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Accueil du site > Tribune Libre > Ce Soir Ou Jamais : quelle place laisser aux religions dans notre pays ? (...)

Ce Soir Ou Jamais : quelle place laisser aux religions dans notre pays ? – Une opération de brouillage de la laïcité lourde de conséquences

L’émission Ce soir ou jamais présentée par Frédéric Taddéï était vendredi dernier 10 avril, consacrée à un thème éloquent et non moins polémique : « Quelle place laisser aux religions dans notre pays ? » Sur le plateau on trouvait Henri Pena Ruiz, philosophe, ‎Raphaël Liogier, sociologue, Jean-Paul Brighelli , essayiste, Thomas Guénolé, politologue, Ghaleb Bencheikh, islamologue, ‎Michaël Foessel, philosophe, Christine Pedotti, directrice de la rédaction de "Témoignage Chrétien", ‎Valentine Zuber, historienne.

 

L’émission s’ouvre sur un montage d’extraits de l’actualité sur la laïcité, en vrac, donnant déjà le ton des confusions qui s’annoncent : Dans l’ordre, on présente l’affaire de l’affiche des prêtres, groupe de musique s’y présentant avec Mr Di Falco pour faire publicité d’un concert en faveur des chrétiens d’Orient qui, au nom de la laïcité a été d’abord interdite d’affichage par la RATP puis, après une levée de boucliers, autorisée par elle ; la secrétaire aux droits des femmes qui s’est déclarée favorable à l’interdiction du voile à l’Université, information suivie par la déclaration de l’UMP favorable à cette interdiction ; le refus d’une responsable de bureau de vote communiste faite à un homme en kippa de voter pour ensuite l’accepter ; l’amendement de la loi Macron qui permet de changer les jours fériés de notre calendrier civil dans les territoires d’Outre-mer selon les volontés des différentes religions ; le débat autour de la présence de crèches de la nativité dans des bâtiments publics comme dans les mairies ; le Président du Conseil général du Haut-Rhin qui s’insurge du fait que l’on ait retiré de la salle ou se réunit le conseil, un christ qui y demeurait jusqu’alors par tradition ; la décision du maire de Chalon-sur- Saône de supprimer des cantines scolaires de sa ville les menus de substitution au nom du principe de laïcité, qui a reçu le soutien de Nicolas Sarkozy. Un mélange indigeste, sans autre explication que le thème de l’émission, qui prépare les esprits à une victimisation des religions. 

 

La France s’attaquerait à la liberté de religion ? Un faux procès fait à la laïcité !

« La France a-t-elle tendance à réduire les libertés religieuses comme nous le reprochent les anglo-saxons ? » interroge Frédéric Taddéï pour ouvrir le débat, en l’orientant sensiblement dans le sens d’une victimisation des religions. Prendre les critiques des anglo-saxons pour référence relève il est vrai tout de même ici de la gageure, alors que leur modèle est centré sur la liberté religieuse et la promotion des minorités, séparation selon les religions, les cultures, les couleurs de peau, à l’opposé de la laïcité qui propose précisément l’égalité de traitement de tous porté au-dessus des différences, et donc une société du mélange, ce que personne malheureusement parmi les invités ne relèvera.

Valentine Zuber interrogée la première donnera la ligne. Elle qui vient de publier un livre intitulé « Le culte des droits de l’homme », où elle explique que l’un des principaux Droit de l’homme serait « la liberté religieuse », mise sur le même plan que les autres libertés. Une assertion tout à fait fausse, car la liberté de croire est un aspect d’une liberté qui lui est supérieure, la liberté de conscience qui autorise toutes les convictions et croyances qui prolonge d’ailleurs la liberté de pensée, car aucune faveur n’est donnée par la loi aux religions sur l’athéisme ou l’agnosticisme, l’Etat ne connait que des citoyens de droit et ne reconnait pas les religions.

Sans surprise, elle fera référence à l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), qui préconise à son premier alinéa que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion (…) la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé… » pour insister dans le sens du respect de cet article entendu comme autorisant une expression religieuse sans limite. Elle omettra au passage qu’il existe aussi là des restrictions, comme celles relatives « à la protection des droits et libertés d’autrui » énoncées à l’alinéa 2 de cet article, et n’est-ce pas cela qui est précisément en jeu face à la montée des affirmations identitaires et des groupes de pression religieux ? La Cour européenne des droits de l’homme, qui veille à l’application de la CEDH, a d’ailleurs reconnue la laïcité française en tant que spécificité.

« On va vers une restriction, une neutralisation de l’espace public, les signes religieux sont de moins en moins acceptés », soulignera-t-elle, en rejetant cette évolution ici largement exagérée sachant que personne ne propose que l’on interdise les signes religieux dans la rue, à l’exception du voile intégral qui efface l’identité des individus et est interdit par la loi. Certes, il est un fait que la multiplication des signes religieux d’appartenance à une communauté, ainsi ressentis comme une pression sur notre société, sont dans toutes les enquêtes d’opinion des Français, mal vécue par une large majorité d’entre eux, mais faut-il encore expliquer le pourquoi pour comprendre d’où cela vient au lieu de faire des procès. Elle poursuivra en expliquant que nous sommes une société multiculturelle, multi-religieuse, qu’il ne faut pas que tout le monde se ressemble, et que, dès que l’on touche aux spécificités culturelles ou religieuses, qu’on les empêche de s’exprimer autant dans l‘espace privé que dans l’espace public, on arrive à quelque chose d’atone qui n’a plus de sens… Autrement dit, la diversité serait quelque chose de supérieure à nos droits et libertés communs, la laïcité devant s’adapter et laisser la place à l’expression des différences partout. Elle dira encore qu’il ne faut pas oublier l’article premier de la loi de séparation des Eglises et de L’Etat qui doit garantir la liberté de conscience et de culte de tous, et ainsi que l’Etat ait « une action active pour permettre l’expression religieuse à égalité de tous les citoyens ». Mais qu’est-ce à dire ? L’article premier de la loi assure d’abord la liberté de conscience puis, sous lui, dans un second temps, garantit le libre exercice des cultes, c’est-à-dire la liberté individuelle pour chaque citoyen de pouvoir librement exercer son culte, mais en aucun cas que l’Etat n’y facilite l’accès en général dans la société, ou en fasse publicité. Il n’y a rien dans notre droit qui soit de l’ordre d’un droit communautaire fut-il religieux. Seuls les lieux d’enfermement qui nécessitent des services religieux mis à disposition des personnes qui le souhaitent, sont de la responsabilité de l’Etat, pour respecter leur liberté de conscience. 

La tendance de la laïcité serait en France de réduire la liberté religieuse, voilà le postulat de l’émission, et rien ne viendra l’en départir, alors que nous sommes en réalité dans une période où la laïcité livre un de ses plus durs combats face au retour du religieux.

Une définition de la laïcité jetée à toutes les confusions et les remises en cause

Christine Pedotti, Directrice de Témoignage chrétien, en prolongeant le propos de l’historienne proposera de modifier la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, dans l’esprit de « l’adapter » aux évolutions de notre société (sic !). Une loi déjà atteinte par les dérogations autorisées par le Conseil d’Etat, de la notion abusive d’intérêt public local ou des tempéraments, de la confusion entre usage cultuel et culturel, arguments permettant de financer ici l’orgue d’une Eglise (Trélazé), un ascenseur pour une basilique (celle de Fourvière à Lyon), la mise à disposition d’un local communal pour l’exercice cultuel (Affaire de Montpelliers), le financement sur fond public d’un abattoir rituel (affaire du Mans). Ou encore, la pratique des baux emphytéotiques de longue durée accordés par les communes pour l’euro symbolique, en vue de la construction d’un édifice destiné à un culte et plus grave encore, la proposition du rapport du Sénat sur le financement des lieux de culte par les collectivités territoriales présenté le 18 mars 2015, qui prévoit d’ouvrir la possibilité pour ces dernières d’accorder des garanties d’emprunt pour la construction d’édifices cultuels… Rien de tout cela ne sera évoqué.

La laïcité est fréquemment même attaquée en son propre nom pour lui faire dire le contraire de ce qu’elle est ! Ce fut le cas, comme après les terribles événements de janvier derniers, où on a dit vouloir redonner par les valeurs de la République du sens à l’école, mais pour mettre au cœur de cette démarche le renforcement de l’enseignement religieux et justement au nom de la laïcité ! Au lieu d’insister sur ce que nous avons en commun à partager et à défendre par-delà nos particularismes, tels que la démocratie, le politique, les libertés et droits individuels, comme la laïcité y invite en portant au-dessus des différences le bien commun pour faciliter l’intégration sociale des élèves de toutes origines, on entend continuer de renforcer le principe de l’intégration des élèves par la valorisation de leurs différences et ainsi, par un enseignement religieux encore plus présent dans l’école ! Une politique qui a été initiée il y a une quinzaine d’années et qui s’est révélée être un échec cuisant, n’ayant fait que renforcer en le justifiant la volonté de certains de se séparer sur le fondement des différences. Autre aspect qui ne sera nullement développé.

‎Raphaël Liogier, auteur d’un ouvrage intitulé « Le mythe de l’islamisation » expliquera curieusement que la laïcité est là pour permettre le développement de la diversité, alors qu’elle est avant tout là pour permettre à la diversité de la société de se retrouver sur un certain nombre de biens communs tels que : le triptyque Liberté-Egalité-fraternité qui est la devise de notre République, la liberté d’expression et donc le libre examen de soi ou la libre critique des religions, sur le droit de croire ou de ne pas croire. Michaël Foessel évoquera en toile de fond de cette idée des religions attaquées, la peur d’une religion malaimée, l’islam…on s’y attendait. Jean-Paul Brighelli sera le seul à effleurer la question du voile, pourtant au centre du risque de communautarisation qui guette une partie de l’islam de France et qui est un poison pour la démocratie et la République. Le communautarisme fait voler en éclat toute idée de faire peuple et donc cette souveraineté qu’il représente et garantit notre Etat de droit, mais aussi les forces sociales qui garantissent, elles, nos acquis sociaux, qui sinon ne peuvent qu’être livrés par la division au libéralisme. L’état archaïque du Droit du travail dans les pays anglo-saxon en est le reflet significatif ! Il n’y a pas de République sociale sans République laïque !

Mais Jean-Paul Brighelli, contre toute attente, soutiendra le principe des crèches de la nativité dans les bâtiments publics, ignorant l’article 28 de la loi de séparation qui l’interdit strictement, ouvrant la voie à d’autres contraventions à la demande d’autres religions.

On ne veut pas voir le danger qui guette notre société si nous lâchons sur la laïcité

Ghaleb Bencheikh, islamologue, qui présente l’émission Islam sur France 2, s’opposera à la volonté d’inscrire des épithètes à la laïcité, considérant que cela la dénature. Une spécialité de l’historien Jean Baubérot, défenseurs d’une laïcité des accommodements dits « raisonnables » qui encore une fois la renverse dans son contraire, qui dans son dernier livre la présente sous sept épithètes : antireligieuse, gallicane, individualiste, inclusive et accommodante, concordataire d’Alsace-Moselle, ouverte, identitaire…pour mieux la diluer et la dissoudre. La seule laïcité qui vaille est celle qui est inscrite dans nos institutions, sans aucune épithète, qui fait partie du domaine de la loi et qui devrait simplement être respectée, tels que les textes le prévoit dès l’article premier de notre Constitution en désignant nôtre République comme laïque parce qu'égalitaire, et ainsi, le sens de nos libertés.

On ne s’intéressera nullement aux atteintes portées à la laïcité par une montée des revendications communautaires à caractère religieux, tout particulièrement de cette partie de l’islam communautaire de plus en plus visible, qui multiplie les pressions sur notre société : demandes de salles de prières dans les entreprises, le halal à la cantine, le refus de femmes de se faire soigner par un homme à l’hôpital public, les piscines ouvertes à des horaires spécifiques pour les femmes, le refus d’hommes de serrer la main des femmes pour raison religieuse ou d’être dirigés par elles, l’absence de vestiaire pour femme dans certaines entreprises communautaires qui ont pour principe de ne pas engager des femmes de façon discriminatoire, le financement public des lieux de culte comme le demande Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, qui préconise le doublement des mosquées en France, le droit de ne pas s’alimenter pendant le Ramadan pour des animateurs prenant en charge des enfants au prix de leur sécurité, comme ce fut le cas avec les animateurs d’une colonie de Gennevilliers, ce qui serait impensable au nom d’une toute autre raison, la demande de jours fériés spécifiques aux autres religions que catholique remettant en cause notre calendrier civil, alors que ceux-ci sont aujourd’hui des jours fériés tout court pour la plupart des Français, dont la moitié ne se réclament d’aucun dieu, l’assignation de toute personne d’origine d’un pays arabo-musulman qui décède au rite d’enterrement islamique, y compris contre ses dernières volontés, comme cela a eu lieu dans le nord par la volonté d’une association islamique qui a eu gain de cause de façon incroyable devant un tribunal... Il en va aussi d’autres revendications venues d’autres cultes, comme ce fut à Noël le cas concernant la polémique les crèches de la nativité dans les bâtiments publics, école, mairies, qui sont définies dans la bible très clairement comme des images pieuses qui n’ont rien à y faire.

Henri Pena Ruiz défendra bien, comme on pouvait l’espérer, la loi de séparation en tentant de ramener le débat de la victimisation des religions vers la défense de la laïcité, mais expliquera aussi être opposé à toute interdiction des signes religieux ostensibles à l’université, parce que les étudiants sont des adultes… Argument qui est en général mobilisé pour éluder le fond du débat ! Faudrait- il donc alors autoriser au nom de cela, que les élèves des lycées publics des classes prépa et des BTS soient libres d’y porter des signes religieux ? On oubliera que la Constitution de notre Ve République reprenant le préambule de la IVe dit que « L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat », ce qui est repris dans le Code de l’éducation mais non appliqué par laxisme. Ce qui met l’Université aujourd’hui, dans certains espaces urbains où les populations issues de l’immigration connaissent une forte concentration, dans une situation particulièrement difficile. On oubliera de parler de Samuel Mayol1 par exemple, Directeur de l’IUT de Saint-Denis(93) actuellement menacé de mort et protégé par la police, alors qu’il a stoppé l’appropriation d’une salle multi-associative par une association communautaire musulmane qu’elle avait transformée en mosquée, et dénoncé des irrégularités au sein de son établissement, ou le fait que notre amie Yolène Dilas-Rocherieux qui enseigne à Paris X Nanterre et s’affronte à des jeunes filles voilées qui contestent le contenu de ses cours sur des thèmes sensibles des sciences sociales et politiques, ait vu d’écrit sur les murs de son Université : « Dilas : deux balles dans la tête » Il n’y aurait que des problèmes marginaux en la matière alors que les associations communautaires s’installent dans les universités en y imposant leur façon de faire sans que cela ne fasse de vagues, car on ne veut pas le voir. En attendant, on n’a jamais vu autant de signes religieux à l’université ce qui est un facteur de pression sur la sérénité de certains cours qu’on le veuille ou non, contestation qui commence dès le collège, mais aussi de pression sur ceux qui, originaires de pays arabo-musulman n’entendent pas endosser le prêt à porter communautaire, et que l’on cherche à y assigner ! 78% des personnes interrogées sont opposées en France au port du voile islamique dans les salles de cours des universités (sondage Ifop de septembre 2013).

La laïcité, un humaniste de portée universelle à défendre pour tous

Rappelons au passage que M. Cameron ou Mme Merkel ont eux-mêmes déclarés que le modèle multiculturel était dans leurs pays un échec, ce qui doit faire réfléchir avant d’aller dans cette direction que l’on entend présenter comme la modernité à travers la reconnaissance des différences, mais qui atterrit sur la différence des droits, alors que la laïcité en garantit l’égalité. C’est le dégagement de l’Etat de la tutelle religieuse qui a permis l’affirmation des libertés auxquelles faisait obstacle l’Eglise catholique, comme religion étendant sa domination sur les citoyens. Et c’est cela que l’on entend ne pas voir recommencer, quelle que soit la religion !

Comme le reflet inversé de l’émission de Frédéric Taddéï, sur M6 dans Zone interdite ce dimanche soir, on enquêtait sur les banlieues d‘Evreux (27), aux Mureaux (78), dans les quartiers nord de Marseille (13)…, sans langue de bois. On dévoile alors une réalité où le commerce communautaire à pris la place aux autres, café sans femme, dans des quartiers où dominent des familles d’origine étrangères. On explique que le pouvoir politique n‘a pas pris en compte la montée du communautarisme, qu’ « Ils vivent essentiellement entre eux… » On y montre le développement d’une délinquance qui s’approfondit dans un contexte de déresponsabilisation des parents où les pères sont souvent absents. Une bombe à retardement. Si on ajoute la religion comme élément de mise à part et catalyseur des ressentiments à cette situation, on imagine la catastrophe qui nous attend. Nombre de ces familles démunies demandent de l’aide, qui commence avant tout par l’éducation au partage des valeurs communes sans ambiguïté, pour faire que l’on aime la République au lieu de la voir brouillée telle que l’émission l’en fera ressortir, à travers la confusion entretenue sur son principe de laïcité accusé de tous les maux. La laïcité est le meilleur des moyens pour lutter contre les mises à part en favorisant ce qui nous rassemble sur ce qui nous divise à faire de nous tout d’abord des égaux, à l’image de ces 27% de couples mixtes, un Français (e) –un étranger(e), qui fait de la France le premier pays dans ce domaine, contre 4% aux Etats-Unis. Voilà un élément de réponse qui est susceptible de redynamiser notre vivre ensemble ! Nous ne voulons pas d’une société qui se résume à des égos et des communautés.

Il aurait été bien plus intéressant et essentiel dans cette émission, que l’on prenne les choses par l’autre bout en présentant la laïcité non comme le problème, mais bien la victime de revendications religieuses ou de concessions faites aux religions, qui la vident de son sens un peu plus chaque jour. Mais aussi et surtout, comme un enjeu de liberté de portée universelle auquel elle correspond dans l’ordre des acquis des progrès de l’Homme, indépendamment de la couleur, l’origine, la religion. C’est la véritable voie de l’humanisme. 

 

1-Pétition pour soutenir Samuel Mayol, Directeur de l'IUT de Saint-Denis (93) :http://www.petitions24.net/signatures/nous_soutenons_samuel_mayol_de_liut_de_saint-denis/start/250

Guylain Chevrier


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32 réactions à cet article    


  • Crab2 15 avril 2015 10:07

    Ce soir comme de bien entendu
    J’entends dire lors de l’émission ’’ ce soir ou jamais ’’ ( 10 04 2015 ) à propos du mariage pour tous « que cela faisait parti du débat public quand le gouvernement reçoit les hiérarchies monothéistes avant de présenter la loi au Parlement » - oui mais, pourquoi le pouvoir n’a pas reçu les représentants des organisations athées ?

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/04/polemikos-2015.html

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/04/15/polemikos-2015-5603758.html


    • Julien30 Julien30 15 avril 2015 13:38

      @Crab2
      « pourquoi le pouvoir n’a pas reçu les représentants des organisations athées ? »


      Le lobby gay n’est pas athée ?

    • Crab2 15 avril 2015 16:35

      @Julien30
      Je ne vois pas le rapport


    • Pere Plexe Pere Plexe 15 avril 2015 16:59

      @Crab2 c’est un fait que les athées sont bien moins organisés que les croyants.
      Cet opinion est pourtant la plus importante (en nombre) dans notre pays.
      Et aussi celle qui progresse le plus.


    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 15 avril 2015 23:57

      @Pere Plexe
      Je suis athée. Par ailleurs, je suis libre-penseuse et je défends la laïcité telle qu’elle est définie dans la loi de 1905. On oublie trop souvent que le titre exact de la loi ne comporte pas le mot « laïcité » : C’est bien de la Loi de Séparation dont il faut parler car c’est ainsi qu’est intitulé le texte de loi. L’article 1 ne fait que donner un cadre à
      respecter, mais c’est l’article 2 qui en est le cœur : il établit que L’Etat ne reconnaît 
      aucune religion. C’est pourquoi, quand l’Elysée ou Matignon reçoivent les représentants des religions, c’est un déni de la loi de 1905 qu’il faut condamner. Les
      Libres-penseurs, athées, agnostiques refusent de s’organiser en communauté(s) et ils ont raison. Notre nation est constituée de citoyens et notre République refuse les communautés. S’ils constituent un groupe destiné à devenir partenaire de l’Etat au même titre que les religions, ils reconnaissent eux-mêmes les communautés, notamment les communautés religieuses et acceptent qu’elles participent à l’élaboration des règles gouvernementales. Ce serait alors la fin de la Séparation, la fin de la laïcité.
      La Libre-Pensée, seule ou avec d’autres associations laïques, demandent à rencontrer un représentant de l’Etat, mais seulement en tant qu’association, généralement pour demander l’application de la loi, cette loi de 1905 qui sera dignement fêtée en décembre prochain.


    • Aldous Aldous 16 avril 2015 08:52

      @Danièle Dugelay
      Le fait de recevoir et de parler â des représentants de cultes n’est pas dans la loi de 1905.


      La loi interdit àl’Etat de subventionner ou de se soulettre à un culte. Et c’est là que le bas blesse.

      Recevoir, c’est rester souverain. Aller diner au CRIF c’est se soumettre.
      De même financer la construction de mosquées c’est soulettre l’Etat à un culte.

      Enfin, il faut rappeler que la franc-maçonnerie est un culte. Un culte secret et sectaire qui plus est.



    • soi même 15 avril 2015 10:44

      j’ai vue cette émission, la grande absente de ce débat les Franc-maçons, car ils ont une part active dans ce bordel ambiant, et il aurait été intéressant de savoir pourquoi Jospin a tellement mit d’huile sur le feux avec le voile Islamique qui fait que maintemant ce n’est plus la reconaissance à unee réligion que l’on à affaire , mais bien à une revendication communautaire et identitaire qui pousse beaucoup de Musulmane a porte le voile pour évité des ennuis du fait elle habite des quartiers en zones sensible.

      Je n’es rien contre l’identification Religieux du moment que la véritable tolérance est respecté et pratiqué entre les différentes religions et ce qui est en passe d’explosé par deux religions à forte idéologie communautariste qui toute deux utilise la frontière de la définition de la Laïcité pour la faire explosé !

      Quand au régime spécial d’Alsace Moselle qui est une autre forme de pratiqué la Laïcité, elle a l’avantage jusqu’à présent de faire la Paix religieuse car tous sont soumis à la même enseigne.


      • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 15 avril 2015 11:08

        @soi même
        "Quand au régime spécial d’Alsace Moselle qui est une autre forme de pratiqué la Laïcité, elle a l’avantage jusqu’à présent de faire la Paix religieuse car tous sont soumis à la même enseigne."

        Autrement dit, pour vous, la laïcité, c’est de faire financer par l’état trois religions majoritaires (Catholicisme, protestantisme, judaïsme et depuis peu plus ou moins islam) en oubliant les athées et les autres confessions ?


      • soi même 15 avril 2015 11:48

        @Jean J. MOUROT, oui pour une raison simple, avec le bordel ambiant pour l’instant c’est le seul à ma connaissance qui coupe la poire en deux, cela à aussi l’avantage de pouvoir révoqué le Prélat qui utilise sa charge à des fins politiques !

        De tous façon, le débat est faussé, quand l’on utilise les antagonismes religieux pour imposé un pouvoir sécuritaire , car l’on oublie en France , que le Ministre de l’Intérieur est aussi Ministre des Cultes , donc il y a bien mélange des genres et surtout que l’exécutif n’a jamais joué franc jeux sur cette question !



      • njama njama 15 avril 2015 12:25

        @soi même
        il aurait été intéressant de savoir pourquoi Jospin a tellement mit d’huile sur le feux avec le voile Islamique
        merci de prouver cette allégation que j’estime calomnieuse à l’égard de Lionel Jospin
        le pyromane, c’est lui, 19 avril 2003 très exactement
        Nicolas Sarkozy agite le voile islamique


      • soi même 15 avril 2015 12:35

        @njama, pourquoi, le silence et le tact sur le foulard , cela aurait évité que cela devienne un mot d’ordre identitaire !

        Quand à Sarkozy, il y a pas besoin de photo, il a été expert dans tout !


      • njama njama 15 avril 2015 12:48

        @soi même
        prouvez ce que vous dites je n’en demande pas plus


      • njama njama 15 avril 2015 13:02

        @soi même
        régime spécial d’Alsace Moselle qui est une autre forme de pratiqué la Laïcité,

        Les Accords concordataires en vigueur n’avaient pas été remis en question lors de la réintégration de l’Alsace Moselle dans la nation française après la guerre.
        Il est préférable de parler d’exception à la loi de 1905 au moins concernant un de ses points, à savoir la rémunération des « agents » des cultes pour ces deux départements. 

        Ce n’est pas une autre forme de laïcité. Le retour du Concordat n’est pas au programme, par contre la suppression de la rémunérations des « agents » des cultes, salariés de la république pourrait l’être ...
        Les français dans leur immense majorité sont restés très conciliants avec cette exception qui est un héritage historique de la guerre. Ne réveillez pas les vieux démons de l’anticléricalisme ... smiley


      • soi même 15 avril 2015 13:30

         ( Lionel Jospin, ministre de l’éducation de l’époque, déclarera qu’il faut respecter « la laïcité de l’école qui doit être une école de tolérance, où l’on n’affiche pas, de façon spectaculaire ou ostentatoire, les signes de son appartenance religieuse. » Il précisera que « l’école est faite pour accueillir les enfants et pas pour les exclure » )

        ( La jurisprudence du conseil d’État (1989-2003)

        En novembre 1989, le Conseil d’État saisi par le ministre de l’éducation nationale, Lionel Jospin, affirme que le port du voile islamique, en tant qu’expression religieuse, dans un établissement scolaire public, est compatible avec la laïcité, et rappelle qu’un refus d’admission ou une exclusion dans le secondaire « ne serait justifié que par le risque d’une menace pour l’ordre dans l’établissement ou pour le fonctionnement normal du service de l’enseignement25 ». En décembre, le ministre publie une circulaire, statuant que les enseignants avaient la responsabilité d’accepter ou de refuser le voile en classe, au cas par cas.) 

        (La loi sur le port de signes religieux ostensibles (mars 2004)

        La loi du 15 mars 2004 « encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics », appelée parfois « loi sur le voile islamique », a été votée par le parlement en mars 2004. Elle interdit le port de tout signe religieux « ostensible », ce qui inclut le voile islamique mais aussi la kippa, et le port de grandes croix. La loi permet le port de symboles discrets de sa foi, tels que petites croix, médailles religieuses, étoiles de David, ou mains de Fatma - bien que cette main puisse être portée indépendamment de la religion, n’étant pas de source musulmane. )

        (

        La circulaire du ministre Luc Chatel de mars 2012 permet aux conseils d’école de refuser les présences de femmes voilées dans les sorties scolaires. Parfois appliquée par une partie des établissements scolaires de la même ville, les différences d’application ont suscité des tensions. La Ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem annonce qu’il convient aux établissements scolaires de refuser tout comportement prosélyte par les parents d’élèves et d’exclure les perturbateurs, mais non de refuser par principe d’associer les mères voilées de toutes les accompagnements scolaires29.

        L’Observatoire de la laïcité soutient cette démarche en déclarant : « La laïcité ne suppose la neutralité que des représentants de l’administration (fonctionnaires ou assimilés) pour garantir leur impartialité, en particulier dans le service rendu aux usagers des services publics, quelles que soient les convictions politiques, philosophiques ou religieuses de ces usagers. La laïcité, ce n’est pas une conviction ou une opinion mais le cadre qui les autorise toutes30. »

        Devant les députés la ministre déclare : « Contre le prosélytisme quel qu’il soit – religieux, politique ou philosophique –, nous agissons avec fermeté. Je confirme ici que la circulaire Chatel (...) continuera à être utilisée par les personnels de l’éducation nationale (...) Hors de ces comportements prosélytes, faut-il interdire par principe à une maman portant le foulard d’accompagner ses enfants en sortie scolaire ? (...) Qui sont mieux placés pour juger de cela que les enseignants et les équipes sur le terrain31 ? »  http://fr.wikipedia.org/wiki/Voile_islamique_dans_les_%C3%A9coles_en_France

        (

        ARGUMENT ISLAMOPHOBE

        L’islamophobie ouverte est entendue plus souvent à droite. Mais à gauche comme à droite on perçoit fréquemment une incapacité de considérer que des musulmans en France puissent vouloir s’exprimer en tant que musulmans. Là où l’Abbé Pierre était tout récemment un héros de la gauche radicale à cause de ses prises de positions courageuses sur certaines questions de société, toute association musulmane est immédiatement suspecte.

        Nous nous trouvons face à une vision fantasmée de la montée de l’islam politique en France. D’ailleurs, dès qu’une personne veut « démontrer » la montée de l’intégrisme militant en France... elle parle de l’Iran ou de l’Afghanistan... On a bien l’impression que le crime qu’ont commis les musulmans français est d’oser exister. Une vraie diabolisation est en cours pour certains. D’autres, en apparence plus sophistiqués, ne réussissent néanmoins pas à comprendre que les musulmans français ne sont pas des Mollahs Iraniens en vacances.

        Comme pour tout fantasme les arguments rationnels ont du mal à percer. Si les organisations musulmanes organisent des réunions, c’est qu’ils veulent sans doute recruter des fanatiques. Si elles organisent du soutien scolaire pour les enfants du quartier, c’est sans doute pour recruter de très jeunes fanatiques. Si elles n’organisent pas, ou très rarement, des réunions, cela démontre qu’ils sont malins et qu’ils travaillent dans l’ombre. Toutes ces bêtises sont accompagnées par d’innombrables « histoires vraies » souvent inventées comme celles qui ont accompagné toute l’histoire des racismes -« J’ai une amie qui... ». La véritable chasse aux sorcières déclenchée contre Tariq Ramadan depuis deux ans participe de la même dynamique.

        Ces idées sont accompagnées encore une fois par un refus de les confronter aux faits - d’aller voir à la mosquée ou dans les associations qui sont les femmes qui portent le foulard.

        ARGUMENT LAIC
        La laïcité est un argument qui porte  énormément dans les milieux enseignants et de gauche. Le plus souvent le concept est très mal défini, ou défini de façon circulaire - le signe religieux est anti-laïc parce que la laïcité implique l’absence de signes religieux. Pas surprenant qu’on se plaint souvent que « la laïcité est un concept mal compris à l’étranger ». Il est mal compris en France aussi ! Car c’est en s’éloignant de son sens historique dans la société française que la laïcité a été réinventée en tant qu’hostilité aux musulmans.
        La loi de 1905 ne visait absolument pas à empêcher l’expression religieuse des élèves. Au contraire, les cours de religion restent obligatoires au sein de l’école publique jusqu’en 1923. La loi servait à réduire l’influence de l’Eglise, de l’institution religieuse, sur l’enseignement de la nouvelle génération. C’était une loi progressiste. Utiliser le concept aujourd’hui pour pointer du doigt et exclure les croyants d’une religion minoritaire est complètement différent.

        Mais au sein de la gauche il y a une forte tendance dé privilégier une identité de gauche au dessus que le besoin de soutenir les opprimés. Etre de gauche implique pour beaucoup mépriser les croyants, et si ce sont des croyants que l’idéologie dominante présente comme particulièrement moyenâgeux, encore mieux. Parmi les militants de gauche athée, un désaccord philosophique profond avec les croyants est confondu avec une opposition politique, les musulmans croyants (surtout organisés en association) étant assimilés à des « fascistes verts » ou leurs outils inconscients. )

        ( L’avenir
        La loi contre le foulard a été une tragédie pour tous ceux qui sont attachés à la liberté démocratique et à la communication entre personnes de cultures et de croyances différentes. Elle a renforcé les ségrégations et les préjugés qui étaient déjà un des cancers de notre société. La droite a utilisé le racisme pour diviser ; la gauche dans sa plus grande partie s’est déshonorée en refusant de se mobiliser contre l’exclusion de jeunes femmes de l’école publique, et en montrant qu’elle n’est pas indemne des « couches épaisses de mentalité néo-coloniale ».

        L’affaire du foulard a pointé du doigt les jeunes musulmans comme l’ennemi de la France. L’extrême droite ne peut qu’en profiter grassement. Le Front national rattrape la balle au bond «  Derrière le foulard se cache un processus subversif et révolutionnaire...  » écrit Carl Lang, secrétaire général du FN, avant d’expliquer que la seule solution est d’expulser les Arabes.)

        http://john.mullen.pagesperso-orange.fr/2005bilanfoulard.html



      • Crab2 15 avril 2015 16:37

        @Jean J. MOUROT
        C’est un détournement de l’argent public au profit de catégories de religieux


      • Crab2 15 avril 2015 16:48

        @soi même
        En effet Jospin aurait dû faire appliquer la loi - aujourd’hui du foulard ’’ on ’’ en parlerait plus - ce crétin a préférer laisser les chefs d’établissement seuls devant cette volonté des islamistes de prôner la séparation des sexes contre l’égalité entre femmes et entre femmes et hommes


      • njama njama 15 avril 2015 18:45

        @soi même
        merci pour cette longue explication. C’est bien ce qu"il me semblait avoir retenu, Jospin n’a pas suscité de débat sur le voile, ni suscité de loi comme a pu le faire Sarkozy.
        Il a calmé l’affaire « la laïcité de l’école qui doit être une école de tolérance, où l’on n’affiche pas, de façon spectaculaire ou ostentatoire, les signes de son appartenance religieuse », « l’école est faite pour accueillir les enfants et pas pour les exclure ». Et le Conseil d’État, saisi par Jospin, a confirmé dans la foulée en novembre 1989 :
        « En novembre 1989, le Conseil d’État saisi par le ministre de l’éducation nationale, Lionel Jospin, affirme que le port du voile islamique, en tant qu’expression religieuse, dans un établissement scolaire public, est compatible avec la laïcité, et rappelle qu’un refus d’admission ou une exclusion dans le secondaire « ne serait justifié que par le risque d’une menace pour l’ordre dans l’établissement ou pour le fonctionnement normal du service de l’enseignement ». En décembre, le ministre publie une circulaire, statuant que les enseignants avaient la responsabilité d’accepter ou de refuser le voile en classe, au cas par cas. »
        Ce sont les médias et des associations comme MRAP qui ont fait du foin ... ici ce n’était pas un problème politique en France à l’époque.

        Le pyromane est donc bien Sarkozy 15 ans plus tard en avril 2003... la loi sur les signes religieux c’est en 2004, mais il n’est pas seul à souffler ce vent mauvais car l’Europe pousse à la libanisation de la vie politique (Art. 17 du TFUE), ce qui explique qu’aujourd’hui l’UMP comme le PS suivent comme des jumeaux exactement cette directive, qui va en sens inverse non seulement de l’esprit républicain, mais du socialisme pour ce qui concerne la gauche.


      • njama njama 15 avril 2015 12:21

        Très bonne mise au point guylain chevrier


        • njama njama 15 avril 2015 12:44

          Les mêmes qui pourfendent le foulard (dit « islamique ») poussent des cris d’orfraies contre ceux qui pourfendent ensuite, juste retour de manivelle, la kippa, les perruques des épouses juives,la mantille, la croix ou l’interdiction des crèches dans les mairies ...
          la vie en société c’est aussi de savoir accepter l’autre dans ses différences.
          La laïcité concerne le monde politique et ses institutions qu’elle astreint à la neutralité dans ses relations à la société, aux associations, aux citoyens, parce que la république ne connaît que des « citoyens », elle ne concerne pas la société elle-même. Les élus politiques ne sont pas mandatés pour faire la promotion de telle ou telle communauté cultuelle, philosophique, ...


          • Crab2 15 avril 2015 16:42

            @njama
            Le voile ou les voiles islamiques n’ont rien à voir avec la croyance dans une divinité - ni même à l’amour porté à un « prophète » pédocriminel pour avoir forcé une fillette de six pour lui infliger un rapport sexuel à neuf - les voiles sont les symboles de la phallocratie sacralisée par la religion


          • Crab2 15 avril 2015 16:44

            @Crab2
            rectification : forcée à l’épouser à six ans


          • lsga lsga 15 avril 2015 14:03

            je me suis endormi devant.

            même pas un invité matérialiste pour défendre l’interdiction de toute forme d’expression religieuse dans les lieux publiques, et l’enseignement aux enfants de toute doctrine religieuse.
             
            La religion est une maladie.

            • Aldous Aldous 15 avril 2015 14:38

              @lsga
              C’est un grand malade qui nous le dit ! 


            • L'enfoiré L’enfoiré 15 avril 2015 15:27

              Pas vu l’émission

              une réaction : pourquoi pas la présence de Michel Onfray ? 

              • Crab2 15 avril 2015 16:38

                @L’enfoiré
                Premier à le regretter


              • njama njama 15 avril 2015 18:13

                La loi de 1905 a du bon, elle a coupé court aux collusions malsaines entre l’Église catholique et l’État, au racket étatique organisé par le Concordat rétabli par Napoléon, et elle a coupé les couilles aux « clériques » de tous poils ...
                Qu’ils officient dans leurs chapelles, leurs synagogues, leurs mosquées, leurs temples franc-maçonniques ou pas, où bon leur semble, et grand bien leur fasse ... la république le leur accorde, et protège même les cultes, ce qu’il se doit puisque elle est garante de l’ordre public pour tous les citoyens.
                La laïcité n’empêche en rien d’être croyant ou de ne pas l’être ... où est le problème ?
                Je suis croyant et j’aime la laïcité !
                Les religieux sont-ils discriminés dans la république ? NON, ils sont citoyens comme chacun, et libres de postuler des mandats politiques locaux ou nationaux, comme à des syndicats s’ils le souhaitent, mais pas au nom de leurs multinationales religieuses dont les intérêts ne sont pas forcément convergents avec des intérêts nationaux, ni avec ceux de la république.
                Le NON-RETOUR de toutes formes de pouvoirs religieux dans la vie politique est une évidence républicaine.
                Les religions sont solubles dans la république, l’inverse, non.


                • Christian Labrune Christian Labrune 15 avril 2015 20:14

                  A l’auteur,
                  Je n’ai pas regardé les émissions dont il est question mais je n’ai aucun mal à les imaginer : l’argumentaire de la niaiserie bien-pensante et masochiste, on le connaît par coeur, et depuis trop longtemps.
                  Cela fait plaisir de lire de temps en temps sur AgoraVox un article aussi pertinent que celui-ci. Comment ne pas approuver votre analyse - et sans réserve !


                  • ddacoudre ddacoudre 15 avril 2015 21:06

                    bonjour guylain

                    La religion, n’a été qu’une réponse à l’ignorance des raisons des choses et aux organicités apaisantes pour vivre en semble sur des territoires où le nécessaire devait être produit.
                    la diversité des territoires géographiques et les moyens de communication ont lentement par le droit de la force délimités des états dans lesquels les hommes vivaient au rythme de leur existence « géohistorique » inégale dans le cadre du respect de tabous et de totems à géométrie variable ou syncrétiste suivant les rencontres des populations différentiés autour d’eux.

                    Nous en sommes toujours là, c’est à dire que nous naissons et mourrons sans en connaitre la raison et pour vivre nous devons sans cesse découvrir le monde, or aujourd’hui il se fait avec un clic de souris, et Dieu ne savait pas qu’il en serait ainsi, et les hommes non plus.
                    Pourtant n’ignorant pas la diversité des us et coutumes du monde et tirant la leçon, si je puis dire, de leur histoire, des hommes, pas le peuple, se sont émancipés des dogmes avec leurs certitudes et vérités absolus pour ajuster au péril de leur vie les dogmes à l’évolution des Savoirs.
                    La déclaration universelle des droits de l’homme et l’aboutissement de cette démarche, aucune religion, philosophie, pensée n’est prépondérante sur une autre. Certes mais le droit qui s’applique dans les différents territoires sont tous issus d’une réglementation politique religieuse qui organise le vivre ensemble et forcément quand des gens des uns ou des autres sont amenés à changer de territoire voire de nationalité ils ne peuvent déposer leur culture comme l’on dépose une veste, car elle à été façonné durant la petite enfance et c’est incrusté, voire « engrammè ». ce fut le cas en France dans l’application du droit républicain qui a du d’émancipé de sa source catholique et romaine avec la laïcité. Cela n’a pas pour autant apaisé les communautarismes, car si le peuple(état) s’interdit de privilégié des lois confessionnelles, philosophiques et autres pensée, il s’interdit en fait de chercher un sens à son existence et de vouloir en fixer une « organicité » pour y aboutir. Quand nous remplaçons l’état, une entité qui arrange bien tout le monde en restant dans un espèce de statut de monarque souverain, par le peuple souverain constitutionnellement, nous nous trouvons face à une aporie des plus absolue, la neutralité du droit devient de fait impossible car même si l’on est athée nous nous trouvons devant une pensée existentielle, qui ne peut être comme toutes autres prépondérante. La laïcité n’a pas pour vocation de faire table rase de l’histoire et de la mémoire humaine, mais de rappeler à tout un chacun qu’il doit respecter l’autre, et que les cultures individuelles ne sont pas des usages et pratiques d’éternités. Si cela est accessible aux idéaux (et encore puisque certains ont versé dans le dogme) ce l’est moins pour ceux qui considèrent que la loi divine s’impose à celle des hommes, L’on se retrouve donc avec cette compréhension des humains qu’ils ne disposent pas de la maitrise de leur destin puisqu’ils sont un élément de l’univers et que le sens de leur existence est défini par les recommandations divines. il n’y a en cela aucun choc de culture que ce soit, c’est seulement que l’évolution des savoirs ne se fait pas pour tous à la même allure en fonction des organisations sociétales et économiques que les uns et les autres ont développé pour se pouvoir de ce dont ils ont besoin avec en sous mains les rapport de force que cela implique et aujourd’hui la laïcité est entrain de devenir un élément d’un rapport de force pour apporter une solution à un problème économique immigration et « raciste »vis à vis de l’islam ce qui fait rebondir les confessionnalismes qui sont, le droit d’être de chaque français reconnu par la déclaration des droits de l’homme et qui donc se décline en proposition quand ils sont interrogés sur la promulgation d’une loi.
                    la laïcité ce n’est pas un parti contre le droit de chacun d’être ce qu’il est devenu par mimétisme éducatif plus ou moins amendable. la problématique n’est pas tant la croyance en un Dieu ou la foi que les dogmes directifs et sans appel qu’ils véhiculent et qui sont attribués à une instance supérieure inaccessible, alors qu’ils ne sont que compréhension des humains à un temps donné pour facilité le vivre ensemble par la raison de plus fort (guerre), qui d’une utilité avérée en sont temps (glissement vers l’universalisme de l’espèce humaine) devient à l’heure du clic, soit une absurdité obscurantiste soit une justification qui pallie aux difficultés de l’existence et donne des raisons de rester différentié, attaché à tout ce qui ne se conforme pas à la normalisation rationnelle qui propose un égoïsme individuel isolateur et compétiteur.

                    cela était prévisible en 1999 j’ai écris ceci :

                    Pourtant, rien n’est écrit d’avance, d’autant plus que les sociétés Laïques porteuses d’un idéal républicain sont en déclin. Elles ont trop cru qu’une économie libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se développer ; qu’il suffisait, d’une part, d’aboutir à une « employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité socialisante syndicale des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de la république ; qu’il suffisait d’autres part de respecter les confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail, définie comme charge. D’une certaine manière la laïcité républicaine est attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, que par celles confessionnelles. Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, incapables de reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements. Et leur rôle de guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son expansionnisme.

                    http://ddacoudre.over-blog.com/2015/03/essai-de-1999-remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7.html..

                    cordialement....

                     


                    • Crab2 16 avril 2015 08:17

                      [ «  Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage. »
                      - Dieudonné nostalgique, révélant, une fois de plus, sa vraie nature d’enfoiré
                      «  Je me sens Charlie Coulibaly »
                      - Dieudonné faisant l’apologie du terrorisme ]
                      La Bête immonde, forte référence à

                      Suite

                      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/04/la-bete-immonde.html

                      ou sur

                      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/04/16/la-bete-immonde-5604387.html


                      • Crab2 16 avril 2015 08:27

                        le voile n’a d’autre rapport qu’avec la sacralisation de la phallocratie dont il est le porte flambeau et non avec la croyance dans une divinité


                        • Crab2 17 avril 2015 10:35

                          En matière d’apparence s’il s’agit de lutter efficacement contre le sexisme c’est de commencer par identifier les symboles qui ont pour fonction de sacraliser la phallocratie

                          Conforme
                          - pas conforme

                          http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/04/conforme-pas-conforme.html

                          ou sur

                          http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/04/17/conforme-pas-conforme-5605249.html


                          • Crab2 18 avril 2015 17:26

                            Edwy Plenel ( dit Tarik Plenel ), affiche, cette fois c’est dans ’’ la Croix ’’ ( daté du 17/4/15 ), son mépris de la loi de 1905

                            Dans ce canard bigot il se pare de toutes les vertus pour parler de la laïcité mais pour curieusement évoquer « une laïcité tolérante et pluraliste »

                            Tarik Plenel n’a toujours pas compris que la laïcité se passe d’adjectifs - en réalité il ne veut plus de la laïcité ;

                            ayant suivi relativement régulièrement, à propos de ...

                            Suite :

                            http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/04/le-plenel-emploi-musulman.html

                            ou sur

                            http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/04/18/le-plenel-emploi-musulman-5606029.html

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