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Accueil du site > Tribune Libre > Batho tombe du pédalo

Batho tombe du pédalo

En envoyant par le fond la soldate Batho, François Hollande a fait preuve d’autorité, enfin. Les Verts auront au moins servi à cela : révéler le côté Hulk du culbuto.

« C’est un mauvais budget ». En prononçant sur RTL ces quelques mots, Delphine Batho signait hier son arrêt de mort. La ministre de l’écologie (et du développement nianiania) venait de dépasser la ligne verte. Celle qui conduit à la chaise électrique. A 15h28 (restons précis) elle était convoquée d’un tweet à Matignon. A 18h et quelques gamelles, elle était gentiment virée, « sur proposition du premier ministre ». L’homme de notre Dame des Landes venait de signifier à la grande amie de Christiane Taubira qu’elle était remplacée par un monsieur Martin, du Gers. Dans la foulée, si Duflot se faisait remarquer par son silence embarrassé, Mamère (pas la mienne) se chauffait la moustache, convoquait réunion, avant que la magnifique Pompili déclare finalement que les Verts avaient choisi de ne pas plonger avec Batho et de rester sur leur chaloupe.

Comment en est-on arrivé là ? Comment EELV, parti sans importance, sans poids, sans saveur, a-t-il pu en une journée transformer François Hollande, mou des deux genoux, en inflexible patron, quasi mitterrandien, ne supportant pas que l’on ose remettre en cause ne fusse qu’une partie de son budget ? Batho nous aurait-elle donc changer sur la durée notre flan corrézien, ou ne s’agit-il là que d’un coup d’éclat qui restera sans suite ? Difficile à dire. Ce qu’on peut d’ores et déjà affirmer, c’est le peu de cas que Hollande et sa majorité socialiste font de leurs « alliés » écolos. Duflot muselée, depuis de longs mois déjà, Mamère marginalisé, Placé boufonisé, ne restait que Batho pour éventuellement casser les pieds du PS avec ses impératifs recyclables. Depuis hier, c’est terminé. Et c’est sans risque pour Hollande : les Verts ne pèsent rien, et ne peuvent prétendre à quelque existence que ce soit sans l’appui du PS. Ils reviendront donc sans cesse à la niche d’ici les Municipales, prêts à avaler toutes les couleuvres, qu’elles sentent le gaz de schiste ou pas. Pour la forme, les Verts indiquent qu’ils souhaitent rencontrer rapidement Ayrault…pour quoi faire ? Demander des explications ? Demander pourquoi Hollande aura mis moins de temps à virer Batho qu’à écarter Cahuzac, par exemple ? Pleutrerie, quand tu nous tiens. Les écologistes n’ont pas leur place dans le gouvernement, ils n’y figurent que pour service rendu, mais leur empreinte (carbone) est nulle. Très vite, les caciques socialistes les ont invité à se taire, Batho avait dû mal entendre.

Ceci resterait un évènement mineur s’il ne révélait pas brutalement un aspect de la nature de notre bon Président qu’on ignorait jusque là. Le raconteur de blague ventripotent n’avait pas jusqu’alors laissait transparaître son côté tueur froid. Méthodique et brutal. Son côté Raoul, qui éparpille, façon puzzle. Hollande serait-il donc passé d’un coup d’un seul au plan B de son quinquennat ? Le plan « pas de quartier, pas d’état d’âme », un plan à la Attali, un peu, qui réclame plus d’action et moins de pédagogie. Ceux qui sont contre s’en vont, les autres appliquent, point barre. Verts ou pas, pas d’exception. Le cap est fixé, les moussaillons s’activent. « Un fonctionnement de caserne » pleurnichent les écolos. Oui, et alors ? A-t-on d’autre choix aujourd’hui que la couture sur le pantalon en espérant que la ceinture tienne ? S’il est une armée qui doit progresser en rangs serrés, c’est bien le gouvernement actuel. Né dans les couacs, les approximations, les reculades et les bides, il était temps que le cirque prenne fin, que la confusion, l’amateurisme et le bricolage laissent place à quelques certitudes, et surtout qu’un chef se dégage enfin, s’impose, tape du poing sur la table et mette de l’ordre dans les coursives. La croisière s’amuse, c’est fini, merci Batho ! Ne reste plus maintenant à Hollande qu’ à confirmer son tour de vis, en changeant de premier ministre, par exemple, en expulsant son ministre du redressement improductif, en mettant sur écoute la Maison Blanche, en nommant Bernard Tapi ministre de la Ville et Pierre Estoupe au budget.

Le torpillage de Batho restera peut-être l’acte de naissance du nouvel hollandisme : un socialisme rosse qui ne saurait tolérer la mutinerie, qui nécessite l’allégeance. Une sorte de sarkozysme rose.


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28 réactions à cet article    


  • In Bruges In Bruges 3 juillet 2013 10:20

    Y a pas, un article du père Lilian, ça change des merdes anesthésiées ( et écrites avec le ménisque par des mous du genou) qu’on lit ici d’ordinaire.


    • Alpo47 Alpo47 3 juillet 2013 10:22

      Nos « écologistes » ne sont que de pitoyables ectoplasmes inconsistants, prêts à tous les renoncements et médiocrités ... pour exister en ayant un fauteuil au gouvernement. Ce n’est certainement pas la démonstration qu’ils nous font qui va rallier les français à l’écologie. C.Duflot en est la plus dérisoire démonstration.

      Maintenant, il faut bien également constater que ce gouvernement est extrèmement décevant -enfin pour ceux qui avaient quelques illusions- en renonçant, se reniant, trompant son monde, mentant ... constamment.

      C’est un militant anti mariage gay qui prend deux mois de prison alors que les voyous qui attaquent les trains ont juste des « admonestations »(justice dévoyée), c’est le suivisme des USA y compris dans les causes les plus malsaines et leur impérialisme, c’est une politique économique qui continue, sinon renforce, les cadeaux aux entreprises et plus riches, c’est le renoncement à notre indépendance en renforçant l’adhésion à l’OTAN, c’est la guerre en guise de détournement de l’attention des français de la politique, c’est le soutien inconditionnel aux fanatiques en Syrie, c’est lâcheté et faiblesse au pouvoir ... complétez vous même la liste (elle est très longue).
      Nous avons donc un gouvernement qui trahit les promesses, un président « chamallo » très faible et versatile ... le mensonge et la tromperie érigés en mode de gouvernance.

      A votre avis, l’avenir le plus probable, c’est comment ?


      • LE CHAT LE CHAT 3 juillet 2013 11:24

        @alpo

        c’est dommage qu’on voit plus imopète du modem sur ce site , lui qui avait fait une liste comme le bras des méfaits du sarkozisme , il pouvait nous en mitoner une bientôt aussi longue sur la france normale des sociétalistes néolibéraux !


      • LE CHAT LE CHAT 3 juillet 2013 12:55

        Quant on pratique le parti pris comme tu le fais, quand on pratique la charge à sens unique, les omissions volontaires, la désinformations, la langue de bois, le mensonge, etc, etc....
        On évite de venir réclamer l’équité, sauf si comme toi on ose tout bien sur.

        Tu te décris très bien , il manque juste l’insulte , l’outrance verbale , et la haine à ton profil
        c’est pas la première fois qu’on cloture ton compte tellement tu es vulgaire !


      • Gabriel Gabriel 3 juillet 2013 10:26

        Tant il est vrai que l’écologie, la vraie, est nécessaire, urgente et indispensable dans le développement aujourd‘hui qu’il est aussi vrai que ceux qui la représente politiquement sont des opportunistes qui s’en servent de prétexte. Madame Batho a pu s’apercevoir du soutient indéfectible de ses collègues d’EVL pour la cause. Quant aux dirigeants actuels, ils n’en ont que faire, étant donné qu’ils reçoivent leurs feuilles de routes des industriels et des financiers dont le seul but est l’argent quitte à faire crever la planète alors, l’écologie ils vous en parlent pour faire joli mais ils se torchent avec.


        • FritzTheCat FritzTheCat 3 juillet 2013 10:40

          Très bel article à l’écriture nerveuse et directe.... bravo !


          • dominique 3 juillet 2013 10:51

            A mon sens Alpo47 a bien raison. Le capitaine du pédalo a mis longtemps à réagir. La soldate Batho en fait les frais. Il y a en a d’autres qui auraient pu passer à la trape, mais ils pèsent un peu plus lourd que les écolos.


            • alinea Alinea 3 juillet 2013 11:03

              Qu’est-ce qu’il disait déjà Chevènement ?
              Quand t’es ministre, tu la boucles ou tu fous le camp ! Les verts préfèrent se faire virer, c’est dire toute leur dignité !


              • Cocasse Cocasse 3 juillet 2013 13:00

                Quand on démissionne, on a pas droit aux assedics...
                 smiley


              • LE CHAT LE CHAT 3 juillet 2013 11:20

                oh mon bathooo o ohohohh !  smiley  smiley  smiley

                même si les arrivistes se cramponnent à leurs ministères & autres petits trônes offerts par le PS proxénète , les electeurs eux vont déserter en masse !

                ainsi à Villeneuve sur lot , rien , mais absolument rien ne dit que ceux qui avaient voté verts se seraient déplacé pour voter pour un socialiste !

                à Nantes la rupture est consommée , ils présentent une liste seuls , merci à l’Ayrault port !


                • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 juillet 2013 12:15

                  Mais elle n’est pas à EELV Batho , si ???


                  • Cocasse Cocasse 3 juillet 2013 12:59

                    Ce que je trouve plus inquiétant, c’est que cette ministre nulle et incompétente faisait parfaitement l’affaire, et que cela aurait pu continuer sans son crime de lèse-majesté.
                    Tout indique que la compétence n’est pas l’élément déterminant pour rester, seule la « collaboration » est requise.


                    • pepin2pomme 3 juillet 2013 13:42

                      Révisez un peu votre conjugaison si vous voulez employer l’imparfait du subjonctif. Il eut fallu que vous écrivissiez « ne fût-ce que... » à la place de « ne fusse que... ».


                      • Constant danslayreur 3 juillet 2013 13:52

                        encore eût-il fallu que je le fusse... sur le point d’écrivasser


                      • Constant danslayreur 3 juillet 2013 13:54

                        encore eût-il fallu que vous le sûtes de surcroit


                      • povmillet 3 juillet 2013 14:11

                        Tout à fait Pepin
                        Il eut fallu qu’il en eût le premier élément pour en faire la leçon.


                      • ZEN ZEN 3 juillet 2013 14:00

                        Mauvaise nouvelle pour (le) Hollande
                        Bientôt interdit de séjour aux USA !


                        • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 3 juillet 2013 14:18

                          Delphine Batho virée du gouvernement : La bonne nouvelle du jour !

                          Les écolos nous pourrissent la vie depuis 20 ans, incrustés dans tous les gouvernements, aussi bien à droite (grenelle de l’environnement) qu’à gauche, alors qu’électoralement ils ne représentent qu’un à deux pourcents …
                          Il est bon qu’on leur apprenne un peu à fermer leur gueule et à se remettre en cause.
                          Il faudra entre 15 et 30 ans pour amortir le déficit carbone lié à la construction du tram dans une ville moyenne (Angers, Dijon).
                          http://geographie.ens.fr/Un-investissement-ecologique-mais.html
                          Il faudra 50 ans au bas mot pour Paris.
                          Et cela ne tient pas compte des sur-pollutions dues à la réduction du nombre des files affectées à la circulation automobile, réduction en nombre, mais aussi en largeur. Des automobiles, camionnettes, motos qui roulent un tiers de temps en plus pour effectuer le même parcours, ça n’est pas neutre en matière de consommation et d’émissions de Co2. Le tram est donc clairement, de fait, par la place qu’il occupe, fauteur d’un surcroit de pollution. Et n’oublions pas que, tout comme pour les autolib, il y a des centrales nucléaires qui tournent pour les alimenter en énergie.
                          Cela ne tient pas compte non plus des progrès qui interviendront immanquablement dans les prochaines années, avec, notamment, la vulgarisation des moteurs hybrides, équipant désormais des véhicules grand public (Toyota Yaris).
                          Lorsque le tram aura amorti son déficit carbone, il sera tout simplement obsolète.
                          Quand aux éoliennes, elles s’avèrent incapables de produire ne serait-ce que l’électricité nécessaire aux villages qu’elles défigurent.
                          Tram, éoliennes, autolib, autant de projets absurdes qui font les beaux jours d’un cartel bien connu d’industriels et d’entreprises de travaux publics ...
                          Alors ce matin, je me sens un peu vengé des brimades que nous subissons depuis 20 ans.
                          Une militante écolo qui se fait jeter, ça me fait franchement plaisir !
                           


                          • titi titi 3 juillet 2013 15:35

                            « Quand aux éoliennes, elles s’avèrent incapables de produire ne serait-ce que l’électricité nécessaire aux villages qu’elles défigurent. »

                            C’est même pire que cela : elles produisent de l’électricité lorsque le réseau n’en demande pas. Et du fait des la politique de rachat prioritaire par EDF, le mW produit est revendu à nos voisins à un prix négatif .

                            Bien joué !!!


                          • lharmas 4 juillet 2013 01:28

                            « Une militante écolo qui se fait jeter ... »


                            Delphine Batho est PS

                          • Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 4 juillet 2013 11:16

                            @lharmas
                            Ne jouons pas sur les mots, s’il vous plaît.


                          • ZenZoe ZenZoe 3 juillet 2013 14:41

                            Sur Hollande qui limoge une pauvre femme inoffensive : menteur, lâche, injuste, macho, rancunier. Manoeuvre tout à son image.

                            Ceci dit
                            Réduction de budget écolo, et pourquoi pas au fond ? Franchement, 7% de plus ou de moins, quelle différence ? Qu’a fait Batho de son budget depuis un an ? Rien. Rien de rien. Quelques éructations protestataires de principe que personne n’a écoutées de toute façon. Les Verts ou quel que soit le nom qu’ils se donnent, c’est fini. Basta.
                            Il y a eu les chipoteries sans fin, les fusions / séparations, il y a eu les luttes de pouvoir, les divergences d’opinion. Et puis, clou sublime du spectacle, la cheftaine du clan, la garante du parti, j’ai nommé la Duflot qui déflotte et vend lâchement son parti pour un ministère qui n’a rien à voir avec l’écologie.
                            Les Verts, c’est un repaire de vendus. Le mieux qu’ils aient à faire s’ils veulent conserver un minimum de respect des Français, c’est quitter la politique et admettre que l’écologie est bien mieux servie par les associations spécialisées. C’est leur boulot, elles ont à leurs têtes des professionnels qui savent de quoi ils parlent, qui agissent sans arrière-pensée ministrable et ne passent pas leur temps à refuser accepter refuser accepter les guignolades de HollandeAyrault. Les Verts, dégagez bon sang !


                            • titi titi 3 juillet 2013 15:05

                              Après s’être auto-torpillés à la présidentielle pour garantir le second tour à M.Hollande, les verts auraient pu s’attendre à un peu plus de reconnaissance.

                               

                              Parce que, entre Montebourg, Cahuzac, et consorts si Hollande avait de l’autorité, il aurait pu le montrer depuis belle lurette.

                              Il se venge sur une sous ministre.


                              • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 3 juillet 2013 18:12

                                Pour tout diplôme, il semble que la Batho n’ait que son bac. Elle doit son ascension à SOS-Racisme et Julien Dray, puis à Ségolène Royal. Bref, un pur produit PS.

                                De plus, Delphine avait une « casserole », son logement subventionné à Paris alors qu’elle était députée.


                                • Chris De Baün 3 juillet 2013 19:25

                                  Les politiques ne nous servent pas et ne servent pas l’état qu’est notre (Res-Publica), Hollande comme les autres politicards sont les laquais des yankees et de Sion, reprenons le pouvoir !
                                  Yes we camp !  smiley


                                  • Pyrathome Pyrathome 3 juillet 2013 22:34

                                    http://www.michelcollon.info/Francois-Hollande-et-le-monde-des.html

                                    François Hollande et le monde des affaires, quand le CAC40

                                    prépare l’Alternance.
                                    Geoffrey Geuens

                                     

                                     Article du :

                                    18 janvier 2012

                                     

                                    En choisissant comme Directeur de Campagne le

                                    vice-président du Cercle de l’Industrie – Lobby réunissant

                                    les PDG des principaux groupes industriels français –

                                    le candidat de la gauche de droite aux prochaines

                                    élections présidentielles a envoyé un signal, on ne peut plus

                                    clair, aux marchés financiers :

                                     l’Alternance ne constituera pas une menace, bien au contraire,

                                    pour les classes possédantes.
                                     
                                    Après José Sócrates,
                                     José Luis Zapatero,
                                    George Papandréou et Elio Di Rupo,François Hollande

                                    sera-t-il le prochain dirigeant socialiste à prétexter la « crise

                                    des dettes publiques » pour imposer aux travailleurs l’austérité

                                    et la régression sociale ?

                                     Au vu du pédigrée de ses responsables de campagne, il y a tout

                                    lieu de le craindre :

                                     c’est que les principaux conseillers dudit candidat se signalent

                                    par leur proximité avec le monde des affaires et leur volonté

                                    de rassurer l’Europe des marchés.
                                     

                                    A moins de quatre mois des élections, un passage en revue

                                    des troupes s’imposait.


                                    Pierre Moscovici (directeur de campagne)

                                    Ex-ministre en charge des Affaires européennes dans

                                    le gouvernement de Lionel Jospin, Pierre Moscovici est

                                    Vice-président du Cercle de l’Industrie.

                                    Ce Lobby, représentant les intérêts des trusts français

                                    à l’échelle européenne, a été créé en 1993 par

                                    Raymond Lévy, alors président de Renault, et

                                    Dominique Strauss-Kahn, qui venait tout juste de quitter

                                    le ministère de l’Industrie et du Commerce extérieur.
                                     

                                    Partenaire du MEDEF, de l’Institut de l’Entreprise et de la

                                    Table ronde des Industriels européens,

                                    le Cercle de l’Industrie s’est doté du conseil d’administration

                                    bipartisan suivant :

                                    Denis Ranque (président)
                                    Administrateur de CMA-CGM, de Saint-Gobain et du

                                    Fonds Stratégique d’Investissement français ;

                                    ex-PDG de Thalès

                                    Pierre Moscovici (vice-président)

                                    Membre du Parti socialiste, ancien ministre chargé des

                                    Affaires européennes (1997-2002)

                                     

                                    Alain Lamassoure (vice-président)

                                    Membre de l’UMP, ancien ministre chargé des

                                    Affaires européennes (1993-95)

                                    Jean-Yves Naouri (trésorier)

                                    Directeur des opérations du groupe Publicis.

                                    Son frère, Jean-Charles Naouri, a été directeur de cabinet

                                    de Bérégovoy à Bercy et associé-gérant de Rothschild & Cie

                                    Banque, avant de prendre le contrôle du groupe de distribution

                                    Casino, et de devenir l’une des plus importantes fortunes

                                    de France estimée, en 2011, à 883 millions d’euros par le

                                    magazine écofi Challenges.

                                     

                                    Jean-Charles Naouri est aussi conseiller de la

                                    Banque de France, administrateur de Rothschild & Cie Banque

                                    et de Fimalac.

                                    Cette dernière holding, chapeautant l’agence de notation

                                    Fitch Ratings, appartient à un proche de Laurent Fabius :

                                    Marc Ladreit de Lacharrière.

                                    Benoît Potier (administrateur)
                                    PDG d’Air Liquide, administrateur de Danone et de Michelin,
                                    vice-président de la Table ronde des Industriels européens

                                    Louis Gallois (administrateur)
                                    PDG d’EADS, administrateur de Michelin, ex-directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement au ministère de la Défense

                                    Pierre-André de Chalendar (administrateur)
                                    PDG de Saint-Gobain,
                                     administrateur de Veolia Environnement

                                    Pierre Gadonneix (administrateur)
                                    Président d’honneur d’EDF,
                                     ex-administrateur de
                                    France Télécom,
                                    Elf-Erap,
                                    Usinor,
                                    Renault

                                    Bertrand Collomb (administrateur)
                                    Administrateur des sociétés
                                     Total,
                                    DuPont et
                                    Reuters Founders Share Company,
                                     conseiller de la Banque de France,
                                     président d’honneur de Lafarge et
                                     ex-vice-président d’Unilever

                                    Michel Sapin (responsable du projet présidentiel)

                                    Ancien ministre délégué à la Justice (1991-92),
                                    ministre de l’Économie et des Finances (1992-93), et
                                     ministre de la Fonction publique
                                    et de la Réforme de l’État (2000-02),
                                    Michel Sapin pourra, en cas de victoire à la présidentielle,

                                    s’appuyer sur ses ex-conseillers :

                                    Thierry Aulagnon (directeur de cabinet à Bercy) est

                                    membre du comité de direction de la Société générale ;

                                    Eric Lombard (conseiller technique à Bercy) est président

                                    de BNP Paribas Cardif et du

                                    Groupement français des Bancassureurs ;

                                    quant à Godefroy Beauvallet(conseiller e-Government au

                                    ministère de la Fonction publique),

                                    il dirige actuellement le Fonds Axa pour la Recherche.

                                    Les conseillers économiques de François Hollande (1)


                                    Elie Cohen

                                    Directeur de recherche au CNRS et à Sciences Po,

                                    membre du Conseil d’analyse économique auprès du

                                    Premier ministre, il est aussi administrateur des firmes

                                    EDF Energies Nouvelles, Steria et PagesJaunes,

                                    ex-administrateur d’Orange et Vigeo.

                                    Jean-Hervé Lorenzi

                                    Professeur à l’Université Paris-Dauphine,
                                    président du Cercle des économistes,
                                    membre du Conseil d’analyse économique auprès du

                                    Premier ministre,

                                    ex-conseiller du président du Groupe Havas et du Premier ministre socialiste Edith Cresson,
                                     
                                    actuel administrateur de BNP Paribas Assurances,
                                     de la Cie financière Edmond de Rothschild,
                                    et membre du conseil d’orientation de l’Institut Montaigne, think tank créé par Claude Bébéar (Axa).

                                    Jean-Paul Fitoussi

                                    Président de l’Observatoire français de la conjoncture économique (OFCE),
                                    membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre,
                                    ex-coordonnateur de la « Commission sur la performance économique et le progrès social » – lancée à l’initiative
                                     du président Sarkozy –

                                     et président de la sous-commission de la « Commission des Nations-Unies sur la Réforme du système monétaire
                                     et financier international »,
                                    ce chroniqueur du Monde et de La Republicca est aussi

                                    administrateur du trust financier italien Sanpaolo IMI, de Telecom Italia et de Banca Sella Holding.

                                    Emmanuel Macron

                                    Ancien membre de la « Commission Attali pour la libération de la croissance » – installée par le président Sarkozy –

                                    et actuel associé-gérant chez Rothschild & Cie Banque.

                                    Stéphane Boujnah
                                    Ex-membre de la « Commission Attali pour la libération de la croissance » et
                                    conseiller de Dominique Strauss-Kahn à Bercy,

                                     il est aujourd’hui le patron de la branche française du Groupe Financier espagnol Santander.

                                    Forts de leurs positions dans le monde des mass-médias (Libé, Le Nouvel Observateur, Le Monde), les jeunes loups
                                     du capitalisme à la française sont désormais en mesure de faire coup double :

                                    dénoncer, à longueur de chroniques ampoulées, les « excès » des marchés financiers, tout en bénéficiant des profits symboliques
                                     et, plus encore, matériels associés à leur statut de dirigeants de la haute banque et de la grande industrie.

                                    Un économiste tel que Daniel Cohen – membre de l’équipe de campagne de Martine Aubry – a
                                     pu ainsi prêcher la bonne parole « régulationniste » dans l’émission de France Télévisions « Fric, Krach et gueule de bois »,
                                    à l’appui de poncifs sur les traders fous, l’aveuglement libéral et la droite de Reagan et Thatcher, sans que Pierre Arditi,
                                    animateur de la soirée, ne juge bon de préciser que cet éditorialiste au Monde siégeait, au même moment, à la banque
                                    d’affaires Lazard, au conseil scientifique de la Fondation Jean-Jaurès et au think tank « A Gauche, en Europe », une boîte à
                                    idées sociale-libérale créée par Rocard, Strauss-Kahn et Moscovici.

                                    La boucle est bouclée.
                                    (1) Pour plus d’informations sur la contribution apportée par ces économistes à la campagne de François Hollande, lire
                                     
                                    Fanny Guinochet et
                                     
                                    Gaëlle Macke,

                                    « Ces économistes et ces patrons qui soutiennent François Hollande », Challenges, 16 octobre 2011.
                                    Pour en savoir plus sur les travaux de Geoffrey Geuens, vous pouvez lire son ouvrage, La finance imaginaire, aux éditions Aden :
                                     http://www.aden.be/index.php ?


                                    • lharmas 4 juillet 2013 01:21

                                      Pour votre information Delphine Batho n’est pas d’EELV, mais du PS !


                                      • Chris De Baün 4 juillet 2013 23:15

                                        « Si les gens qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux ; ils en diraient bien davantage » C.C.S....1971 lien à voir

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