De la banalité des acteurs aujourd’hui anonymes qui ont accompagné les grandes erreurs politiques de leur temps
Si le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, vous dit que le masque de protection ne sert à rien sachez que c'est uniquement parce qu'il n'y en a pas pour tout le monde ; si ce même Salomon affirme que le dépistage généralisé de la population ne sert à rien sachez que c'est uniquement parce qu'il n'y a pas assez de tests disponibles ; et si... quand vous êtes malade, on vous demande de rester chez vous .... comprenez alors ceci : "N'allez pas emmerder les médecins des villes et les services d’urgence de nos hôpitaux débordés !"
Ce qu'il faut et faudra condamner, et sur ce quoi il nous faut et faudra demander des comptes, c'est bien à propos de cette gestion d’une crise sanitaire de pénurie et non la gestion d'une mise hors de danger des populations
--------------------------
Si les historiens mettent un point d’honneur à ne retenir que les figures de proue responsables des grandes catastrophes dans l'histoire, pour autant, il est bon de ne pas oublier les secondes et petites mains qui ont accompagné jusqu’à leur ultime conséquence, auprès de ces figures maintenant historiques, les grandes et moins grandes erreurs de prises de décisions politiques.
Quelques centaines ils ont été, une poignée peut-être aussi, des milliers souvent, acteurs à la personnalité d'une banalité déconcertante, aujourd'hui anonymes, qui n’auront pas su dire « Non ! » à un engrenage de décisions ou d’absence de décisions, condamnable car peu soucieux de ses conséquences humaines et morales.
Ces secondes et petites mains soucieuses de servir (leur carrière présente et à venir ?), que l’histoire aura tôt fait d’oublier, hélas ! portent aujourd’hui les noms de Darmanin, Ndiaye, Véran, Salomon (porte-parole de la com de l’Elysée), Buzyn (« J’ai alerté tout le monde ! - sauf le public), Penicaud, Guérini, Ferrand, Larcher (pas une critique) – et combien d’autres encore dans les ministères, dans la haute administration, dans les médias du service public (France-Info, la voix de l’Elysée !) et du privé -, lesquels, jour après jour, accompagnent dans le mensonge par omission et le chantage à l’union nationale sacrée ( « Mesdames, Messieurs, l’heure n’est pas à la polémique ! »), la gestion d’une crise sanitaire de pénurie et non la gestion d'une mise hors de danger des populations.
Pour prolonger, cliquez : David contre Goliath - Didier Raoult contre Pasteur
5 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON