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Douze preuves pour l’Atlantide que je propose

Le problème des archéologues et des historiens de l'Antiquité gauloise, c'est qu'ils cherchent bien souvent là où il n'y a rien à trouver et qu'ils ne cherchent pas toujours là où ce serait intéressant de le faire. En outre, comme ils négligent l'étude approfondie des textes, il leur arrive de ne même pas comprendre ce qu'ils mettent au jour. C'est le cas de l'Atlantide et de sa capitale que je situe au Crest, en Auvergne, preuves à l'appui. Il est tout de même étonnant que le seul pays auquel personne n'a jamais pensé soit le nôtre.

Comme je l'ai écrit dans un précédent article, les historiens de l'Antiquité et les archéologues mélangent un peu tout. Ils ne font pas vraiment la différence que les Anciens faisaient entre une ville et le territoire de la cité qui faisait vivre la ville. Et comme ils ne font pas cette différence, ils ne comprennent pas la logique de Platon où, tantôt, c'est la ville qu'il décrit, tantôt, c'est le territoire de la cité, tantôt, c'est l'ensemble des provinces. Ces provinces, de toute évidence, c'étaient les territoires marquées par la colonisation phénicienne et que la Grèce expansionniste convoitait.

En bon cartésiens qu'ils sont, ces historiens et archéologues refusent d'entrer dans le jeu d'esprit auquel le philosophe les invite, à savoir une interprétation de l'Histoire par époque, ou période, dans le sens large d'une civilisation ou d'une société qui, à l'instar d'une vie humaine, naît, grandit et disparaît pour laisser la place à une nouvelle génération qui, à son tour, recommencera un cycle à la fois semblable et différent.

Alors qu'en bon pédagogue, Platon prend soin de bien expliquer, en prologue, son "jeu de l'esprit" en l'appliquant à Athènes, à savoir des successions de déluges locaux qui "nettoient" la surface du pays avant qu'une nouvelle "surface" ne la remplace, aucun archéologue, aucun historien, n'a eu l'intuition de faire le lien avec le récit de l'Atlantide où il applique le même jeu de l'esprit.

Première preuve : l'Europe de Platon n'est pas l'Europe d'aujourd'hui.

Platon nomme deux fois l'Europe dans son Timée. La première fois, pour dire que la puissante armée de l'Atlantide envahissait à la fois l'Europe et l'Asie. Dans mon hypothèse d'un conflit qui s'est terminé, provisoirement, en - 509, il pense manifestement aux grandes expéditions préceltiques en Centre-Europe du VIème siècle avant J.C., lesquelles sont allées jusqu'aux frontières de l'Asie en suivant l'axe danubien. Dans l'état des connaissances de l'époque, il est très compréhensible que les Grecs se soient inquiétés de ces expéditions qui se rapprochaient dangereusement d'eux. Mais cela peut tout aussi bien être une évocation étymologique de l'allégorie originelle, pour dire : du couchant au levant.

Certes, on ne va pas manquer de m'objecter que Platon parle d'un conflit d'il y a 9 000 ans. Soyons précis ! Platon dit seulement que ce conflit a commencé, il y a 9 000 ans, ce qui n'est pas en contradiction avec le fait qu'un traité ait suspendu momentanément les hostilités en -509. Et si Platon se risque à avancer cette date si peu plausible, c'est qu'il s'appuie sur un document dont parle également Strabon ; voyez mon deuxième lien cité en référence.

Il dit ensuite que ces rois de l'Atlantide dominaient sur la Lybie jusqu'à l'Egypte, et sur l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Aucune hésitation ! Il s'agit là des incursions préceltiques en Italie étrusque du Nord. Cette Europe de Platon, il faut la comprendre dans sa conception historique, grecque, d'origine. Il s'agit, au départ, du territoire dont la Grèce était le centre et qui s'est étendu progressivement en direction du couchant jusqu'à la Tyrrhénie et la région niçoise de Vence http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/une-autre-idee-de-la-colonisation-59914. Et j'ajoute : jusqu'au flou d'une "terra ignota" à laquelle Platon a donné le nom d'Atlantide. Je dis "terra ignota" à l'exception de ses côtes atlantiques qui, probablement, avaient été reconnues par quelques navigateurs audacieux.

Bref, si l'on cherche l'origine commune à ces diverses flèches d'invasion, c'est bien dans le pays de Bibracte et de Gergovie qu'on la trouve.

Deuxième preuve  : Son frère jumeau, qui était né après lui, eut en partage l'extrémité de l'île voisine des colonnes d'Hercule et de la terre qui s'appelle encore aujourd'hui gadirique, à cause de ce voisinage ; son nom en grec était Eumèle et en langue du pays Gadire.

Cette extrémité de l'Atlantide, c'est, bien évidemment, l'Espagne que les explorateurs grecs connaissaient principalement par son golfe de Cadix, l'antique Gadès fondée par les Phéniciens, Gadir en punique, Didyme en grec ancien, ce qui se traduit par "jumeau". Et comme cette province est voisine de celle d'Atlas, le premier-né, nous retombons, une fois de plus, sur le pays de Bibracte et de Gergovie, province royale. http://racines.traditions.free.fr/tartesso/tartesso.pdf

Troisième preuve :  Près de la mer et au milieu de l'île était située une plaine, qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et remarquable par sa fertilité. Près de cette plaine, à cinquante stades plus loin et toujours au milieu de l'île, il y avait une montagne peu élevée. Là demeurait un de ces hommes, premiers nés de la terre...

Dans le flou des connaissances de l'époque ramenées par les navigateurs audacieux précités, il faut bien comprendre que Gergovie ait pu être vue du côté de la mer océan et au centre d'un vaste territoire. Quant à la plaine, je ne comprends pas qu'on puisse hésiter tant la fertilité de la plaine de la Limagne est connue et reconnue. Cinquante stades, cela fait environ neuf kilomètres. Si l'on part de la cuvette de Clermont en descendant vers le sud, la montagne peu élevée est bien l'éperon du Crest qui s'avance, bien visible, dans le prolongement du plateau de la Serre, éperon aux étonnants vestiges fortifiés. Quant au plateau de Corent, il ferme et commande l'accès à la plaine. Le problème, c'est que, malgré les nombreuses traces de villa que les archéologues mettent au jour, ils se refusent toujours à "voir" l'extraordinaire point fort du terrain qu'est le Crest qui, pourtant, devrait leur crever les yeux. http://racf.revues.org/143?lang=en

Quatrième preuve : cette plaine était unie et régulière, mais d'une forme oblongue... . Elle avait la forme d'un tétragone carré et oblong ... qu’elle était oblongue en son ensemble, qu’elle mesurait sur un côté trois mille stades et à son centre, en montant de la mer, deux mille.

Soyons simple ! Un quadrilatère de quatre côtés qui, en plus, est allongé, c'est un rectangle. Il s'agit de la vision très approximative d'un voyageur, celle qui est parvenue jusqu'à Platon. Mais c'est à partir de là que le philosophe va développer l'image idéale, et même utopique, qu'il se fait d'un territoire de cité bien ordonné, mathématiquement bien ordonné. Dommage qu'il n'ait pas joint à son texte un croquis explicatif qui aurait permis de mieux le comprendre. Ce croquis qui nous manquait, je l'ai reconstitué en suivant fidèlement le texte. Parmi tous les chercheurs de la cité disparue, je ne pense pas que personne ait fait mieux.

Cinquième preuve : les districts avaient chacun cent stades, et l'on en comptait en tout soixante mille.

Faisons un petit calcul. Un rectangle de 3000 stades (555km,750) sur 2000 (370 km,500), cela fait une surface totale de 205.905 km²,375. En divisant cette surface par le nombre de districts, soit 60 000, nous obtenons la surface d'un district : 3km², 431, ce qui nous donne, en extrayant la racine carrée, des districts de 1km8525 de côté. Je répète ce que j'ai dit précédemment : comme les archéologues négligent l'étude approfondie des textes, il leur arrive de ne même pas comprendre ce qu'ils mettent au jour. Dans les vastes plaines de la Limagne, déclare l’archéologue Vincent Guichard, la situation est tout autre (que dans le reste de la Gaule)  : on observe un réseau incroyablement dense de hameaux plus modestes, éloignés de 2 à 3 km, qui se partagent la mise en valeur des terres. De 1km 85 à 2 km, avouez que la marge d'erreur est très acceptable. En revanche, les cent stades précités sont manifestement une erreur de copiste ou de traduction ; il faut lire dix stades sur dix de côté, ce qui correspond bien à 1km 85.

Sixième preuve : selon Strabon, l'armée de Bituit se serait montée à 200 000.

Je reviens à Platon : chaque chef devait fournir la sixième partie d'un chariot de guerre, afin que le nombre en fût de dix mille ; en outre deux chevaux avec leurs cavaliers, un attelage de deux chevaux sans le char, un combattant en char armé d'un petit bouclier, un cocher pour conduire les chevaux, deux fantassins pesamment armés, deux archers, deux frondeurs, des soldats armés à la légère pour lancer des pierres et des javelots, trois de chaque espèce (cela fait six) et quatre matelots pour une flotte de douze cents vaisseaux : telles étaient les forces militaires de la capitale. 

Sans tenir compte du sixième d'un chariot de guerre, et des deux cavaliers, cela fait 14 combattants par district, soit une armée selon Platon de 840 000, ce qui est, évidemment peu plausible. Mais si on admet que la plaine rectangulaire de Platon devait plutôt se rapprocher de 50/20 km, mesures très approximatives de la plaine de la Limagne, cela nous donne une armée de 7 000 combattants, ce qui est plus réaliste, toutefois sans compter les apports extérieurs.

Mais l'important, dans cette affaire, est de comprendre qu'en -121, Bituit a pu mobiliser une armée relativemment conséquente en exécutant un plan de mobilisation qui existait déjà avant l'époque de Platon, et cela, en s'appuyant sur un territoire déjà cadastré. Ainsi s'explique également la présence des nombreux chiens qui accompagnaient l'armée de Bituit, chaque district devait, au moins, en posséder un. Se pose également l'interrogation sur l'organisation sociale de cette société mathématiquement cadastrée, bien loin de l'idée de la Gaule qu'on enseigne dans les écoles.

Septième preuve : Poséidon fit jaillir de la terre deux sources, l’une qui répandait une eau chaude, l’autre une eau froide... Les deux sources, l’une chaude, l’autre froide, ne tarissaient point...(Platon, IVème siècle av. J.C.).

Sidoïne Apollinaire, au Vème siècle après J.C., explique le phénomène, tout en situant le lieu : De la partie saillante de la montagne jaillit un cours d’eau...Quand on coupe du bois de taillis sur le plateau, on le jette en bas. Les tas glissent tout naturellement le long de la paroi et tombent pratiquement dans la bouche des fours. Parties de là, les eaux ressurgissent... 

Sidoïne Apollinaire était un grand seigneur arverne ; il fut même préfet de Rome. L'avoir imaginé vivant bourgeoisement dans une villa gallo-romaine, au bord du lac agréable d'Aydat, est absurde. Sidoïne vivait au Crest, l'antique Gergovie ; l'Avitacus qu'il décrit est Gergovie, la ville capitale de l'Atlantide de Platon. En dix siècles de temps, Gergovie n'aurait donc pas fondamentalement changé ; c'est absolument fabuleux. Enfin, il faut comprendre que si Platon possédaient des brides de connaissances sur le site, elles ne pouvaient être qu'imprécises, ce qui l'a amené à imaginer ce qu'il ne comprenait pas bien, à moins qu'il ait voulu tout simplement, en partant de là, imaginer la ville idéale de la cité idéale, mathématiquement idéale.

Huitième preuve : on avait laissé des bassins découverts, d'autres étaient fermés pour les bains chauds qu'on prend en hiver : il y en avait pour les rois, pour les particuliers et pour les femmes ; d'autres étaient réservés aux chevaux et aux bêtes de somme. Et tous étaient ornés d'une manière convenable. L'eau sortait de ces bassins pour se rendre au bois sacré de Neptune... (Platon).

...les eaux ressurgissent, brûlantes, dans le sanctuaire du temple (cella) auquel est accolée la salle des parfums. Les deux pièces sont de superficie équivalente si on fait abstraction de l’hémicycle de la partie basse prévue pour recevoir l’eau, et forment un tout. Le flot bouillonnant jaillit dans l’hémicycle en hoquetant, après s’être entortillé dans les tuyaux de plomb souple qui traversent les murs...(Sidoïne).

Où sont ces tuyaux de plomb ? J'ai proposé aux archéologues de la DRAC d'Auvergne de me rendre sur place pour les localiser. On ne m'a jamais répondu.

Incroyable ! Comme il l'écrit par ailleurs, Sidoïne se baignait complètement nu dans ce qui était encore, au temps de Platon, un bain de type essenien et, aujourd'hui, le choeur d'une église chrétienne. Phénomène véritablement incroyable, en un court instant de l'Histoire, un établissement de bains très ancien est devenu une église et un merveilleux poète bon vivant, un pieux évêque portant mître.

Neuvième preuve : on avait laissé des bassins découverts (Platon)

A cette basilique (basilica) est annexée, du côté de l’Orient — c’est Sidoïne qui parle — une piscine non couverte, ou si tu préfères le mot grec, un baptisterion. Ce baptisterion peut contenir 175 000 litres d’eau. Ceux qui veulent s’y rendre en sortant du bain chaud, dans lequel ils se sont purifiés et lavés, passent par l’une des trois ouvertures voûtées qui s’offrent à eux au milieu du mur. Ces trois passages voutés ne sont pas soutenus par de simples piliers, mais par de véritables colonnes que les architectes les plus savants appellent : colonnes de porphyre.

Dixième preuve : le palais royal de Gergovie.

Platon : quant à l’île où se trouvait le palais des rois, elle avait un diamètre de cinq stades (925 mètres, ce ne peut être que le diamètre de l'éperon du Crest ?)... Au centre même de l’acropole il y avait un temple consacré à Clito et à Poséidon... Ce temple (sanctuaire) de Poséidon lui-même  était long d’un stade, large de trois plèthres... soit 185 mètres sur 100 (ce ne peut être que la muraille de l'oppidum que j'ai représentée en noir)... mais sa forme présentait quelque chose de barbare (Cicéron, aussi, voyait dans ces oppidum quelque chose de barbare).

Évoquant le sanctuaire de Vasso (Vasso galate <-Mercure<- Poséidon), Grégoire de Tours confirme, et l’aspect barbare de cette muraille et la présence de statues. La construction (factum) et les contreforts (firmamentum) étaient d’un ouvrage remarquable. Il y avait une muraille double, l’intérieur était en petit appareil, l’extérieur en grosses pierres carrées et taillées. Cette muraille avait une épaisseur de trente pieds (dix mètres). Du côté intérieur, elle était décorée de statues en marbre et d’étonnantes mosaïques (dont une toujours existante lors de ma dernière visite).

La suite du texte de Platon est ensuite tellement confus qu'on ne peut l'expliquer que s'il s'agit du grand bâtiment faisant office de palais, tel qu'il est représenté dans un chapiteau de Notre-Dame du Port. ... Le plafond était d'ivoire diversifié par l'or, l'argent et l'orichalque, et tout le reste, les murs, les colonnes et le pavé, était recouvert d'orichalque. Il y avait des statues d'or : on voyait le dieu debout sur son char et dirigeant six coursiers ailés, sa taille était telle qu'il touchait le plafond...

Onzième preuve : le sacrifice du taureau.

Platon : les dix rois se rassemblaient tous les cinq et tous les six ans...Dans ces assemblées, ils délibéraient...On lâchait les taureaux... ils allaient à la chasse sans autre arme que des bâtons et des cordes... Après avoir pris un des taureaux, ils l'amenaient à la colonne, le plaçaient sur son sommet, et l'égorgeaient suivant les règles prescrites...Après ces cérémonies, ils puisaient du sang dans le cratère avec des fioles d'or et, en répandant une partie sur le feu...

Je ne vois que le plateau de La Serre qui puisse se prêter à une telle chasse à courre. Il suffisait, pour cela, de barrer les extrémités du plateau ; l'abrupt des falaises dissuadait l'animal qui aurait cherché à s'échapper sur les côtés. Remarquons, enfin, que ces rites sacrificiels se sont maintenus sur le plateau de Corent.

Douzième preuve : tous mes ouvrages et articles qui montrent et démontrent les origines illustres de l'histoire de notre pays depuis les temps les plus reculés.

Les fameuses colonnes de porphyre de l'établissement des bains chauds couverts de Platon. Lors de ma dernière visite, elles étaient encore en place mais, pour combien de temps, je ne sais pas.

 Textes cités de Platon, d'après une traduction ancienne. Palais royal : extrait d'une photo de chapiteau http//www.romanes.com. Croquis, photos et autres traductions de l'auteur.


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60 réactions à cet article    


  • Antenor Antenor 19 novembre 2012 11:37

    Le sujet général de la localisation des capitales gauloises est hyper-complexe mais Emile a le mérite de proposer une approche qui rend au territoire son rôle le majeur dans l’organisation de la société.

    Gergovie est-elle au Crest ou bien à Busséol ou à Usson ? Pour ma part, je n’arrive pas encore à trancher.

    J’ai trouvé encore deux nouveaux exemples appuyant mon hypothèse d’une capitale double (citadelle militaire d’un côté et « médiolanum » politico-religieux de l’autre) à la tête de chaque pagus :

    En Auvergne, le chateau des Mercoeur (une des principales famille de l’Auvergne médiévale) à Ardes est à deux pas d’un lieu-dit « Meillant ».

    Dans l’Auxois, on trouve le lieu-dit « Melin » au pied de la citadelle de Mont-Saint-Jean.

    Corent étant vraisemblablement le Médiolanum du principal pagus arverne, Gergovie doit se trouver tout près. Mais alors comment expliquer les formidables murailles d’Usson sur le dessin de Revel ? Usson doit-il uniquement sa puissance aux Ducs puis aux Rois qui l’auraient maintenu sous perfusion budgétaire tel un « porte-avion antiquo-médiéval » chargé de maintenir la pression sur les comtes auvergnats ? Usson a-t-il justement été choisi parce qu’il se trouvait relativement à l’écart de potentielles troubles dans les grandes villes d’Auvergne ?


  • Antenor Antenor 19 novembre 2012 18:57

    Tout est une affaire d’échelle, à partir du moment où on arrive à trouver la bonne échelle, tout peut s’expliquer de façon linéaire.

    Par exemple pour Corent, on a deux options :

    Soit il s’agit de la capitale du pagus le plus puissant et alors Gergovie se trouve alors au Crest ou à Busséol.

    Soit il s’agit de la capitale « fédérale » de tous les pagus arvernes. Dans ce cas, le site-capitale du pagus le plus puissant (celui de Clermont) était le Puy de Montaudou et alors Gergovie se trouvait très vraisemblablement à Montrognon.

    Montrognon est un site dont la configuration ressemble beaucoup à celle d’Usson. La différence, c’est que Montrognon se trouve dans un pagus très riche, alors qu’Usson dépendait des investissements venant de l’extérieur de son pagus (Ducs puis Rois).


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 11:53

    Si au moins l’auteur s’escrimait à essayer de nous faire croire que c’était l’Angleterre qui était l’Atlantide et que ses mines d’étain étaient l’orichalque ( qui transforme le cuivre en or , ou du moins en quelque chose de nettement plus coûteux ) en nous parlant de Stonehenge et du savoir druidique perdu.

    Au moins l’Angleterre, l’Albion des anciens , est une île où les navigateurs se rendaient pour acheter de l’étain.

    Mais au lieu de cela, il considère que c’est la France du sud, territoire des Ligures http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligures ( gravures de la vallée des merveilles ... http://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_des_merveilles ) qui ne sont même pas des Gaulois !

    Comprenne qui pourra !


    • Aldous Aldous 19 novembre 2012 12:28

      Et non, il préfère nous dire : Cette extrémité de l’Atlantide, c’est, bien évidemment, l’Espagne.


      Bien évidemment.

      Car l’Espagne est une île comme chacun sait. Bien évidemment.

      J’adore ses démonstrations basée sur des ’’bien évidemment’’...

      L’Europe de l’époque n’est pas la même qu’aujourd’hui, bien évidemment...

      Le texte de Platon ne colle pas aux délires du colonel, mais Platon et Emile ne sauraient avoir tort.

      Conclusion, ce sont les mots qui ont changé de sens.







    • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 12:45

      @Alois Frankenberger

      Je vais vous expliquer.
      Pour les Grecs d’avant Platon et de l’époque de Platon, les peuples qui vivaient dans le pays que vous nommez Angleterre n’ont jamais été une menace et aucun conflit n’est signalé entre ces deux populations par les auteurs de l’époque. Il n’en est pas de même pour les peuples du centre de la Gaule, Arvernes et Héduens en particulier, dont Tite-Live nous a relaté leurs grandes expéditions guerrières dès le VI ème siècle.

      Le mot « France du sud » n’existait pas à l’époque de Platon et je n’ai jamais dit que ces Arvernes et ces Héduens se trouvaient dans cette région, mais plus au nord, au centre de l’hexagone que Platon considère, un peu abusivement je vous l’accorde, comme une île.

      Les Ligures sont une peuplade très ancienne implantée dans le Golfe de Gênes. Tenant dans leur vassalité d’autres peuplades des côtes méditerranéennes, il est facile de comprendre qu’ils soient intervenus pour soutenir leurs alliés et vassaux contre les Grecs puis contre les Romains qui cherchaient à s’implanter à Marseille et à étendre leur domination à partir de là. Il est facile de comprendre que les Celtes sont intervenus depuis le centre de la Gaule pour les soutenir, d’où l’appellation d’armées celto-ligures des auteurs qui a pu vous induire en erreur.

      Comme d’autres peuples du centre de la Gaule - le fait est attesté - les Ligures voyaient dans la nature l’expression de la divinité. Dans leur désir de rayonner au plus loin de leur territoire, vous avez compris, je pense, que la vallée des merveilles les a attirés tout en étant pour eux la voie privilégiée qu’ils ont ouverte pour communiquer avec le centre de la Gaule.

    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 13:13

      Outre le fait qu’on parle d’empire britanique et de sociétés secrètes qui le dirigent sournoisement ( http://en.wikipedia.org/wiki/Freemasonry http://en.wikipedia.org/wiki/Illuminati) , peut être que ça date de l’Atlantide finalement, et qu’au lieu d’être engloutie dans la mer, elle était engloutie dans le ... brouillard ... in ze fogue !

      Un peu de musique pour vous aider à méditer sur ce thème :

      http://www.youtube.com/watch?v=6fLN0Nypji8

      En attendant le solstice d’hiver !
       
      http://www.youtube.com/watch?v=HU9EVjAlZUk

      Comme en moins 1200 avec le retour de Nibiru !

       smiley smiley smiley


    • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 13:18

      @ Aldous

      Pour ma part, je ne me permettrais pas de dire que Platon a tort. Je dis seulement qu’il faut essayer de le comprendre.

    • Aldous Aldous 19 novembre 2012 13:19
      au centre de l’hexagone que Platon considère, un peu abusivement je vous l’accorde, comme une île.

      Vous êtes gravement atteint ! 
      Platon n’a jamais considéré la Gaule comme une île.
      Vous lui placez vos délires dans la bouche maintenant ?




    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 13:33

      Je propose un rendez vous festif sur agoravox le 22 décembre 2012 APRES la fin du monde pour tous les survivants !


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 16:13

      Le territoire des Ligures allait de la plaine du Pô aux Pyrénées ce qui ne laisse pas de place pour les Gaulois dans la région.

      La liste des civilisations utilisant les métaux dans le sud de la France est la suivante :

      Campaniforme
      Ligures
      Romains

      Les Gaulois c’est plus au nord.

      La civilisation Atlante ( pour autant qu’elle ait existé ) ne peut donc pas se trouver en Gaule.

      Mais, comme je vous l’avais déjà dit, Platon fait sans doute référence de manière allégorique à la civilisation carthaginoise si l’on en croit la description de la capitale de l’Atlantide et de son admiration pour les institutions oligarchiques de Carthage qui contrastaient avec les institutions athéniennes de son temps et que Platon n’appréciait pas vu ce qu’il éa écrit à propos de sa cité idéale qui est en opposition avec l’Athènes de son temps.

      Mais en bon athénien chauvin et xénophobe il avait du mal à écrire que les Carthaginois faisaient mieux qu’eux, outre le fait que ça aurait pu être mal interprété par ses concitoyens qui condamnaient à l’exil ou à la mort pour moins que ça.

      Dés lors, parler d’Atlantide permettait de dire ce qu’il avait à dire sans risquer des problèmes.

      Voilà un lien sur Platon :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Platon

      On peut constater qu’il n’était pas vraiment un partisan de la démocratie.


    • Aldous Aldous 19 novembre 2012 12:18

      l’auteur ose : ’’En outre, comme ils négligent l’étude approfondie des textes’



      C’est l’hopital qui se fout de la charité...

      • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 13:15

        @Aldous

        Vous dites que c’est moi qui ose, non ! Je vois que vous n’êtes pas bien au courant de la nouvelle méthodologie appliquée dans le domaine de l’archéologie. L’archéologie ayant été élevée au rang d’une science, c’est à elle qu’il est aujourd’hui demandé de réécrire l’Histoire. Lisez les déclarations de MM Goudineau, Vincent Guichard et Matthieu Poux, les trois plus importantes personnalités de l’archéologie française. Non seulement, on corrige le texte de César mais on en arrive même à dire qu’il ne faut pas tenir compte de ses écrits. Et cette nouvelle méthodologie fait école au-delà, puisque l’archéologue Israël Finkelstein en est arrivé à convaincre la communauté scientifique que les textes du Pentateuque ne sont que de pures légendes.

      • Aldous Aldous 19 novembre 2012 13:34

        J’en sais rien mais ce que je sais c’est que vous, vous ne lisez même pas le grec...


        Vous prétendez que Platon veux parler ’un endroit isolé en utilisant le mot île.

        Et vous basez ce raisonnement sur la racine latine isola, nous avez vous expliqué.

        Ben désolé mais Platon écrivait en grec et pas en latin.

        Alors critiquer les chercheurs qui ne se plongent pas dans le texte quand on est aussi superficiel dans ses méthodes, c’est se foutre de la charité.

        L’Atlantide est décrite par Platon comme une île qui possède plusieurs autres iles en méditerranée.

        Une Île. 

        Î-l-e.

        Vous savez le truc en roche entouré d’eau.

        La Gaule et sur le continent.
         
        La Gaule n’est pas une île.

        L’Espagne non plus.

        Point barre.

        Ils ont dût bien se marrer les archéologues de la DRAC avec votre courrier ! 







      • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 novembre 2012 13:48

        Ils doivent se passer son courrier en mail, cela les fait rigoler.


        Mimile est quand même un cas. Il nous sort une plaine de 500 kilomètres de long que trois cent de large qu’il nous colle entre massif Central et Alpes...

        J’adore lire ce gars, il rend les journées les plus tristes si illuminées, comme lui !

      • nenyazor 19 novembre 2012 14:03

        Pour ce qui est de la nouvelle pratique des archéologues de ne pas trop se fier aux textes, c’est totalement justifié.
        César est un politicien qui écrit son texte dans un but politique. Vous croyez tout ce que disent vos politiques vous ?
        Dans ce cas, il est préférable de travailler sans se baser sur les textes, quitte à confronter les deux résultats plus tard.

        Votre travail ne consiste qu’a torturer des textes ou des images pour leur faire dire ce que vous voulez. Derrière chaque article, on sent très bien que vous partez de l’hypothèse et vous essayez de faire coller le texte à cette hypothèse : ce n’est pas comme ca que le travail d’historien se fait, en tout cas pas depuis 40-50 ans.


      • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 15:29

        @ Aldous

        une île, ce truc en roche entouré d’eau.

        Ce n’est pas l’idée que je me fais des îles grecques.

        Citation : Le Péloponnèse – littéralement « île de Pélops » – est la presqu’île rattachée à la péninsule balkanique par l’isthme de Mégare...

        Alors, île ou presqu’île ? 

      • Aldous Aldous 20 novembre 2012 08:39

        C’est une presqu’île, comme vous l’avez justement dit, pas un continent.


        Vous savez, un truc en roche entouré d’eau à part un mince isthme, ici de 6km.

        D’ailleurs même dans l’antiquité, les bateaux passaient l’isthme de Corinthe par une voie terrestre sorte de chemin de fer avant la lettre. C’est ce passage (pas gratuit) qui a fait la fortune de Corinthe.

        Bref, les bateaux grecs en faisaient le tour déjà à l’époque, et aujourd’hui, les tentatives antiques de creuser un canal ont été parachevées, faisant du Peloponèse une véritable île..

        Un truc en roche entouré d’eau...



      • Emile Mourey Emile Mourey 20 novembre 2012 09:38

        @Aldous

        une île, ce truc en roche entouré d’eau ?

        Un truc ? Ce n’est pas l’idée que je me fais des îles grecques et ce n’est pas l’idée que se faisaient les anciens Grecs du monde fabuleux de leurs îles. Si vous essayez de réfléchir dans leur esprit, vous devriez comprendre que le récit de Platon aurait perdu tout son mystère et toute sa saveur s’il avait parlé d’un continent. C’est d’ailleurs principalement pour cela qu’instinctivement, vous refusez, vous-même, de croire à ma proposition de localisation. Vous préférez vous fier à votre sensibilité et continuer à croire au mythe.

      • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 20 novembre 2012 12:06

        Quant à l’île, Platon parle clairement d’une île (νῆσος) pour décrire l’Atlantide (remarquez le nom en grec Ἀτλαντικός) et non d’un continent (ἤπειρος).

        Votre interprétation pourrait presque tenir, mais vous oubliez donc ce passage du Critias :

        "Avant tout, rappelons-nous qu’en somme il s’est écoulé neuf mille ans depuis la guerre qui, d’après les révélations des prêtres égyptiens, éclata entre les peuples qui habitaient au-dehors par-delà les colonnes d’Héraclès et tous ceux qui habitaient en deçà. C’est cette guerre qu’il me faut maintenant raconter en détail. En deçà, c’est notre ville, dit-on, qui eut le commandement et soutint toute la guerre ; au-delà, ce furent les rois de l’île Atlantide, île qui, nous l’avons dit, était autrefois plus grande que la Libye et l’Asie, mais qui, aujourd’hui, engloutie par des tremblements de terre, n’a laissé qu’un limon infranchissable, qui barre le passage à ceux qui cinglent d’ici vers la grande mer.« 

        Et plus loin : »et, comme je l’ai déjà dit, ils étendaient en outre leur empire, de ce côté-ci, à l’intérieur (ἐντός) du détroit, jusqu’à l’Égypte et à la Tyrrhénie.« De ce côté-ci, M. Mourey. Si vous voulez soutenir que Platon dit »devant les colonnes« pour signifier un pays qui serait situé à plusieurs centaines de kilomètres au nord-est (la côte ouest de la France actuelle donc), c’est très fort tirer sur le texte et donc faire dire à Platon ce qu’il n’a jamais dit. Remarquez bien le ἐντός et τῇδε.

        Vous serez d’accord que Platon, rapportant ce discours, se situe en fonction d’Athènes, et donc lorsqu’il dit »par-delà les colonnes« , il ne se positionne pas »à l’envers« , donc du côté de l’Atlantique... Il situe d’ailleurs Athènes comme étant »en-deçà" des colonnes d’Hercules, donc, devant celles-ci. Si l’on vous suit, il faudrait retourner l’Europe... Ca ne tient pas, je suis bien désolé.


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 21 novembre 2012 10:49

        Tu ne connais pas Mimile... Il va venir t’expliquer doctement que Platon n’avait pas voulu écrire cela mais autre chose...


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 12:18

        Allez, pour être complet voici d’autres liens :


        Les Ibères : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ib%C3%A8res

        Les Phéniciens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9niciens

        Les Celtes : ( surtout le Gallia est onia divisa du grand Jules )http://fr.wikipedia.org/wiki/Celtes

        Ne boudons pas notre plaisir :

        « La Gaule se divise en trois parts, l’une habitée par les Belges, une autre par les Aquitains et la troisième par ceux qui se nomment dans leur propre langue Celtes et dans la nôtre Gaulois. »

        — Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules

        « Gallia est omnis divisa in partes tres, quarum unam incolunt Belgae, aliam Aquitani, tertiam qui ipsorum lingua Celtae, nostra Galli appellantur. »

        Celtae et pas Atlantae d’après Jules.

        La partie concernant les origines des Celtes est hyper intéressante et je vous la conseille chaudement.




        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 12:43

          Dans le même ordre d’idées, pour ceux qui auraient malgré tout encore un doute :

          La culture du Wessex, en Angleterre qui faisait du commerce avec les Mycéniens.

          http://en.wikipedia.org/wiki/Wessex_culture

          Des campaniformes.( Beaker culture en anglais ) http://en.wikipedia.org/wiki/Beaker_culture

          Notez qu’ils parlent également du «  Bronze age collapse » dans les liens connexes : encore et toujours 1200 !

           http://en.wikipedia.org/wiki/Bronze_Age_collapse

          J’aurais pu l’écrire moi même, mais c’est déjà fait : ils parlent même de Moïse !

          Et ici, ils disent que les Mycéniens sont allés en Espagne du Sud : http://en.wikipedia.org/wiki/Mycenaean_Greece

          Il est évident qu’ils ont fait du cabotage pour y arriver, notamment dans ce qui s’appelera plus tard la Gaule et qu’ils sont même allés jusque dans le Wessex comme on l’a vu plus haut !

          Les Crétois et les Mycéniens ont été deux grandes thalassocraties et les Athéniens ont eu maille à partie avec au moins les Crétois ( mythe de Thésée et du Minotaure ) .

          Outre le fait que la Crète est une île, de même que Chypre ou l’Angleterre.

          L’Atlantide est une île , reste à trouver laquelle, en sachant que Platon prétend qu’Athènes lui a fait la guerre il y a très longtemps.







          • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 13:00

            @Alois Frankenberger

            L’époque de César, c’est le premier siècle avant Jésus-Christ, celle de Platon, c’est le IV ème avant J.C. et le conflit qu’il relate, c’est avant l’an - 509. Il y a aussi l’époque de Sidoïne Apollinaire, au Vème siècle après J.C.. Il est, en effet, très interessant de retrouver l’histoire d’un lieu, et sa permanence d’occupation au cours du temps, à travers les textes de ces différentes époques. Pour ma part, je pense que mon article est en accord avec ce que je viens de dire.

          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 13:30

            Sauf que les Ligures ne sont pas des Celtes et que ce sont bien les Ligures qui controlaient le Sud de la France à cette époque.

            Les Gaulois étaient plus au nord et il ne sont pas intervenus quand les Romains ont annexé la Provence, ce qui infime l’idée d’alliance Gallo Ligure.

            En plus, les Ligures ont toléré l’édification de villes Grecques ( Antibes et Marseille ) le long de leurs côtes.

            Pour Marseille, on en parle ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille et ils disent même que Marseille a eu des problèmes avec les Gaulois ultérieurement à un tel point qu’elle dut faire appel aux Romains.

            Bref, tout ceci n’a absolument RIEN à voir avec ce que raconte Platon.






          • Aldous Aldous 19 novembre 2012 13:39

            Bref, tout ceci n’a absolument RIEN à voir avec ce que raconte Platon.


            Ca tombe bien, cet article non plus.


            Joyeux nonanniversaire, mon cher ! mon cher !

          • Antenor Antenor 19 novembre 2012 18:45

            @ Alois

            Si l’Atlantide correspond à la culture « campaniforme » alors la Grande-Bretagne en faisait partie.


          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 21:00

            Le problème avec la culture campaniforme, ( 3000 à 1500 avant notre ère ) c’est qu’elle n’était pas plus en avance que les autres cultures de son temps.

            Il s’agit d’un ensemble de tribus ( et ceci est même contesté ) qui se sont infiltrées dans le monde néolithique ouest européen et qui l’ont totalement transformé : les langues pré indo européennes n’existent plus que chez les Basques et en Finlande ( la Hongrie étant un cas à part ).

            Ce que Platon prétend c’est qu’il y a eu des guerres entre Athènes et les Atlantes 9000 ans avant Solon, ce qui nous ramène aux alentours de 9500 avant notre ère, époque à laquelle il n’y a pas de civilisations néolithiques en Europe.

            Les plus anciennes civilisations néolithiques d’Europe remontent à 6500 avant notre ère ( Sesklo ) et c’est parfois contesté, outre le fait qu’on a retrouvé des villages qui ne ressemblent pas du tout à des cités à la tête d’un empire.

            Telle est la réalité archéologique et cette réalité contredit Platon, au moins sur le plan chronologique.

            Il ne faut pas oublier que la réalité politique de l’Europe de l’Ouest préromaine consiste en un ensemble de tribus qui s’allaient ou se faisaient la guerre entre elles et pas d’empires thallasocratiques dotés de cités très riches.

            Ce n’est pas pour rien qu’on a parlé de Pax Romana , qui a mis fin pendant 500 ans aux guerres tribales chez nous.

            La réalité archéologique est telle qu’on ne peut pas se baser sur la moindre trouvaille pour prétendre qu’il a existé une civilisation très en avance sur les autres en Europe Occidentale entre 9000 et l’empire romain.

            Dés lors, si l’Atlantide a réellement existé elle se trouve ailleurs qu’en Europe de l’Ouest, mais, jusqu’à présent, on n’a trouvé aucun objet qui puisse étayer de quelque manière que ce soit cette théorie romantique.

            Ceci étant dit, les cultures européennes du néolithique, du calcholithique ( ancien âge du cuivre ) et du bronze sont passionnantes à découvrir et en plus, ce sont les cultures de nos ancètres à qui nous devons tout.


          • Antenor Antenor 20 novembre 2012 18:27

            @ Alois

            Sauf erreur de ma part, Platon ne dit jamais que l’Atlantide est technologiquement en avance sur les autres civilisations de son époque. Ce qui vous fait déduire cela, c’est la description qui en est donnée et qui n’a effectivement rien à voir avec la culture du Paléolitique connue en Europe 9000 ans avant Solon.

            Le « détail qui tue », c’est que le prêtre égyptien qui s’adresse à Solon place également la fondation de sa ville de Saïs huit mille ans avant son époque. Ce qui n’est pas plus crédible. Il s’agit manifestement de symboles. Cela veut juste dire qu’il ne connaît pas les dates exactes ou bien que cela n’avait aucune importance pour Platon qui nous rapporte l’histoire.

            La culture Campaniforme avait tout de même une aire d’expansion hors du commun pour l’époque.

            Si la culture campaniforme née dans le sud-ouest de l’Espagne avant de s’étendre à toute la Méditerranée Occidentale, avait été indo-européanophone, je ne crois pas que les langues basques et ibères y auraient survécu. Elles occupaient encore à elles deux près de la moitié de l’Espagne à l’Age du Fer.

             


          • Antenor Antenor 20 novembre 2012 18:30

            Et n’oublions pas les Berbères/Amazighs en Afrique du Nord


          • ZEN ZEN 19 novembre 2012 14:02

            Il manque une treizième preuve... géologique


            • nenyazor 19 novembre 2012 14:05

              J’adore la 12e preuve : l’Atlantide est la Gaule parce que je le dis dans mes autres articles !


              • ZEN ZEN 19 novembre 2012 14:06

                Mr Mourey a manqué la première étape de la formation d’un historien : l’analyse critique (interne et externe) des sources.
                Cela fait quatre ans que je lui en parle...
                Sans succès smiley


                • nenyazor 19 novembre 2012 17:13

                  Son plus gros problème, c’est surtout qu’il ne part pas des textes comme il le prétend, mais il part de la conclusion et cherche par tout les moyens à faire coller les sources à sa conclusion.


                • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 19 novembre 2012 14:09

                  L’auteur a bien d’éviter la 13e preuve ... elle aurait sûrement trahi.


                  • kitamissa kitamissa 19 novembre 2012 14:22

                    Ce qui me surprend, c’est : comment à une époque où la cartographie n’existait pas ( surtout sur de telles distances et compte tenu des accidents de terrains ) dresser un quadrilatère si parfait de 555,750 X 370,500 kms...le système métrique n’existant pas, que mesurer de telles distances aurait demandé des décennies ..


                    combien de techniciens arpenteurs et géomètres et quel matériel et personnel a-t-il fallu pour réaliser de tels relevés ?

                    l’ouvrier qui habitait la montagne et bossait dans la plaine cultivée bénéficiait il de transports en commun pour se rendre sur son lieu de travail ? 

                    était il syndiqué, touchait il le 13eme mois et les congés pour les vacances de Pâques ?




                    • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 15:06

                      @ kitamissa

                      Bonne question.
                      Voici ce que dit wikipédia : Une tablette d’argile datant de 2300 avant J.-C. et donnant le plan coté, la superficie, la description d’un groupe de parcelles, a été retrouvée à Telloh dans le Désert d’Arabie.
                      Ce fut probablement le premier souci de la société que de fixer les limites de propriété de chacun, d’une part pour la paix des ménages, mais aussi pour déterminer l’impôt de chacun. C’est ce même souci qui a conduit à la délimitation de frontières entre cités.

                      Le quadrilatère de Platon que vous évoquez n’est qu’un modèle idéal mathématique que le philosophe ne propose que pour développer une conception politique de la cité future ; à savoir, une énorme métropole parfaitement structurée où chacun a sa place et son rôle inamovible. Autrement dit, le contraire d’une société vivante qui évolue.

                    • Aldous Aldous 20 novembre 2012 08:42

                      l’article non plus smiley






                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 17:39

                          A méditer profondément !


                        • abelard 19 novembre 2012 17:23

                          Je ne sais absolument pas si cet article recèle ne serait ce qu’une partie de vérité...

                          Mais franchement, quelle poésie !!!
                          C’est absolument génial, l’atlantide en Gaule, ça fait rêver.

                          Vive Emile Mourey !


                          • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 17:57

                            @abelard

                            Merci ! ça fait plaisir de rencontrer enfin quelqu’un qui n’est pas rassis.

                          • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 17:48

                            @ Zen

                            Merci de votre sollicitude à mon égard.

                            Je respecte les engagements et la mémoire de MM. Vidal Naquet et de Pierre Vernand mais ce n’est pas une raison de les suivre à la lettre dans leurs jugements sur le texte de l’Atlantide.

                            • Emile Mourey Emile Mourey 20 novembre 2012 18:22

                              @Grandgil

                              Oui.

                            • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 19:00

                              @Antenor

                              L’armorial de Guillaume Revel est un témoignage absolument fabuleux sur l’histoire y compris antique de l’Auvergne.
                              Pour ma part, vu que Le Crest est indubitablement le site de Gergovie - le texte de César le prouve, la description d’Avitacus par Sidoïne Apollinaire, gendre de l’empereur Avitus, le confirme - je ne pense pas qu’il puisse exister à cette époque de forteresse à la fois plus importante et plus simple. Mais je ne dis pas qu’il n’en existait pas. Le dessin de La Roche Blanche par Revel est riche d’enseignements. César dit que la position était fortifiée. Cela signifie que les remparts dessinés par Revel existaient déjà au temps de César. Cela signifie que d’autres forteresses dessinées par le hérault existaient également. Il y a toute une étude à reprendre dans les archives. Passionnant pour les futurs chercheurs.

                              • Antenor Antenor 20 novembre 2012 18:15

                                @ Emile

                                D’après le peu d’information que j’ai glané sur le Crest au Moyen-âge, on n’a pas l’impression qu’il s’agisse de la plus importante citadelle d’Auvergne. Elle a appartenu aux Dauphins d’Auvergne à un moment donné mais a été revendue ensuite. Alors que des sites comme Tournoel, Montrognon, Busseol ou Mauzun ont appartenu sans discontinuer aux principales autorités du pays (Evêques, Comtes, Dauphins, Ducs...)

                                Du point de vue strictement militaire, la butte de Montrognon n’est-elle pas plus intéressante que le Crest ? Le Crest possède tout de même une grosse faiblesse à l’Ouest avec la Montagne de la Serre qui forme une sorte de rampe d’accès naturelle vers la forteresse alors que Montrognon est vraiment difficile d’accès de toute part comme le dit César pour Gergovie.


                              • Emile Mourey Emile Mourey 20 novembre 2012 18:56

                                @ Antenor

                                Le texte de César est d’une très grande précision, celui de Sidoïne Apollinaire également. Celui de Polyen confirme l’explication de César.
                                Les fouilles de Napoléon III qui ont mis au jour les fossés confirment l’attaque de César mais à condition de la diriger à gauche depuis La Roche Blanche et non à droite.
                                La position est unique, tactiquement et stratégiquement. Le plateau de la Serre très facile à barrer. La source est abondante, ce qui est exceptionnel à cette hauteur.
                                Les chapiteaux de N.D. du Port représentent clairement l’oppidum, l’église du Crest, son choeur etc... D’autres chapiteaux comme à Blesle, le vase de Vix, d’autres objets évoquent la forme reptilienne du site.
                                La médaille des tétrarques représente clairement cet oppidum avec ses tours.
                                Le vieux cadastre a conservé la trace de l’oppidum gaulois.
                                Dans une énumération, une charte situe encore Gergoïa après Tallende.
                                J’ai visité le site, examiné les ruines antiques, les amas de pierres écroulées, reconnu la porte attaquée par les Romains, examiné le mortier de chaux, constaté à certains endroits une prise presque immédiate, à la différence des chaux du Moyen âge...
                                J’ai proposé aux archéologues de la DRAC de faire des sondages...

                                Athènes a beaucoup moins de preuves aussi flagrantes... 

                              • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 20 novembre 2012 20:52

                                Conclusion, c’est César qui a détruit l’Atlantide ! smiley


                                Cela dit, où voyez-vous en Auvergne :
                                cette race d’éléphants très nombreuse ;
                                - les ports, les chantiers maritimes (Marseilles ?)
                                - les ponts sur les fossés d’eau de mer qui entouraient l’antique métropole
                                - les arsenaux qui étaient pleins de trières et de tous les agrès nécessaires aux trières, le tout parfaitement apprêté. 

                                Comment expliquez-vous qu’ils « creusèrent depuis la mer jusqu’à l’enceinte extérieure un canal de trois plèthres de large, de cent pieds de profondeur et de cinquante stades de longueur » ? et que « quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. » ça fait un peu loin Gergovie, non ?

                                Merci de nous éclairer.

                              • Antenor Antenor 21 novembre 2012 23:17

                                @ Emile

                                Il y a un détail très bizarre dans l’histoire médiéval du Crest :

                                http://lecrest.fr/mobile/fr/actualite/4841/le-blason-crest

                                Le Crest aurait appartenu aux Saint-Floret. Or juste à côté du village de Saint-Floret, on trouve celui de Creste. C’est à se demander si les historiens n’ont pas parfois confondu Creste avec Le Crest...

                                Autre détail très intriguant, l’histoire de Chanonat :

                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanonat

                                Chanonat a successivement appartenu aux plus grands clans aristocratiques auvergnats de leur époque (Comte, Dauphins puis Maison de la Tour d’Auvergne). Qu’est-ce qui pouvait conférer un tel intérêt à Chanonat sinon la citadelle du Crest qui le domine ?

                                L’absence au Crest de chateau de plaisance succèdant aux citadelles médiévales me paraissait également problèmatique pour y placer Gergovie/Avitacum. Mais si on y associe Chanonat en contrebas, le problème est réglé.

                                Quand la famille de la Tour d’Auvergne a commencé à avoir des prétentions sur l’Auvergne, c’est à Saint-Saturnin, également au pied du Crest, qu’elle a installé son premier pied-à-terre dans la vallée de l’Allier. Si on ajoute le Plateau de Corent, cela fait beaucoup de symboles de pouvoir implantés autour du Crest.


                              • Emile Mourey Emile Mourey 22 novembre 2012 00:34

                                @ Antenor

                                Intéressant.

                              • COVADONGA722 COVADONGA722 19 novembre 2012 20:21

                                yep mr Mourey
                                incorrupta fides , nudaque veritas
                                quando ullum inveniet parem


                                Horace..


                                Vale , Asinus


                                • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 22:06

                                  @COVADONGA722


                                  Ô foi incorruptible, Ô vérité nue !

                                  Felix qui potuit rerum cognoscere causas
                                   
                                  Virgile, Géorgiques, 2, 490

                                  Ave !

                                • Dwaabala Dwaabala 19 novembre 2012 21:13

                                  Parmi les détracteurs des thèses de M. Mourey, combien se sont-ils sérieusement, je dis bien sérieusement et non pas d’une manière superficielle, donné la peine d’approfondir la douzième preuve, en retournant à ses écrits antérieurs ?
                                  Ils pourraient alors constater de manière absolument aveuglante que M. Mourey est en train de se livrer à un travail d’une érudition époustouflante, d’une acuité non-pareille quand il s’agit d’exégèse des textes de l’antiquité (Platon, Strabon, Ptolémée, Cicéron, Saint Augustin, Sidoine Apollinaire, Grégoire de Tour, pour ne citer que quelques uns des auteurs) dont il tire la substantifique moelle avec autant de perspicacité que de prudence dans l’interprétation.
                                  Les imprudents qui prennent le risque de le contredire sont d’ailleurs bien souvent vertement renvoyés à leurs études de débutants en archéologie ou en histoire, et cela avec finesse et tact à l’égard de l’interlocuteur qui estrarement pris à la légère malgré le peu de poids de son argumentation face aux preuves décisives et déterminantes avancées par M. Mourey.
                                  Inutile d’insister davantage sur la parfaite connaissance et de la topographie moderne et de la géographie ancienne qui permettent à l’auteur d’avancer d’un pas assuré dans la région qui lui tient à coeur, l’Atlantide gergovienne, non plus que sur la riche iconographie toujours présentée et commentée non comme de la simple illustration, mais avec l’intention de prouver.
                                  C’est bien là, en vérité l’originalité et la force de ce travail, titanesque parce que hélas ! encore bien solitaire.
                                   
                                  L’Université feint d’ignorer M. Mourey, en quoi elle a tort : qu’il s’entoure de quelques élèves aptes à recueillir et prolonger cette recherche, qu’il rassemble pour l’édition d’un fort volume ses textes épars dans diverses publications et revues, et l’on verra les doctes d’aujourd’hui se plier publiquement aux évidences indiscutables : l’Atlantide était la Gaule (insula) et Gergovie sa capitale.


                                  • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2012 21:39

                                    @Dwaabala

                                    Je suis confus. C’est bien la première fois qu’on me fait des compliments sur Agoravox. Agoravox est intéressant parce qu’il me permet de soumettre mes réflexions au débat démocratique, mais aussi, parce qu’il me sert d’archives, en espérant que ces archives ne disparaissent pas s’il m’arrivait de disparaître, et qu’ainsi la connaissance puisse poursuivre son chemin.

                                    Agoravox est également très intéressant par son mode de publication. A l’heure de l’internet, il permet, comme vous l’avez constaté, une nouvelle forme d’écriture associée à l’image. C’est, peut-être, la promesse d’une nouvelle littérature.

                                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 19 novembre 2012 21:54

                                    Rhooooo !

                                    Et MOI qui vous complimentais pour m’avoir ouvert les yeux sur le duel de sorcellerie entre Moise et les sorciers du Pharaon inconnu !

                                    Cela ne compte donc pour RIEN à vos yeux ?


                                  • Emile Mourey Emile Mourey 20 novembre 2012 11:40

                                    En effet. Le problème de nos détracteurs, c’est qu’ils s’entêtent à vouloir penser dans la langue française, c’est-à-dire à ne donner au mot « île » que le sens restrictif de « terre entourée d’eau » alors que dans la pensée grecque et latine, le mot a aussi une signification d’isolement, de monde à part. A celà s’ajoutent toutes les légendes attachées aux îles grecques. Platon ne pouvait pas qualifier son Atlantide autrement que par le mot île. Allez demander à Dan Brown pourquoi il a intitulé l’un de ses livres, la tentation d’une île et non la tentation d’un continent, il y a bien une raison.









                                  • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 20 novembre 2012 12:22

                                    Désolé de vous décevoir, mais en grec, il est très clair que ce mot signifie bien île ou presqu’île, il dérive d’ailleurs probablement de νήχω, nếkhô, nager. Le grec étant, aussi mère de notre langue, pour parler d’isolement, il aurait bien plutôt utilisé le terme monos (μόνος). Maintenant la licence poétique peut toujours tout expliquer, mais Platon je doute...


                                  • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 20 novembre 2012 13:32

                                    Mon commentaire a été à moitié mangé ^^

                                    Je disais donc, le problème de vos détracteurs n’est pas de penser en français. On vous a déjà remontré vos erreurs quant au rapprochement douteux de Keltoï et de Kinésoï auquel vous tenez pour valider d’autres de vos théories. Il ne s’agit pas là de penser en français, mais bien dans les langues que vous ignorez (le grec, l’araméen, l’hébreu) et à partir d’homophonies en français, vous bâtissez des théories. C’est donc vous qui avez ce problème de penser en français sur des textes écrits dans d’autres langues.

                                    Vous dites que l’on est incapable de percer la pensée de Platon, mais démontrez donc l’identité d’èpeiros (terre ferme) et de nèsos (île). Pour le Grec, le Monde, la Terre Gaia, est entouré par Okéanos et on retrouve bien ce sens dans le texte de Platon. Il n’y a pas de « honte » ou de perte de sens narratif pour Platon à dire qu’un continent est un continent et une île, une île... Et d’ailleurs, Platon parle d’un ensemble d’îles dont la plus grande est comme un continent.

                                    Le problème avec vous, c’est que vous décider selon vos théories, que tel ou tel passage de Platon est un mythe, une métaphore (les 9000 ans) ou les mesures de l’Atlantide, mais que d’autres seraient absolument véridiques, non mythiques, et tout cela à partir d’une lecture du texte en français...


                                  • epicure 20 novembre 2012 16:53

                                    Hum voyons l’atlandide a été détruite selon le texte par :
                                    tremblement de terre, pourquoi pas le massif central avec ses volcans n’est pas la zone sismique la plus calme surement.
                                    un volcan, ok il y a des volcans dans la région, dont le puy de dome, mais ils ne sont plus actif de puis plus de 6000 ans, bien avant que les celtes arrivent en gaule, et les premières villes.

                                    Un raz de marée .... si je ne me trompe pas la mer ou l’océan sont à plusieurs centaines de kilomètres, et surtout Gergovie et compagnie c’est vers les 900/1000 mètres d’altitude.

                                    Donc le centre de la france ne peut pas correspondre à la cité de l’atlantide.

                                    et que viendrait faire un temple de poseidon dans le massif central ?

                                    Et ce que j’aime c’est que quand ça ne correspond pas à sa pétition de principe, c’est le texte qui se trompe à cause d’un copiste, et non l’hypothèse qui est fausse.
                                    Ou alors le fait qu’on pose comme preuve certains éléments, qui devraient aller dans le sens de la pétition de principe, mais, qui pourrait correspondre aussi à d’autre civilisations, et non renvoyer uniquement à Gergovie ou autre ville gauloise du massif central.

                                    Et puis cela ne peut être qu’un légende, inspirée de fait réel, notamment la catastrophe du santorin qui a dû marquer les esprits au vu de son ampleur et qui a réellement détruit toute une civilisation florissante.


                                    • Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 20 novembre 2012 20:55

                                      Et, oui epicure, surtout on élude avec soin tous les autres détails du texte de Platon, pour ne retenir que ce qui arrange la théorie de l’auteur.


                                      Quid de :
                                      cette race d’éléphants très nombreuse ;
                                      - les ports, les chantiers maritimes (Marseilles ?)
                                      - les ponts sur les fossés d’eau de mer qui entouraient l’antique métropole
                                      - les arsenaux qui étaient pleins de trières et de tous les agrès nécessaires aux trières, le tout parfaitement apprêté. 

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