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Abolir les privilèges des cartels financiers

Plutôt que de s'adonner à des projets chimériques de supervision bureaucratique de l'industrie bancaire, les institutions européennes devraient rendre aux citoyens leur pouvoir de contrôle en abolissant les privilèges des cartels financiers.

 Crédits : MPD01605, Licence CC-BY-SA

Comme dans la totalité des industries, le secteur financier doit ses dysfonctionnements à l'absence de libre-concurrence. Cette absence est entretenue par des interférences gouvernementales au profit de cartels financiers déresponsabilisés par de multiples monopoles. Ces monopoles privent la société de son pouvoir de contrôle et autorisent les acteurs financiers à s'adonner à des pratiques délétères tout en échappant aux mécanismes de marché qui permettraient de leur demander des comptes. Ils sont également la source d'une concentration bancaire anormale qui alimente le risque systémique contre lequel les gouvernements prétendent lutter via encore plus de déresponsabilisation. Plutôt que d'ériger un système de supervision bureaucratique chimérique, les autorités européennes doivent s'empresser de rétablir la liberté, l'égalité et la responsabilité sur les marchés financiers en abolissant les trois principaux privilèges qui nuisent à leur bonne régulation.

Abolir le monopole bancaire

Les agréments, les licences bancaires et plus généralement le système des autorisations sont en France et en Europe les principaux mécanismes juridiques qui permettent de réserver l'activité de dépôt (Directive 2013/36/UE), la distribution du crédit (Art. L511-5 du code monétaire et financier) et la gestion des transactions financières au sens large à une petite élite. C'est ce qu'on appelle le monopole bancaire. Le discours officiel défend ce système au nom de la sécurité des consommateurs. Force est de constater qu'il n'empêche point les crises et les escroqueries de se produire. En fait, on voit mal comment on pourrait conforter la sécurité des consommateurs en restreignant le choix de leurs prestataires. C'est justement parce que ce choix est aujourd'hui inexistant que les prestataires n'ont aucun intérêt à se montrer bienveillant à l'égard des citoyens. Il est de notoriété publique que la cartellisation forcée d'une industrie nuit à la compétitivité de ses activités. Un contrôle n'est efficace que s'il est décentralisé, c'est-à-dire lorsqu'il sollicite toute la société. Rien n'empêcherait, dans un marché libre, les consommateurs de s'associer pour constituer des ONG qui exerceraient, sur une autre base que la violence, un contrôle quotidien sur des prestataires qu'il serait possible de remplacer facilement en cas de défaillance.

Le système des autorisations fait tout le contraire. En confiant la supervision à des bureaucraties monopolistiques qui fonctionnent sur la base de la violence, il renforce le phénomène de capture. Il raréfie artificiellement le nombre de prestataires en renchérissant artificiellement le coût de l'accès aux activités bancaires (normes prudentielles). C'est ainsi qu'un établissement bancaire comme Compte Nickel - dont le métier ne présente pourtant aucun risque en ce que cet établissement ne s'adonne qu'à des activités de dépôt sans accorder de découvert - a failli ne pas voir le jour en raison des barrières règlementaires qui restreignent l'accès au marché. Même une alternative a priori plus décentralisée que le financement participatif n'a pas résisté au lobbying des banquiers désireux de préserver leurs privilèges, d'où, en France, une règlementation qui empêche le crowdfunding d'atteindre son véritable potentiel. Pour ce qui est de la distribution du crédit, on ne comprend pas pourquoi cette activité reste réservée à une certaine catégorie de la population quand les petites et moyennes entreprises peinent à accéder aux circuits traditionnels. Loin d'affaiblir les risques bancaires, une telle raréfaction de l'offre ne fait que concentrer l'industrie financière, ce qui déstabilise toute la société. L'ironie tient à ce que cette instabilité entretenue par les gouvernements constitue un prétexte supplémentaire pour mettre en place de nouvelles interférences déresponsabilisantes, cette fois-ci au nom du "too big to fail". C'est la garantie d'État.

Abolir la garantie d'État

La garantie d'État fait partie des dispositifs qui dérèglent les marchés financiers en neutralisant l'exercice du contrôle social. Ce mécanisme consiste tout simplement à assurer le renflouement des banques défaillantes par le biais de l'outil fiscal. Outre le caractère liberticide d'un tel mécanisme (la société n'a pas à être contrainte à renflouer des institutions irresponsables), celui-ci engendre deux comportements néfastes. Le premier concerne les prestataires de services financiers tandis que le second concerne les consommateurs. Si les prestataires sont convaincus qu'ils ne paieront jamais pour leurs erreurs et qu'ils pourront toujours compter sur l'aide du monopole de la violence légale, ils ne seront naturellement jamais incités à faire preuve d'une gestion financière responsable. Cet aléa moral est également valable pour les consommateurs que sont par exemple les épargnants. En supprimant la notion de risque, la puissance publique rend l'exercice du contrôle social inutile. Les épargnants et plus généralement la société civile n'ont aucun intérêt à se monter vigilants vis-à-vis des pratiques bancaires car ils pourront toujours compter sur le soutien de l'État. Bien évidemment, ces derniers oublient que l’argent massivement injecté dans le secteur bancaire par la puissance publique est celui que leurs descendants devront rembourser. Mais qu'importe. L'intérêt politique d'un renflouement à travers le déficit budgétaire réside justement dans le fait que les générations futures ne constituent pas, par définition, des électeurs qu'il faut séduire.

Certains accusent par exemple le système de banque universelle d'entretenir un risque systémique redoutable (alors que la garantie d'État ne fait rien d'autre que le pérenniser). En émettant l'hypothèse que c'est effectivement le cas, rien n'empêcherait en théorie la société civile, dans un marché libre, de plébisciter des institutions qui se borneraient à exercer des activités de dépôt, lesquelles ne présentent aucun risque. C'est justement la politique de Compte Nickel, l'acteur précédemment évoqué. Plutôt que d'imposer unilatéralement un seul modèle bancaire à tous en interdisant la banque universelle (il n'y a aucune raison de pénaliser les consommateurs à l'aise avec ce modèle), abolir la garantie d'État permettrait à la société de se ré-approprier le risque pour plébisciter des institutions bancaires plus sûres pour peu que l'environnement juridique favorise la diversité des offres financières (ce qui rejoint encore une fois la problématique du système des autorisations qui est une puissante barrière à l'entrée). Nul doute que le risque systémique s'éroderait au fur et à mesure. C'est d'autant plus vrai si l'on supprime la dernière interférence qui déresponsabilise et favorise la concentration du secteur financier. Il s'agit du monopole de l'émission de la monnaie.

Abolir le monopole monétaire

Le monopole de l'émission de la monnaie est sans doute le privilège le plus redoutable. Pour les États, l'intérêt est politique avant toute chose. Un système monétaire monopolistique qui permet de financer leurs dépenses via la création monétaire a le mérite d'être plus subtile que la fiscalité. Pour les grandes banques, l'intérêt d'établir une autorité monopolistique capable de planifier la monnaie et le crédit (avec le taux directeur) réside dans la faculté de se soustraire aux mécanismes de marché en faisant peser les risques de leurs opérations sur la société sans que celle-ci n'ait son mot à dire. Il s'agit du rôle de prêteur en dernier ressort. Enfin...nul doute que ce rôle pourrait très bien être assumé par des institutions financières spontanées qui fonctionneraient sur une base contractuelle dans un environnement concurrentiel. Seulement, celles-ci n'auraient pas la possibilité de décréter l'appauvrissement généralisée via la création monétaire (appauvrissement que les élites détentrices d'actifs arrivent à éviter sans problème) puisqu'une telle concurrence permettrait aux citoyens d'échapper au système monétaire inflationniste. Et ça, c'est inacceptable pour les élites financières qui aspirent à émettre excessivement du crédit (rappelons que l'excès de crédits est la cause de toutes les grandes crises) sans rendre des comptes à qui que ce soit.

En effet, lorsque l'autorité monétaire récompense les risques inconsidérés en permettant aux banques commerciales de se refinancer à des taux artificiellement bas, elles rendent possibles des investissements qui n'auraient pas été réalisables dans un environnement non faussé par ces interférences gouvernementales. De telles politiques monétaires ne peuvent qu'encourager la formation de bulles et de crises. La solution à ce problème est simple. Il convient de décentraliser l'outil monétaire en abolissant le monopole des banques centrales, le cours forcé, les taxes sur les métaux précieux tout en permettant aux individus de s'acquitter de l'impôt dans la monnaie de leur choix. Ainsi n'importe quels acteurs et communautés seraient dans la possibilité d'établir des systèmes monétaires contractuellement fondés. Il ne resterait plus qu'aux individus de rejoindre les systèmes jugés les plus sains en fonction de leurs critères personnels. Les industries financières seraient ainsi beaucoup plus soumises au contrôle de la société. Toutes ces mesures couplées à l'abolition des barrières qui restreignent l'accès aux activités bancaires permettraient de démocratiser l'industrie financière longtemps confisquée pour satisfaire des intérêts particuliers. Le continent européen rétablirait ainsi la liberté, l'égalité et la responsabilité sur les marchés financiers sans lesquelles la prospérité économique et sociale est difficilement envisageable.

  


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15 réactions à cet article    


  • lloreen 13 juin 2015 11:02

    "Plutôt que de s’adonner à des projets chimériques de supervision bureaucratique de l’industrie bancaire, les institutions européennes devraient rendre aux citoyens leur pouvoir de contrôle en abolissant les privilèges des cartels financiers.« 

    Les institutions européennes ou autres ne rendront jamais rien à personne.

    Pensez-vous sincèrement que si toutes ces multinationales pressent l’ humanité comme des citrons c ’est pour leur rendre autre chose que l’ écorce asséchée dont ils ont tiré le jus à leur profit ?
    Pourquoi personne ne comprend-il que la raison d’ être de ces multinationales -européennes ou autres d’ ailleurs parce que toutes fonctionnent de la même manière à la virgule près- est de régner sur une masse d’ esclaves payés avec leur monnaie de singe ?

    Que fait-on avec des singes ? On les dresse. Et à quoi l’ humanité en est-elle réduite de plus en plus ?
    A faire le singe. Je dis cela sans mépris ni moquerie. C’ est une simple constatation. Tous ces dirigeants sont des dresseurs de singes savants.
    L’ ironie est même que les singes peuvent être plus savants que leurs dresseurs mais ceci est une autre histoire.

    J’ aime cette définition de la folie de Rita Mae Browon qu’ Albert Einstein avait reprise.

      »La folie consiste à faire la même chose encore et encore et à attendre des résultats différents".

    Il faut reprendre son POUVOIR. C ’est la seule solution.
    Je vous invite à prendre connaissance de ce message profondément humain.

    https://www.youtube.com/watch?v=cGS0bQOSyMA


    • lsga lsga 13 juin 2015 14:40

      « le secteur financier doit ses dysfonctionnements à l’absence de libre-concurrence »

      J’ai bien rit. 
       
      Le secteur financier, par définition, ne peut pas être soumis à la libre concurrence.
      La banque, par définition, c’est une bureaucratie qui fausse le marché, une bureaucratie privée, un État Privé. A travers le mécanisme du crédit, appuyé sur le droit étatique par excellence de « battre monnaie », la bureaucratie bancaire à pour fonction de fausser le marché. En attribuant des crédits par le mécanisme de la création monétaire, la bureaucratie bancaire devient un organe étatique subventionnant telles ou telles entreprises en dehors des considérations de marchés. Ainsi, dans les pays où les banques prédominent (comme aux USA), comme dans les pays où l’État prédomine (comme en URSS), très rapidement, l’économie se détache du marché, et les marchés eux-mêmes se détachent de la réalité économique. La Banque ou l’État : c’est exactement la même chose, une seule et même entité, une seule et même bureaucratie, ayant la même fonction : subventionner sur la base de critères arbitraires. 


      • lsga lsga 13 juin 2015 14:45

        D’ailleurs, c’est pour cela que les pères de la pensée libérales, comme David Hume, considéraient qu’il fallait étatiser les banques. Puisque les banques sont une bureaucratie, un État privé, ayant pour fonction de fausser les marchés, alors autant qu’elles soient directement dans les mains de l’État pour que les choses soient plus claires. 

         
        L’idée générale des créateurs du libéralisme, c’est que la bureaucratie bancaire est encore plus nocives que la bureaucratie Étatique, car il s’agit d’une bureaucratie de type étatique libérée de toute entrave et de tout contrôle.
         
        Quand on est libéral, on est CONTRE la bureaucratie bancaire. 
        Voilà encore une raison pour laquelle l’école de Chicago ne peut pas se revendiquer du libéralisme économique. 

      • soi même 13 juin 2015 14:46
        Abolir les privilèges des cartels financier sur quel Droit vous basez, sur le Droit issue du Droit Romain ?

        Je ne veux pas souhaitez une douche écossaise , mais il me semble que c’est vers cella que vous allez .... !

        L"Américanisme Libérale n’est rien d’autre que le rejeton de l’avortons du droit latin ..... !



        • Ferghane Azihari Ferghane Azihari 13 juin 2015 14:53

          Désolé cher ami. Mais si les banques peuvent aujourd’hui créer excessivement du crédit et de la monnaie sans que la population puissent fuir le système monétaire en question, c’est parce que ce système monétaire s’impose à tout le monde et qu’il est en situation de monopole. Au contraire, si j’ai le choix de mon système monétaire (bitcoin, métaux précieux ou autre), je peux vous assurer qu’il sera beaucoup plus facile pour moi d’éviter d’avoir affaire à ceux qui créent de la monnaie en open-bar.


          • soi même 13 juin 2015 14:58

            @Ferghane Azihari, ce n’est que le pronlegementdu droit romain votre exemple ....


          • lsga lsga 13 juin 2015 15:07

            à partir du moment où une monnaie est convertible dans une autre, toutes les monnaies participent au même système monétaire. 


          • lsga lsga 13 juin 2015 15:13

            c’est le concept des vases communicants. 

            L’idée est simple : les décisions de la BCE et de la FED affectent la valeur du BitCoin ou de l’Or comme de toute autre monnaie convertible en Dollar ou en Euro. Typiquement : la bulle spéculative sur le BitCoin ou l’Or est la conséquence directe des QE aux USA et en Europe. Si la BCE et la FED arrête les QE et rehaussent leur taux d’intérêt, mécaniquement, la valeur du BitCoin et de l’Or baissera. Les mécanismes peuvent être plus subtiles, mais l’idée est là : il n’y a qu’un seul et unique système monétaire par marché, malgré la diversité possible des monnaies. Or, aujourd’hui, il n’y a qu’un seul et unique marché mondial.

          • soi même 13 juin 2015 16:04

            @lsga, quel plaisir de voir ma guillotine ambulante ....

             smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  :->

          • lloreen 13 juin 2015 16:01

            Il existe néanmoins des monnaies alternatives.

            Il y a le S.E.L.
            http://seldefrance.communityforge.net/home

            A Liège, il est possible de régler des achats avec le valeureux.
            http://www.rtbf.be/info/regions/detail_liege-a-sa-monnaie-locale-le-valeureux?id=8292707

            Sans compter toutes les autres façons de faire.


            • lsga lsga 13 juin 2015 16:11

              @lloreen
              toutes les monnaies ne forment qu’une seule et unique monnaie.

              Le S.E.L, c’est comme les tickets restaurants : une monnaie convertible en Euro dont la valeur fluctue en fonction des décisions de la BCE

            • lloreen 13 juin 2015 16:14

              Il faut mettre fin à l’ escroquerie planétaire de l’ argent-dette, c ’est la première étape.

              Le 26 JANVIER 2015 le tribunal fédéral du Canada a ANNULE LA LOI ROTHSCHILD (1973).
              La même que Pompidou a imposée à la France pour l’ endetter.

              https://www.youtube.com/watch?v=wTjMGK_Gkoo

              L’ arnaque de la dette.
              http://pourquinousprendton.blogspot.fr/2015/03/si-les-banques-regnent-en-maitre-absolu.html


              • Demol 13 juin 2015 20:01

                @l’auteur


                En théorie, une libéralisation proche de cette description donne en effet le pouvoir au peuple de manière plus directe et plus marquée qu’aujourd’hui. Néanmoins, ce contrôle est aussi imaginaire que la main invisible (qui serait aussi libérée) ce qui en fait deux concepts théoriques donc on ne peut que très peu quantifier l’action réelle d’autant plus qu’ils risqueraient de rentrer parfois en concurrence (Je pense notamment à la possibilité d’une offre excédentaire sur le marché des prêts qui, par la main invisible devrait réduire le taux directeur et donc augmenter les publics risqués alors que l’équilibre social voudrait peut-être une diminution des risques)

                De plus sur le marché financier, l’importance des individus est pondérée par leur capacité à prêter (du coté de l’offre : si je peux prêter 100$ je pourrai prêter à plus de monde donc en influant plus que si je ne pouvais prêter que 1 $). Il y a donc un risque de répétition du système actuel dans un système pseudo plus ouvert (Comme google est quasi-monopole dans une série de secteurs internet).

                De plus, il me semble (mais je ne suis pas économiste), que l’inflation ;
                - premièrement, a un effet réducteur des quantités d’argent « dormant » dans de grandes fortunes qui, parfois, ne participent pas ou par suffisamment, à la société tout en n’affectant que moins les plus démunis à condition de respecter l’indexation des salaires.
                - Secondement, est un mouvement continu (trame de longs termes) et naturel dû à l’augmentation des richesses par tête jusqu’à un point d’équilibre (modèle de Solow) et l’inélasticité de l’offre de monnaie (un système de type « troc » généralisé transformant tout en monnaie du type M1 (liquidité) me semblant trop complexe)

                Face à ces 2 constatations (difficulté d’un équilibre par la conscience du peuple et marché en évolution continue), ne serait-il pas plus favorable de motiver une réduction des écarts de richesse (par exemple, en taxant moins les chefs d’entreprise qui payent mieux leurs employés ce qui déplacerait l’intervention de l’État d’une intervention indirecte, typiquement je prends aux riches, je donne aux pauvres, à une intervention par procuration, je donne envie aux riches de donner de l’argent aux pauvres) et cela en régulant encore plus les marchés ?


                @soi même

                Je ne connais le droit romain que par le droit des biens, mais il me semble que le droit romain est tellement formaliste qu’il règle les procès exclusivement Aes et libram soit en français, exclusivement sur base du versement de valeurs toujours explicitement nommé comme des lingots de bronze même après l’invention de la monnaie (même si dans les faits, cela était juste une valeur pouvant être payée de diverses façons)

                • Le p’tit Charles 14 juin 2015 07:54

                  On peut toujours rêver.. ?


                  • Tzecoatl Gandalf 14 juin 2015 08:05

                    Effectivement, encore ici, l’asymétrie d’atomicité entre secteur productif et secteur financier crée de fortes inégalités, fausse le marché, préserve la pyramidation sociétale.


                    Cependant, l’histoire monétaire du XIXème aux US rappelle que le modèle préconisé par l’auteur n’est pas exempt de crises, de malversations, et, in fine, de manipulations (rumeurs de JP Morgan)
                    Et donc, en cas de décentralisation, il faut être très vigilant. 

                    L’état ne peut pas s’acquitter raisonnablement de percevoir différents symboles monétaires. Voilà pourquoi les libéraux ont inventés la notion de monnaie fongible (différentes monnaies ayant le même symbole).

                    Concernant les taux d’intérêts, ils dépendent tout de même de l’inflation.

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