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Comment la croissance européenne aurait pu égaler la croissance chinoise

Heurs et malheurs de l’euro

 
Voilà l’euro reparti à la baisse : ce lundi 17 mai, il vaut 1,2234 dollar. Les commentaires vont bon train pour expliquer d’où vient cette baisse, qu’elles pourraient en être les conséquences, et bien sûr ce qu’il faudrait faire.
Tout cela m’a amené à me plonger dans ce qui avait été écrit dans le journal Le Monde sur ce sujet entre 2001 et aujourd’hui. Je n’ai pas tout lu – le nombre d’articles est beaucoup trop considérable pour cela ! –, mais j’ai fait une lecture aléatoire, comme j’aime à promener au hasard dans les rues d’une ville.

Qu’est-ce que je retire de ce voyage ?

Tout d’abord il est bon d’avoir en tête la variation historique de l’euro versus le dollar (voir courbe ci-jointe) : créé en 1999 au cours de 1,17 dollar, il a eu un plus bas à 0,82 en octobre 2000, puis est monté régulièrement pour atteindre un plus haut à 1,5990 à mi juillet 2008. Si l’on regarde les deux extrêmes, il a donc quasiment varié de 1 à 2 en moins de 10 ans ! Quel effet de choc relatif entre les économies européennes et tous les marchés libellés en dollar ! On comprend mieux la nécessité pour toutes les grandes entreprises de se prémunir face à de telles variations…

Ensuite, j’ai particulièrement apprécié tous les commentaires définitifs sur le lien entre taux de change et croissance, surtout quand on arrive à quantifier la relation. Voici quelques exemples :
  • « Si elle est de nature à flatter l’amour-propre des dirigeants européens, la remontée de l’euro est la pire chose qui pouvait arriver aux économies du Vieux Continent. (…) Les grandes puissances ont un intérêt vital à posséder une monnaie faible pour stimuler leur croissance. » (Pierre-Antoine Delhommais, 12 février 2003,)
  • « A plus long terme, les choses se gâtent, les produits de la zone euro perdent en compétitivité ; les exportations baissent, et cela pèse sur la croissance. Dès le sixième mois, et pendant deux à trois ans, une hausse de la monnaie est dommageable pour l’économie. Une hausse de 10 % de la monnaie unique dans l’année a un impact sur la croissance de la zone euro, dès cette première année, amputant de 0,9 % le produit intérieur brut (PIB), puis l’année suivante, en le réduisant encore de 1,8 %. » » (Valérie Chauvin, de l’Observatoire français des conjonctures économiques(OFCE), 5 février 2003)
  • « S’appuyant sur les conclusions des experts, selon lesquelles une hausse de 10 % de l’euro ampute la croissance de la zone euro de près d’un point, le monde politique, d’ordinaire partisan de la politique de l’autruche dès lors qu’il s’agit d’évoquer le pilotage de la monnaie unique, donne de la voix devant cette évolution monétaire qu’il juge à présent néfaste. » (Pierre-Antoine Delhommais et Serge Marti, 16 décembre 2003)
Sachant que finalement, l’euro s’est apprécié de 50% depuis début 2003, comment dois-je calculer de combien la croissance européenne ? Dois-je appliquer « l’équation de Madame Chauvin » ? Est-ce qu’en prenant la croissance moyenne sur la période qui a été de 10% par an, je dois cumuler des handicaps de 0,9 et 1,8% successifs ? Est-ce que la croissance aurait donc été amputée de près de 8% en 2008 ? Est-ce ce qui explique l’écart entre la croissance européenne et chinoise ? Ou formulé autrement est-ce que, si l’euro était resté au cours de 1 dollar, la croissance européenne aurait été du niveau de la croissance chinoise ?
Décidément, j’aime quand les économistes font des calculs mathématiques !

Ce que je retiens aussi, c’est que la division européenne et notre angélisme face aux américains feraient de nous comme des jouets dans la main des grands méchants américains, et récemment asiatiques. Ainsi :
  • « Si le dollar baisse, c’est peut-être tout simplement parce que la Maison Blanche souhaite qu’il baisse et fait en sorte qu’il baisse. » (18 mai 2003, Pierre-Antoine Delhommais)
  • « Donc aujourd’hui, l’Europe est en train progressivement d’étouffer sous le poids d’un euro fort. Les Américains ne l’auraient pas toléré, et le secrétaire d’État au Trésor aux États-Unis, qui a la responsabilité de la politique de change, aurait fait des déclarations multiples et successives qui auraient inquiété les marchés » (Jean-Paul Fitoussi, 1er décembre 2004)
  • « L’hyperpuissance monétaire américaine contraste avec l’incapacité de l’Europe à faire entendre sa voix. » (Pierre-Antoine Delhommais, 19 décembre 2004)
Comme l’euro baisse maintenant, dois-je en conclure que les Américains ont décidé de concert avec les Asiatiques de faire baisser l’euro ? Est-ce pour relancer notre croissance en application du lien avec le taux de change ? Doit-on alors organiser des galas en leur honneur ?

Au passage, j’ai aussi relevé quelques affirmations dont je vous laisse juge de la pertinence ou non :
  • « Je ne crois pas trop à une chute massive et rapide du dollar, de l’ordre de 25 % face à l’euro » (Jean-Pierre Petit, à la société de Bourse Exane, 17 février 2002)
  • « Mais d’un autre côté, il faut savoir que l’Allemagne est le pays malade de l’Europe. Que malgré ses exportations, l’économie allemande stagne depuis trois ans, ce qui plombe la zone euro. » (1er décembre 2004, Jean-Paul Fitoussi)
Enfin, je décerne la palme de la franchise à :
  • « Ayons donc la sagesse de reconnaître que la parité entre l’euro et le dollar relève de l’offre et de la demande mondiales, et d’elles seules. Imaginer que la BCE va changer cette parité en baissant son taux d’intérêt d’un demi-point est simplement absurde. (…) Allons-nous rendre les États-Unis responsables de notre incapacité à avoir une politique économique commune en Europe ? » (7 juin 2003)
  • « Je ne fais aucune prévision sur les taux de change depuis que je suis économiste. Il me semble que toutes les prévisions qui avaient été faites se sont révélées erronées, sauf sur de très courtes périodes. Et aujourd’hui, on n’a jamais été aussi incertain de l’avenir depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale. » (Jean-Paul Fitoussi, 13 novembre 2009) 

Si cela continue, on pourrait voir les économistes reconnaître que, eux non plus, ne comprennent pas vraiment ce qui se passe et, encore moins ce qui va se passer. Nous serions alors condamnés à réfléchir. Heureusement, ceci n’est pas près de se produire…
 

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12 réactions à cet article    


  • Tzecoatl Tzecoatl 18 mai 2010 11:48

    La perte de valeur récente de l’euro n’est pas la conséquence d’un abus de la planche à billets de la part des autorités monétaires européennes, arc-boutées sur la préservation des intérêts de la rente, mais bel et bien d’un affaiblissement de son économie, provoquée par la crise, la mondialisation, des règles monétaires favorisant amplement l’endettement en faveur des créanciers, d’une Europe harmonisant absolument tout, notamment le bruit des tondeuses, mais s’interdisant toute harmonisation sociale et fiscale.


    Incapables de reconnaitre que leurs règles monétaires ne sont pas viables, nos décideurs persistent à déresponsabiliser les créanciers, afin de toujours mieux alimenter la finance qui réalise 98% des transactions quotidiennes, et de toujours mieux lessiver l’économie réelle, qui réalise 2% des transactions, par des plans d’austérité qui ne mèneront à rien (http://www.jean-luc-melenchon.fr/)

    L’économie de la zone euro, entre le marteau de la finance et l’enclume de la globalisation, continue son intégration à une économie mondiale majoritairement le fait de populations issus d’économies émergentes, quelque part entre paupérisation et moins-disance sociale,.

    Peut-être que la dynamique des vases communicants entre la Chine et la zone euro finira par prendre fin, la baisse de l’euro et l’inflation chinoise à 2 chiffres réduisant les écarts de création de valeur nominale, il n’empêche que la situation est politiquement et idéologiquement exploitée à toutes fins utiles :
    - continuer à détricoter l’état social et administratif dans un but minarchiste ;
    - continuer à promouvoir la gouvernance mondiale comme seule issue globale à des problèmes globaux ;
    - relayer par les medias l’inexistence de sortie de crise en touchant aux intérêts de la finance, intérêts intégrés comme constantes dans les équations de nos décideurs politiques ;

    Si, d’ici, la Chine est toujours une dictature, l’Occident apparait de plus en plus d’ici , comme une « financocratie ».

    Intuitivement, je dirais que la résorpsion de la crise américaine par des plans massifs d’aides aux banques avaient fait planner de sérieux doutes sur la poursuite de la valorisation du dollar et l’état des finances publiques américaines, la dégradation de la dette grecque puis des autres PIGS ont été un puissant contre-feu.



    • iris 18 mai 2010 15:02

      et vous croyez que ces hauts focntionnaires vont diminuer d’eux mèmes leurs salaires et privilèges que nous leur payons ??
      NON ils vonst augmenter les impots pour ajuster leur budget -rien n’a chnger depuis louiS XIV-
      On ajustes les impots pour que les grands de ce monde continuent leur train de vie-
      et on suprrime postier agents de toute sorte utiles au peuple-
      et si on la ramène il ya l’armée et crs-ou est leur budget ??


      • Robert Branche Robert Branche 18 mai 2010 15:51

        Effectivement il y a une proximité entre la prévision météorologique et économique... à la différence que les vrais météorologues sont plus modestes et conscients des limites de leur capacité à prévoir...


      • Internaute Internaute 18 mai 2010 20:55

        Là vous êtes méchants. La météo est à peu près juste à 4 jours tandis qu’un économiste ou un trader ne savent absolument pas ce qui se va se passer demain.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 mai 2010 15:41

        Bonjour Ranche,

        tout ceci serait bidonnant, relire les annonces d’experts influents, s’il n’y avait pas quantité de perdants qui ont misé sur leurs prédictions et qui sont revanchards...

        " il a eu un plus bas à 0,82 $/E en octobre 2000, puis est monté régulièrement pour atteindre un plus haut à 1,5990 $/E à mi juillet 2008. " C’est drôle comme avec le recul, la théorie du complot apparait clairement : au plus bas du dollar, la propagande bat son plein pour miser en bourse et des quantités de petits porteurs se jettent sur la bourse en dilettante. Le cac monte à six mille points, ce qui les endort et boum, survient l’explosion de la bulle et la retombée du soufflé à deux mille trois cent points en deux mille trois. à ce sujet, il n’est pas inutile de savoir que celui ci atteignait 1996 points au cours de l’année désignée...Il n’est pas non plus inutile de rappeler comment les conseillers bancaires encourageaient leur clientèle à choisir Natixis...Le dollar richement doté de ce crash boursier participe ensuite à spéculer sur le pétrole qui monte exactement en même temps que l’avènement de l’ A380, ce qui réduit nettement son intérêt et gène sa mise sur le marché. Puis il spécule sur l’immobilier jusqu’à deux mille huit, raflant ainsi les plus belles propriétés française contraintes à vendre par la loi sur l’ ISF, et que seuls les étasuniens peuvent désormais acheter...le taux de change leur permet aussi de racheter bien de nos excellentes entreprises mises en difficulté par le pouvoir exorbitant des spéculateurs, et tout se solde par la délocalisation de leurs industries quittant la France direction la mondialisation victorieuse : http://maps.google.com/maps/ms?hl=fr&ptab=2&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=106468196104779563781.00045a2a5e1c2cf69d5d4&ll=46.988988,1.955652&spn=8.033979,11.664219&source=embed Ce lien démontre clairement les départs d’entreprises sous traitantes de procédés étasuniens, et notre actualité témoigne de la rancune tenace comme par exemple, les Toyotas étasuniennes qui auraient subi des malfaçons dont sont exemptes les homologues européennes...

        Merci pour ce rappel à la mémoire commune. L.S.


        • Robert Branche Robert Branche 18 mai 2010 15:57

          Je ne crois pas personnellement qu’il y ait un quelconque complot derrière ces variations. Mon propos est autre, il est de mettre l’accent sur la relativité de la baisse actuelle de l’euro et de l’incapacité à prévoir tant les évolutions, que les conséquences réelles... comme pour le nuage de cendres (voir mon article « Où sont les particules du nuage de cendres ? » et tous mes articles sur la prévision)


        • Daniel Roux Daniel Roux 18 mai 2010 17:43

          Si je me souviens bien, les économistes évoquent aussi l’effet

           « valeur refuge du billet vert ».

          Le dollar ne vaut plus grand chose, mais sert de valeur refuge. Allez y comprendre quelque chose.

          Donc lorsque la dette de la grêce (2% du pib zone euro) inquiètent les marchés, ils vendent de l’Euro et achètent du dollar. Boum L’euro baisse et le dollar monte.

          La balance commerciale américaine a battu son record de déficit, les USA ont besoin de plus de milliards de dollars qu’ils n’en existent, ils font tourner la planche à billet abaissant de facto la valeur du dollar. Re-Boum le dollar monte encore parce que Moody baisse la note de la Grèce.

          Ils sont fous ces marchés ! Ils vont boire le bouillon mais, grâce à Sarko le sauveur, l’addition sera pour nous.


          • Bulgroz 18 mai 2010 18:56

            La création du plan de 1000 milliards USD, les mesures d’orthodoxie budgétaires contrôlables qui vont avec, la création du FME, le fait que les pays non euro comme la Suède et la Pologne se joignent à ce plan indiquent que nous assistons à un avènement majeur et historique : la création de l’Euroland. C’est désormais l’Euroland qui mène l’UE. D’ailleurs, tous (à l’exception de l’UK) sont fermement invités à se joindre à ce plan.

            Ce n’est pas l’Euro qui est visé, sa faiblesse passagère vis à vis du Dollar dope les exports et prive les USA d’une reprise. Très vite, l’Euro retrouvera son niveau d’avant la crise.

            Ce qui est visé, ce n’est pas la dette grecque , espagnole ou autre, dérisoires à l’échelle de l’Occident, mais les dérives de l’UK et des USA qui souhaitent détourner et capter l’épargne internationale vers eux et qui avaient intérêt à pointer du doigt les déficits de l’Eurozone. Les dettes publiques de l’Eurozone sont de 7062 Milliards d’Euros. Une goutte d’eau dans l’océan des dettes anglo saxones.

            Ne pas oublier que l’épargne internationale existe plus que jamais, elle a besoin d’être placée, et le besoin de se placer est autrement plus fort que notre besoin à financer nos déficits. Ce ne sont pas les achats d’or qui règlent les problèmes de l’épargne.

            Cette semaine sera intéressante, les levées de fonds prévues sont :

            Irlande  : 1,5 milliard
            Pays Bas : 4
            Allemagne  : 6
            France  : 9
            Espagne  : 6,5

            A coup sur, nous verrons que la liquidité sur les titres souverains de la zone Euro est intacte et même améliorée.

            A titre d’exemple, les émissions de l’AFT du 6 Mai dernier ont été de 8,705 MILLIARDS d’Euros d’OAT (2020, 2021 et 2041)), volume demandé 14,38 milliards, adjugé : 8,71 (couvert à 1,65). Taux moyens pondérés : 3,18%, 3,28%, 3,84%.

            Les épargnants vont rapidement tourner leur attention sur l’UK (ça va faire très mal et il n’y aura que le FMI pour les aider) et les USA.

            Nous verrons très vite, c’est l’Euroland qui va inspirer confiance.

            Le drame britannique va commencer.


            • Marc Bruxman 18 mai 2010 19:02

              Le problème n’est pas la hausse ou la baisse de l’euro. L’allemagne ou les pays bas réussissent à vendre malgrès elle. Le problème est que si cette hausse reflétait les fondamentaux de la première économie de la zone euro et ses satellites (Pays-Bas, Autriche, Danemark), elle ne refletait pas l’économie des pays d’europe du sud qui n’en sont pas au même stade de développement que les précédent. Quand à la France elle est en situation intermédiaire.

              Or, si vous avez un avantage compétitif certain vous vendrez moins cher (cas de l’industrie allemande) et avec vos bénéfice vous aurez du pouvoir d’achat à l’étranger (bon pour vous). Lorsque par contre vos produits sont de qualité low-costs et deviennent trop chers vous ne vendez plus (cas de l’espagne qui a été masqué par l’immobillier).

              Pour faire l’euro correctement, il fallait faire une union politique avec toutes ses conséquences. Cela les états nations ne l’ont pas voulus car ils savaient que cela signifait leur fin. Mais ils ont quand même fait l’euro.

              Maintenant ils ne peuvent plus revenir en arrière (leur dette est libellée en euro donc si ils en sortent ils sont morts) et ils essaient en catastrophe de faire une union monéraire sans le dire.

              Vous avez déja une sorte d’IMF à l’européenne qui fournit un mécanisme de solidarité fiscale entre état. La supervision des comptes publics par l’europe est en cours de préparation.

              Prochainement, on trouvera que la France doit se réformer mais cela va faire chier parce qu’on est les seuls (avec les anglais) a avoir une armée. On trouvera alors qu’il est normal de faire payer les autres pays pour le service de « sécurité » qu’on leur vend. (Parce que si l’Espagne est attaquée on enverra bien sur l’armée Française). Les allemands seront contents, cela leur permettra de revenir dans la défense. On aura alors une European Army. Puis on créera un impôt européen pour financer tout cela. On ne tardera pas non plus à avoir une police « européenne » qui délestera les polices nationales, etc, etc, ...

              Cette crise va faire l’europe. Ce que les états n’ont jamais voulu faire d’eux mêmes, ils vont le faire par nécéssité. Ils vont devoir confier des pans de leur souveraineté à une structure supranationale. Cela se fera morceau par morceau. 

              Puis les pressions régionalistes feront le reste. La Flandre, la Catalogne et les autres « régions » pourront faire sésséssion vu que finalement il leur sufira de demander l’adhésion à l’union européenne pour garder leur prospérité et leur infrastructure. Beaucoup de régions « suivront » et profiterons du caractère fédéral de l’europe pour se créer. (Bretagne, Corse, ...). Avec la réduction de la taille des pays, plus aucun pays n’aura vraiment de gros pouvoirs dans la superstructure européenne. Celle-ci pourra alors vivre et voler de ses propres ailes. Cela se passera comme cela s’est passé aux USA. Le pouvoir central prendra de plus en plus de pouvoir au détriment des régions. On se choisira une langue commune pour les formalités par « commodité » (et vu que tout le monde baragouinera de l’anglais d’ici la ca ne fera que peu de souci d’autant que l’on permettra aux gens de continur à parler leur langue régionale chez eux). Les migrations entre régions d’europe feront le reste.


              • Internaute Internaute 18 mai 2010 21:02

                L a comparaison avec les Eats-Unis ne tient pas. Les Etats américains sont aux Etats-Unis ce que les départements sont à la France et pas du tout ce que les pays européens sont à l’UE. Un gouvernement central européen ne peut pas marcher car c’est une tour de Babel. La monnaie unique n’a rien d’une nécessité inéluctable. Si elle ne sert plus son objectif on en reviendra aux monnaies nationales ou a un euro pour 6 pays. Le problème de la dette est tout à fait secondaire. Les emprunts d’Etat en Francs français ont subitement été remboursés en Euro. On peut trés bien faire l’inverse.


              • eresse eresse 19 mai 2010 02:48

                Très joli scenario a part qu’il semble que l’Allemagne ne supporte plus l’Europe telle qu’elle est et commence a se plaindre sérieusement de la partie méditerranéenne au point de l’accuser de pénaliser les pays locomotives : Autriche, Belgique, Finlande, Hollande, Luxembourg et Allemagne (http://www.faz.net/s/Rub3ADB8A210E754E748F42960CC7349BDF/Doc E14AA1A7EF9364C05B2BF36DAE93C0B7A ATpl Ecommon Sspezial.html).
                Il pensent même a créer leur propre union monétaire a laquelle pourraient adhérer les tchèques et la Pologne (http://www.faz.net/s/Rub3ADB8A210E754E748F42960CC7349BDF/Doc EAD022E2AB15F4C9F9E87E8657FAE90CE ATpl Ecommon Scontent.html). Il faut bien garder des pays a bas cout social pour fournir de la main d’œuvre pas chère.
                On voit tout de suite que la France comme l’Angleterre sont exclus des deux scénaris.
                L’Europe pourrait tout aussi bien se désintégrer que cela ne dérengerait pas les Allemands bien au contraire.


              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 19 mai 2010 11:11

                Soyez rassurés, en France j’en connais un qui a promis d’aller chercher « la croissance avec les dents ».

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