Accueillir les migrants irakiens et Syriens est-il une bonne chose ?
Depuis quelques temps il n'est plus question, dans tous les pays européens que de ces vagues de migrants en provenance d'Irak, de Syrie, du Maghreb, d'Afrique et de quelques pays d'Asie. Chaque jour des dizaines voire des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants débarquent et envahissent l'Europe à la recherche d'un abri et d'un moyen de subsistance. Empruntant la plupart du temps des embarcations de fortune, les uns arrivent à réaliser leur rêve en accédant à un pays européen, d'autres, et ils sont nombreux, périssent tragiquement en cours de route.
Durant de longues années les gouvernements européens ont toujours été hostiles à la venue de ces migrants, notamment d'Afrique et d'Asie. "L'entrée libre" des refugiés syriens et irakiens, pour des considérations humaines ou politiques, en dérogeant à cette règle, a créé un véritable problème pour les responsables des pays d'accueil qui assistent impuissants à l'arrivée de ces groupes de migrants accompagnés de leurs familles. Plus d'un million d'individus sont arrivés en 2015.
Ces entrées massives d'étrangers, en créantun un changement dans le paysage, pose du même coup, un problème d'hébergement et une concurrence dans le marché du travail. D'ailleurs, avec toute la bonne volonté des pays d'accueil, le marché du travail européen est-il en mesure d'absorber tous ces milliers de migrants candidats potentiels à un emploi ?
Plusieurs Etats se sont montrés hostiles à l'arrivée de réfugés qui ont fui la guerre et la misère dans leurs pays. Si ces expatriés méritent une aide humanitaire, la majorité des personnes interrogées estiment que les accueillr en Europe n'est pas une bonne chose, une question qui divise aujourd'hui encore un grand nombre de responsables des pays concernés. La Pologne, la Bulgarie, la Slovénie, les Pays Bas et l'Autriche ont de tout temps rejeté l'idée de recueillir une partie de ces migrants dans le cadre d'un système de quotas. Certains organes d'information ont même fait état de migrants maltraités, notamment en Irlande.
Disons enfin qu'en ce moment précis où certains pays européens comme la France connaissent quelques difficutés avec la menace de perpétration d'actes terroristes sur leurs territoires, la présence de ces étrangers peut poser à l'avenir un sérieux problème de sécurité. Les services français ne savent en effet absolument rien sur les personnes recueillies. Qui peut nous dire, si parmi elles, un certain nombre de terroristes du DAESH ne se sont pas infiltréés et attendent le moment opportun ou les ordres de l'organisation pour commettre des attentats. ? A noter également que plusieurs de ces migrants pourraient acquérir demain, ainsi que leur progéniture, la nationalité française et poser le même problème que posent aujourd'hui les enfants des anciens immigrés maghrébins recrutés et radicalisés par des agents de l'Etat islamique.
Nous le répétons encore une fois, l'accueil massif de ces migrants en provenance du Proche Orient n'est pas une bonne chose ni une décision bien réfléchie. Demain, une fois la paix rétablie en Irak et en Syrie, peut-on obliger ces milliers de migrants à revenir chez eux ? Ce serait vraiment difficile...
17 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON