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Accueil du site > Tribune Libre > Diriger, ce n’est pas chercher à tout rationaliser et (...)

Diriger, ce n’est pas chercher à tout rationaliser et simplifier

Nous sommes intelligents grâce à notre inconscient

Dans son émission du 29 janvier 2011, Jean-Claude Ameisen aborde le thème de la conscience : comment l’inconscient émerge-t-il de la conscience(1).

Il explique que nous percevons le monde qui nous entoure non seulement au travers de nos processus conscients, mais aussi par une multitude de processus inconscients. Il évoque notamment le cas de la « vision aveugle », c’est-à-dire la capacité du cerveau de traiter de l’information sans que nous en ayons conscience. Cette vision aveugle est plus rapide, car elle ne nécessite pas de traitement cognitif. C’est elle qui améliore notre efficacité et nous prépare à agir à ce que nous voyons, ce même avant que nous prenions conscience de cette vision.
 
Il évoque aussi ces cas de personnes qui, à cause d’une maladie cérébrale, ne peuvent pas se souvenir de ce qu’elles vivent, mais peuvent en rêver. Nous sommes plus riches que nous le percevons : nous sommes habités par des traces multiples auxquelles nous n’avons pas accès consciemment.
Finalement, c’est cette intrication entre processus inconscients et conscients qui nous permet de vivre et d’être efficace.
 
C’est cette même idée qui m’avait amené à écrire mon premier livre, Neuromanagement ou comment tirer parti des processus inconscients. J’y écrivais en conclusion de la première partie :
 
« Ainsi, comme l’individu, l’entreprise est capable de marcher, conduire et même aller là où elle veut sans y penser. Composée de multiples conscients/inconscients, innervée par son système d’information, mue par la préoccupation de sa survie, connectée au réel par la confrontation, elle avance pour faire face aux dangers de la jungle économique, minimiser ses risques et accroître son espace vital.
Diriger, ce n’est pas chercher à faire disparaître les inconscients, ni à tout rationaliser et simplifier : sans inconscients, l’entreprise ne peut pas être efficace. Penser que tout peut être rationalisé, c’est rejeter ce que nous apprend la neurobiologie et nier le réel et donc être soi-même irrationnel.
 
Diriger c’est se servir de la complexité pour accroître l’efficacité, pour aider l’entreprise à survivre en se développant mieux et plus vite. Pour cela, le dirigeant doit apprendre à « neuromanager » en tirant parti des inconscients de l’entreprise. » 


(1) Sur les épaules de Darwin, France Inter. Voici comment est présentée cette émission sur le site de Radio France :
« Qui est le rêveur dans le rêve ? Est-ce le « je » qui marche et parle et court dans la nuit ? Est-ce le même « je » que celui de la lumière du jour ? Est-ce un autre « je » ? Est-ce que cet être nocturne en proie à des hallucinations a quoi que ce soit à me dire ? […]
Le « moi » est plus vaste que le narrateur qui dit « je ». Autour et en dessous de l’île de ce narrateur conscient de lui-même s’étend un vaste océan d’inconscient, fait de ce que nous ne savons pas, ou avons oublié […]. Une vérité étonnante faite de brumes et de brouillard, et du fantôme non reconnaissable de la mémoire et du rêve, qui ne peut être retenue dans mes mains, parce qu’elle est toujours en train de s’envoler, de s’échapper, et je ne peux dire si c’est quelque chose ou rien. Je la poursuis avec des mots, même si elle ne peut être capturée, et parfois, de temps en temps, j’imagine que je m’en suis approchée. »

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15 réactions à cet article    


  • Menouar ben Yahya 10 février 2011 13:02

    Qui n’a jamais fait un rêve qui lui a paru incompréhensible à l’état de veille ! Comment notre cerveau peut se servir de symboles que la raison ne comprend pas ? Il faudra parfois avoir recours au dictionnaire des symboles pour décrypter un rêve ! Cela implique que le langage dans le sommeil est plus riche de celui lorsque nous sommes éveillés, comment et pourquoi ce langage s’est t’il construit à l’inssu de notre « conscience » alors que nous vaquions à nos occupations ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 11 février 2011 07:06

      A quoi sert ce post à part être un coup de pub facile ?

      Je suis sûr que l’auteur a beaucoup mieux à partager que des auto-citations, aussi intéressantes soient-elles.

      Alors, please, un peu de courage, retroussez les manches et prenez le risque de penser, pas seulement celui de parler...


      • Robert Branche Robert Branche 11 février 2011 07:36

        Je crois que précisément je prends le risque de penser et de le mettre en débat sans me cacher.

        Il suffit pour s’en rendre compte de parcourir tous les articles que j’ai mis en ligne sur ce site (122 articles publiés) et sur mon glog, www.neuromonde.fr , où je publie un nouvel article chaque jour

      • daniel paulmohaddhib 11 février 2011 09:30

        salut robert

        Diriger c’est se servir de la complexite pour accroitre l’efficacite, pour aider l’entreprise a survivre en se developpant mieux et plus vite. Pour cela, le dirigeant doit apprendre a Â« neuromanager  » en tirant parti des inconscients de l’entreprise.  »

        dis tu....

        pour moi diriger c’est etre sur de faire passer ce que moi je veux d’abord.....en utilisant le collectif indispensable, tout en le niant totalement bien sur, le but final etant simplement de prendre tout si ce qui a ete produit si c’erst possible ...voila la realite sordide de l’entreprise...la planete au service d’une personne etant le but ultime en absolu...de la demence pure..
        le reste est habillage de mots pour nous faire gober l’inconsciente realite qui se cache derriere...
         a savoir un groupe au service de ce que un « moi » veut..
        la realite , est bien plus sordide que l’habillage des mots.....

        quand a l’inconscient sans experience directe de celui ci, sans donc l’avoir vu , l’avoir touche, tout n’est que speculation ou theorie...pourquoi pas.... ?
        le gros probleme est que baser une vie sur des speculations intellectuelles va rajouter encore plus de problemes la ou ne comprends deja rien....
        un humain au bord du suicide ne sait pas pourquoi , pas plus que le specialiste d’ailleurs....

        Au bout du compte , a force de telles theories la comprehension est a jamais perdu...
        car derriere cela se cache le desir de manipuler..pas de comprendre.
        comprendre est intelligence, l’intelligence ne sera jamais ni business ni profit ni pouvoir JAMAIS !
        L’humain s’interesse comme tu le fais a ce pseudo insconscient que je connais par experience, pour en faire encore plus de manipulation au service du maitre...

        tout ton disours est cible sur l’entreprise......pourquoi pas....

        ainsi l’univers aurait evolue pour creer son ultime etre : le medef... !! les neo-cons , un travail a la con , dans une ambiance de merde...

        le tout dans l’ignorance totale de ce non conscient , le non conscient profond a un rapport avec la mort , il montre notre cerveau qui ne fait qu’une seule chose : FUIR le reel....depuis le jours ou il a vu la mort.....la partie toujours enfantine du cerveau va alors creer un monde ideal ou tout cela n’existe pas, il est le monde de ce que je veux qui s’oppose EN PERMANENCE au reel..la violence humaine nait a ce moment la, on reste ainsi coince dans le cerveau enfant jusqu’a 90 ans...
        et le reve la dedans.... ??certains reves ont un sens precis qui se revele tout seul ,
        les cauchemards sont une chance.....
        Sinon le niveau de pseudo conscience des humains est une sorte de programme par defaut animal , cet humain fonctionne uniquement sur le cerveau animal de survie , la technique est dans ce cerveau , la science aussi...
        nous n’etions pas « concus » pour ne fonctionner qu’avec ce cerveau dont je vous montre la nuisance : un soldat tue pour survivre et de l’argent....
        et on base des milliers d’annees de vie communautaire sur un tel cerveau qui s’auto felicite..l’histoire en montre toute l’horreur mais arrive le manipulateur hypnotiseur qui nous sort 3 ou 4 phrases incomprehensibles , parce qu’au dela de tout sens, le but ? noyer le poisson, l’ouverture de l’intelligence, car le maitre a besoin de l’esclave , et il doit emepecher l’esclave de se rendre compte que de maitre il n’en n’a pas du tout besoin....

        cette partie du cerveau utilisee au detriment de l’ensemble du cerveau est ordinateur qui s’est reproduit dans ................l’ordinateur....
        il etait un moyen de survivre , il est devenu la finalite ultime...tout ceci n’a AUCUN sens..

        il est le createur de la guerre, de la pauvrete, de la violence , de la faim organise,etc etc...
        Le non conscient n’est pas mieux loti , il est juste sournois en agissant cache , mais si il agit cache c’est juste par rapport a un manque de « place » de la conscience superficielle...tres tres limite , y compris dans som propre domaine de soi-disant competence...car cette conscience dans som champs est comme un radar , elle ne voit qu’une partie de sa superficialite, alors quand a comprendre l’ensemble de la vie ..IMPOSSIBLE

        Ajoutons a cela un humain qui ne sait rien de tout cela, ce qui est le cas meme des pseudo specialistes......c’est le foutoir , car le cerveau enfant analytique devenu adulte est une machine qui calcule....notre monde est un monde de machine qui calcule....et cette machine tue sans problemes , vole sans probleme, detruit des cultures sans problems ..bienvenu dans un monde de demence , celui du cerveau humain qui est reste coince en enfance en quete de securite absolue , parce que un jours il a vu sa fin , et qu’il a refuse l’immensite impermanente de la vie......mort de trouille est l’humain...


        • Cocasse cocasse 11 février 2011 11:52

          @paulmohaddhib, Effectivement, je suis d’accord avec ce que vous dites.

          Finalement, avec cette nouvelle « méthode », n’apparait qu’un moyen nouveau de rationaliser davantage, à un plus grand niveau de profondeur.
          On ne peut nier l’existence des processus animaux, et de mécanique biochimique, jouant leur rôle, mais on ne peut réduire l’esprit à cela. C’est tout le problème de l’être humain, doué d’une conscience réflexive, n’appartenant pas à l’espace matériel, bien que lui étant coexistant et dépendant, mais pas non plus soumis.
          Il m’arrive de lire des articles scientifiques dans lesquels cela est nié, et le cerveau considéré uniquement comme une machinerie dans laquelle règne uniquement la loi de cause à effet.


        • Robert Branche Robert Branche 11 février 2011 12:04

          Effectivement je fais partie de ceux qui croit que la conscience réflexive appartient à l’espace matériel, ce qui ne veut surtout pas dire que je pense qu’il faut tout mathématiser.

          J’ai commencé à produire des articles sur mon blog sur ce thème et suis en train d’approfondir mes réflexions sur ce thème...

        • daniel paulmohaddhib 11 février 2011 12:22

          salut cocasse...merci

          tu dis : Finalement, avec cette nouvelle « methode », n’apparait qu’un moyen nouveau de rationaliser davantage, a un plus grand niveau de profondeur.
          On ne peut nier l’existence des processus animaux, et de mecanique biochimique, jouant leur role, mais on ne peut reduire l’esprit a cela. C’est tout le probleme de l’etre humain, doue d’une conscience reflexive, neappartenant pas a l’espace materiel, bien que lui etant coexistant et dependant, mais pas non plus soumis.
          Il m’arrive de lire des articles scientifiques dans lesquels cela est nie, et le cerveau considere uniquement comme une machinerie dans laquelle regne uniquement la loi de cause a effet.

          oui , une partie du cerveau est machinerie , mais une partie et ce que je dis je le sais par experience....j’ai vecu l’ouverture d’une autre partie du cerveau,
          celle qui n’est pas animal pur outil de survie, entierement programme par le createur de tout cela, quelque soit sa nature...(dieu,mere nature peu importe)

          a l’enfance ce cerveau convient encore,l’enfant humain est encore quasi pur animal.. a l’age adulte il pete un cable...il voit la fin, ce qui est genant pour un programme dont la survie est la finalite....
          c’est a ce moment la que le mauvais virage des humains s’opere , il va uniquement continuer a se baser sur ce cerveau animal pur , mais ce cerveau est trop limite pour supporter ce qu’il voit , c’est a dire sa fin,
          ca devrait allumer une etincelle intelligente qui peut dire en gros ceci : ok, la je panique , je veux fuir mais ca fait mal ,j’essaye de resister mais ca fait mal, rien ne marche alors peu importe ce qui arrive mais je regarde ce qui me fait peur, je reste avec.....et la l’impensable se produira , on va trouver enfoui en nous, et c’est deja la en fait , une capacite qui sait regarder la mort et tout le reste...qui sait voir l’impermanence de la vie, qui sait que la securite absolue est un leurre ...etc...
          et tout ceci va ouvrir l’autre partie du cerveau endormi....c’est comme une seconde naissance , l’humain doit quitter l’enfance , ce qu’il ne fait jamais...

          on est ici dans la 3eme noble verite du Buddha.( je ne suis pas budhhiste)...la comprehension de la souffrance , la connaissance intime et personnelle de ce qu’elle est , amene celle ci a disparaitre , l’etat de nirvana c’est cela.....
          l’humain doit quitter le cerveau enfant, on a deja tout , je le sais par experience....
          vivre est le miracle......
          la science ne saura jamais l’autre partie du cerveau.....mais se basant sur ce qu’il croit savoir et rien d’autre , le cerveau animal de survie qui est aussi science ,pense que ce qu’il sait est tout ce qui existe , il croit que seul la science existe , que la competition est bonne , que tuer pour du business pourquoi pas...ce cerveau ne peut et ne pourra jamais connaitre ce qui est au dela de sa limite.....
          il est coince , mais il est indispensable pour survivre...
          l’humain s’il n’ouvre pas son « intelligence » ne changera pas...
          il n’y aura pas d’evolution , car on a deja tout....mais la fuite du reel empeche notre renaissance....
          l’autre cerveau lui peut etre touche par l’energie de l’univers....je le dis par experience.....
          c’est le sujet de la vie entiere.......au dela de la laideur de nos esprit se trouve une paix incroyable...et la la question du sens de la vie ne se pose pas, cette question est posee par un esprit qui souffre , c’est encore une fuite du reel.....
          le dormeur doit s’eveiller...
          amicalement...
          ps : un peu decousu ,desole...mais je fais plusieurs choses en meme temps...
          amicalement..


        • Cocasse cocasse 11 février 2011 12:58

          Il suffit juste de fermer les yeux, de penser, et d’observer cette pensée.
          Où est la pensée ? de quoi est-elle faite ? où se déploie t’elle ?
          Pas dans l’espace, mais dans cette dimension propre qu’est celle de l’esprit. Impalpable, sans matière. On ne peut même pas dire qu’elle est constituée de quoi que ce soit, qu’elle a une taille, une couleur, qu’elle est contenue ou pas. C’est totalement différent de ce qui existe.
          Comment observe t’on cette dimension ?
          C’est la conscience précisément, qui a la particularité de ne pouvoir se voir elle même, mais juste de se ressentir. Dans quelle dimension se trouve t-elle ? le Mystère est encore plus épais que pour l’esprit.

          On voit par cette expérience toute simple que l’esprit et la conscience n’ont rien de matériels.
          Rien de bien compliqué, ni ne demandant des années de biologie, de calculs, de prières ou de travail spirituel. Ni de « croire » à quoi que ce soit, il s’agit juste d’observation élémentaire et d’introspection à la portée de tous. 

          Pour creuser un peu, il y a cependant les recherches bouddhistes qui ont montré que pour être interdépendants, esprit et matière devaient forcément avoir un point d’accès l’un à l’autre, ou être de même nature.
          Je n’ai pas leur démonstration sous la main, mais je me souviens l’avoir lu.
          Connaissant la nature extra-dimensionnelle de l’esprit, à notre portée directe, le résultat de cette démonstration pousse davantage à s’interroger grandement sur la nature de la matière et du réel.


        • daniel paulmohaddhib 11 février 2011 14:00

          Re cocasse

          tu dis : C’est la conscience precisement, qui a la particularite de ne pouvoir se voir elle meme, mais juste de se ressentir. Dans quelle dimension se trouve t-elle ? le Mystere est encore plus epais que pour l’esprit.

          je vois bien...oui
          je vois la conscience humaine de tous les jours dont tu parles decalee du present car utilisant la memoire donc le passe....alors ou est le present ?
          serions nous dans un autre espace temps que la REALITE ULTIME ? possible a travers notre filtre personnel..
          un mot,enfin plusieurs : a l’age ou la transition enfant adulte se fait physiquement , je sens que le cerveau lui aussi augmente en capacites..le corps lui fait sa mu et je dis que le cerveau ne la fait pas du tout et que nous restons avec un cerveau d’enfant...en regardant tous les politiques dont le premier devoir est le mensonge , on voit que ceci est juste...mon dernier gamin de 10 ans est dans son epoque menteur a fond....les politiques aussi...

          l’autre cerveau s’est ouvert chez moi plusieurs fois...maintenant 30 ans apres de « droles » d’experiences involontaire je vois ce qui se passe..je fais ultra court donc peu de chance de comprendre mais sait on jamais..
          l’autre cerveau , une fois ouvert , et bien il voit le contenu de ce qu’on appelle la conscience , conscience animale qui est memoire d’experiences , analyses , etc etc...
          j’ai deux cerveau distincts en fonctionnement...celui qui veut et qui fait semblant que ca va mais qui au fond de lui passe une vie de souffrance, en essayant de nier ce fait bien sur..
          l’autre capacite elle , est totale lucidite , elle voit les faits , elle ne calcule plus...et miracle peut etre touchee par ce qu’il y a au dela de la matiere.....dont j’ignore tout de la nature , et que je ne chercherais jamais a savoir d’ailleurs....
          car au bout du chemin , de ce chemin , il se passe quoi ? il se passe que je trouve en moi ,donc en chacun , la capacite a ne plus souffrir parce que je l’aurais comprise .
          la souffrance on ne le voit pas encore , est un catalyseur, la souffrance mentale n’est pas une fatalite mais un don qui indique le mauvais chemin....

          voila, c’est le sujet d’une vie entiere....a la portee de tous,sans etudes ,sans talents particulier, juste celui de vivre avec soi meme et regarder...et si j’ai peur parce que je fuis, je comprends que je dois rester avec cela, et voir....moi je dis que l’univers nous parle ainsi...
          conscient que cela fait ouf ! peu importe, je parle de vecu pas de theorie..

          amicalement...


        • daniel paulmohaddhib 11 février 2011 15:09

          et tu sais cocasse , il y a un lien direct entre cela et la torture pratiquee par l’armee egyptienne sur des manifestants....
          le cerveau enfant animal de survie est le mal si , a l’age adulte il fonctionne seul , car il n’est pas capable d’integrer la vie.....car il fait une chose qui le decale de la vie, il analyse sa propre memoire....y compris l’abberation d’integrer la memoire du futur qu’il souhaite..et tout ce qui se trouve entre le futur ideal et lui doit etre elimine.......de fil en aiguille il sombre dans la demence....
          tout est lie , et la souffrance interieure amene un humain au pire....

          on a faux a 100 % , mauvaise direction...et chaque generation recommence les memes conneries car les adultes precedents reproduise le schema qu’il croit connaitre, celui impose par une elite predatrice...plus ca change , moins ca change....

          les amerindiens, certains avaient lu l’univers et savaient...d’autres aussi, pas encore assez nombreux pour deverser le « SENS » sur cette planete...


        • ddacoudre ddacoudre 11 février 2011 10:24

          bonjour robert

          si nous savions ce qu’est diriger, nous irions bien mal., mais ta vision en est déjà une bonne approche, saisir le tout même si nous savons que cela est impossible, ou du moins nous saisirons que celui qui nous est compréhensible.
          le déterminisme serait notre mort, nous serions des robots, l’aspiration à cela est grande, car le connu est rassurant, parce que nous ne savons pas apprivoiser le monde merveilleux de l’incertitude, dans lequel nous avançons que contraint et forcé par la partie de notre être dont nous sommes aveugle.
          ton analogie d’observer l’entreprise par sa structure en comparaison de celle de notre être est juste, toujours dans la mesure du saisissable, car en fait nous ne reproduisons que nos images cérébrales de la compréhension. actuellement l’informatique butte justement sur les limites de cette compréhension, les ingénieurs ne peuvent plus assurer la fiabilité de leurs programmes car ils ne peuvent plus lire (penser) la totalité des langages (il y en a 7000).

          alors nous sommes prétentieux a vouloir rationaliser notre existence qu’au moyen de modèles comptables, qui ressemble à l’âge de pierre des possibilités humaines qui émergent, mais l’homme d’aujourd’hui pense qu’il évolue parce qu’il va vite, ignorant que l’efficacité présumé de cette vision est en définitive qu’une voie d’étranglement.

          si mes souvenir son juste la vision aveugle fut découverte durant la guerre de 14 chez un soldat qui avait reçus une balle dans la tête ayant atteint le fonctionnement de la vision et qui se comportait comme quelqu’un qui y voyait.
          cordialement.


          • Cocasse cocasse 11 février 2011 11:39

            Les diverses formes de psychologie devraient d’abord être des médecines de l’âme.

            Utilisées pour la publicité, l’entreprise ou les sectes, elles deviennent instruments d’embrigadement, de manipulation et d’exploitation.
            On a eu toute une vague d’outils de ce type, comme l’analyse transactionnelle, la PNL, l’ingénierie sociale.

            Mais tout ce dont il est besoin, c’est d’êtres humains épanouis et conscients. Ce qui part de l’individu.
            Appliqué aujourd’hui, du fait de l’injustice sociale et économique du système ultralibéral, les méthodes qui partent du « haut » prennent des tournures totalitaires, ayant tendance à s’appuyer sur une vision déterministe du cerveau, plutôt que sur le libre arbitre, qui il est vrai, reste impalpaple et de l’ordre du Mystère.


            • Robert Branche Robert Branche 11 février 2011 11:48

              Il ne s’agit pas dans mon livre d’appliquer les neurosciences et la psychologie à l’entreprise, mais plutôt de s’en inspirer pour mener une réflexion sur le management des grandes entreprises.

              Je suis d’accord avec vous que quand le management « part du haut » sans respecter les individus et prendre appui sur leurs potentialités, leurs compréhensions et leurs libre arbitres, ceci conduit à des catastrophes (d’ailleurs pour les 2, tant les individus que les entreprises)

            • Cocasse cocasse 11 février 2011 11:55

              Et bien le débat restera limité car je ne pense pas qu’un des internautes d’Agoravox ait encore lu votre livre. Donc, mes critiques préventives se fondent davantage sur d’autres livres et méthodes apparement de même type.


            • Robert Branche Robert Branche 11 février 2011 11:59

              oui c’est vrai désolé... mais on peut se faire une idée de mes propos en se promenant sur mon blog www.neuromonde.fr et il n’ est pas nécessaire alors d’avoir acquis et lu mes livres !

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