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Djibouti ratifie un plan de développement de l’aquaculture marine

Djibouti a ratifié cette semaine sa première stratégie nationale de développement de l'aquaculture marine et de la pêche.

Le développement de cette nouvelle orientation a reçu l'expertise et le soutien financier de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette récente stratégie a pour objectif d'orienter les interventions de l'Etat et des partenaires au développement dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture pour les années à venir.  Pour le ministère djiboutien de la Pêche, cette initiative permet avant tout de compléter celles du gouvernement pour le progrès de l'agriculture et de la sécurité alimentaire avec son plan national d'investissement agricole sur le point d’être terminé.

D’après la représentante locale du FAO à Djibouti, Mme Emmanuelle Guerne Bleich, le déroulement de ce nouveau plan va permettre de consolider la sécurité alimentaire dans le pays, et de faire progresser les rentes des familles et soutenir la création d' emplois en harmonie avec les aspirations au développement durable assignés à la pêche artisanale et l'aquaculture.

"L'essor de la pêche et de l'aquaculture constitue une alternative au regard de la problématique de l'insécurité alimentaire dû notamment à la sécheresse récurrente qui sévit à Djibouti", a-t-elle affirmé.

Depuis plusieurs années, le gouvernement djiboutien a pris la décision d’élancer une nouvelle dynamique dans ce domaine peu développé. En 2012, le gouvernement djiboutien a bâti la première ferme d'élevage de crevettes en association avec la FAO. Des avoirs et de nouveaux bateaux de pêches plus modernes ont été distribués aux pêcheurs à travers des partenariats public-privés.

D’après des études indépendantes, les ressources halieutiques de Djibouti, évaluées à de grandes quantités, demeurent largement sous- exploitées. Cette situation était notamment due au manque d'une véritable politique de la pêche et des capacités institutionnelles mises à cette disposition.

Avec ses côtes longues de 372 km, le potentiel exploitable de Djibouti dans le secteur de la pêche est quantifié à 47.000 tonnes par an, dont 15.000 tonnes de poissons démersaux (mérous, dorades, etc. .) et 28 tonnes de poissons pélagiques (thons, thazards, sardines, sardinelles,.. etc.). Les quantités de poissons à haute valeur ajoutée, à même d'être exportées, sont quantifiées aux alentours de 9. 300 tonnes par an.

De surcroît, selon une récente étude de la Banque Mondiale, le secteur de la pêche de Djibouti pourrait permettre la création de 2.500 à 5.000 nouveaux emplois directs à autour de 2020, et devenir un secteur créateur d'emplois majeur s'il était protégé et bien administré.

Selon les chiffres disponibles, à Djibouti, la filière de la pêche embauche actuellement aux alentours de 2.600 personnes dont 600 marins, soit 2% de la population active occupée dans le pays, cela équivaut à 0,1% du PIB.


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hadji_m


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