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Diderot en bref

Il aurait 300 ans ces jours-ci

 Il fut un homme d'exception, un penseur audacieux, un écrivain attachant, un touche-à-tout de génie.

                     Un esprit libre.

 Denis Diderot n'aurait pas aimé les commémorations officielles dans sa ville natale, mais il est difficile de ne pas évoquer au moins l'artisan du premier projet encyclopédique et le penseur conséquent et prolifique, dans tous les domaines.

 Selon le mot de Térence, rien de ce qui était humain ne lui était étranger. De la pensée à l'art, de la morale à la technique, tout l'intéressait.

 Par delà une langue qui peut paraître datée, l'évocation de problèmes apparemment d'un autre temps, on peut relire avec profit Diderot, profondément moderne, féministe  (1) et anti-colonialiste (2) athée sans haine (3). Relire La Religieuse, Jacques le Fataliste, le Supplément au voyage de Bougainville...crée toujours la surprise et l'enchantement.

 Un authentique philosophe, qui sut aborder tous les problèmes de son époque en pleine mutation, le Siècle des Lumières, où il s'agissait pour lui de "Philosopher, agrandir l'espace des possibles par la connaissance, le bouillonnement intellectuel et l'expérimentation..."

 Une oeuvre considérable (1) - (2), qu'on peut écouter ici.

Ce qu'on retient généralement, c'est l'artisan de l'Encyclopédie, une oeuvre inédite, qu'on peut parcourir ici (1

 Il y écrivait à l'article « Encyclopédie » :

"Le but d'une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de la transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succèderont ; que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux, et que nous ne mourrions pas sans avoir mérité du genre humain (…).
Une considération, surtout, qu'il ne faut point perdre de vue, c'est que si l'on bannit l'homme ou l'être pensant et contemplateur de dessus la surface de la terre, ce spectaclde pathétique et sublime de la nature n'est plus qu'une scène triste et muette. L'univers se tait, le silence et la nuit s'en emparent (…). C'est la présence de l'homme qui rend l'existence des êtres intéressante..."

 Sans lui, l'Encyclopaedia Britannica, son enfant, L'EU, et Wikipedia n'auraient sans doute pas existé.

_______________(1)"...Dans presque toutes les contrées, la cruauté des lois civiles s'est réunie contre les femmes à la cruauté de la nature. Elles ont été traitées comme des enfants imbéciles. Nulle sorte de vexation que, chez les peuples policés, l'homme ne puisse exercer impunément contre la femme. La seule représaille qui dépende d'elle est suivie du trouble domestique, et punie d'un mépris plus ou marqué, selon que la nation a plus ou moins de mœurs.. […] Femmes que je vous plains !...

Les femmes assujetties comme nous aux infirmités de l'enfance [sont] plus contraintes et plus négligées dans leur éducation, abandonnées aux mêmes caprices du sort, avec une âme plus mobile, des organes plus délicats, et rien de cette fermeté naturelle ou acquise qui nous y prépare ; réduites au silence dans l'âge adulte, sujettes à un malaise qui les dispose à devenir épouses et mères, alors tristes, inquiètes, mélancoliques. [...].

_______________(2) "...Les navigateurs arrivent-ils dans une région du Nouveau monde qui n'est occupée par aucun peuple de l'Ancien, aussitôt ils enfouissent une petite lame de métal, sur laquelle ils ont gravé ces mots : CETTE CONTREE NOUS APPARTIENT. Et pourquoi vous appartient-elle ? N'êtes-vous pas injustes, aussi insensés que des sauvages portés par hasard sur vos côtes, s'ils écrivaient sur le sable de votre rivage et l'écorce de vos arbres : CE PAYS EST A NOUS ? Vous n'avez aucun droit sur les productions insensibles et brutes de la terre où vous abordez, et vous vous en arrogez un sur l'homme votre semblable. Au lieu de reconnaître dans cet homme un frère, vous n'y voyez qu'un esclave, une bête de somme..."

_______________(3) "...Il n´y a pas un musulman qui n´imaginât faire une action agréable à Dieu et à son Prophète, en exterminant tous les chrétiens, qui, de leur côté, ne sont guère plus tolérants. Songez qu'elle a créé et qu'elle perpétue dans une même contrée, des divisions qui se sont rarement éteintes sans effusion de sang. Notre histoire ne nous en offre que de trop récents et trop funestes exemples. Songez qu'elle a créé et qu'elle perpétue dans la société entre les citoyens, et dans les familles entre les proches, les haines les plus fortes et les plus constantes. Le Christ a dit qu'il était venu pour séparer l´époux de la femme, la mère de ses enfants, le frère de sa sœur, l´ami de l´ami ; et sa prédiction ne s´est que trop fidèlement accomplie..."


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23 réactions à cet article    


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 7 octobre 2013 10:58

    « À l’origine, l’Encyclopédie ne devait être que la traduction de la Cyclopædia d’Ephraïm Chambers, dont la première édition date de 1728. La France ne possédait alors aucun ouvrage de ce genre, les métiers et les arts mécaniques étant tenus pour mineurs. » (wikipedia)


    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 7 octobre 2013 11:08

      Extrait de Entretien d’un philosophe avec la maréchale de *** :


      « DIDEROT. - Ainsi, vous êtes persuadée que la religion a plus d’avantages que d’inconvénients ; et c’est pour cela que vous l’appelez un bien ? 
      LA MARÉCHALE. - Oui. 
      DIDEROT. - Pour moi, je ne doute point que votre intendant ne vous vole un peu moins la veille de Pâques que le lendemain des fêtes ; et que de temps en temps la religion n’empêche nombre de petits maux et ne produise nombre de petits biens. 
      LA MARÉCHALE. - Petit à petit, cela fait somme. 
      DIDEROT. - Mais croyez-vous que les terribles ravages qu’elle a causés dans les temps passés, et qu’elle causera dans les temps à venir, soient suffisamment compensés par ces guenilleux avantages-là ? Songez qu’elle a créé et qu’elle perpétue la plus violente antipathie entre les nations. Il n’y a pas un musulman qui n’imaginât faire une action agréable à Dieu et à son Prophète, en exterminant tous les chrétiens, qui, de leur côté, ne sont guère plus tolérants. Songez qu’elle a créé et qu’elle perpétue dans une même contrée, des divisions qui se sont rarement éteintes sans effusion de sang. Notre histoire ne nous en offre que de trop récents et trop funestes exemples. Songez qu’elle a créé et qu’elle perpétue dans la société entre les citoyens, et dans les familles entre les proches, les haines les plus fortes et les plus constantes. Le Christ a dit qu’il était venu pour séparer l’époux de la femme, la mère de ses enfants, le frère de sa sœur, l’ami de l’ami ; et sa prédiction ne s’est que trop fidèlement accomplie. 
      LA MARÉCHALE. - Voilà bien les abus ; mais ce n’est pas la chose. 
      DIDEROT. - C’est la chose, si les abus en sont inséparables. 
      LA MARÉCHALE. - Et comment me montrerez-vous que les abus de la religion sont inséparables de la religion ? 
      DIDEROT. - Très aisément : dites-moi, si un misanthrope s’était proposé de faire le malheur du genre humain, qu’aurait-il pu inventer de mieux que la croyance en un être incompréhensible, sur lequel les hommes n’auraient jamais pu s’entendre, et auquel ils auraient attaché plus d’importance qu’à leur vie ? Or est-il possible de séparer de la notion d’une divinité l’incompréhensibilité la plus profonde et l’importance la plus grande ? 
      LA MARÉCHALE. - Non. 
      DIDEROT. - Concluez donc. 
      LA MARÉCHALE. - Je conclus que c’est une idée qui n’est pas sans conséquence dans la tête des fous. 
      DIDEROT. - Et ajoutez que les fous ont toujours été et seront toujours le plus grand nombre ; et que les plus dangereux ce sont ceux que la religion fait, et dont les perturbateurs de la société savent tirer bon parti dans l’occasion. 
      LA MARÉCHALE. - Mais il faut quelque chose qui effraye les hommes sur les mauvaises actions qui échappent à la sévérité des lois ; et si vous détruisez la religion, que lui substituerez-vous ? 
      DIDEROT. - Quand je n’aurais rien à mettre à la place, ce serait toujours un terrible préjugé de moins ; sans compter que, dans aucun siècle et chez aucune nation, les opinions religieuses n’ont servi de base aux mœurs nationales. Les dieux qu’adoraient ces vieux Grecs et ces vieux Romains, les plus honnêtes gens de la terre, étaient la canaille la plus dissolue : un Jupiter, à brûler tout vif ; une Vénus, à enfermer à l’Hôpital ; un Mercure, à mettre à Bicêtre. »

      • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 7 octobre 2013 11:14
        La thèse post-moderne de l’universalité « démocratique » de la philosophie découle logiquement du postulat de l’universalité de la raison ; il s’agit d’une foi, reconnaissait Jean-François Robinet : « cette foi fonde à la fois la démocratie et l’ouverture de la philosophie au plus grand nombre » (communication personnelle). C’est bien à tort que l’on attribua une telle foi à Denis Diderot ; l’auteur de Jacques le fataliste pensait au contraire que : « Celui qui osera prononcer dans une question qui excède la capacité de son talent naturel, aura l’esprit faux. Rien n’est si rare que la logique : une infinité d’hommes en manquent. » (Diderot, Réfutation de l’ouvrage d’Helvétius intitulé L’Homme, IV).

        • Jason Jason 7 octobre 2013 13:22

          Bonjour Zen,

          Merci de nous rappeler cet auteur aux idées novatrices, pénétrant et si attachant. Ses lettres à Sophie Volland sont un délice, l’Encyclopédie était un brûlot contre les idées d’alors, et sa curiosité insatiable. Ses oeuvres restent une mine d’idées pour notre temps.

          Cordialement


          • Oursquipense Oursquipense 8 octobre 2013 10:28

            Bonjour,

            l’Encyclopédie n’est pas un brulôt contre les idées du temps mais au contraire la transcription d’un courant de pensée majoritaire de l’époque basée sur le rationalisme et, malheureusement, surtout la logique financière. L’humanisme que l’on veut absolument accolé aux Lumières ne transparaît pas de manière évidente dans les oeuvres de l’époque. Et ce n’est pas tant la liberté de tous que défendent certains articles de l’Encyclopédie mais plutôt l’organisation rationnelle d’une société « idéale ».

            Personnelllement j’ai essayé plusieurs fois de lire Jacques le Fataliste et quelques autres oeuvres. La plupart sont parfaitement hermétiques pour moi. 


          • ZEN ZEN 8 octobre 2013 11:09

            Ours qui pense
            Bonjour
            Parler de logique financière à cette époque est un anachronisme
            Par contre le projet scientifico-technique de l’Encyclopédie correspondait bien à l’idéal du progrès auquel la bourgeoisie d’affaires et entrepreneuriale de l’époque se ralliait.
            Lire certaine oeuvres de Diderot n’est pas toujours facile, car il joue souvent sur le paradoxe.


          • Oursquipense Oursquipense 8 octobre 2013 13:15

            Anachronisme ?!?! Vous pensez vraiment que l’argent ne comptait pas à cette époque ?!

            Lisez par exemple l’entrée « Dimanche » de l’Encyclopédie. Lisez aussi les différents textes de Voltaire et de des « Lumières » au sujet de l’esclavage. Renseignez-vous sur les possessions et les revenus de tous ces philosophes « persécutés » des Lumières. Et si jamais vous vous intéressez ensuite à la Révolution française faite simplement la liste des propriétés acquises par Danton à compter de 1790. C’en est à pleurer de rage tellement l’Histoire avec un grand H nous a pris pour des abrutis.

            Et déjà à l’époque c’est l’argent qui a le plus contribué à faire tomber le régime en place, Durant presque tout le XVIIIème siècle, à compter de la mort de Louis XIV, les gouvernants français ont couru après une dette vertigineuse. Pourquoi Louis XVI convoque-t-il les Etats généraux en 1789 ? N’est-ce pas pour une question primordiale d’argent ? 


          • ZEN ZEN 8 octobre 2013 13:31

            Je sais, Ours
            On comprend mieux pourquoi Robespierre avait Danton dans son collimateur
            Il faut relire Guillemin là-dessus.
            Je voulais seulement parler d’une logique financière analogue à celle dont on parle maintenant


          • ZEN ZEN 7 octobre 2013 18:15

            Bonjour Jason

            On peut lire les lettres à Sophie ici

            Cordialement


            • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 8 octobre 2013 00:18

              « La véritable manière de philosopher, c’eût été et ce serait d’appliquer l’entendement à l’entendement ; l’entendement et l’expérience aux sens ; les sens à la nature ; la nature à l’investigation des instruments ; les instruments à la recherche et à la perfection des arts, qu’on jetterait au peuple pour lui apprendre à respecter la philosophie. » (Diderot, Pensées sur l’interprétation de la nature, § 18)


              • Dwaabala Dwaabala 8 octobre 2013 10:39

                Merci à l’auteur. Simplement, je ne m’étais jamais aperçu que le style de Diderot, qui porte, était daté.


                • ZEN ZEN 8 octobre 2013 11:14

                  Dwaabata

                  Parfait !
                  On n’entre pas si facilement dans la langue subtile et vive de Diderot, comme dans le Paradoxe du comédien


                  • La râleuse La râleuse 13 octobre 2013 16:16

                    Bravo pour cet hommage à un esprit éclairé qui le mérite, ZEN


                    Un des grands mérites de Diderot, en plus de son ouverture d’esprit, c’est, je crois d’exprimer ses idées en langage compréhensible pour tous.

                    De tout ce qu’il a écrit, j’ai, entre autres, un faible pour cette lettre à Viallet :

                    « Cette religion (catholique) étant, à mon sens, la plus absurde et la plus atroce dans ses dogmes ; la plus inintelligible, la plus métaphysique, la plus entortillée et par conséquent la plus sujette à divisions, sectes, schismes, hérésies ; la plus funeste à la tranquillité publique, la plus dangereuse pour les souverains par son ordre hiérarchique, ses persécutions et sa discipline ; la plus plate, la plus maussade, la plus gothique et la plus triste dans ces cérémonies ; la plus puérile et la plus insociable dans sa morale considérée, non dans ce qui lui est commun avec la morale universelle, mais dans ce qui lui est propre et ce qui la constitue morale évangélique, apostolique et chrétienne ; la plus intolérante de toutes.  »


                    • Julien30 Julien30 14 octobre 2013 09:33

                      Pourquoi ce passage vous plait tant, parce qu’il flatte votre anti-catholicisme apparemment primaire comme celui de Diderot ? En un paragraphe il écrit la liste la plus complète d’âneries sur le christianisme qu’il puisse exister, il suffit de regarder l’histoire et plus spécialement celle des autres monothéismes pour voir que le pauvre Diderot se trompe sur toute la ligne dans sa haine et sa propagande. (Re)lisez entre autre le génie du christianisme de Chateaubriand pour rééquilibrer les propos de ce salopard en service commandé qu’était Diderot.


                    • ZEN ZEN 14 octobre 2013 09:53

                      Julien
                      Tout ce qui excessif, voire caricatural...
                      Diderot était destiné aux ordres. Il connaissait à fond les perversions religieuses de son temps.
                      Il parle de ce qu’il connaît , sans haine, contrairement à Voltaire
                      Lisez le donc avant de formuler un jugement aussi péremptoire.


                      • Julien30 Julien30 14 octobre 2013 12:11

                        Merci de vos recommandations mais je l’ai lu, suffisamment lui et d’autres, Condorcet et le reste de la bande, pour savoir ce à quoi ils participaient. Peut être est-ce vous qui auriez besoin de relire ses écrits et d’autres pour mieux comprendre leur triste ouvrage. Ce fameux règne de la « raison » triomphant de « l’obscurantisme » fondé sur la gnose et un héritage ésotérique non déclaré mais facilement identifiable.

                        Dans ce passage et d’autres il ne parle pas d’excès ou de déviances précises, il porte un jugement général sur le catholicisme que contredit presque intégralement une vision honnête de l’histoire. Pour ce qui est des perversions religieuses qu’il avait perçu, vu l’ère qu’a participé à ouvrir sa pensée et celle de ses collègues, c’est assez tragique de le voir essayer de détruire ainsi sans nuance avec violence et une haine palpable, contrairement à ce que vous écrivez, la tradition catholique qui a tant apporté à notre pays et au reste du monde. mais lui et les autre étaient, déjà, dans l’idéologie et non dans la recherche de sens et de vérité.


                      • ZEN ZEN 14 octobre 2013 12:24

                        la tradition catholique qui a tant apporté à notre pays et au reste du monde. mais lui et les autre étaient, déjà, dans l’idéologie et non dans la recherche de sens et de vérité.

                        C’est vous qui le dites...
                        Qu’en penserait un protestant ou un bouddhiste ?


                        • Julien30 Julien30 14 octobre 2013 12:36

                          Dans l’ensemble ce qu’ils en penseraient je m’en fous un peu, mais s’ils sont objectifs et connaissent un peu l’histoire, ils reconnaitraient tout simplement la grandeur de cette religion et de son apport à la civilisation. Apport que l’escroquerie des «  Lumières », menée par une bande de grands bourgeois méprisant voulant prendre la main et cherchant donc à détruire l’ordre catholique par le mensonge et la calomnie a voulu mettre aux oubliettes. 


                        • ZEN ZEN 14 octobre 2013 12:46

                          Amen ! smiley
                          Sans les Lumières, qui eurent aussi leurs ombres, qu’en serait-il des bases de notre démocratie, de la liberté de penser et de la laïcité...que vous semblez mépriser


                          • Julien30 Julien30 14 octobre 2013 13:45

                            La démocratie ne cesse de montrer son échec, elle a imposé un règne de la quantité dans lequel le plus grand abruti a attend de poids dans les élections que le plus grand esprit, le nivellement de la valeur des hommes au nom d’une égalité imposée et contre-nature et l’ouverture offerte aux forces d’argent et d’influence au profit d’intérêts qui n’ont rien à voir avec ceux intérêts du peuple. Tout ça me parait bien triste. Au final que penser d’un système qui nous a mené de Saint Louis à François Hollande ?

                            Quant à la liberté de penser vu le climat de politiquement correct et le niveau relativement pauvre de la pensée ambiante, elle n’est peut être pas dans l’état où vous le pensez. Pour la laïcité, c’est un concept qui peut se défendre, il faut quand même rappeler au passage que sous l’Ancien Régime le clergé était séparé du pouvoir royal, il est depuis sa création plus un instrument de destruction de la religion catholique au service du matérialisme et de la société marchande caché sous l’humanisme et les droits de l’homme qu’un outil visant à la bonne conduite des affaires du pays. 


                          • Julien30 Julien30 14 octobre 2013 13:51

                            « a autant de poids »


                          • ZEN ZEN 14 octobre 2013 14:14

                            Je vois que vous êtes un « grand esprit »
                            Vive donc l’’aristocratie et le Christ-Roi ! smiley


                          • Julien30 Julien30 14 octobre 2013 15:46

                            « Je vois que vous êtes un « grand esprit  »"

                             

                            Je ne l’ai jamais écrit ou sous-entendu, sinon votre réponse fait un peu léger comme défense de la démocratie, vous rendez les armes si vite ? C’est marrant, l’évocation d’une société où le catholicisme guiderait les actions des hommes vous effraie mais la société de consommation matérialiste, individualiste et pulsionnelle dans laquelle nous vivons ne vous dérange apparemment pas plus que ça, et oui c’est vrai nous sommes en démocratie, tout va bien...

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