De la panique avant toute chose

Le capitalisme est censé simplifier le message. Ses adorateurs le vendent comme un système qui n’a d’autre atout que le fait qu’il fonctionne. A la rigueur, qu’il est parallèlement compatible avec toute culture et tout système de pensée. Le capitalisme se voudrait déconnecté de valeurs, d’éthique, de mode de vie et de croyances. Il serait le seul à produire des richesses pour un monde meilleur, délesté du poids de certitudes et autres inquisitions. Pour le capitalisme, la crise de sens n’existe pas.
Voilà le mythe, très simple, la narration sans feuilles de vigne et sans états d’âme qui expliquerait sa domination. Cette fable, volontairement axée sur l’efficacité comme seul moteur de l’histoire, n’est pas très différente de celle du communisme réel, celui pratiqué en URSS et ses satellites. Au point que tout couac, toute crise, tout échec, sont analysés comme des problèmes techniques, des dérives et de fautes humaines, qui, en aucune manière ne mettent en cause les principes (ceux qui justement n’existent pas), et que la solution serait à chercher dans les fondamentaux, un retour en arrière, et à mettre sur le dos de ceux qui n’appliquent pas les règles de manière totale.
Ce fondamentalisme narratif ne peut survivre qu’en niant le Temps lorsque les affaires coulent plus ou moins as usual, et à déplacer la responsabilité des crises chez l’Autre et le non convaincu quand ça va mal. Comme le dit très justement Slavoj Zizek dans son ouvrage « D’abord comme idéologie puis comme farce », Hitler l’avait emporté dans le concours narratif des causes de la crise en l’expliquant de manière simpliste par le « complot juif ». Déjà à l’époque la gauche espérait que la crise allait ouvrir la voie d’un radicalisme révolutionnaire, tandis que dans les faits il y avait une montée évidente du racisme, du protectionnisme identitaire, des nationalismes, débouchant sur des guerres permettant in fine au capitalisme de dépasser une crise rampante depuis 1929. En effet, espérer la chute du capitalisme comme conséquence de ses propres impasses, permettait à ce dernier d’agir sur les raisons techniques que lui même identifiait comme les seules causes de la crise. C’est-à-dire l’Etat de droit, les progrès de justice sociale conquises péniblement, le rôle de l’Etat neutre et arbitre, etc.
Il est étonnant de voir aujourd’hui l’étonnement ambiant concernant la montée des droites extrêmes en Europe. Il est étonnant aussi de ne pas saisir le sens de ses transformations d’image. En effet, ces dernières, ayant parfaitement intégré le fait que ce n’est plus un projet collectif et social qu’ils ont en face d’eux mais une dérive individualiste et un sauve qui peut écervelé cherchant le réconfort paisible et simple, la préservation des richesses « bien acquises », elles s’habillent en conséquence. Ce n’est absolument pas un hasard si de l’Autriche aux Pays Bas, de la Suisse à la Belgique, de la Hongrie à la France ou la Toscane, les dirigeants de la droite extrême se choisissent des dirigeants bébés-cadoms, dandys, jeunes femmes propres en elles, gays lurons. Ce n’est pas un hasard non plus si ces dirigeants, déguisés en comble de progrès occidental, manifestent pour le maintien de leurs avantages, leur mode de vie, leur modernité, leurs signes distinctifs narcissiques et souvent déviants au regard de leurs prédécesseurs. Tels des aristocrates voulant prendre soin de leur peuple face aux barbares qui envahissent leurs petits fiefs.
Tout comme l’entre deux guerres, ces contremaitres bienveillants offrent une fable nostalgique du capitalisme, épuré de sa « financiarisation cosmopolite » et de sa « spoliation par des corps étrangers barbares ». En effet, la première réaction à l’effondrement d’un système non assumé par ses protagonistes est une panique qui appelle le retour aux fondamentaux, ce que Naomi Klein appelle le « dogme du choc » : non seulement ne sont pas contestés les fondamentaux de ce système mais on exige leur retour dans leur forme originelle.
L’aliénation du discours dominant (soi-disant dépourvu d’idéologie) par les gouvernants qui refusent d’assumer le fait que la crise financière (puis économique, ensuite sociale, enfin des dettes souveraines, des matières premières, de l’énergie, ou tout simplement alimentaire et de l’eau) se situe ailleurs que dans des lacunes techniques, renforce ce désir fondamentaliste de retour aux « sources ». Tout comme l’incapacité de la gauche de contester dans son ensemble un système qui a largement fait la preuve de son manque d’efficacité, c’est-à-dire de la seule valeur le justifiant.
Ceux qui pensent que le discours « de la droite », de plus en plus xénophobe et cherchant des boucs émissaires est l’unique élément qui renforce l’extrême droite, se trompent, une fois de plus. C’est le capitalisme lui même et ses crises qui en sont la cause première. Et c’est le capitalisme qu’il faut contester comme système de pensée dissimulé et comme producteur d’idéologie non affirmée qu’il faut combattre. Un dirigeant de l’extrême gauche, se définissant comme « révolutionnaire » trouvait que la révolte des peuples arabes avait eu comme première conséquence que l’on puisse enfin considérer la révolution comme possible. Certes, mais quel aveux d’échec pour la pensée révolutionnaire occidentale, elle aussi prisonnière des propositions ponctuelles et de réactions radicales au sein d’un système, fussent-elles des « luttes contestataires ».
Les fondamentalistes du marché imposent une fable exigeant le la mort de l’impôt, de l’Etat providence, de l’Etat de droit, la fin de la sécurité sociale, la dérégulation forcenée comme seule sortie à la crise. Ce n’est pas en essayant de protéger une à une ces valeurs attaquées ou en exhibant les inégalités flagrantes qu’elles génèrent, mais en attaquant la fable en tant que telle que l’on produit du radicalisme révolutionnaire. Si faire sérieux (autre piège imposé par le marché) consiste à conquérir une respectabilité permettant de mieux emprunter ne vaudrait-il pas mieux paraître irresponsable ? De toute façon, on ne réussira jamais à atteindre le niveau d’irresponsabilité des dirigeants de Goldman Sachs et des ayatollahs du marché nous gouvernant.
40 réactions à cet article
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"......A la rigueur, qu’il est parallèlement compatible avec toute culture et tout système de pensée. Le capitalisme se voudrait déconnecté de valeurs, d’éthique, de mode de vie et de croyances."
C’est précisément là le point c’est en ce qu’il est déconnecté de toute notion de valeur d’éthique etc qu’il est incompatible avec toute forme de culture société etc
les sociétés humaines se sont construites sur ce qui permet aux personnes de vivre ensemble
le capitalisme n’est que l’application de la loi du plus fort transposée de la massue au $ . De part le fait qu’il considère l’individu comme une proie il est la négation de la notion de société.
sortons en-
Brillante analyse, à laquelle je souscris entièrement (c’est dire si je la trouve intelligente et pertinente
). Je plusse !
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Bonjour Michel Koutouzis, belle analyse à laquelle je souscris.
Vous écrivez : « Les adorateurs du capitalisme le vendent comme un système qui n’a d’autre atout que le fait qu’il fonctionne. »
Paul Jorion écrit : "Plutôt que d’envisager le capitalisme comme un système économique en soi, il paraît davantage justifié de le définir comme un défaut structurel que peuvent présenter certains systèmes économiques ; ce défaut étant que les ressources (capitalistes) sont absentes là où elles sont nécessaires, absence à laquelle pallie un mécanisme – le versement d’intérêts – qui ne peut qu’aggraver encore ce même défaut. » (Jorion, « L’agonie du capitalisme » p 53)Je dirai qu’en empêchant l’Etat de battre monnaie, les capitalistes ont ruiné la possibilité d’une autre solution, le socialisme.
Paul Jorion poursuit : « Si le capitalisme se révèle être une tare de notre système économique plutôt qu’une forme économique à part entière, par quoi expliquer notre aveuglement face à cette évidence ? Probablement par la familiarité que nous en avons, et qui nous a rendus insensibles à ses insuffisances. »
Sur ce sujet Edouard Glissant a écrit : « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires. »- le capitalisme c’est un système de production, ou plutôt, un non système économique de production organisé, entretenu et exploité à leur seul profit par les détenteurs de capitaux.
- l’économie de marché est un mode d’organisation de la distribution.
- Le libéralisme économique c’est l’association du capitalisme et du libre échangisme dans la concurrence mondialisée, libre et non faussée. -
Bonjour VPC, désolé, mon post s’est mal placé : suite à l’énervement d’avoir dû le rédiger deux fois à cause d’une erreur de manip.
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De rien, JL, de rien...
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JL, le discours de Jorion aliène celui de l’auteur qui dialectiquement tient pour je ne sais quelle raison à affirmer le « capitalisme » en tant qu’idéologie.
C’est un système pour se bourrer les poches, et à priori un bon système.
A part que ça vident celles des autres. D’où problème.D’ailleurs une idéologie se partage. Le capitalisme non : Chacun sa mère.
De plus, qu’est-ce que le capitalisme aujourd’hui ? Je n’y connais rien en économie encore moins en sociologie, mais je le vois comme un système avec un terrain (l’économie de marché, dit-on...), une règle (aucune justement : on appelle ça la finance), un outil (la tune), et des acteurs, volontaires ou non : vous et moi. Maintenant comment en sortir... messieurs les spécialistes au boulot ! Sachant qu’hier, je répondais à un sympathique commentateur « de gauche » défendant curieusement le rabaissement de la taxes à la succession en arguant de thèses alambiquées, que je n’ai jamais et n’aurai jamais rien à hériter de quiconque, ce qui voyez-vous sentait la différence... Choisit-on ses opinions ? hum...
Que voulez-vous, moi l’agnostik, je n’ai jamais pu refuser une pièce dans la rue... -
LeManu,
vous dites : « le discours de Jorion aliène celui de l’auteur qui dialectiquement tient pour je ne sais quelle raison à affirmer le »capitalisme« en tant qu’idéologie. »
je ne crois pas. Jorion dit bien que nous croyons tous que le capitalisme est une idéologie. Et moi aussi, je le croyais jusqu’à ce que .. !
La force de l’idée de Jorion c’est qu’elle explique pourquoi le capitalisme se nourrit de ses contradictions : aucun esprit humain n’aurait pu inventer une telle chose, il a suffit de laisser faire. Le capitalisme c’est la vie, la néguentropie. Mais sa force est aussi sa faiblesse, puisqu’il conduit si l’on n’y prend garde, à ruiner la planète. -
Quelle autre espoir que l’enrichissement personnel porte cette idéologie ?
S’il suffisait d’une idée pour faire une idéologie.... ok, mais non. Même si le but supposé possible du « système », comme je l’appelle, et qui utopiquement (mais pourquoi pas ?) pourrait être en l’occurrence tous nous enrichir, une idéologie doit -selon moi- intrinsèquement comporter une dimension sociale, sinon à quoi bon ?
Or, la dimension sociale du capitalisme, à part « pousse-toi de là que j’m’y mette », je vois pas trop. -
Mais le masque de l’idéologie lui va quand même à ravir... Et si aujourd’hui idéogues et idéologie se sont raréfiés, on ne peut pas vraiment en dire autant du « Système ».
Sinon, « quelqu’un » aurait dû donc dire : « le vingt-et-unième se capitaliste ou ne sera pas ». Auquel cas, le capitalisme serait une idéologie, une religion dogmatique qui satisferait autant l’esprit que le porte-monnaie... et ça se saurait.
J’ai toujours eu un problème personnel, il faut l’avouer, avec Mercure et ses acolytes : dieu des marchands et des voleurs, que les anciens avaient eu la sagesse d’associer... Et par voie de conséquence avec les commerçants de toutes sortes (cum-mercurum).
Mais je me soigne. -
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@Par JL (xxx.xxx.xxx.219) 5 avril 12:24
« Je dirai qu’en empêchant l’Etat de battre monnaie, les capitalistes ont ruiné la possibilité d’une autre solution, le socialisme »
L’état a toujours pu battre la monnaie mais on ne crée pas une monnaie n’importe comment.
Qu’est-ce qui empêche objectivement de créer autant de monnaie papier que l’on veut ?
Rien...Mais plus il y a de monnaie et plus le risque d’inflation existe.
En fait, il y aura inflation surtout si la création de richesses ne suit pas...
Or, en ce moment il y a peu de création de richesses en France
(peu d’investissement)@Par LeManu (xxx.xxx.xxx.24) 5 avril 15:17
« défendant curieusement le rabaissement de la taxes à la succession en arguant de thèses alambiquées »
Je suis contre l’existence d’un droit de succession/mutation/donation jusqu’à un certain niveau.
Tout le monde devrait avoir droit à un toit sans avoir à payer le moindre droit de mutation : tout le monde ne peut pas payer !
Lisez mes commentaires sur le sujet.@Par Romios (xxx.xxx.xxx.209) 5 avril 12:36
« La dette (...) oblige au contraire les états à alourdir la charge fiscale des plus modestes en particulier par le truchement des taxes et impôts locaux »
L’état s’est désengagé de pas mal d’aides et ce qui est amusant c’est que ce sont les collectivités et les associations qui ne recoivent plus d’aides.
Du coup, elles sont obligées d’augmenter pas mal de taxes et les associations ne peuvent plus faire leur travail.J’appelle çà des coûts cachés...
J’insiste seulement sur le fait que ce sont les classes moyennes qui payent le plus d’impôts !
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Bel article mais un peu réducteur à mon sens.
Les fondamentalistes du marché, dites-vous, exigent le la mort de l’impôt.
Ce n’est pas aussi simple.En fait on constate surtout que toutes les mesures d’assouplissement (bouclier fiscaux, exonération d’héritage) avantagent surtout les tranches les plus élevées.
La dette, qui n’est rien d’autre que la confiscation du revenu des impôts futurs au profit de la haute finance, oblige au contraire les états à alourdir la charge fiscale des plus modestes en particulier par le truchement des taxes et impôts locaux qui ne sont presque pas progressifs.
Avant même d’être levé, l’impôt futur est déjà détourné de ce qui justifie son prélèvement, c’est à dire les services publics, les prestations sociales et la sécurité (sociale et physique) des citoyens.
L’élite financière pompe la richesse des nations comme elle a dépecé les industries, les banques indépendantes et les caisses d’épargne.
Peut on analyser cela comme un effondrement du système ?
Je ne le crois pas.
Il s’agit plus d’une mutation, qui répond à deux évènements majeurs :
1) L’épuisement des ressources naturelles et donc la fin de la prospérité du modèle productiviste
2) La disparition d’un système idéologique concurrent capable de cristalliser la révolte des peuples.
Cette mutation a été théorisé de façon claire par divers idéologues du libéralisme tel que Fukuyama et sa « Fin de l’Histoire » ou dans le « Projet pour le Nouveau Siècle Américain » auquel il a participé.
La mise en place du leadership universel des états unis qu’il sous-tend ne peut avoir lieu que si l’empire anglo-saxon met a pas les puissance émergentes susceptible de limiter son empire et son accès aux ressources mondiales.
Il s’agit principalement de la Russie, de la Chine et de l’Inde, mais il faut ajouter à ce trio le Vénézuela qui est un acteur important du marché pétrolier.
Quand aux pays Arabes ou musulmans, ils sont à la fois sous la maîtrise des USA et lui servent utilement de pions pour contrer ledit trio.
Depuis le 11 septembre, nous sommes entré dans un phase active de ce jeu international, autant à l’international avec les guerres de positionnement stratégique en Asie en Mésopotamie et en Afrique du nord, mais aussi au sein des états occidentaux qui opèrent à vitesse accélérée la mutation de leur systèmes politiques et économiques vers ce qui apparait de plus en plus comme un régime politique et économique de période de conflit.
Régime où les pouvoirs civils et économiques dépendent de moins en moins des instances représentatives et se concentrent à des niveaux supra-nationaux selon un agenda qui se met en place en dépit des référendums et des manifestations populaires.
C’est assez semblable à ce qui s’est passé avec l’instauration des régimes autoritaires dans les années 30 sauf que ce sont les libéraux et les démocrates-sociaux qui sont cette fois ci les fossoyeurs des souverainetés nationales et de la démocratie.
La trahison généralisée des élites politiques occidentales n’est pas un hasard, elle a été orchestrée progressivement et patiemment depuis au moins les années 1970, c’est à dire le moment ou la production de pétrole aux USA a dépassé sont pic et a décliné.
C’est à cette période que Nixon a suspendu la convertibilité du dollar en or de sorte que le pétrole du Golfe puisse être payé en monnaie de singe jusqu’à ce que l’Arabie Saoudite atteigne son pic de production, ce qui s’est produit en 2006.
La parenthèse ouverte par Nixon est maintenant refermée.
Les USA on tourné la page en organisant le cassus belli du 11/9 et en s’employant à instaurer un nouvel ordre mondial.
Nouvel ordre qui consiste à se positionner en Asie centrale afin de se contrôler l’accès aux réserves restantes de la Caspienne et d’en maitriser l’accès pour l’Inde, la Chine et la Russie.
Nouvel ordre qu’il faut aussi imposer aux populations occidentales en limitant leur choix politiques et en préparant l’arsenal sécuritaire destiné à mater les futures rebellions.
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Ce NWO n’ira pas loin. La vision d’après guerre froide imaginée par les Reagan est en train selon moi de faire long feu.
Les coudées des Américains ne sont et ne pourront plus être si franches qu’elles suffiront à infléchir les politiques mondiales en leur faveur comme il en a toujours été depuis la fin de la 2nd guerre mondiale. Ce qui a marché pour le « bloc de l’ouest » ne marche pas, c’est évident au niveau global.
Soyons lucides, les Américains se sont plantés dans tous ce qu’il ont entrepris, virés ou embourbés, la crise les a secoués et l’accélération remarquable des évènements a démontré leur inertie et même un certain fatalisme face à certains d’entre eux.
Nous sommes à une période intéressante. Grâce à l’internet tout-le-monde est au courant de tout avant même que n’aient pu s’élaborer les géostratégies telles qu’on l’a toujours connues. L’élection d’Obama, et celle de Sarkozy, d’ailleurs..., ont coïncidé avec l’explosion de l’info. La crise leur a coupé l’herbe sous les pieds. Obama a (un peu) compris et s’est démmerdé à sauver quelques meubles chez lui. Sarkozy, lui n’a rien vu et continue de lire son pays et le monde comme ils étaient il y a 20 ans ; on réparera les dégâts plus tard.
Mais la Tunisie, l’Égypte, la peur et le sentiment israélien d’être lâches par les US, et maintenant le malheur japonais, puis ce coup d’état colonial de l’ONU (discréditée à jamais) en Cote d’Ivoire..., rien de tout cela ne se déroule comme prévu (ou pas), et la puissance des grands à régler en secret les affaires de ce monde s’est transformée en l’impuissance publique exposée à les régler...
Je ne vois plus là les conditions requises pour un NWO au sens Rockfeller du terme, non ? -
« Il est étonnant de voir aujourd’hui l’étonnement ambiant concernant la montée des droites extrêmes en Europe. Il est étonnant aussi de ne pas saisir le sens de ses transformations d’image. En effet, ces dernières, ayant parfaitement intégré le fait que ce n’est plus un projet collectif et social qu’ils ont en face d’eux mais une dérive individualiste et un sauve qui peut écervelé cherchant le réconfort paisible et simple, la préservation des richesses « bien acquises », elles s’habillent en conséquence. Ce n’est absolument pas un hasard si de l’Autriche aux Pays Bas, de la Suisse à la Belgique, de la Hongrie à la France ou la Toscane, les dirigeants de la droite extrême se choisissent des dirigeants bébés-cadoms, dandys, jeunes femmes propres en elles, gays lurons. Ce n’est pas un hasard non plus si ces dirigeants, déguisés en comble de progrès occidental, manifestent pour le maintien de leurs avantages, leur mode de vie, leur modernité, leurs signes distinctifs narcissiques et souvent déviants au regard de leurs prédécesseurs. Tels des aristocrates voulant prendre soin de leur peuple face aux barbares qui envahissent leurs petits fiefs. »
-----> En effet quand le cartel des banques (la Fed) a remonté ses taux et déclenché son 11 septembre économique, j’ai trouvé le jeu risqué,
car ce dynamitage de l’économie pour la récupérer pas cher et augmenter le contrôle centralisé pouvait mettre la puce à l’oreille comme le passeport intact de Mohammed retrouvé dans les décombres fumants de Ground Zero, et remettre au goût du jour des politiques Rooseveltiennes, Pecora-esques, redonner de la crédibilité à des discours voire des actes à gauche voire très à gauche, or il n’en fût rien.
La lutte ne devint pas miraculeusement verticale, pas de lutte des masses, pas même de lutte des classes chère à l’extrême gauche,
au contraire c’est l’extrême droite qui a tiré les marrons du feu, on voit fleurir un peu partout des Christian Strache, des Marine LePen, versions jeunes de feu les Jörg Haider et Jean-Marie LePen, comme la figurine géante du Jésus relooké en version cool djeun’s sourire colgate dans Dogma.
Face à l’échec (économique, écologique, éthique et tout ce que vous voulez) du capitalisme, ceux à qui la situation tendait à donner raison de plus en plus = la (vraie) gauche et l’extrême gauche, n’ont pas rencontré d’écho supérieur à celui qu’ils avaient avant le Krach.
En revanche nombre de citoyens se laissent tenter par une extrême droite qui a su se draper d’une image respectable, moderne, surfer sur le « tous pourris » et les communautarismes, en Autriche elle est au top, et en france LePen dame le pion électoralement à Mélenchon et Besancenot ; Jacques Cheminade, Paul Jorion et Paul Ariès restent désespérément underground.
Heureusement qu’il y a les islandais et les tunisiens.
Les américains se préparent à réélire leur pâle copie de Roosevelt, et les français jouent à se faire peur en attendant d’élire leur pâle copie d’Obama.-
Loin de moi l’idée que le capitalisme est simple. C’est lui qui de tout temps se propose en tant que tel. Loin de moi l’idée qu’il n’est pas soutenu par une idéologie specifique, c’est lui qui se déclare comme compatible avec toute culture et région du monde (quitte à essayer d’effacer les spécificités). De toute façon, le propos de l’article était ailleurs et cet ailleurs vous a échappé. C’est bien par ce que je comprends et vis au quotidien le capitalisme (quelle que soit la forme servie) que, comme vous dites, « je le voue aux gémonies ». Si jamais le citoyens pensent en se reveillant que demain sera mieux que hier j’aviserai...
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@ Michel Koutouzis,
Votre article est un délice(loin de moi un passage de pommade).
Rien à ajouter(point de redondance !), à part que, malheureusement, l’Histoire se répéte. Et cela fait le jeu du capaitalisme.
Comment ne pas devenir parano, ou ne pas se douter de quelconque complot, lorsque nous avons les yeux grand ouvert sur le monde.
L’aveuglement ambiant, entretenue par nos dirigeants, ne va pas aider l’Humanité à avoir le ventre plein, un abris et une tête bien faite. -
Mardi 5 avril 2011 :
Les obligations de l’Etat portugais sont en train d’exploser. Les taux atteignent des records historiques.
Regardez ces trois graphiques :
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 8,909 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT2YR:IND
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 10,067 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT5YR:IND
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 8,769 %.
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Le capitalisme a pour évangile la réussite matérielle.
celui qui a le plus gros tas est le meilleur.
Ainsi, Obama , qui se représente, affirme qu’il veut « lever » plus d’un milliard. C’est son premier objectif présidentiel !!!mais cette course au profit s’inscrit tout de même dans des zones de droit qui sont des pays avec des constitutions, des lois, une justice, un respect de l’humain.
Voilà pourquoi le capitalisme est devenu cannibale quand il a décidé de s’abstraire de toutes ces lois, de les noyauter, trafiquer, supprimer, de mettre à la tête des Etats, des valets de sa puissance.Ainsi le capitalisme ,libéré des lois et des Etats , est devenu une internationale mafieuse qui s’est insinué dans tous les rouages des pays et n’en fait plus qu’à sa tête.
Nous sommes gouvernés par une Internationale Mafieuse qui régit les banques, les Armées et qui ne décide qu’en fonction de gains plus intéressants.
Fukushima ?
bah, doivent-ils se dire, il y a bien eu nagasaki et ils s’en sont sortis. ca fera pareil.
Et puis, le NWO ne trouve-t-il pas qu’il y a trop d’hommes en ce monde ???N’est-ce pas une bonne nouvelle alors toute cette radioactivité ?Et puis il ne faut pas trop s’imaginer qu’ils raisonnet. le pouvoir rend fou et ils sont fous.
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Danc cet océan de sophismes la perle revient à JL "Je dirai qu’en empêchant l’Etat de battre monnaie, les capitalistes ont ruiné la possibilité d’une autre solution, le socialisme."
Le socialisme c’est donc la fabrique à fric, la planche à billet ... naïf aveu !
Le voila bien l’anti-capitalisme : la fabrique de l’illusion !Les capitalistes vous vous rendez compte ces fumiers, ces salauds veulent faire travailler les gens comme des esclaves alors qu’il suffit de donner à l’état la possibilité de fabriquer monnaie pour que les pauvres oppressés puisse se payer ces commodités que les infâmes exploiteurs leurs arrachent !
Ben voyons !
La naïveté de JL prète à sourire, l’absurdité jusqu’auboutiste de M.K. ne veut pas voir tous ces outils merveilleux que l’infame met à sa disposition pour pouvoir vociférer ses conneries à la face du monde entier ....
Pauvre M.K.
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@dr...
Ahahahahahahah Quel bidonnage !!! Quel talent !!! Longtemps que je n’ai pas lu un commentaire ... enfin un truc aussi drôle.
Arguments, profondeur d’analyse, compréhension du monde, le tout enrobé d’un humour impayable, tout y est, bravo !!!
Excellent. Encore un effort dr... et vous serez bientôt le phoenix des forums AV. -
drlapiano,
vous n’avez manifestement pas compris de quoi il s’agit. Il est vrai que ce n’est pas en trois lignes que je pouvais transmettre la pensée de Paul Jorion. Sutout à des gens qui ne cherchent pas à comprendre.
Cela ne serait pas grave si vous n’en faisiez des gorges chaudes : je veux dire, comme si vous aviez compris et que c’était une bourde. Lorsque vous aurez dit ici ne serait-ce que la trace d’une idée, vous pourrez espérer être pris au sérieux.
« Les esprits médiocres condamnent d’ordinaire, tout ce qui passe à leur portée » (La Rochefoucault)
Il aurait dû dire : « tout ce qu’ils croient être à leur portée ».
A bon entendeur.
@ Michel Koutouzis : puisque vous êtes interpellé, ce serait bien pour nous deux que vous interveniez. -
slipenL’air 5 avril 2011 15:25ça va faire un sacré boum !! quand tout va s’écrouler.
Les gros gravas sont encore l’air.-
Étonnant de trouver l’extrême-droite sur son chemin ?
Absolument pas.
Il n’y a pas que le racisme qui entre en jeu. J’ai appelé cela la « Westalgie, un péril en rose et bleu »
« De la panique avant toute chose », bon titre.
Il n’y a que la peur qui fait réagir.-
EN tous cas, passer de Sarko à LePen, c’est du pur sadisme.
C’ets vrai que votre choix n’est pas facile. Dans la mesure où ils sont tous acquis à l’Europe, il vous reste à choisir un pis-aller : Bayrou ou Hollande. Les moins internationalistes.Marine LePen a surfé sur l’argent dette, en a repris les idées. RIen que cet exemple n’a jamais été dénoncé par JMLP. Ce n’est que du BLABLA, du Sarko en pire.Me suis jamais gourré sur les gens.-
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Il y a juste un hic, c’est que vous analysez longuement et doctement, un truc qui n’existe pas.....
Il n’existe de « capitalisme » que dans l’imagination d’une certaine gauche, qui comme toute religion, s’est crée un deux ex machina a son image. Le mot ne veux rien dire dans le réel. Mieux, il n’existe même pas idéologiquement. Il n’y a pas de parti capitaliste, il n’existe pas de pays capitalistes, on ne voit nul part au monde de forces politiques notables, envisageant de supprimer les impôts, l’état ou les services publics. Il n’existe pas un pays libéral développe ou les moyens dévolues a l’État, a l’action collective, aient jamais baisses en valeur absolue.Parallèlement, il n’est pas inutile de rappeler que les « révolutions arabes » se sont toutes ou peu s’en faut dressées contre des régimes se proclamant socialistes. En se levant contre des systèmes stupides et existant, ils sont arrive a quelques chose. L’échec de la tradition révolutionnaire occidentale tient sans doute a cela. Quand on se bat contre des moulins a vents en s’imaginant que ce sont des géants, le mieux que l’on puisse espérer, c’est de finir comme une belle page de littérature. Mais cela, quand c’est une aventure individuelle. Quand elle devient collective, alors, c’est le nazisme, le trotskisme, le stalinisme, tous anti capitalistes et tous terroristes au sens terreur de masse.
Une des raisons pour lesquelles on ne peut pas avoir peur du front national en France, ni même croire que ce soit un parti extrémiste, est justement qu’il n’est pas anti capitaliste, et donc qu’il est raisonnable.....
Peut on en dire autant des gauches, qui depuis 150 ans nous annonce la fin d’un système qui n’existe pas sans jamais avoir reussi a creer ne serais ce que l’amorce d’une experience approchant le modele de societe qu’elle nous promette. Personnellement, j’en doute.-
le capitalisme existe
vous ne le voyez pas parce que vous êtes au milieu et que vous ne prenez pas de hauteur
un peu comme les poissons qui ne savent pas ce qu’est l’eau -
par ailleurs vous avez raison la gauche n’existe pas en tant qu’alternative elle est une composante du problème
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Il n’est pire aveugle que celui qui a de la merde dans les yeux !
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- Le capitalisme est bien fonctionnel ; mais la fonction décrit l’énergie ou la puissance ; et il n’y a pas de puissance ou d’énergie qui ne finisse par décliner.
- L’idéologie engendrée par le capitalisme est une idéologie de type physiocratique. Marx est beaucoup plus clair que S. Sizek là-dessus, qui ne fait qu’embrouiller inutilement les choses. On retrouve par exemple dans le nazisme ce vitalisme.Bien plus dangereuse car plus opaques les doctrines socialistes, fachistes ou autres, qui visent à méduser les masses, peu susceptibles d’adhérer seulement à un discours physiocratique dont on voit trop bien qu’il sert surtout les intérêts des élites financières. Parfaitement logique de la part de Sarkozy de donner une coloration socialiste à son discours. Un bon conseil d’Alain Minc, sans doute.Autrement dit, le Capital a besoin de la religion, d’un discours qui purifie la morale et présente les rapports juridiques et monétaires comme susceptibles de retranscrire autre chose que des rapports de forces. Et ce sont les partis socialistes qui assument ce rôle religieux, c’est-à-dire le parti des fonctionnaires. Considérable l’effort de l’éducation nationale en France au cours des quarante dernières années pour faire croire que le nazisme n’est pas un régime libéral ordinaire, ou seulement différent des autres à cause de la crise économique très grave que l’Allemagne a connue.-
Bonjour Michel Koutouzis
Excellente analyse ! Le capitalisme ?
"Une étiquette que des spécialistes de sciences humaines ont plaqué de manière simpliste et caricarturale sur des réalités complexes.
-pour carder le chaos du monde- dirait Gabriel TARDE. On en est arrivés là pour regrouper sous un même chapiteau des régimes économiques forts différents mais à qui ont prête un même air de famille ;
- salaires
- profit
- rationalisation des processus
- dominance du marché
- accumulation du capital
- fixation sur l’efficacité etc...
Question : est-ce qu’il existe une logique interne du processus interne dit capitaliste qui commande son expansion indéfinie ?
suite dans un second post...-
On peut aussi chercher une réponse probabiliste ; Est-ce qu’il y a une tendance lourde à ce que le capitalisme se répande comme autrefois, la vérole sur le bas clergé ?
On peut en conclure que la question est indécidable parce qu’il est inconcevable de convevoir de manière suffisamment claire ce qu’on veut dire par capitalisme pour arriver à conclure.
La notion de capitalisme même si elle est utilisée de manière confuse correspond à une réalité ferme. Plus on creuse le concept de capitalisme comme une manière de caractériser un régime économique plus on se rend compte qu’il s’agit d’un raccourci de la pensée. Ce que l’on présente est une construction de la pensée qui décrit fort mal ce que l’on essaie de cerner -un bouillonnement d’interaction dans une socio-économie. Dans un monde contingent où les images du capitalisme sont des mirages. Que le mirage ou le construit mythique sont simplement un fata morgana (un phénomène qui résulte d’une combinaison de mirage)". -
Merci pour cette analyse !
Il y aurait pourtant autre chose que ce capitalisme du désastre et de la prédation.
le profit devrait être un moyen au service d’un but et non le but lui même :
http://michelvolle.blogspot.com/2011/03/entrepreneurs-et-predateurs-conflit.html
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Citoyens français se préparent à la guerre.
http://www.dailymotion.com/video/xhyp1o_citoyens-francais-se-preparent-a-la-guerre_news#from=embediframe-
C’est délicat. Parce ce mot est été forgé avec de mauvais concepts, ou tout au moins avec à peine une ébauche de compréhension. Mais, las, Marx avait décidé qu’il n’était plus temps de comprendre, mais d’agir.
Parce que si on avait demandé aux libéraux de cette époque, dont nombre d’entre ne se voyait que comme économistes, ils auraient dit : économie. Où mieux plus tard avec Hayek, catallaxie. Et la science balbutiante qui permet de comprendre l’agir humain, la praxéologie.Au lieu de cela, nous sommes tombé dans la présomption fatale de la connaissance. La montre des schémas mentaux est arrêté en 1960.
La macroéconomie a pris le pouvoir : pilotage de la monnaie, balance commerciale, taux de chômage, inflation indicateur de ceci, de cela...Débrouillez-vous. Il n’y a plus de politique possible, sauf celle du pire, celle de la montée aux extrêmes. Avec la majeure partie de la population d’ici ou d’ailleurs qui s’en fout (elle n’est pas conscientisé , snif...) et qui n’a même plus envie d’aller voter.
Et ils ont raison.
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Visiblement le « système des mondialistes » est à bout de souffle...
il faut donc créer des crises pour faire diversion pour voler encore plus d’argent en bas de l’échelle sous couvert d’évènements commentés par des « experts » les mêmes qui nous avaient vendu la croissance, le miracle, la Chine merveilleuse ( surtout pour les acteurs de cette machine infernale qui nous mène droit dans le mur)...
nous explique la difficile sortie de « crise » terme inventé par les financiers des plus grandes banques et nos petits amis du Bilderberg, pour justifier le pillage et la spéculation ( sur le pétrole, le gaz, le blé et maintenant les métaux)...
qui ont bénéficié à une élite restreinte et mafieuse et tous les collabos de ce système mondial de pompe à fric au détriment des nations et des peuples... le versement de centaines de milliards aux banques payés par nos impôts étant la plus vaste escroquerie de tous les temps de la mafia des banques et du système des mondialiste dont Trichet, DSK et Sarkozy, sont les idiots utiles, parachutés au bon moment, avec leurs faiblesses exploitées par les architectes de l’ombre....
En attendant on nous refait le coup de la guerre du Golfe, cette fois en Afrique !! et comme par hasard Sarkozy nous implique comme toutous serviles derrière l’Otan et le commandement des états unis, ce qui permet de mobiliser les mass merdias sur des évènements crées de toutes pièces comme la crise financière de 2007... On se réfugie derrière les discours de curé de Jupé et Filon, pour chasser un pantin mis en place par l’occident, qui ne verse plus assez de retrocommissions, ou qui menace de révéler des choses bien gênantes sur les circuits de l’argent sale et des armes qui engraissent les occidentaux...
On mettra un pantin type Karzai à la place de Gbagbo et Khadafi, bien choisi bien corrompu, pour exécuter les ordres des américains et des européens de l’ Ouest, un homme de paille chassant l’autre, le Ouattara n’étant qu’un pantin ancien cadre au FMi, qui sera la pour obéir aux interets des financiers internationaux et pas pour la démocratie et le bien être des peuples, ça c’est la petite histoire diffusée par les mass merdias pour les niais, crédules et incultes, qui constituent la majorité de la population, vu le massacre de nos écoles organisé par les élites mondialistes, qui n’en ont que faire du peuple qu’ils méprisent avant tout !!
Une bonne guerre justifie une flambée des prix, la crise au Japon en rajoute une couche et ces évènements sont une bénédiction pour une élite mondiale qui gagne des fortunes en cas de conflits et de « crises » dont personne ne dissèque réellement le fonctionnement et l’origine...
Les gens affolés consomment, prennent des crédits et achètent des apparts et des maisons hors de prix, et dans peu de temps tout ceci s’effondrera, la bulle immobilière française étant maintenue à bout de bras par Sarkozy et ses sbires avocats d’« affaires » pour enrichir les plus riches et permettre des opérations juteuses sur le dos des gens ruinés ou ne pouvant plus payer, des expulsés ou autres...
Pour finir Madame Lagarde primée par les élites de l’ombre, les architectes de la mondialisation, n’est pas la par hasard, issue de grands cabinets américains, elle fait tout pour favoriser les emprunts chez les modestes, elle nous maintient l’essence au plus haut pour le bénéfice de l’état, super marges avec la TIPP et installation de radars à tout va dont certains vous délestent de 135euros pour 5km heure en plus, vaste escroquerie intellectuelle, qui n’a jamais amélioré la sécurité sur les routes !!
Le baril est à 103 dollars, il était à 140 dollars au moment de la pseudo crise de 2007...L’état français a beaucoup de dollars a récupérer en Afrique et veut mettre la main mise sur les milliards de Khadafi, l’intervention est donc aussi honnête que celle des Bush devenus milliardaires depuis l’invasion de l’Irak avec tous les mafieux et les collabos qui les ont entourés pour le mensonge des armes chimiques de Saddam....
Khadafi a eu le malheur de ne plus verser des milliards à certains mafieux de l’occident, politiques y compris, et doit savoir beaucoup de choses sur les pots de vins versés aux américains et aux européens depuis 1995 ( n’est ce pas monsieur Longuet, Jupé, Sarkozy, Balladur et cie, et toute la France Afrique avec Elf qui servait de pompe à fric à nos partis politiques depuis les années 60....
Toutes ces crises et ces conflits entrainent une consommation massive et addictives chez la majeure partie des gens, du « peuple » comme disent nos charmantes élites qui vivent grassement du système... Madame Lagarde et ses sbires favorisant contrairement aux discours de façade le surendettement des plus faibles qui fait gagner des fortunes aux « élites financières » de ce pays !! le crédit étant donné à des taux très élevés aux plus pauvres tandis que les plus riches peuvent avoir de l’argent pratiquement sans intérêt sur les marchés, et ne pas payer d’impôts en étant conseillés par des conseillers très chers payés, inaccessible à la masse, qui elle paie taux, taxes et amendes, dans un système totalement inégalitaire !!!
Ou un patron comme monsieur Ghosn gagne 400 ce que gagne un ouvrier...
Nous voyons bien qui si nous laissons faire les malades mentaux égoïstes, égotistes, du système financier mondial....
avec leurs idiots utiles, imbéciles parvenus, gens formatés ds les grandes écoles, mis en avant pour valider avec un sourire beat (voir Obama, Berlusconi, Sarkozy ou d’autres...) les escroqueries des éminences grises de la finance internationale, des élites royales ou autres,
des grands patrons, en un mot la charmante clientèle bien définie qui se réunit chaque année dans les grandes assemblées internationales ( dont le bilderberg) et européennes...Nous courrons à la ruine de la majorité de la population, ceci pour engraisser une minorité de millionnaires et milliardaires, de plus en plus vulgaires, parvenus et ignares, « décomplexés » pour lesquels seul les mass merdias (ou leurs enfants et pseudo journalistes pistonnés travaillent, valets redevables et soumis...) utilisent encore le terme d’élite !!!
Il est assez flagrant de constater aussi que dans chaque débat télévisé maintenant, on nous impose un traitre à la solde des mondialistes, en général à la tete d’un institut de sondage...
ou professeur ds nos grandes écoles et intervenant ds nos journaux et sur nos plateaux pour distiller une pensée bien bêta unique, admirant tout acte de l’OTAN, des américains, des israéliens, et étant avant tout perverse sous un aspect sympa, et profondément anti nations et anti française !!!D’où les beaux discours de ces élites sur le métissage, la mondialisation, la morale et l’éthique, « luttant contre le racisme » soi disant pour donner le change...
Tout en habitant dans les quartiers riches des grandes villes, ne se mélangeant pas aux autres, et mettant leurs gosses dans des écoles privés pour riches tout en jurant défendre l’école.... c’est le cas de la plupart de nos politiques du parti de la pensée unique UMPS !!!Ces pseudo élites se parquent à l’ouest dans des nouvelles villes refaites pour eux quitte à chasser la population d’origine en faisant monter les prix, les parvenus faisant une partie de leur fortune sur la vente avec plus value de choses surestimées par des « amis » conseillers...
contrairement aux nobles aux aristos et aux gens qui tiennent aux valeurs de famille, qui gardent eux leurs terres et leurs maison de famille, car l’argent n’est pas tout pour eux !!A noter l’accumulation de parvenus à Neuilly depuis l’accession de Sarkozy et ses sbires durement sanctionnés récemment par la population locale qui n’apprécie pas le toc et les maisons m’as tu vu vulgaires avec peintures voyantes, colonnes et portails automatiques...
Ce qui est étrange c’est la fascination de ces parvenus pour l’ Ouest de tous ces parvenus voyants et ignares, l’ Ouest et l’ Occident ayant pour racine le couchant, la fin ou le déclin, pour ceux qui connaissent encore le latin, alors que le levant et la naissance du jour et du soleil se situent à l’Est et en regardant vers l’ Orient qui est le levant pour nos amis d’Orient !!!Preuve encore une fois que les ignares sont au pouvoir, enseignants, politiques, experts, journalistes en majorité diffuseurs de la doctrine des mondialistes, tous ces idiots sont grassement payés et maintenus par un système qui a besoin de faire croire qu’il n’existe que lui, quitte à remplacer les religions, et à instaurer une dictature économique, une gouvernance mondiale, qui est tout le contraire du progrès et de la démocratie.... mais plutôt une dictature sournoise d’une minorité mondiale qui verrouille tout par des lois, des taxes, des amendes des sanctions... pour imposer un diktat aux plus faibles et les faire travailler comme des esclaves sous payés, sous pression, corvéables à merci pour le plus grand bien être d’une minorité ou superclasse mondialiste, qui méprise les états, les peuples et les frontières barrages à leurs « commerce »...
La vraie dictature du prolétariat qui travaillerait pour faire vivre royalement une minorité !!
A noter que les idiots utiles, imbéciles heureux du système, traitres à leur patrie la France, style Copé, Bertrand, Filon, Lagarde, Jupé, Mam et Cie, appliquent avec servitude la destruction des services publics, dont l’école, les transports, la fourniture d’eau et d’électricité, marchandé au privé pour le plus grand bien des spéculateurs des grands groupes privés !!!Le Pole Emploi n’étant plus qu’une coquille vide permettant de distribuer des budgets à des cabinets conseils ( le pôle emploi sous traite très cher !!!) ou aux boites d’intérim, appuyées par le pouvoir pour faire disparaitre petit à petit l’assurance chômage et alléger les taxes des grands groupes qui ont financé Sarkozy et ses sbires avocats d’affaires, créant de la spéculation et des combines à tous les niveaux dans notre pays, au détriment des petites boites et de l’emploi... mais permettant encore d’arroser ou de placer pour les grands groupes du privé, qui touchent les plus grosses sommes de l’état voyou des parvenus autour de Sarkozy, tout en virant allègrement du personnel et en faisant supporter le cout des licenciements à la collectivité ou aux régions ( d’où l’invention du RMI et RSA)
Tout ceci enrobé par le beau discours de nos politiques qui n’ont jamais appliqué les réformes à leur régimes propres, qui ressemblent à du pillage dans les caisses des français, augmentant même leurs salaires, leurs avantages, et leurs niches pour ne pas payer d’impôts... tout ceci inauguré par le vol organisé de Sarkozy et Fillon et ses sbires, s’augmentant de 40% du jamais fait alors que notre pays rentrait dans la crise et versait peu de temps après plus de 26 milliards aux grandes banques tout en empruntant sur les recettes de l’état donc l’impôt des français ...
Cet argent étant retiré à l’équipement de nos hôpitaux, écoles, tribunaux, commissariat et enfin pole emploi, plus aucune formation sérieuse et longue n’étant financée par la bande de mécréants voleurs autour de Sarkozy !! eux mêmes profitant de modifs de lois à leur niveau pour passer avocats et s’auto attribuer des diplomes, ce qui est impossible à la plupart d’entre nous avec le fameux « bilan de compétence » qui ne sert qu’aux gens déja bien placés !! bien loin du role suggéré par la loi d’origine...
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Dans un climat de panique, les escrocs et parvenus jubilent et prospèrent....
N’oubliez pas que la fortune de nombreux parvenus et pseudo élites, s’est constituée pendant nos grandes guerres... Voir la dynastie Bush aux états unis, et l’histoire de grands groupes industriels comme BMW ou THYSSEN, voir les vendeurs de whisky ou d’alcool sous la prohibition ou pendant les grandes guerres....
Beaucoup de grands groupes mondiaux ont fait leur fortune avec des circonstances particulières, les guerres et les crises se faisant plus rares maintenant, ils ont inventé ( leurs grosses tetes matheuses) la spéculation entretenue, qui permet de se faire encore plus d’argent, plus facilement, tout en passant par les paradis fiscaux, encore une invention merveilleuse des escrocs de la mondialisation, pour contourner les lois et ne pas payer d’impots, laissant cela au bon soin des pauvres !! d’où les caisses de l’état qui se sont vidées de 17milliards en 2010 sous le règne de l’escroc mécréant au service de la finance internationale j’ai nommé le valet des banques Woerth !! qu’on a fait mine de condamner, tellement son arrogance et sa servitude pour les banques , les plus riches, et contre l’état, était devenue manifeste et à la limite de la légalité provoquant une explosion sociale !!!!
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"l’incapacité de la gauche de contester dans son ensemble un système qui a largement fait la preuve de son manque d’efficacité, c’est-à-dire de la seule valeur le justifiant« : C’est à dire l’incapacité de la »gauche« , si on peut encore l’appeler ainsi, d’émettre la seule critique qui vaille !
»Un dirigeant de l’extrême gauche, se définissant comme « révolutionnaire » trouvait que la révolte des peuples arabes avait eu comme première conséquence que l’on puisse enfin considérer la révolution comme possible. Certes, mais quel aveux d’échec pour la pensée révolutionnaire occidentale" : Oui, enfin depuis la chute du mur de Berlin, ça n’avait plus rien d’évident, hein !
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@auteur
1/
« Tout comme l’incapacité de la gauche de contester dans son ensemble un système qui a largement fait la preuve de son manque d’efficacité, c’est-à-dire de la seule valeur le justifiant »
La gauche étant large, je ne sais pas de quelle gauche vous parlez.
Je suppose que c’est celle du PS.
Le capitalisme c’est le modèle dans lequel nous vivons. Trouver quelque chose de différent n’est pas évident.
Je dirais que ce qui est mauvais dans le système c’est la quasi absence de règles au non du libre-échange dont on sait que c’est hypocrite.Le PS propose paraît-il de réglementer, notamment de taxer les bonus pour ne donner que cet exemple.
(La taxe décourage et nécessite de créer une nouvelle loi)Malgré tous les défauts imaginables de ce système ce n’est pas le parti socialiste, ni un autre parti d’ailleurs qui va changer le monde.
On ne peut pas commencer en France à lutter seul contre le capitalisme et ne pas pouvoir imposer le modèle aux autres.
Aux africains peut-être, et encore là je dis n’importe quoi...2/
« on ne réussira jamais à atteindre le niveau d’irresponsabilité des dirigeants de Goldman Sachs et des ayatollahs du marché nous gouvernant »
C’est sûr !
Si Goldman sachs avait réussi cette catastrophe c’est grâce à Paulson qui était ministre des finances américain à l’époque...
Greenspan aussi avait une part non négligeable de responsabilité aussi...Les fondamentalistes à ma connaissance ne demandent pas la mort de l’impôt mais plutôt qu’on réduise au maximum l’omniprésence de l’état.
Le seul moyen de réduire l’état est de réduire son impôt.
Mais ils savent aussi qu’ils ont besoin de l’état, notamment pour légiférer correctement, même en leur faveur.
Ils ont notamment besoin de l’état pour pouvoir constituer un lobby étatique contre les pays qu’ils veulent cibler.-
Les pays européens ne peuvent pas avoir la même monnaie.
La France sera donc conduite à revenir au franc dans les années qui viennent. Il suffira que le peuple français arrête de voter pour les ouistes.
Depuis 1974, le peuple français vote TOUJOURS pour les ouistes du centre, pour les ouistes de gauche, pour les ouistes de droite.
Depuis 1974, les ouistes ont démantelé la France. Les classes populaires et les classes moyennes se sont appauvries. Ce constat est aussi valable pour les autres pays européens.
Quand les peuples européens auront compris ça, ils voteront pour des partis politiques souverainistes, ou alors pour des partis d’extrême-gauche, ou alors pour des partis d’extrême-droite qui proposent le retour aux monnaies nationales.
Malheureusement, partout en Europe, les peuples votent de plus en plus pour l’extrême-droite anti-européenne et anti-euro.
Les partis souverainistes et les partis d’extrême-gauche sont inaudibles.
Quant aux plans de sauvetage de l’euro, la situation est ubuesque.
Aujourd’hui, les pays européens surendettés se surendettent encore plus pour sauver les pays européens en faillite.
Autrement dit : dans la zone euro, de plus en plus d’Etats sont hyperendettés. Quand un Etat de la zone euro ne peut plus rembourser ses dettes (la Grèce), les 16 autres Etats empruntent pour le sauver. Coût du plan de sauvetage : 110 milliards d’euros.
Quand un deuxième Etat de la zone euro ne peut plus rembourser ses dettes (l’Irlande), les 15 autres Etats empruntent pour le sauver. Coût du plan de sauvetage : 85 milliards d’euros.
Quand un troisième Etat de la zone euro ne peut plus rembourser ses dettes (le Portugal), les 14 autres Etats empruntent pour le sauver. Coût du plan de sauvetage : 80 milliards d’euros.
Demain, quand un quatrième Etat de la zone euro ne pourra plus rembourser ses dettes (l’Espagne), les 13 autres Etats emprunteront pour le sauver.
Etc.
Ces plans de sauvetage sont payés par l’Union Européenne et par le FMI : concrètement, en bout de chaîne, ces plans de sauvetage sont payés par les contribuables des pays européens.
A la fin, quand presque tous les Etats européens ne pourront plus rembourser leurs dettes, c’est l’Allemagne et le FMI qui devront payer pour sauver tous les autres Etats européens !
Sauf si l’Allemagne en a marre de payer pour tous les autres et qu’elle décide de quitter la zone euro.
Les années qui viennent seront explosives.
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