Bilderberg : ce mot affole, inquiète, ou pire, est boycotté par les médias. Que font les juges français ?

Voici la liste des français participant en ce moment même à la session 2014 du Bilderberg :
FRANCE : Castries, (Henri de), Chairman and CEO, AXA Group (ET PRÉSIDENT DU BILDERBERG !)
FRANCE : Baroin (François), Member of Parliament (UMP) ; Mayor of Troyes
FRANCE : Baverez (Nicolas), Partner, Gibson, Dunn & Crutcher LLP
FRANCE : Coeuré (Benoît), Member of the Executive Board, European Central Bank (membre de la Banque Centrale Européenne)
FRANCE : Chalendar (Pierre-André de), Chairman and CEO, Saint-Gobain
FRANCE : Lagarde, (Christine), Managing Director, International Monetary Fund (présidente du FMI)
FRANCE : Macron, (Emmanuel), Deputy Secretary General of the Presidency
FRANCE : Pellerin, (Fleur), State Secretary for Foreign Trade
FRANCE : Ougayrède, (Natalie), Former Director and Executive Editor, Le Monde
Existe-t-il un juge, un seul, en France, pour demander des comptes à ces élus, ou pire à ces "nommés", sur le rôle réel de ces réunions qui suscitent tous les fantasmes et toutes les inquiétudes ?
Que des membres du milieu financier ou industriel se rassemblent et débattent, cela peut ne pas concerner la justice, le conseil constitutionnel, ou une éventuelle commission d'enquête sénatoriale.
Par contre, que des membres éminents du gouvernement, des personnalités élues par les français, payéEs grassement par le gouvernement français, participent à ces réunions est proprement "choquant". Si pour le moins, ces élus faisaient un compte-rendu OFFICIEL des sujets débattus, à l'Assemblée Nationale par exemple, ou à l'occasion d'une conférence de presse, nous pourrions comprendre le silence des instances institutionnelles. Mais non. Nada ! Des élus, des hauts responsables des plus hautes institutions nationales, européennes ou mondiales, conspirent dans le dos de leurs électeurs, de leurs gouvernements, sans qu'aucun compte ne leur soit demandé ! Est-ce cela, la démocratie ? Quels sont ces secrets si bien gardés ? Sont-ils couverts par le secret-défense ? Par la raison d'état ? Pas que je sache.
Alors ? Et on s'étonne après de se retrouver avec des votes contestataires ? C'est quoi, le Bilderberg, pour que des secrétaires d'état puissent y participer sans rendre de comptes à leur gouvernement, à leur presse, à leurs électeurs ? S'il n'y a pas de conspiration, pourquoi ne pas rendre ces réunions transparentes ? Et si elles ne le sont pas, ne serait-il pas bienvenu d'inculper ces élus de conspiration ? La presse "omet" d'aborder (avec sérieux) le sujet, alors que l'ex-rédactrice du plus important journal de France y participe ? Des "Yves Calvi" ou des "Jean-François Kahn" osent ne pas répondre aux interrogations des téléspectateurs, et feindre d'ignorer ne serait-ce que le nom de cette secte qui se permet d'investir le Château de Versailles ?
Est-ce de cette manière que les dirigeants politiques imaginent regagner la confiance de leurs électeurs, et d'éviter un vote de défiance pouvant mettre en place un gouvernement fasciste dès 2017 ?
Messieurs les politiques, messieurs les membres du conseil constitutionnel, messieurs les membres du conseil de la magistrature, il serait temps de montrer au peuple français qui "porte la culotte", vite, avant de se prendre une 3ème déculottée irréversible aux prochaines élections présidentielles et législatives !
Gilles SONDEREGGER
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