au capitalisme peut-être décrite comme « une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».

L’idéal de vie sociale en communauté est très ancien. A propos des origines du communisme, on peut mentionner l’organisation des premières communautés humaines ou des premiers monastères chrétiens ; Platon l’évoque aussi comme une utopie sociale dans « La République ». Les premières tentatives de construction d’une société de type communiste sont apparues aux Etats-Unis au cours du XIXe siècle, à travers l’installation de petits établissements agraires au sein d’une propriété collective, où le travail des champs était organisé collectivement, et qui se caractérisaient par une absence totale d’argent à l’intérieur de leurs frontières. Les kibboutz d’Israël constituent l’exemple le plus contemporain de ce genre d’expérience.

Empiriquement, le communisme n’est réalisable qu’à travers l’action immédiate et simultanée des populations majoritaires, ce qui présuppose le développement universel des forces de production et des relations internationales qui y sont rattachées. Le prolétariat ne peut ainsi exister qu’au sein de l’histoire mondiale ; comme le communisme, ses activités ne peuvent avoir qu’une existence « historico-mondiale ». 

Le prolétariat, en tant que seule classe sociale radicalement opposée à la propriété privée des moyens de production, et qui a potentiellement le pouvoir de paralyser et de renverser la société bourgeoise – avec le choix de la coopération collective et de la solidarité, qui constituent les forces motivantes pour la construction du communisme – conquiert le pouvoir politique (d’Etat). Il utilise ce pouvoir (« la dictature du prolétariat ») pour faire de plus en plus « d’invasions despotiques » dans les domaines de la propriété et de la production privée, en leur substituant une gestion collectivement et consciemment (de manière planifiée) organisée, de plus en plus tournée vers la satisfaction directe des besoins. Cela implique un dépérissement graduel de l’économie de marché.

La dictature du prolétariat, cependant, en tant qu’instrument de la majorité pour maîtriser une minorité, n’a pas besoin d’un lourd appareil de fonctionnaires à plein temps, et certainement pas d’un lourd appareil de répression. C’est un Etat « sui generis », un Etat qui parvient à se détacher de ses origines, qui commence par exemple, à transférer de plus en plus de fonctions de l’Etat traditionnel à des organes auto-administrés de citoyens, puis à la société dans sa totalité. Ce dépérissement de l’Etat s’accompagne d’un dépérissement significatif de la production de marchandises et d’argent, et d’un dépérissement général des classes sociales et des stratifications sociales, par exemple au travers de la disparition de la division de la société entre administrateurs et administrés, entre dirigeants et dirigés.

Le communisme remplace le travail par l’activité libre. Choisir d’assigner à l’Histoire ce but à long terme, bien différent du but actuel du progrès, qui est d’accumuler les aliénations et de détruire la planète, nécessite le renversement de la bourgeoisie par le prolétariat. La période de transition vers le communisme, où subsistent le travail et l’État répressif, c’est le socialisme.

A la lumière de ces principes, il est clair que la société communiste n’existe nulle part au monde aujourd’hui. Peut-être y a t-il eu des embryons d’une telle organisation tout de suite après la révolution de 1917 en Russie, mais cela n’a pas duré et l’on peut même dire qu’en URSS le communisme n’existait pas !

Yvan YARIENADIR

A lire également : L’ANARCHIE, CE N’EST PAS LE BORDEL !

Et aussi : EN URSS LE COMMUNISME N’EXISTAIT PAS


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69 réactions à cet article    


  • Dwaabala Dwaabala 4 avril 2013 08:43

    Belle réflexion.
    Elle fait cependant l’impasse sur la phase de la résistance de la classe exploiteuse. L’histoire en fournit quelques exemples.


    • lambda 4 avril 2013 09:58

      Un contre pouvoir est né de la chute du communisme, c’est l’alter mondialisme qui de par son épithète même se définit comme une alternative sans population, sans nationalité

      L’idéologie dominante aujourd’hui est la mondialisation, victoire du capital sur le travail rendue possible par la similitude des 2 systèmes aboutissant aux mêmes résultats comme le démontre avec brio Vladimir Bukovski - voir vidéo

      http://www.youtube.com/watch?v=js40QG3UEE8


      • ffi ffi 4 avril 2013 12:20

        La mondialisation n’est pas tant une idéologie qu’un phénomène, phénomène justifié tantôt par les idéologies libérales, tantôt par les idéologies socialistes ou communistes.
         
        Quand des idéologies aussi variées aboutissent au même résultat, c’est que nous sommes dans la fable du loup et l’agneau...
         
        Donc il y a des pouvoirs économiques réels qui travaillent à la mondialisation. Elles le font par la manipulation politique des populations, en s’appuyant sur une pseudo-démocratie qui leur permet d’avoir des hommes politiques à leur botte.


      • LE CHAT LE CHAT 4 avril 2013 10:55

        La dictature du prolétariat, cependant, en tant qu’instrument de la majorité pour maîtriser une minorité

        c’est l’inverse en fait , une minorité de commissaires politiques et l’appareil policier répriment le reste de la population au profit d’une caste d’apparachtiks se prétendant représenter le peuple


        • jacques jacques 4 avril 2013 19:21

          C’est à peu près la description de notre système une caste dirigent le reste avec un état policier qui surveille et tue les terroristes avec des drones .Bon j’exagère un petit poil,mais la police politique est bien là pour nous expliquer comment comprendre l’histoire et l’actualité.


        • ffi ffi 4 avril 2013 12:06

          Les hommes s’apprivoisent doucement les uns les autres, par une vie commune qui laisse de bons souvenirs en communs. Donc la solidarité ne se décrète pas, elle est le fruit de certaines contingences favorables.
           
          La solidarité est le fruit de l’art politique, lorsqu’il sait engendrer l’amour dans la société.
           
          Par conséquent, le communisme, tout entier basé sur la haine de classe, n’est pas en mesure d’engendrer une solidarité sociale.

          « Les premières tentatives de construction d’une société de type communiste sont apparues aux Etats-Unis au cours du XIXe siècle »

          C’est douteux comme affirmation.

          Savez-vous qu’avant la Révolution française, tous les villages français disposaient de prés communs, cultivés de manière collective ? Ceci dataient de temps immémoriaux... Savez vous que ces prés communs furent abolis à la révolution ?
           
          Le « communisme » idéologique, absolument opposé en tout point aux valeurs traditionnelles n’est absolument pas crédible. Il fut largement financé par Wall Street. Marx lui-même était un petit bourgeois qui n’a jamais travaillé de ces mains, de la famille des fondateurs de la firme Philips par sa mère, mariée à une femme de la haute noblesse Germanique, subventionné par la bourgeoisie anglo-saxonne....

          Le « communisme idéologique » substitue le Bien Commun par le tout-Appartient-à-l’état.


        • CN46400 CN46400 4 avril 2013 13:37

          @ffi

          C’est quoi pour vous « les valeurs traditionnelles ». « Marx n’a jamais travaillé de ses mains » et alors, cela veut-il dire que les travaux intellectuels ne valent rien ?.....


        • ffi ffi 4 avril 2013 16:23

          Les valeurs traditionnelles ?
          Suffisamment de Bien commun pour qu’il y ait une société, pas trop pour qu’elle soit vivable, plus le Dieu amour qui produit l’unité sociale par-delà les divisions.

          « « Marx n’a jamais travaillé de ses mains » et alors, cela veut-il dire que les travaux intellectuels ne valent rien ?..... »

          Ça veut dire ce que ça veut dire : il ne connaît rien à la condition ouvrière (on peut prendre plaisir à faire une œuvre de ses mains) ; Il fut mandaté essentiellement par quelques grandes fortunes à des fins d’agitation sociale pour accroître leur pouvoir. C’est de la dialectique politique en acte : en tenant les deux idéologies politiques antagonistes (libéralisme vs communisme), c’est l’assurance d’en contrôler la synthèse.


        • CN46400 CN46400 4 avril 2013 17:55

          « Il fut mandaté essentiellement par quelques grandes fortunes à des fins d’agitation sociale » C’est nouveau et ça vient de sortir...Marx exilé en Angleterre par les capitalistes allemand, pour y semer la zizanie. La biographie de Marx évolue toujours 150 ans après sa mort....


        • jacques jacques 4 avril 2013 19:25

          @ffi
          Les près communs n’ont pas été aboli avec la révolution française ,j’ai connu des près appelés « communaux » et aujourd’hui encore en Auvergne un bois est encore communal (appartient aux habitants d’un hameau) .


        • Traroth Traroth 10 avril 2013 20:46

          @schweitzer : 


          « Et elle n’existera jamais nulle part. Tout simplement parce que la nature humaine - celle des dirigeants, comme celle des subordonnés - viendra toujours se mettre en travers, et contraindre les premiers à une sanglante répression dont les seconds feront l’essentiel des frais » : Ce que vous dites, en gros, c’est que si le communisme n’est pas possible, c’est parce que les humains sont trop cons pour ça. J’ai bien résumé ?

        • Frabri 4 avril 2013 11:38

          « le communisme est une des seules maladies graves qu’on a pas expérimenté d’abord sur les anomaux » Coluche dans son sketch sur le communisme




            • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 11:43

              Après « les blaireaux », l’auteur nous propose un retour en arrière de 150 ans. Toujours les mêmes délires qui n’ont mené à rien.

              un exemple :

              « Le prolétariat, en tant que seule classe sociale radicalement opposée à la propriété privée des moyens de production, »

              Ha bon ? Ouvrir en garage, un bar, monter une petite affaire, vous croyez que ça gène « les prolétaires » ? C’est ridicule. Et après l’extreme-goooooche se plaint que les classes populaires ne votent pas pour eux ...


              • ffi ffi 4 avril 2013 12:11

                En effet, le problème du prolétariat, c’est plutôt d’accéder à la propriété.
                Or le communisme se propose de l’abolir.
                Donc le communisme, c’est l’extension infinie du prolétariat, c’est la promesse pour le prolétaire de ne jamais quitter sa condition...


              • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 12:38

                Le problème du communisme, c’est que en théorie ça marche, mais seulement si les êtres humains sont des fourmis pretent à bosser toute leur vie sans se poser de question dans des « armées industrielles ou agricoles obligatoires » ( voir le manifeste du parti communiste ). Ca tente quelqu’un ? Moi pas. Est-ce que ça a déjà marché ? Non, enfin si, dans des communauté de hippies y’a 50 ans et des monastères, whouaaaou.


              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 13:53

                @Daniel ID2

                SVP, pouvez-vous nous indiquer dans quel chapitre, du Manifeste du Parti Communiste on peut lire : « armées industrielles ou agricoles obligatoires » ( voir le manifeste du parti communiste )

                A moins que vous ne disposiez de la version « Reader Digest ».....


              • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 14:02

                Tapez « manifeste du parti communiste » sur google, allez sur wikipédia, puis sur le texte intégrale sur « Maxists.org ». Vous pourrez lire ça, chapitre 2, « prolétaires et communistes » :

                " Cependant, pour les pays les plus avancés, les mesures suivantes pourront assez généralement être mises en application :

                1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat.

                2. Impôt fortement progressif.

                3. Abolition de l’héritage.

                4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.

                5. Centralisation du crédit entre les mains de l’Etat, au moyen d’une banque nationale, dont le capital appartiendra à l’Etat et qui jouira d’un monopole exclusif.

                6. Centralisation entre les mains de l’Etat de tous les moyens de transport.

                7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production ; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d’après un plan d’ensemble.

                8. Travail obligatoire pour tous ; organisation d’armées industrielles, particulièrement pour l’agriculture.

                9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel ; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne.

                10. Education publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Combinaison de l’éducation avec la production matérielle, etc."


              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 14:30

                @DanielID2

                Bravo, vous aviez raison sauf que l’important était dans la première partie de la phrase qui était, involontairement sans doute, omise :« Travail obligatoire pour tous ». Et qui, évidemment concernait ceux, les bourgeois, qui, aujourd’hui encore, vivent, plutôt bien, du travail d’autrui.

                 Bravo aussi pour avoir reproduit le reste autres propositions. Précisons que ces propositions ne concernent pas une société communiste stabilisée (Marx a peu traité cette situation, le Manifeste date de 1848), mais les mesures importantes à prendre dès l’arrivée au pouvoir d’un parti communiste, et qui doivent se comprendre dans une situation de passage du capitalisme à une société socialiste (Engels) donc près-communiste.


              • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 15:59

                Mais oui mais oui, on est au courant, les camps de travail dans le communisme, c’est provisoire. Ouf, ça rassure.


              • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 16:03

                Mais au faite, si c’est si facile d’être un « bourgeois qui vit du travail d’autrui » pourquoi vous n’essayez pas ? Et une fois que vous êtes en situation d’exploiteur, vous les laissez diriger votre entreprise en votant et partagez les bénéfices. Vous aurez ainsi crée une entreprise communiste, c’est super non ?


              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 17:11

                J’aurais bien voulu avoir une vie bourgeoise, juste a l’abri de tous les besoins, en interrogeant une fois par mois mes fondés de pouvoir, pour savoir s’il avaient suffisamment gagné de menue monnaie, en spéculant sur mes héritages, pour mes dépenses du mois suivant.

                Sauf que c’est madame Liliane qui a hérité du travail de mon père, ex salarié de l’Oréal....


              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 17:44

                Précision : Chez l’Oréal mon père travaillait dans « une armée industrielle » privée dont toutes les richesses produites profitaient à la famille de Liliane...


              • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 19:37

                Votre père était salarié, et ensuite ? J’avoue ne pas trop comprendre ... Si il en avait eut marre, il aurait pu faire autre chose, chose impossible en URSS.


              • Dwaabala Dwaabala 4 avril 2013 20:24

                Il vaut mieux des armées répressives à l’intérieur, colonialistes, nationalistes, impérialistes pour l’extérieur, que des armées (des organisations) de travailleurs. C’est un choix que font certains.


              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 21:27

                C’est vrai çà et au lieu d’entretenir la famille Bétancourt qui a apporté à la société l’art du rouge à lèvre, il aurait pu entretenir la famille Dassault qui produit des engins capables de tuer, un peu partout sur la planète diverses catégories de récalcitrants ! Mon beau père, paysan propriétaire, a lui travaillé consciencieusement pour le Credit Agricole, lequel s’est servi de son compte pour spéculer en Grèce avec le résultat que l’on connait......

                En URSS ils auraient fabriqué, pour un état mal organisé, la même camelote !

                Voilà pourquoi je pense que le capitalisme ne peut plus rien nous apporter de positif et qu’il nous faut évoluer vers plus d’égalité, donc vers le communisme.


              • DanielD2 DanielD2 4 avril 2013 23:05

                Qu’est-ce que c’est fatigant un communiste. Entre moraline anti-travail, anti-bourgeois, anti-militariste, anti-nation, anti-rouge à lèvres, anti-tout, et le rêve étrange d’une société aussi absurde qu’abstraite, c’est pas des cadeaux.

                Essayez un peu de voir les choses de façon réaliste. Il y aura toujours des riches et des pauvres par exemple, c’est l’ordre naturel des choses. Et on aura toujours besoin des armes de monsieur Dassault parce qu’on ne vit pas sur la planète des bisounours. Essayez ...


              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 23:54

                Désolé de vous fatiguer encore, mais je ne crois pas à la fatalité du « il y aura toujours des riches et des pauvres » qui, en fait, camoufle, mal, une conception élitiste et réactionnaire de la société humaine.


              • DanielD2 DanielD2 5 avril 2013 00:27

                « je ne crois pas à la fatalité du » il y aura toujours des riches et des pauvres «   »

                Et à la fatalité du ciel bleu, de la terre qui tourne, des lions qui mangent les gazelles ? Vos camarades en Russie ne croyaient pas non plus à la fatalité des riches et des pauvres, de l’élitismes, etc, ils n’ont pas été déçu :D Halala, ce que la réalité peut être réactionnaire ...


              • CN46400 CN46400 5 avril 2013 00:50

                Ce n’est pas parceque mes camarades russes n’ont pas su sortir de l’impasse dans laquelle les avait conduit Staline avec son « socialisme dans un seul pays », qu’il n’y aurait, au delà du capitalisme que des impasses, infranchissables. Pas la peine de lire dans Nostradamus pour savoir que le capitalisme est trop inégalitaire pour, qu’un jour, il ne soit pas dépassé.


              • soi même 5 avril 2013 02:56

                @DanielD2, laisse courir, c’est un article d’un BR !


              • Traroth Traroth 10 avril 2013 20:58
                @DanielD2

                « Le problème du communisme, c’est que en théorie ça marche, mais seulement si les êtres humains sont des fourmis pretent à bosser toute leur vie sans se poser de question dans des « armées industrielles ou agricoles obligatoires » »

                Foutaises. Le problème des libéraux, c’est que le fait que la Chine suffise à produire l’intégralité des biens manufacturés de la planète (en grossissant à peine le trait) ne les interpelle pas sur une évidence pourtant très simple : le premier excédent de la planète, c’est l’excédent de travail. Il y a trop de gens capables et prêts à travailler par rapport aux besoins en travail, et de plusieurs ordres de grandeur. Le problème, c’est que la répartition des richesses ainsi produites se fait exclusivement au profit d’une caste elle oisive, qui accapare depuis des décennies tous les gains de productivité qui ont conduit à cet excédent. La conséquence logique, c’est la misère pour la majorité de la population.

                En d’autres termes, si nous n’arrivons pas à organiser différemment la répartition des richesses, c’est que nous sommes vraiment des moins que rien et que toute notre civilisation est une pure fiction.

              • CN46400 CN46400 4 avril 2013 13:28

                La vision qui transparait de cet article n’a que des rapports lointains avec Marx. Le communisme est un idéal qu’on peut approcher sans jamais l’atteindre complétement, c’est une société suffisamment développée pour que tous les membres disposent, à tout moment, des moyens pour satisfaire tous leurs besoins.

                Le communisme qui n’a donc, pour le moment, jamais existé nulle part, ne peut s’envisager qu’au niveau de la planète toute entière. Il n’y a pas de communisme possible « dans un seul pays ».

                La bourgeoisie est « l’infime minorité » qui vit du travail d’autrui, le prolétariat est « l’immense majorité » de ceux qui doivent travailler pour vivre, et va donc bien au delà de la classe ouvrière (travail manuel) et même du salariat.

                La dictature du prolétariat est l’antithèse de la dictature de la bourgeoisie. Comme celle-ci, elle peut prendre divers niveaux de démocratie. A la différence de celle-ci, elle est provisoire puisque les pouvoirs de la classe bourgeoise quelle doit dominer, tendront, au fur et à mesure de la baisse de son contrôle sur l’économie, à disparaître. Rendant du même coup l’état prolétarien superflu et enclenchant son dépérissement progressif.

                Enfin, le communisme, contrairement au systèmes qui l’on précédé (féodalisme et capitalisme) n’est pas un système empirique qui se développerait au fur et à mesure qu’il ferait la preuve de sa supériorité, ou par la force, c’est un système, le premier dans l’histoire humaine, à s’imposer par le raisonnement objectif des hommes et des femmes qui seront convaincu que l’égalité et le meilleur moyen pour organiser une société harmonieuse. La société ne peut se qualifier comme étant communiste que si elle associe liberté totale et sécurité totale.


                • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 14:01

                  Je ne vais pas répété le lien que je donnais ci-dessus.

                  Tout y était dans une étude loin d’être partiale comme on le voit trop souvent.

                • CN46400 CN46400 4 avril 2013 14:42

                  Cher Enfoiré

                  Vous êtes partisan de la « fin de l’Histoire ». Après le capitalisme, le capitalisme et encore après...le capitalisme. Une telle vision n’est pas interdite, sauf qu’on est, aussi, libre d’envisager autrement l’avenir de l’espèce humaine.....


                • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 17:52

                  cher CN....


                  « Vous êtes partisan de la « fin de l’Histoire » » dites-vous.

                  Qui la connaît la fin de l’histoire ?
                  Ni vous ni moi. 
                  En fait, il n’y a pas vraiment de fin. C’est plutôt une série de cycles concentriques.
                  J’ai l’habitude de prendre les deux côtés de la plaque.
                  Si vous avez lu, vous devriez vous en être aperçu. smiley

                • Robert GIL ROBERT GIL 4 avril 2013 18:57

                  c’est vrai que j’avais completement oublié cette constante lorsque l’on parle du communisme, il ne faut surtout pas oublier LES 100 MILLIONS DE MORTS !


                • CN46400 CN46400 4 avril 2013 20:27

                  Qui décide en définitive de la surface de mon logement sinon ceux qui paient, au rabais, ma force de travail, force qui, en plus, leur fournit, à eux la possibilité d’ouvrir des comptes en Suisse pour éviter l’impôt qui, peut-être, pourrait financer l’amélioration de mon HLM.....En tous cas il sont correctement logés...eux !


                • CN46400 CN46400 4 avril 2013 20:49

                  Le capitalisme n’a effectivement tué personne, les indiens d’Amerique se sont suicidés, les esclaves ont souhaité leur exploitation, le colonialisme de quatre continents par le cinquième est un bienfait de Dieu et les guerres du pétrole, du fer, du blé, du gaz, de l’uranium sont des vues d’esprits chagrins. Le capitalisme c’est les bisounours pour tous et pour tous, mis à part que c’est lui qui, par accident, a utilisé les deux premières bombes atomiques sur des populations civiles.

                  Il n’y a aucune relation entre le capitalisme et la malnutrition d’un milliard de bipèdes, sur les six existants sur cette Terre.

                  Par contre 100 millions de braves gens ont été tués par un système, le communisme, qui n’a jamais existé nulle part.... même pas dans les écrits de Staline !

                  Voilà la nouvelle doxa, quelle soit répétée encore et toujours et en tous lieux !


                • tf1Goupie 4 avril 2013 21:56

                  Oui on le sait : le capitalisme est responsable des épidémies, de la sécheresse et des éruptions volcaniques.

                  Ce n’est pas le communisme qui a fait 100 millions de morts mais ceux qui ont essayé d’installer le communisme.
                  Et ces gens-là, qu’ont-ils fait pour eradiquer la faim dans le monde déjà ??


                • CN46400 CN46400 5 avril 2013 00:14

                  Effectivement, c’est peut-être les « cent millions de morts à venir » de la crise finale du capitalisme qui amèneront les gens comme vous à rejoindre les communistes dans l’idée, pour sauver la société humaine, de remettre l’égalité au centre pour pouvoir se sécuriser, tous, dans la liberté et la fraternité.


                • CN46400 CN46400 5 avril 2013 08:12

                  En clair, l’amour au secours de la pornographie....


                • Dwaabala Dwaabala 4 avril 2013 13:33

                  Le manque de communisme est à la vie sociale ce qu’est le manque d’érotisme à la vie amoureuse. Ou encore, ce qu’est le manque de préparation culinaire à l’alimentation.
                  Il ne se trouve guère de raffinement ni d’imagination dans la plupart des commentaires précédents.


                  • Papat 4 avril 2013 13:58

                    Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme.
                    Le communisme c’est le contraire.
                    Coluche.


                    • Dwaabala Dwaabala 4 avril 2013 15:18

                      Exact et profond : Le communisme, c’est l’homme réconcilié avec lui-même.

                      Ecoutons aussi Paul Eluard dans « Bonne justice » :

                      C’est la douce loi des hommes 
                      De changer l’eau en lumière 
                      Le rêve en réalité 
                      Et les ennemis en frères 

                      Une loi vieille et nouvelle
                      Qui va se perfectionnant
                      Du fond du coeur de l’enfant
                      Jusqu’à la raison suprême.


                    • Hervé Hum Hervé Hum 4 avril 2013 16:27

                      Le communisme est mort-né en commettant une erreur fondamentale, celle de s’aliéner la religion au lieu de la récupérer et la faire sienne.

                      Ensuite, il est mort une seconde fois en laissant croire que le but du communisme est de réduire l’humanité à la même condition de classe du prolétariat, alors même que le but ne peut être que l’élévation du prolétariat vers celui de l’acquisition du savoir et de l’art. Donc, de libérer l’humain des travaux les plus durs en le mécanisant et en le réduisant, le diluant par le partage pour la part non mécanisable. Faisant du communisme véritable, le degré d’organisation et d’intégration le plus élevé d’une société post industrielle. Et de le considérer comme utopique, car trop exigent pour la nature humaine.


                      • CN46400 CN46400 4 avril 2013 17:30

                        « le but ne peut être que l’élévation du prolétariat vers celui de l’acquisition du savoir et de l’art. » Vous devriez lire « le droit à la paresse » de Paul Lafargue, gendre de Marx. Et aussi observer si les actes de la bourgeoisie, qui gouverne tout encore, poursuivent le but que vous énoncez.

                         Quand à la religion, c’est aux croyants de savoir s’ils pensent qu’il y a une contradiction entre le communisme sur terre et le communisme au delà.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2013 17:55

                        « Quand à la religion, c’est aux croyants de savoir s’ils pensent qu’il y a une contradiction entre le communisme sur terre et le communisme au delà. »


                        Un communisme dans l’au delà ?
                        Comment le voyez-sous, celui-là ?

                      • Hervé Hum Hervé Hum 4 avril 2013 18:27

                        CN46400

                         vous écrivez "Quand à la religion, c’est aux croyants de savoir s’ils pensent qu’il y a une contradiction entre le communisme sur terre et le communisme au delà.« 

                        Sauf qu’il me semble que c’est Engels et Marx qui ont »excommunismé« la religion, donnant du pain béni à la bourgeoisie, se faisant fort de remplacer l’aristocratie dans la défense de la foi.

                        Regardez donc ce qu’écris Oncle archibald juste dessus

                          »Avant Karl Marx un certain Jésus de Nazareth avait essayé de dire à ses potes qu’ils étaient tous frères, et aussi que la violence et la vengeance ne menaient à rien .... "

                        Si le communisme s’était revendiqué de Jésus Christ, qu’aurait pu bien dire la bourgeoisie ? Qu’aurait pu bien dire les prélats de la chrétienté ? Entrer en guerre contre les paroles des évangiles ? Non, en s’aliénant la religion, Engels et Marx on sauvé la bourgeoisie.


                      • CN46400 CN46400 4 avril 2013 19:00

                        Votre post m’interpelle, Marx est aussi un philosophe matérialiste mais la réduction de sa pensée sur le sujet à sa fameuse expression : religion opium du peuple est sommaire. Pour lui la religion est l’expression pathologique d’une misère économique, éprouvée par des gens qui espèrent et qui croient en un au-delà qui viendra compenser toutes les privations subies au cours de cette existence traversée comme “une vallée de larmes”. Mais Marx ne prend parti ni pour l’existence de Dieu ni pour la non-existence de Dieu.

                        En France le rapport du communisme à la religion, surtout depuis l’appel de Thorez (1936), n’ont rien à voir avec ce qui a existé en URSS. Reste qu’en définitive c’est bien l’individu croyant qui peut, et doit, décider si le combat pour le communisme sur la terre le concerne ou non.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 4 avril 2013 21:53

                        CN46400

                        La religion touche toutes les classes sociales. Si les pauvres y voient l’ultime chance de richesse, les riches y voient la justification de leur richesse, celle de faire l’aumône, dans un monde où le mal est présent partout. Mais en traitant la religion comme une tare ou pathologie au sens médical, Marx, mais peut être sous forte influence d’Engels, traitait la religion d’imposture et donc finalement d’ennemi à combattre. C’est cette animosité qui a permis à la bourgeoisie de traiter le communisme comme un ennemi de la religion. De la même manière que ce sont quelques poseurs de bombes qui ont fait assimiler l’anarchie au chaos, détruisant l’essence de son message auprès de l’opinion moutonnière.

                        "Reste qu’en définitive c’est bien l’individu croyant qui peut, et doit, décider si le combat pour le communisme sur la terre le concerne ou non."

                        Là, je suis entièrement d’accord avec vous !


                      • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 4 avril 2013 18:53

                        Citations :
                        « en URSS le communisme n’existait pas ! »,

                        « Les kibboutz d’Israël constituent l’exemple le plus contemporain de ce genre d’expérience. »

                        Forcément, il cite Bensaïd de la LCR et commet cet article, http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-blaireau-de-base-133510#forum3678942

                        Bref, l’auteur comme la plupart des soi-disant communistes qui défilent sur ce site sont des trotskistes (c’est un simple rappel) donc ennemis de la classe ouvrière (même si l’auteur utilise le mot prolétariat à chaque ligne écrite), dont le rôle est de diviser le « mouvement révolutionnaire » (enfin ça c’est le rôle des théoriciens...les militants et électeurs qui souvent ignorent ce qu’est le trotskysme et vaguement repolitisés « suivent ») qui feront tout, avec leurs alliés .libéraux, pour geler la situation « à gauche » et verrouiller le « système » (outre leur historique stratégie d’entrisme) pour empêcher la résurrection d’un véritable parti communiste authentiquement marxiste en mesure de mettre en place l’État ouvrier socialiste.

                        Ainsi, pourquoi donc un électeur UMP ou PS (l’anti-communisme de gauche est sans doute le pire qui soit) voire FN devrait-il se méfier des trotskards NPA-FDG ?

                        Ils sont ses meilleurs alliés.


                        • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 4 avril 2013 20:34

                          mettre en place l’État ouvrier socialiste...

                          J’ajoute : vers le communisme, une société sans classes (fin de la lutte des classes), sans État...

                          ...ça allait de soi, mais c’est pour éviter, encore, les reductio ad stalinum du premier trotskard venu...

                          ...Trotskistes qui semblent tous défiler un par par un pour déposer leur offrande sous les articles de Gil.


                        • tf1Goupie 4 avril 2013 18:59

                          Le Communisme est une belle utopie qui n’a jamais existé et n’existera jamais en pratique ans les sociétés développées. C’est comme les fées.

                          Par contre la Dictature du prolétariat (en réalité des apparatchiks) et la folie des Communistes se sont déjà exprimées et s’expriment encore.

                          Mao (qui récitait déjà les beaux discours de Robert Gil) : 36 millions de morts. Circulez, y a rien à voir !


                          • rakosky rakosky 4 avril 2013 19:13

                            @Robert Gil


                            Pour l’une des rares fois où un article tente de présenter le marxisme de façon honnète et objective ,cela mérite au moins d’être salue.
                             J’ai pourtant quelques nuances à apporter quant à la présentation que vous faites que je souhaiterais vous exposer en quelques lignes
                            En premier lieu ,le marxisme ne s’est jamais manifesté comme idéologie mais sous la forme du combat pour la construction d’un parti de classe et d’une Internationale.
                            Les grands théoriciens du marxisme,Marx ,Engels,Lenine ,Trotsky,mais aussi Rosa Luxembourg,Kautsky,,Bauer et tant d’autres ont tous été des dirigeants engagés dans les luttes et les débats de tendances qui ont toujours agité le mouvement ouvrier
                            Leur oeuvre théorique est aussi politique ,elle nous a laissé le mouvement ouvrier tel qu’il est,même si cet héritage a été remanié en profondeur et remis en cause ,en particulier par la stalinisme
                             Le second point concerne ce qui fonde la necessité historique du renversement de la bourgeoisie,l’impasse historique et même la putréfaction d’un régime qui dans sa survie entraine l’humanité à la ruine,l’alernative formulée par Marx est bien socialisme ou barbarie et elle se pose à notre temps avec une acuité dramatique
                            Le dernier point concerne ce que Marx appelle le passage de la classe en soi en classe pour soi,en un mot c’est seulement s’il parvient à se hisser à la hauteur de sa mission historique que le prolétariat pourra en s’émancipant ,émanciper l’ensemble de la société
                            Comme le formule Trotsky dans le programme qui fonde la quatrième internationale,’les conditions objectives de la révolution prolétarienne sont non seulement mûres ,mais elles ont même commencé à pourrir,la crise de l’humanité se réduit à la crise de la direction révolutionnaire du prolétariat’,en un mot ,la construction d’un parti et d’une internationale capables de mener la lutte de classes jusqu’à son terme victorieux , le renversement de la bourgeoisie et la conquête du pouvoir
                             Bien cordialement à vous Rakosky

                            • soi même 4 avril 2013 19:16

                              Là où, le bas blesse, c’est qu’ils sont tous resté à cette phase transitoire de dictature du prolétariat avec un unique propriétaire, un État moloch avide d’épuration idéologique.
                               Au lieu de dire dictature du prolétariat, gil tu devrais plus tôt dire dictature par la peur !


                              • CN46400 CN46400 5 avril 2013 08:21

                                « c’est qu’ils sont tous resté à cette phase transitoire de dictature du prolétariat avec un unique propriétaire »

                                C’est vrai que la phase permanente et éternelle de la « dictature de la bourgeoisie » pour le compte d’une infime minorité de copropriétaires est très supérieure....


                              • soi même 5 avril 2013 09:25

                                Elle est adorable la pensé Loubianka !


                              • jacques jacques 4 avril 2013 19:31

                                Le problème du communisme comme de toute les organisations théoriques c’est quelles fonctionnent sur le papier mais sur le terrain ça donne toujours la même chose.Ceux qui ont le pouvoir finissent par en abuser .
                                Au début pour de bonnes raisons ,puis par pragmatisme ,et enfin par habitude.

                                Actuellement le libéralisme dernière doctrine du siècle passé abouti à la même chose .


                                • geotrouvetou geotrouvetou 4 avril 2013 19:48

                                  Ce dont vous ne vous rendez pas compte ce sont les actionnaires qui du haut de leurs dividendes ne participent pas à la vraie vie : celle qui produit, celle qui sue sang et eau pour sa sruvie immédiate pendant que Messieurs-Dames du Confort fructifient leur petit bien.
                                  Pour eux, l’humain ce n’est que de la statistique budgétaire, de la ligne financière, et on rigole bien quand ces post-bourges nous citent du Voltaire ou du Rousseau au nom du siècle des lumières.
                                  On n’a qu’une envie : les envoyer au taff car à cause d’eux les dernières lampes s’éteignent et l’humain aussi.
                                  Ah oui, le communisme, c’est une envie qui nous prend d’envoyer tous ces bons à rien issus des classes aisées au charbon. Pourvu que ça se réalise un jour !!


                                  • soi même 4 avril 2013 19:57

                                    Et bien le problème autrement, élargie ton horizon à des solutions plus sensés que cette caricature comunisme.


                                  • geotrouvetou geotrouvetou 4 avril 2013 20:04

                                    Permettez-moi de réintervenir.
                                    Je cotoie tous les jours des blanc-becs imbus-imberbes issus des grandes écoles pour qui le mot EMPLOI est devenu tabou, et pour qui une ligne de CDI a de quoi appeler un exorciste.
                                    Ces gens sont le malheur de la condition des honnêtes travailleurs. On ne peut que leur souhaiter de s’éloigner de wall street et de rejoindre ENFIN la condition ordinaire de ceux qui se défoncent pour leur quotidien ; la mère qui se vend pour 1 litre de lait ou le père qui subit un harcèlement ; on en viendrait à souhaiter pour ces parasites utiles au Capital des camps de redressements psychologiques, visant à leur redonner le sens des réalités, humaines et non plus strictement économiques. La loi du dollar a supplanté la réalité. Le sens du communisme était d’intervenir sur ce triste constat. L’entreprise individuelle qui se sert de ce statut comme bouclier n’en a que faire et pauvres sont ceux qui l’utilisent comme argument, poujadistes s’abstenir parlant de communisme............


                                    • soi même 4 avril 2013 20:19

                                      Il y a heureusement d’autre paradigme que la vengeance communiste pour changer notre société.
                                      Il y a une loi qui jusqu’à présent n’a jamais été abrogé.

                                      La haine appel la haine, car en réalité même si ce n’est pas ton souhait, tes propos débouche vers cette triste réalité, et aux lieux d’avoir une harmonie, c’est un champs de bataille que tu obtiendras et je ne suis pas sur que tu en sortiras grandie et victorieux.


                                    • geotrouvetou geotrouvetou 4 avril 2013 20:11

                                      Et bien le problème autrement, élargie ton horizon à des solutions plus sensés que cette caricature comunisme.

                                      Bonsoir Monsieur,
                                      personne ne vous empêchera de (re)lire Daniel GUERIN à propos du Communisme Libertaire.

                                      Dans l’attente d’en reparler avec vous,
                                      Cordialement.

                                      wikipedia.org/wiki/Daniel_Guérin


                                      • Dwaabala Dwaabala 4 avril 2013 20:15

                                        S’il s’agit de dire que le communisme est une aspiration, voire trouve une expression qui ne date ni du Manifeste de K. Marx et F. Engels, ni même de Gracchus Babeuf, c’est une banalité comme celle qui consiste à découvrir que le matérialisme et l’athéisme remontent à l’Antiquité et ne sont pas l’apanage du marxisme -léninisme.
                                        Non, ce qui arrive de nouveau au XIXe siècle, c’est que la vie trouve son explication dans la science de l’évolution et que la société humaine trouve la sienne dans celle de l’histoire.
                                        Que sur cette base, une théorie et une pratique dessinent à grands traits l’action et les destinées de la partie consciente de l’humanité exploitée.
                                        Les choses ne vont pas plus loin.


                                        • geotrouvetou geotrouvetou 4 avril 2013 20:30

                                          Bonsoir Monsieur Dwaabala,

                                          je crois qu’il est trop facile de balayer d’un revers de main des concepts visant à redonner au citoyen Lambda le goût du réenchentement de la vie ordinaire, au-delà de la schizophrénie vue comme libératrice, quand le communisme, même s’il a échoué dans ses pratiques d’appareillage et de noyautage staliniens, avait pour but initial de libérer l’humain de la dictature des classes. Je partage avec vous ce désenchantemant, mais en aucun cas, je partagerai avec vous l’idéal capitaliste comme fin en soi, lequel a tant de guerres et de morts sur le dos.
                                          Tout comme l’amour, le communisme est à réinventer, on le sait.

                                          Bien à vous.


                                          • Dwaabala Dwaabala 5 avril 2013 00:03

                                            « en aucun cas, je partagerai avec vous l’idéal capitaliste comme fin en soi, » dites-vous.

                                            Il y a un profond malentendu.

                                            Je suis intervenu plusieurs fois plus haut, et pour ne prendre qu’une de mes interventions j’ai dit :
                                            Le manque de communisme est à la vie sociale ce qu’est le manque d’érotisme à la vie amoureuse. Ou encore, ce qu’est le manque de préparation culinaire et de convivialité à l’alimentation.
                                            Il ne se trouve guère de raffinement ni d’imagination dans la plupart des commentaires précédents.

                                             
                                            A vous de conclure.


                                          • geotrouvetou geotrouvetou 4 avril 2013 20:57

                                            Tout porte à croire qu’au moments où tout se déclare en bourrse, l’idée nationale, chère à Mme LE PEN, et à priori sous jacente à M. SORAL dans ses retranchements phobiques extrêmes néo-fascistes qui ne concernent que sa maladie, l’idée nationale ne vaut plus un kopek.
                                            Si révolution il y a, celle-ci ne sera en aucun cas ni nationaliste ni individualiste, et en aucun cas sectariste (excluant de facto certaines catégories de la population). Celle-ci sera collective. Elle fera donc appel aux idées les plus larges dont chacun est porteur.
                                            C’est la raison pour laquelle le Communisme, même échoué aux larges du Goulag n’est pas une idée morte mais un idéal plus actuel que jamais, et en tout cas bien plus intéressant que la mise sous tutelle des individus sous le signe du dollar.

                                            En attendant la Révolution à venir,


                                            • Dwaabala Dwaabala 5 avril 2013 00:50

                                              DanielD2 :
                                              « 
                                              le rêve étrange d’une société aussi absurde qu’abstraite »
                                              De chacun selon sa bizarrerie.
                                              Le rêve normal d’une société aussi raisonnable que concrète ? Avoir de la thune
                                              .

                                              « Il y aura toujours des riches et des pauvres par exemple, c’est l’ordre naturel des choses. »
                                              A chacun selon son éternité.
                                              Un Grec ou un Romain de l’Antiquité, ou un exploitant de Louisiane au XIXe siècle disait :
                                              « Il y aura toujours des hommes libres et des esclaves par exemple, c’est l’ordre naturel des choses. »

                                              Bonne soirée.

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Robert GIL

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