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Accueil du site > Tribune Libre > Alain Finkielkraut, vos Répliques à la théologie criminogène c’est (...)

Alain Finkielkraut, vos Répliques à la théologie criminogène c’est pour quand ?

"Il faut souhaiter une communauté solidaire, fraternelle, pacifiée et où chacun trouve sa place"

C'est ce que dit l'évêque de Troyes à l'occasion de la fête catholique du 15 août, qui met fin à une Neuvaine de prières pour la France (1)

Ce sont surtout les adjectifs solidaire et pacifiée que je veux retenir ici. Pour être pacifiée l'Église catholique devrait d'abord cesser d'être solidaire de ceux qui veulent islamiser toujours plus la France et l'Europe. Mais pas seulement, et peut-être même, je crois bien, pas principalement.

A la fin d'un chapitre de son récent livre CROYANCE (2) Jean-Claude Carrière pose cette question : Quel juge accepterait de relâcher un criminel parce que celui-ci lui dirait : "Dieu m'a ordonné de tuer, je Lui ai obéi ? L'écrivain ne propose pas de réponse tant celle-ci paraît aller de soi : aucun juge, évidemment, n'accepterait...

Cette autre question pourrait logiquement suivre : Quel commentateur des religions accepterait que leurs principaux responsables réaffirment, dans la France de 2015, que Dieu a bien appelé à commettre de grands massacres et que c'était justifié, au moins à l'époque de l'Ancien Testament pour le judaïsme et le christianisme, et que ça reste justifié pour l'islam. Là encore la réponse paraît aller de soi : personne, évidemment, n'accepterait...

Eh bien non ! C'est la réponse contraire qui serait la bonne. Aujourd'hui comme depuis 2500 ans tout le monde accepte, ou au moins tolère, cette criminogène affirmation : pour de bonnes raisons - qu'il faut bien comprendre et bien interpréter ! - le Dieu en lequel il faut croire, et auquel il faut obéir, a appelé à massacrer des individus et des peuples. Dans certains cas, comme cela est rapporté (principalement mais pas seulement) dans le Livre de Josué de l'Ancien Testament il a même très explicitement appelé à commettre un très explicite "bon génocide".

Cette affirmation scandaleuse est celle que le théologien cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, a réussi à faire (ré)-inscrire dans le Nouveau Catéchisme de l'Eglise catholique (3)

Jean Soler, ou encore Jean-Pierre Castel, ont montré en quoi le "Dieu jaloux" de l'Ancien Testament a commandé et légitimisé la "bonne violence religieuse", celle qui est pratiquée par un peuple se considérant comme supérieur et se consacrant à la conquête d'une terre qui serait à lui seul réservée. Je crois pour ma part que, parallèlement à cette réalité, une vraie recherche de ce que les philosophes nomment "la vie bonne" accompagnait cette conquête hébraïque.

Je crois aussi et surtout que l'essentiel de la mission que s'était donnée le prophète juif Jésus de Nazareth, il y a 2000 ans, était de convaincre ses co-religionnaires que cette saine recherche devait se passer de toute croyance en une violence prétendument voulue par Dieu, et que l'amour à pratiquer devait l'être de manière universelle, aucune communauté humaine ne devant plus se considérer par nature comme plus méritante qu'une autre.

Quelques siècles plus tard, le prophète Mohamed et les rédacteurs du Coran ont présenté "la bonne violence commandée par Dieu" comme l'un des éléments fondateurs de la nouvelle religion monothéiste qu'ils créaient alors, l'islam. Mais cette fois-ci la violence prétendument voulue par Dieu ne le serait plus seulement pour le présent de ces créateurs. Elle resterait valable jusqu'à ce que le monde entier soit soumis "au seul vrai Dieu" Allah, le Dieu des croyants de l'islam.

C'est ce qui fait de cette nouvelle religion monothéiste celle qui est, de beaucoup et très durablement, la plus dangereuse pour tous les peuples. Elle interdit pratiquement toute pacification du monde.

Malgré les nouvelles preuves de cette dangerosité particulière apportées quotidiennement dans le monde contemporain - comme d'autres le furent de manière presque continue depuis 13 siècles - la France qui s'est donnée une loi, celle de 1905, pour protéger sa nécessaire laïcité, croit toujours que les religions doivent y être considérées et traitées de manière indifférenciée. Je crois délétère cette indifférenciation.

Mais je crois aussi que c'est de toutes les religions que les pays voulant se protéger de la violence religieuse doivent exiger une radicale réforme : avant d'accorder l'autorisation de pratiquer leur culte, exiger un clair rejet de tout ce qui, dans la théologie qu'elles enseignent aujourd'hui, reste criminogène, que ce soit indirectement comme dans le judaïsme et dans le christianisme (trahissant Jésus) ou directement comme dans l'islam.

Il y a peu vous avez, Alain Finkielkraut, montré que la mise en question des horribles croyances de l'Ancien Testament ne vous effraye pas. Dans votre émission Répliques, évoquant le Livre d'Esther vous vous êtes montré choqué que celle-ci, après avoir sauvé son peuple dont l'extermination était envisagée, eut obtenu l'autorisation de faire massacrer par les Hébreux les 70.000 sujets du roi supposés avoir préparé cette extermination.

Vous devez, je crois, aller plus loin et mettre en question la nature même de la croyance criminogène, laquelle reste dogmatisée par, entre autres, l'Église catholique depuis sa création. Il faut poursuivre le désarmement théologique des Dieux proposé par le trop peu lu Jean-Marie Muller (4).

Plus précisément encore, il faut désarmer les croyants que les théologiens du monothéisme ont armés, en leur enseignant que le Dieu de leur religion avait appelé à massacrer des individus et des peuples.

Vous savez mieux que moi que ce ne sont pas les politiciens de la Droite, sans réelle spiritualité parce qu'avant tout soumis à l'économisme, ni les faux laïcs de la fausse Gauche qui le feront. "Bouffer du curé" est la seule véritable motivation de ces derniers quand ils s'occupent de "défendre la laïcité". (5)

Mon appel pourrait s'adresser tout aussi bien à Jacques Bouveresse, à Rémi Brague, à Jean-Claude Carrière, à Catherine Chalier, à Régis Debray, à Marcel Gauchet, à Elisabeth Levy, à Michel Onfray, à Daniel Sibony, à Pierre-André Taguieff... (que les centaines d'autres intellectuels concernés me pardonnent de ne pas, faute de place, les citer aussi).

Mais votre décisive contribution au désarmement des religions pourrait aussi bien prendre la forme d'un questionnement, en direct sur France Culture, du pape qui a relancé la théologie criminogène dans l'église catholique, et que vous tenez en haute estime. Qui sait ? Peut-être qu'avant de mourir, Benoît XVI éprouvera le besoin de libérer sa conscience ?

Bien respectueusement.

Pierre Régnier

 

(1) http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/15-aout-pourquoi-ils-prient-pour-la-France-2015-08-12-1343723

(2) CROYANCE, par Jean-Claude Carrière éd. Odile Jacob, mai 2015

(3) http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

(4) http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/il-faut-desarmer-les-dieux-80663

(5) http://ripostelaique.com/mes-camarades-de-gauche-vont-ils-enfin-sindigner-pour-cette-bonne-raison.html

 


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27 réactions à cet article    


  • lsga lsga 18 août 2015 17:54

    le vrai problème, c’est le concept de « justifié », qui est à peu prêt vide de sens. Qu’est-ce que ça veut dire exactement « c’était justifié ». Ça ne veut rien dire en soit. Le signification de cet énoncé dépend du système éthique et morale auquel on se refaire. Or, il n’y a pas de système éthique et morale universel, et ce qui est « justifié » selon la morale humaniste/capitaliste contemporaine peut ne pas l’être dans un autre système et réciproquement.
     
    Bref : cela amène des débats sans fin, sans queue ni tête, qui ne servent à rien. La vraie question c’est : comment se débarrasser une bonne fois pour toute de la Religion ?


    • Ben Schott 19 août 2015 08:24

      @lsga
       
      Comment justifiez-vous la nécessité de « se débarrasser une bonne fois pour toutes de la religion » ?
       


    • Montdragon Montdragon 19 août 2015 13:58

      @lsga

      Référer : on se réfère

      Sinon je vais aller au bout de ton développement et prôner un apartheid strict au niveau mondial entre sociétés ouvertes et celles qui ne le désirent pas, au desiderata des peuples si élections possibles.
      Je te vois venir, nous devrons nous demmerder avec nos ressources, oui.
      Je n’ai pas à comprendre ni « accepter » quoique ce soit au sein des pays arriérés (pour moi), en revanche je ne tolère rien chez moi d’exo-tique.
      Dans cette optique je n’ai pas, légitimement, à accepter que certains des miens se jettent dans le Grand Vide Mondialisé tels des lemmings.

      Donnant-donnant.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 16:20

       

      Bonjour Montdragon

       

      Dans le FigaroXox du 14 août, Gilles-William Goldnadel dit que "Ce qui nous menace n’est pas l’excès de patriotisme, mais le vide existentiel" (il dit ça dans le titre, dans le texte de l’entretien il dit vide sidéral) (1)

       

      Goldnadel mène un bon combat mais, comme beaucoup de défenseurs des juifs et du nouvel État d’Israël, il n’a pas conscience de la nécessité de mener parallèlement un combat pour la désacralisation de la violence religieuse, laquelle a été divinisée, sacralisée et dogmatisée par les rédacteurs de l’Ancien Testament.

       

      Il ne se rend pas compte que, sans ce combat, ce qu’il nomme l’État-nation occidental démocratique et de culture judéo-chrétienne sera rapidement détruit par l’islam.

       

      Celui-ci applique en effet beaucoup plus logiquement et efficacement la théologie criminogène que le judaïsme qui l’a créée, et que le christianisme qui, hélas, la consolide encore aujourd’hui (en trahissant Jésus) dans le Nouveau Catéchisme de l’église catholique.

       

      (1) http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/08/14/31003-20150814ARTFIG00184-goldnadel-ce-qui-nous-menace-n-est-pas-l-exces-de-patriotisme-mais-le-vide-existentiel.php

       


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 22:52


      Bonjour Omar

       

      Ici Michel Onfray, parmi beaucoup d’autres choses dit simplement le fait judéo-chrétien. Si ce n’est déjà fait, écoutez-le, c’est intéressant :

       

      http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/onfray-aujourd-hui-des-qu-on-veut-50670

       

      Moi je ne vais pas tenter de vous décrire 15 siècles de culture judéo-chrétienne. Je ne ferai que vous répéter ce que beaucoup de commentateurs appellent avec raison « mon obsession » : je demande aux chrétiens de faire en sorte que leur christianisme devienne réellement la religion qu’avait souhaitée Jésus de Nazareth, dont ils se disent et se croient les disciples.

       

      Vous voyez, comme vous disiez à 19 h 35 à propos de mon article : ça recommence ! Vous le disiez, vous aussi, avec raison, même si je préfère dire : je continue.

       

      Il se trouve en effet que je ne suis pas mort, et que les chrétiens maintiennent toujours la partie indirectement criminogène de leur théologie parmi les bases de fonctionnement de leur religion, ce qui fait que les juifs croyants et les musulmans n’éprouvent aucun besoin de rejeter leur propre théologie criminogène.


      Et il se trouve que, pour moi, c’est évident : cet ensemble constitue l’un des principaux éléments qui empêchent de pacifier le monde. Alors oui, je continue.


    • Pascal L 19 août 2015 23:13

      @OMAR
      Vous oubliez de citer François d’Assise, Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux, Marthe Robin et beaucoup d’autres pour la culture judéo-Chrétienne. Les noms que vous citez ne semblent pas des références crédibles (sauf Benoît XVI pour la théologie, mais vous ne l’avez sans doute pas lu, ses écrits sont un peu complexes et s’adressent plutôt à des spécialistes).


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 23:27


      mirmidon

      Il y a des athées, mais il se trouve qu’il y a aussi des croyants en Dieu (ou en des Dieux) et qu’ils sont des centaines de millions de par le monde. Je ne crois pas à la possibilité de les amener rapidement à rejeter leur croyance.

      Par contre je crois à la possibilité de faire rejeter assez rapidement par les chrétiens la croyance en une prétendue bonne violence de Dieu, que leur modèle Jésus de Nazareth leur avait demandé de rejeter... mais que l’église catholique, hélas, leur demande aujourd’hui encore de conserver, et ceci en la justifiant.

      Je crois que la pacification théologique du christianisme conduirait assez rapidement de nombreux juifs et de nombreux musulmans à exiger la même chose dans leur religion.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 23:47

       

      Pascal L

       

      Il y a, hélas, une intervention de Benoît XVI qui n’est pas du tout complexe, et qui ne s’adresse pas à des spécialistes mais à tous les chrétiens.

       

      C’est, lorsqu’il n’était encore que le cardinal Ratzinger et que Jean-Paul 2 lui avait confié la direction du comité de rédaction, la réinsertion et la re-justification de la théologie criminogène dans le Nouveau Catéchisme de l’Église catholique, édité en 1998.

       

      A cette époque déjà on pouvait voir clairement combien la violence constitutive de l’islam menaçait le monde, mais le pape Jean-Paul 2 présentait ce nouveau catéchisme, qui réanimait la croyance en « une bonne violence » de Dieu à l’époque de l’Ancien Testament, comme un guide spirituel pour le vingt-et-unième siècle !

       

      Voyez ici :

       

      http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

       


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 août 2015 01:05

      Omar

       

      A propos de mes "nauséabondes idées" voici comment je disais moi-même en mars 2000 (1) ce que vous répétez ici : l’antisémitisme est un concept totalement et foncièrement chrétien.

       

      Dans le Décalogue, où l’on voit à juste titre d’excellentes bases morales de la civilisation judéo-chrétienne, il y a aussi cette précision que l’on oublie généralement : Yahvé s’y déclare par la voix de Moïse "un Dieu jaloux, châtiant la faute des pères sur les fils, sur la troisième et la quatrième génération" (Ex 20). Mais plus tard Jérémie (Jr 31, 29) et surtout Ézéchiel (Ez 18 et 33, 10) modifient cette conception et établissent la nouvelle règle, celle de la « rétribution personnelle », inclue dans la Nouvelle alliance : "Qu’avez-vous à proférer ce dicton en terre d’Israël : Les pères mangent du raisin vert, et les dents de leurs fils sont agacées ? .../... la personne qui pèche c’est elle qui mourra" (Ez 18).

       

      Un autre prophète juif, Jésus, élargit encore la notion de justice, le rejet de la violence exercée contre les innocents et la générosité. L’amour du prochain, désormais, doit être universel, s’adresser à tous les peuples et non plus seulement au peuple élu. Dès son origine l’église catholique, traduisant dans les faits le terme grec « katholicos » par « totalitaire » plutôt que par « universel » a, sur le problème de la violence, non seulement annulé le progrès amené par Jérémie et Ézéchiel mais introduit une épouvantable aggravation de la conception énoncée par le Dieu jaloux de l’Exode. Son nouveau dogme de « Jésus homme-Dieu » l’a amenée à considérer logiquement que ceux qui l’avaient condamné à mort étaient « déicides » mais elle n’a pas arrêté là sa folie interprétative. Elle a décidé que ce n’étaient pas seulement les quelques juifs qui, avec Pilate, avaient effectivement prononcé la sentence qui se faisaient déicides mais aussi tous leurs contemporains juifs qui refusaient le nouveau dogme. Puis elle est allée beaucoup plus loin encore : seraient aussi éicides tous leurs descendants. Et pas seulement jusqu’à quatre générations : presque vingt siècles plus tard ceux des juifs qui continuaient toujours la tradition de l’Ancien Testament étaient encore considérés comme déicides par le catholicisme papiste.

       

      (1) Ce texte était titré Désacraliser la violence religieuse. Je n’ai pu le publier ni dans la petite revue philosophique qui proposait un débat sur le thème La religion à quoi bon  ? et pour laquelle je l’avais écrit, ni plus tard, après le 11 septembre 2001, chez l’un des quarante éditeurs auxquels je l’ai proposé avec d’autres textes. C’est aujourd’hui que je souligne le passage relatant la création et la culture de l’antisémitisme par l’église catholique.

       


    • Passante Passante 18 août 2015 20:52

      et qu’on espère que cette fille nickel-crocs va nous répondre -

      et du miel de ses lèvres, comme au cantique 
      et en toque ..

      mais c’est bizarre quand même ce p’tit jésus,
      d’abord il se cache derrière des jarres, d’eau et de vin,
      puis dès qu’il apparaît c’est le fouet à la main -
      et qui bute tout ce qui bouge, 
      ce force né...

      ce seraient quoi nowadays « les marchands du temple » ?
      des présentateurs ? des intellos de service, des banquiers ?
      socialoufoques ou merkeloïdes ? des lévites peut-être ?
      sans doute, on pressent, c’est listé,
      ô colombes sous le couteau du lépreux...



      • Elliot Elliot 19 août 2015 12:31

              J’ai lu, par acquis de conscience, quelques unes de vos diatribes : j’ai le sentiment que les excès de langage et l’exaltation de votre haine servent de thérapie à on ne sait trop quelles frustrations.
        Mais voilà que l’Islam - pourtant très complaisant pour vous tendre les verges destinées à vous permettre de le fustiger - ne vous suffit plus.
        Sans doute vous êtes-vous rendu compte que la répétition de vos obsessions commençait à lasser : l’islamisation ? quelle islamisation ? 

        Les marchés regorgent de charcuterie, la filière porcine est malheureusement en crise mais ce n’est guère le fait d’une interdiction alimentaire officielle obtenue par les Islamistes, le couteau entre les dents, mais en raison du dumping social pratiqué en Allemagne qui ruine nos éleveurs.

        Nos jeunes filles portent la minijupe et vont, cheveux au vent, ce sont plutôt celles qui s’habillent trop long qui sont poursuivie par la brigade des mœurs.

        Il est vrai aussi que pendant que des abrutis agitent les consciences sur des problèmes inexistants et entretiennent des phobies ( au sens psychiatrique du terme ), les souris de la mondialisation et du profit, destructrices d’emplois donc de lien social , peuvent danser en toute sérénité. Le sot regarde le doigt et oublie la lune.

        Et voilà-t-y pas que vous voulez embarquer Finkielkraut - jamais si sage que quand il consent à rester muet et à ne pas nous faire partager ses préventions - dans un combat antipapiste au prétexte ( je sais, je lis entre les lignes ) que le ci-devant pape François n’appellerait pas à une nouvelle croisade contre les Musulmans.

        Quant à caresser l’espoir que Finkiekraut pût avoir l’idée saugrenue de s’indigner des sacralisations génocidaires dont le l’ancien testament des Juifs est truffé, ce serait lui demander de renier sa tendresse mille fois répétée pour les textes fondateurs du judaïsme.

        Qu’il vous suffise qu’il soit dans votre camp contre l’Islam, ne lui demandez pas de remonter à la source.

         

         


        • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 15:23

          Bonjour Elliot

           

          Je crois comprendre que c’est à moi que vous écrivez mais il aurait été bien de le dire en introduction.

           

          Oui, je me suis rendu compte que la répétition de "mes obsessions" commence à lasser, ce qui signifie pour moi que ce que je tentais en vain d’exprimer publiquement depuis maintenant 25 ans, et que je n’avais pas même pu exprimer au lendemain du 11 septembre 2001, a été lu ici ou là et, comme vous dites, qu’on s’est rendu compte de la « répétition ».

           

          25 ans d’impossibilité de faire réfléchir sur 2500 ans de causes de violence cachées ou délibérément déformées, c’est bien peu, et je suis avant tout conscient que, compte tenu de mon âge, je risque de ne jamais voir le moindre début de volonté collective de changement en la matière. Mais, comme dit le philosophe, il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre.

           

          Et puis - dois-je m’en réjouir ? - des musulmans massacrant toute une équipe de journalistes et les autres travailleurs de leur journal, d’autres massacrant des clients dans un magasin parce qu’ils sont juifs, comme un de leurs semblables avait fait quelques années plus tôt dans une école où les enfants massacrés par lui l’étaient également, un autre musulman égorgeant son patron... tout cela en six mois dans notre pays et au nom de leur Dieu Allah (qui leur avait effectivement jadis commandé de le faire) ça pourrait peut-être accélérer un peu les choses, non ?

           

          S’il vous plaît, lisez de préférence ce qui est écrit plutôt que « entre les lignes », ça permettrait de mieux échanger. Et ne m’attribuez pas, si peu que ce soit, le fait que « les souris de la mondialisation et du profit, destructrices d’emplois donc de lien social, peuvent danser en toute sérénité". J’ai cent fois écrit que l’autre réalité de mon époque qui m’indigne autant que la consolidation de la théologie criminogène c’est l’économisme désormais mondialement accepté. Voyez par exemple ici :

           

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-le-socialisme-150555

           

           


          • Elliot Elliot 19 août 2015 15:59

            @Pierre Régnier

            Bonjour, 

            Il me semble évident que si je commente un de vos articles, c’est prioritairement à vous que je m’adresse, cela va sans dire mais apparemment encore mieux en le disant.

            Dorénavant si le cas se représente, je m’en souviendrai.
            Vous ne vous y êtes d’ailleurs pas trompé. 

            Pour le reste, vous faites bien de le souligner, cela fait quelques millénaires que certains trouvent dans des textes prétendûment sacrés des justifications au meurtre : ce que je vous reproche, ce n’est pas de stigmatiser le crime, c’est d’y associer une communauté entière.

            En vous trouvant, selon le principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis, des alliés aux mains tout aussi sanglantes.

            Vous focalisez sur le 11 septembre et moi, je m’intéresse à ses causes, à ce qui l’a rendu légitime dans l’esprit de certains. Les victimes innocentes de New York feraient-elles oublier les victimes innocentes cent fois plus nombreuses qui les ont précédé ailleurs.

            Excusez-moi, j’oublie, elles ne pouvaient être innocentes, elles avaient un péché originel, elles sont musulmanes...( indicatif présent puisqu’elles le restent dans l’au-delà )

            Allez ! Je vous laisse ruminer dans votre coin avec vos amis organisateurs d’apéros pinard/ cochonailles, un acte de bravoure surtout médiatique car, pour le reste, la communauté musulmane a en cette occurrence fait preuve d’une consternante ( pour vous ) indifférence.

            D’ailleurs la mode a fait long feu...


            • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 16:40

              @Elliot

              Ce n’est pas mon article que vous commentez. Dans cet article je ne « focalise », comme vous dites, que sur une seule communauté, celle des croyants des trois plus grands monothéismes.

              Je prétends que la nouvelle forme de négationnisme qui consiste à nier durablement, dans toutes les religions mais aussi chez les démocrates défenseurs des Droits humains, le lien de cause à effet entre la théologie criminogène et les crimes commis par des croyants est une folie qu’il faut faire disparaître au plus vite.


            • Elliot Elliot 19 août 2015 17:28

              @Pierre Régnier

              C’est vous qui faites allusion au 11 septembre. 
              Non pas dans votre article, je vous le concède mais dans votre réponse. 
              Pour le reste, c’est un débat purement académique : je suis prêt à vous suivre sur la nocivité des religions monothéistes quand elles engendrent des fanatismes mais je ne vous suis pas quand vous laissez supposer que le fanatisme est essentiel au fait religieux ( afin de lever toute ambiguïté, je suis un mécréant ).
              Car dans cette logique on comprend difficilement que tous les croyants ne passent pas leur temps à s’égorger et que l’immense majorité d’entre eux soient pacifiques, dans ce cas, vous donnez raison à ceux qui les qualifient d’hérétiques parce qu’ils ne les suivent pas dans leurs délires. 

            • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 août 2015 23:13

              Elliot

               

              Le fanatisme criminel est bien le produit naturel de l’islam, lequel, par la voix de son prophète Mohamed et des rédacteurs du Coran appelle dès sa naissance à massacrer.

               

              Mais cette conception religieuse criminogène des créateurs de l’islam a été copiée par eux dans la conception criminogène de Dieu exposée dans l’Ancien Testament, et dans celle du christianisme qui, hélas, l’a reprise en trahissant Jésus de Nazareth.


            • Pascal L 19 août 2015 23:50

              @Pierre Régnier

               La violence existe dans l’homme avec ou sans la croyance de Dieu. La preuve, vos écrits sont pour le moins virulents et atisent ma propre violence. Depuis la fin du concordat, personne n’a de légitimité à imposer à qui que ce soit ce qu’il doit penser en matière de religion. La vie en société touche les actes de chacun, pas leur pensée. J’en déduis que vous souhaitez un retour du concordat.

               La violence dans la bible (désolé je n’ai lu que la bible et je laisserai à d’autres de s’exprimer sur d’autres textes), c’est d’abord notre propre violence. Le projet de Dieu, tel qu’il y est exprimé, est justement d’extirper cette violence, seul moyen de se rapprocher de lui. Il ne faut pas oublier que ceux qui tenaient la plume portaient leur propre violence et avaient une vision du projet de Dieu assez différente de celle que nous pouvons avoir aujourd’hui. Le projet de Dieu n’apparait pas en une fois, mais le long d’un cheminement qui a duré plusieurs milliers d’années et qui n’est pas terminé. L’enseignement du Christ est entièrement tourné vers l’Amour inconditionnel et le pardon, y compris après la violence qu’il a lui-même subie. Si vous n’y arrivez pas, pensez que cela n’a rien de naturel et que c’est difficile pour tout le monde. Les catholiques font ce qu’ils peuvent, mais au moins, ils essayent.

              • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 août 2015 01:26

                @Pascal L

                Les catholiques doivent essayer aussi de faire rejeter par leurs institutions la monstrueuse théologie criminogène qu’elles ont réintroduit et réanimé dans leurs textes de référence comme le Nouveau Catéchisme.

                Vous dites : « Personne n’a de légitimité à imposer à qui que ce soit ce qu’il doit penser en matière de religion ». Je veux bien, mais les catholiques peuvent au moins « souhaiter tout haut » qu’on cesse de leur imposer cette horreur que Jésus avait voulu éliminer.

                A quoi sert une démarche spirituelle si on la veut figée dans le dogmatisme ? Cette question est particulièrement pertinente au sein du christianisme et en notre époque de réanimation très concrète de la violence à base religieuse.


              • Pascal L 20 août 2015 11:25

                @Pierre Régnier
                Je ne peux pas répondre à cela car ce que vous dites car je ne comprends rien à ce que vous essayer d’exprimer. Quelle est cette théorie criminogène ? Quelle est cette horreur que Jésus avait voulu éliminer ? 

                Chez les catholiques, les dogmes représentent un état actuel et consensuel de la pensée religieuse. Cela a un effet unificateur très important, mais rien interdit de faire évoluer ces dogmes. Le consensus est un processus très long qui n’a rien à voir avec un vote majoritaire comme on peut le voir par exemple chez les Anglicans. Il faut parfois plus d’un siècle pour faire évoluer un dogme, mais au moins on est à peu près sûr de leur solidité. C’est le fruit de la réflexion de plusieurs milliers de personnes et ce n’est pas sensible aux courants de pensée et au lobbying.

                La démarche spirituelle n’a rien à voir avec le dogmatisme. D’ailleurs, chez les nouveaux convertis, la démarche spirituelle commence bien avant qu’ils viennent demander le baptême. Les dogmes ne leur sont pas un guide mais plutôt une réponse à leur questions.

              • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 août 2015 12:48


                à Pascal L


                Ma définition de la théologie criminogène : Dieu a appelé mais n’appelle plus (pour les juifs, les chrétiens et les bahaïs) ou continue d’appeler (pour les musulmans) à maltraiter et à tuer des êtres humains.

                 

                La réanimation de la théologie criminogène dans le Nouveau Catéchisme est une décision d’autant plus folle qu’elle n’est pas, et n’a jamais été, un dogme.

                 

                N’étant plus chrétien mais resté profondément « jésuïste » (je ne dis pas jésuite) je raisonne sur la religion en regardant la situation du monde. Elle est religieusement dramatique  : des croyants du monothéisme tuent abondamment au nom de Dieu.

                 

                Pour ne pas désespérer on peut au moins souhaiter que ceux qui se réclament des Évangiles, c’est-à-dire du message de Jésus de Nazareth - lequel a donné sa vie sous la torture pour tenter de le faire passer - comprennent enfin le plus important de son contenu : Dieu n’appelle pas et n’a jamais appelé à maltraiter et à tuer. Il appelle à l’amour universel, à la non-violence et à la paix.

                 

                Le judaïsme, ou pour être plus précis « l’hébraïsme », a créé la théologie criminogène du monothéisme dans les textes de l’Ancien Testament. Il a divinisé, sacralisé et dogmatisé des actions humaines criminelles.

                 

                Le christianisme ne les a pas, comme le voulait Jésus, dé-divinisées, dé-sacralisées, dé-dogmatisées. Il faut le faire, aujourd’hui plus que jamais alors que la criminalité religieuse est de plus en plus mise en pratique, s’étend partout dans le monde, et devient de plus en plus barbare dans sa forme.

                 

                Ce sont principalement et très logiquement des musulmans qui tuent au nom de Dieu puisque c’est leur prophète et les rédacteurs du Coran qui ont relancé la théologie criminogène en l’affirmant valable jusqu’à la totale soumission des peuples du monde à leur Dieu Allah.

                 

                Mais au lieu de réaliser enfin la triple réforme pacifiante, l’Église catholique a réinscrit et rejustifié la théologie criminogène dans son Nouveau catéchisme. Elle se rend ainsi, même si c’est indirectement, complice de la criminalité islamique.

                 

                De son côté le judaïsme s’en rend lui aussi complice, même si c’est là encore indirectement, en maintenant dans ses croyances la théologie criminogène créée dans l’Ancien Testament.


              • Pascal L 21 août 2015 00:32

                @Pierre Régnier
                Nous ne pouvons pas interpréter ainsi la Bible. Bien sûr que « Dieu n’appelle pas et n’a jamais appelé à maltraiter et à tuer » mais c’est précisément ce que nous pouvons comprendre en lisant la Bible malgré toutes les horreurs qui y sont contenues.

                Je réaffirme que la violence dans la Bible ne vient que de l’homme. Dieu sait habiter nos erreurs criminelles pour les transformer. Par exemple, il nous semble aujourd’hui impossible que le sacrifice d’Isaac par Abraham ait pu être demandé par Dieu. Nous comprenons qu’Abraham, ne sachant pas comment faire plaisir à Dieu ait décidé lui-même de faire ce sacrifice. Mais Dieu a vu la confiance d’Abraham et a transformé ce geste en proposant de sacrifier un animal à la place d’Isaac. Le résultat a été une foi grandie pour Abraham. Je ne sais pas comment Abraham aurait réagi si Dieu l’avait traité de con comme nous savons si bien le faire. Le geste de Dieu face à ce sacrifice est un geste de respect et d’amour et cela est d’un grand enseignement. Face à la violence extrême, nous pouvons répondre par des gestes d’amour.

                 Le texte de la Bible existe et même si nous savons que c’était un homme qui tenait la plume, nous ne pouvons rien y changer parce que ce n’est pas nous qui l’avons écrit. Les dogmes de l’Eglise Catholique sont aussi des garde-fous. Je ne vois pas comment vous pouvez y trouver une sacralisation de la violence.
                La Bible peut nous donner des pistes pour trouver l’amour de Dieu, mais la compréhension du texte est forcément incomplète si nous ne touchons pas du doigt l’amour de Dieu. Aujourd’hui, j’ai beau relire la Bible, je ne vois plus que l’amour de Dieu envers les hommes. Les erreurs historiques et les invraisemblances scientifiques sont nos erreurs. Sans cet amour, nous ne pouvons qu’avoir une vision parfaitement juridique, comptable et bureaucratique de la religion. Tous les intégrismes agissent ainsi et ne sont pour moi que des religions sans Dieu donc athées. Pas question de les considérer comme monothéïstes. En partageant avec les intégristes votre interprétation de la Bible, vous leur donnez quelque part raison. Prenez rendez-vous avec Dieu et vous verrez les choses différemment. Vous avez d’ailleurs parfaitement la possibilité d’avoir une relation avec Dieu et de rejeter la Bible. J’ai commencé ainsi ma vie de foi, mais j’y suis revenu, sans doute avec l’interprétation spirituelle de Jean-Sebastien Bach qui m’a montré qu’il y avait autre chose derrière les mots que les mots ne peuvent pas rendre. Quand on lit la Bible avec les yeux de la foi, elle peut devenir une aide précieuse.

              • Pierre Régnier Pierre Régnier 21 août 2015 09:48


                @ Pascal L

                 

                Quand vous refusez la lecture littérale de l’ordre « donné par Dieu » à Abraham de sacrifier son fils vous avez raison. Quand vous voulez ailleurs interpréter malhonnêtement, comme vous le demande le Catéchisme, les autres appels « de Dieu » à massacrer - et qui sont beaucoup plus graves - vous avez tort.

                 

                Mais une fois de plus c’est moi qui suis devant ce reproche déjà entendu cent fois : "en partageant avec les intégristes votre interprétation de la Bible, vous leur donnez quelque part raison" !

                 

                Quinze siècles d’entêtement et, plus grave, d’enseignement dogmatique forme des chrétiens de mauvaise foi, au double sens du terme.

                 

                Ce ne serait pas dramatique si ces chrétiens, aujourd’hui, ne participaient de cette manière à la liquidation du meilleur des Évangiles et de l’enseignement de Jésus, c’est-à-dire, en fait, à la disparition de la religion pacifiante qu’il avait voulue, plutôt qu’à sa réalisation véritable.

                 

                Ce ne serait pas tragique si ces chrétiens ne participaient ainsi, avec les athées faux laïcs et simple bouffeurs de curés, au triomphe planétaire de l’islam, la religion la plus cohérente dans la marche vers la « bonne barbarie » prétendument voulue par Dieu « pour le bien de l’humanité ».

                 

                Je souhaite que vous puissiez comprendre cela et basculer dans l’exigence de la réforme d’urgence indispensable au sein du christianisme, plus particulièrement du catholicisme. Je souhaite que de très nombreux catholiques puissent le comprendre avant qu’il soit trop tard.

                 

                Bien fraternellement.

                 


              • Pascal L 21 août 2015 11:34

                @Pierre Régnier
                Le catéchisme, ce n’est pas ma tasse de thé. Je trouve ce texte beaucoup trop infantilisant et je ne laisse à personne me dicter ce que je dois penser. J’avais même à cause de cela rejeté tout ce que j’avais appris dans le cathéchisme de mon enfance, du moins jusqu’à ce que je relise la Bible avec la relecture spirituelle de Jean-Sébastien Bach. Mais si vraiment il y avait des appels à la violence dans le catéchisme, j’aurais dû en avoir des échos dans 2500 sermons que j’ai du entendre dans ma vie. Même si je n’ai pas de souvenirs de l’ensemble, je n’ai aucun souvenir d’avoir entendu quelque chose qui allait dans le sens d’une violence de Dieu. Cela me semble tellement contraire à tout ce que j’ai pu apprendre sur le sujet. Je ne suis peut-être pas un Catholique typique, mais je ne crois pas être si différent des autres au point que quelque chose d’aussi important m’aurait échappé.


                Vous affirmer que l’Eglise Catholique enseigne des appels à la violence de la part de Dieu et je vous affirme qu’il n’en est rien. Je ne vois vraiment pas comment nos deux positions peuvent converger.

              • tiersi tiersi 20 août 2015 11:42

                J’ai reproduit cet article dans le forum : Politique française / les banlieues / Supprimer les djihadistes.

                Excellent article !

                Aujourd’hui, l’islam a déclaré la guerre contre notre pays. Et les Français vivent actuellement sous le régime de la charia (condamnation à mort effective des « blasphémateurs »). J’estime donc que le gouvernement français doit d’interdire totalement l’islam en France. Ou les musulmans honorables acceptent la réforme de l’ISLAM PACIFIQUE, qui comprend seulement trois clauses :

                1) Sont retirés des textes coraniques, tous les préceptes criminels.

                2) Excommunication de tous les djihadistes et des auteurs de fatwa.

                3) Interdiction définitive de la charia et des fatwas (inquisition islamique).


                • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 août 2015 14:35

                  @tiersi

                  Merci tiersi

                   

                  J’ai en effet trouvé l’article reproduit ici, en page 73, du forum que vous signalez :

                   

                  http://www.forum-politique.org/les-banlieues/supprimer-les-djihadistes-t128667-1440.html


                • tiersi tiersi 20 août 2015 16:52

                  @Pierre Régnier

                  Quel juge accepterait de relâcher un criminel parce que celui-ci lui dirait : "Dieu m’a ordonné de tuer, je Lui ai obéi ? ». Question admirablement posée par Jean-Claude Carrière.

                  Ce problème crucial, aujourd’hui, concerne le monde entier. L’islam tua dès l’origine, puis ne cessa de tuer. Il tue maintenant partout.

                  Tel Janus, Mahomet avait deux visages. Celui du prophète de paix, inspiré par la bienveillance et l’horrible face d’un guerrier impitoyable. Le Coran reflète cette contradiction, aucunement divine. Dieu ne tue personne. Les égorgeurs d’Allah et leurs suppôts, par perversité, ne retiennent que le second aspect de Mahomet.

                  Mahomet était un homme : à des moments, inspiré. Pris dans la tourmente des guerres tribales, il lui arriva de divaguer : c’était un homme. Aucun homme n’est parfait. Aucun prophète n’est parfait. Tout homme peut se tromper. Tout prophète peut se tromper.

                  Un homme de méditation (prophète) ne peut être simultanément un homme de guerre. Prenons un exemple métaphorique. Le ciel se réfléchit sur la surface d’un lac de montagne inaccessible aux communs des mortels. L’homme de méditation peut voir le reflet exact du ciel sur la surface de l’eau car, grâce à sa sérénité, l’étendue liquide est figée. Cet homme de méditation transmet ensuite aux communs des mortels la description précise du ciel. Mais quand le même homme connaît les tourments de la guerre, son mental s’embrase. L’eau du lac (métaphore de son état intérieur) est animée de mouvements incessants. Dès lors, si le ciel montre la Vénus de Botticelli, l’homme de guerre décrira un Picasso.


                  • Pierre Régnier Pierre Régnier 21 août 2015 14:05

                    @ Pascal (suite)


                    extrait de mon article Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse (1)  :

                    Il faut au moins savoir gré à Benoît XVI d’avoir re-précisé et souligné, dans le Nouveau Catéchisme de l’église catholique, sa conception duale, violente, criminogène de Dieu. Lorsqu’il n’était encore que le cardinal Ratzinger la responsabilité du comité de rédaction lui fut confiée. Ce comité donna une fois de plus valeur de dogme à la croyance en une « bonne violence » de Dieu. Il confirma qu’il fallait continuer de l’enseigner et la transmettre aux générations futures.

                    Il le fit, certes, indirectement mais de manière parfaitement claire en réaffirmant que le Livre de Josué est aussi « saint » que tous les autres de l’Ancien Testament (passage 120 du Nouveau catéchisme), que tous ces livres « ont Dieu pour auteur », sont jugés par l’Eglise « sacrés et canoniques », « avec toutes leurs parties » (105), laquelle Eglise « n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu » (104). Il le fit en réaffirmant que « Dieu est l’Auteur de l’Ecriture Sainte en inspirant ses auteurs humains » et qu’il « donne ainsi l’assurance que leurs écrits enseignent sans erreur la vérité salutaire » (136), « tout ce qui était conforme à son désir et cela seulement » (106), qu’ils enseignent « fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut (107)…

                    Mais, bien sûr, le Catéchisme contient aussi les tortueuses précisions sur la nécessité de faire les « bonnes interprétations » de toutes les horreurs « conformes au désir de Dieu » qu’on rencontrera dans « l’Ecriture ». Il faut dire sans détours que, loin d’atténuer le caractère maléfique des affirmations précédentes, elles le renforcent impardonnablement. Elles sont tout simplement une monstrueuse tricherie supplémentaire.

                    (1) http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/


                    autre extrait  :

                     »Si j’étais encore le catholique fervent que je fus dans mon enfance je dirais peut-être  : « Seigneur, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils écrivent ! » mais je préfère ici gueuler très fort que ces théologiens fous, comme leur pape lui-même, trahissent manifestement le prophète juif Jésus dont ils se prétendent les héritiers spirituels."

                    Je rappelle que "la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut« c’est, entre autre, un très explicite appel à commettre un très explicite génocide, celui des Cananéens, ce qui est très explicitement affirmé dans, entre autres, le Livre de Josué.

                    Comment lutter efficacement contre la recrudescence de la barbarie islamique avec une église catholique qui re-justifie aujourd’hui cette barbarie divinisée d’il y a 3000 ans ?

                    Et comment, face au nouvel antisémitisme, particulièrement odieux, défendre efficacement, avec une telle église, les juifs survivants du génocide nazi et leurs descendants ?


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