Cherche média libre pour parler projet de société alternatif

En ce moment dans les petites salles de cinéma est projeté le premier film d'une série que Pierre CARLES réalise pour parler de ce petit pays de 16 millions d'habitants coincé au sud de la Colombie, situé au nord du Pérou et au bord de l'océan Pacifique : l’Équateur. La réalisation de l'ensemble des court métrages a été baptisé : « opération Correa ». C'est une série de reportages qui a pour but de montrer d'une part, que des politiques sociales, écologiques, économiques différentes et originales existent, fonctionnent bien et que d'autre part, celles-ci ne sont pas obligées de suivre les recettes économiques des dogmes libéraux vendues par le FMI, la banque mondiale sous la pression et l’œil attentif des marchés Financiers. Pour certains esprits grincheux, il semblerait, même, que c'est parce que les dogmes économiques des libéraux sont abandonnés que cela marche ! Donc, là bas, dans ce petit coin de l’Amérique latine point d'austérité mais, au contraire, des soutiens aux programmes sociaux, aux structures médicales, à la recherche etc... enfin tout ce qui ouvre des perspectives d'avenir heureux pour un peuple. Nous sommes là, dans une logique totalement à rebours de ce qui se passe en Europe et au-delà !

Le Président de l 'Équateur lors de son séjour en a profité pour donner une conférence à la prestigieuse université de la Sorbonne pour expliquer qu'il fallait tenir compte des échecs du passé pour essayer de mener des politiques différentes de celles qui ont conduit à l'échec. Pierre CARLES toujours très attentif au comportement des médias, regrette que la plupart de ceux-ci aient « zappé » l’événement eu égard à l'importance du contenu du message qu'est venu délivrer le chef de l’État Équatorien sur la base de son expérience concrète de gestion de son État. Pierre CARLES passe en revue l'attitude de quelques journalistes ayant pignon sur rue tel que Yves CALVI (pas content du tout dans le film !), l'ineffable BARBIER de l'Express (abonné permanent à C' dans l'air), le très habituellement docte et serein Ivan LEVAÏ (mais on ne le reconnaît plus du tout dans l’interview tant on redoute, à chaque seconde de l’interview, une attaque d'apoplexie), la responsable de l'info de RTL. A tous ces gens là , il leur ai demandé les raisons pour lesquelles ils ont « zappé » un événement d'une actualité brûlante en regard de l'incapacité de nos pays développés à trouver une issue positive à la crise. Les arguments avancés sont peu convaincants et masquent mal un désintérêts que d'aucun pourront juger surprenant, si non, inexpliqué. (les scènes des interviews sont à ne pas manquer ). Dans le panel des médias regardés par le réalisateur, il s'en trouve deux dont le comportement - a priori- moins docile à l'égard de la pensée unique, pouvait laisser supposer qu'elles auraient accordé un peu de crédit à l’événement. Il s'agit de l’émission de Dominique Taddéi , « ce soir ou jamais » et l'émission « 28 minutes » d'Arte. Malheureusement force est de constater, là aussi, le même oubli. Toutefois , si les deux responsables ont les mêmes difficultés pour expliquer la « non couverture », la chose est encore plus remarquable pour l'émission « 28 minutes », d'Elisabeth QUIN. En effet, l’émission a la prétention de vouloir jouer au « chevalier blanc » avec par exemple la rubrique « désintox » . Quand on a de telles intentions -au demeurant honorables- Il paraît essentiel d'être le plus irréprochable possible en étant encore plus vigilant et rigoureux-vis à-vis de l'actualité pour rester dans le champ de l'impertinence et de l'indépendance visées !

Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire !

l’opération Correa verso

verso Carte postale de soucription de l’opération Correa