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Facebook censure massivement un article pour préserver la réputation d’Alain Duhamel

Comme l'indique un communiqué de l'observatoire du journalisme (Ojim) du 22 juillet 2019, Facebook a censuré massivement, depuis cette date, la tribune libre d'un lecteur de ce site qui était conscrée au parcours d'Alain Duhamel. Cet acte de censure préfigure sans doute l'arbitraire, au service du pouvoir et des puissants, que nous prépare la mise en application de la loi Avia.

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L'acte de censure qui frappe sur Facebook, depuis plus de 48 heures, un article certes irrévérencieux mais dénué de tout caractère injurieux, diffamatoire ou pouvant tomber sous le coup de la loi, n'a pour l'instant été mentionné par aucun titre de presse. Notons qu'il a été mentionné par quelques blogs, comme Le Salon beige, qui a très vite répercuté cette information, et dont nous reprenons ici l'excellente illustration, ainsi que Dreuz info.

Voici, afin que chacun puisse se faire une idée de son contenu, le texte publié par l'Ojim contre lequel Facebook, et sans doute Alain Duhamel, tente de déployer une censure aussi massive que sournoise, puisque tous les posts contenant un lien URL vers la page de cet article ont été discrètement supprimés, sans que leurs auteurs aient été avertis. À l'heure où nous rédigeons cette tribune libre, il est toujours techniquement impossible de mettre en ligne sur Facebook un post contenant un lien URL vers cette tribune.

 

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TRIBUNE LIBRE : ALAIN DUHAMEL, SES DIPLÔMES AU RABAIS, SA LÉGION D’HONNEUR À PLEURER DE RIRE

A LA SUITE DE NOTRE ARTICLE SUR LES REACTIONS DES MEDIAS SUR L'INVITATION DE MARION MARECHAL, ENVOYÉE PUIS RETIRÉE PAR LE MEDEF, NOUS AVONS REÇU UNE LETTRE DE LECTEUR. ASSEZ DIFFÉRENTE PAR LA FORME DU TON HABITUEL DE L’OBSERVATOIRE, NOUS LA PUBLIONS TELLE QUELLE EN TRIBUNE LIBRE.

« Quelle mouche a donc piqué Alain Duhamel ? Outré que le MEDEF ait pu inviter Marion Maréchal, et sans doute vexé de n’avoir lui-même jamais bénéficié de cet honneur, il s’est attaqué à elle au micro de RTL, dans l’émission On Refait le Monde du 28 juin 2019, en visant tout particulièrement l’institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), cette école qu’elle a jeté sur les fonts baptismaux à Lyon, en 2018.

Voyons donc comment Alain Duhamel refait le monde… Évoquant celle qui fut la plus jeune députée de l’histoire de la République française, sans que ce record ait été depuis battu, il s’interroge sur ce qu’elle peut avoir à dire en économie, à des chefs d’entreprise, et se demandant « quelle est sa compétence, quelle est sa culture, quel est son acquis, quelle est son expérience ?  », il trouve très vite la réponse : « dans tous ces domaines, c’est zéro ! » Patrick Poivre d’Arvor, présent sur le plateau, se risquant à lui faire remarquer qu’elle venait de créer une école, Duhamel écarte très vite l’objection : « une école lamentable, avec une vingtaine d’étudiants (…) de niveau académique à pleurer de rire, avec des conférenciers qui disent tous la même chose, c’est-à-dire rien », et de conclure « franchement, c’est pas Harvard, son école » !

Même si sa charge ne s’embarrasse pas de nuances, notons que, pour la chute, Duhamel s’est un peu retenu… Sans doute n’a-t-il pas osé dire ce qu’il pensait très fort, en songeant à la seule école d’enseignement supérieur par laquelle il est péniblement passé, nous verrons dans quelles conditions, et dont il tente de tirer toute sa légitimité académique : « c’est pas Sciences-Po, son école », voulait-il dire ! Et pourtant… Si Alain Duhamel s’était un minimum renseigné, ce que nous avons pour notre part fait, il se serait rendu compte qu’avec près de 80 étudiants inscrits (une quinzaine en magistère 1 et plus de soixante en formation continue) dès sa première année d’existence, et non pas « une vingtaine », l’ISSEP détient précisément le même nombre d’étudiants que ceux qui étaient présents à Paris, rue Saint-Guillaume, la première année de la création de l’École libre des sciences politiques (Sciences-Po), en 1872, par Émile Boutmy.

Pour ce qui est du niveau académique des étudiants de l’ISSEP, il est, lors de leur admission à l’école, de niveau Bac + 3, c’est-à-dire, comme nous le verrons, le diplôme académiquement reconnu le plus élevé que détient aujourd’hui Alain Duhamel… Pour ce qui le concerne, et compte-tenu de la place qu’il s’efforce d’occuper dans l’espace médiatique, il faut bien admettre que c’est « à pleurer de rire  » ! Les conférenciers de l’ISSEP ? Une rapide recherche permet déjà d’identifier, parmi les intervenants de cette école, l’historien Édouard Husson et l’expert en relations internationales Pascal Gauchon, fondateur de la revue Conflits, qui a notamment eu comme élève Maxime Lefebvre, auteur de l’ouvrage de référence Le jeu du droit et de la puissance, que s’arrachent tous les étudiants qui doivent se confronter aux concours les plus exigeants en matière de relations internationales. Compte-tenu des spécificités de leurs domaines respectifs d’expertise, Pascal Gauchon et Édouard Husson ne sont pas totalement identifiés comme disant « la même chose  », et encore moins « rien ». Mais pour comprendre cela, sans doute ne faut-il pas avoir, des relations internationales et de l’histoire, une vision à la Duhamel qui le conduisait tantôt à pousser à une intervention française contre la Syrie ou à se montrer complaisant avec Bernard Henri-Lévy, le va-t-en-guerre de la Libye.

Et Alain Duhamel, « quelle est sa compétence, quelle est sa culture, quel est son acquis, quelle est son expérience  » ? Appliquons cette intéressante question à deux domaines, les sciences politiques et la morale, mis en exergue par l’Académie des sciences morales et politiques, cette institution qui a recruté Duhamel comme membre depuis 2012, ce qu’il ne manque jamais de mentionner avec fierté dès que possible. Demandons-nous un instant ce qu’il peut bien avoir à dire au sein de ce cénacle. Toute l’expérience de Duhamel s’est limitée, dans les colonnes du Monde, de Libération, puis sur les plateaux de radio et de télévision auquel les postes de direction occupés dans les médias par son frère Patrice lui donnaient accès, à abonder dans le sens des idées du moment, enfoncer des portes ouvertes et relayer les injonctions du pouvoir. Il n’y a donc pas grand-chose à apprendre de ce côté-là, même si cela révèle déjà quelque chose en matière de morale.

Intéressons-nous alors à «  sa compétence  », « sa culture », « son acquis » en nous penchant sur les études effectuées par Duhamel. Son bagage académique se résume à… Sciences-Po, et c’est tout. Tout de même, pourrait-on penser, la sélection, le concours d’entrée, le prérequis de la mention au Bac comme base du recrutement, ce n’est pas n’importe quelle école ! Sauf que… Lorsqu’Alain Duhamel, qui appartient à la promotion sortie en 1962 de la filière « service public », entre à Sciences-Po, cette école ne pratique encore aucune sélection : tous ceux qui frappent à la porte, avec un Bac en poche, peuvent y entrer. Il suffit d’avoir un peu de temps devant soi et des parents suffisamment riches pour financer les études de leur progéniture, à une époque où les études supérieures sont encore loin d’être généralisées ou identifiées comme un préalable nécessaire avant l’entrée dans la vie active. Il faut donc une motivation, pour faire des études supérieures… Chez Duhamel, on la comprend vite : né en 1940, il appartient, en 1961, à une classe d’âge mobilisable pour la guerre d’Algérie. L’objection de conscience n’étant pas encore un motif permettant d’échapper à ses devoirs de citoyen, une solution s’impose d’elle-même : devenir étudiant ! Le moins que l’on puisse dire est qu’Alain eût de la suite dans les idées, puisqu’il s’est même consacré à animer, en y occupant les fonctions de vice-président, l’Union antifasciste de Sciences-Po qui militait, au sein de l’établissement de la rue Saint Guillaume, contre la guerre d’Algérie. De là à imaginer que lui et ses camarades « antifa » cherchaient surtout à maquiller leur manque de courage derrière un mobile politique, il n’y a qu’un pas que chacun, ici, sera libre de franchir. « Antifa », à une époque où le souvenir de l’occupation est encore présent chez les ainés, ça a tout de même plus d’allure que « pétochard » ! Peut-être conscient de cette lacune de son CV, Alain Duhamel ira même jusqu’à s’inventer, un demi-siècle plus tard, dans une interview donnée en 2018 dans Émilie Magazine, une revue des alumni de Sciences-Po, un passé de combattant politique, en déclarant que, dans ses activités de militant antifasciste, « les affrontements avaient été beaucoup plus rudes » qu’en mai 68. Difficile de ne pas éclater de rire… Lui et ses camarades antifas auront au moins eu un mérite : avec 2566 élèves au cours de l’année scolaire 1961-62, le renfort des planqués de la guerre conduit l’école à atteindre la limite de ses capacités, en termes d’effectif, ce qui amène le corps professoral, après de vifs débats, à mettre en place, dès 1964, un mode de sélection sur la base d’épreuves d’entrée et de mention réclamée au Bac. Cette sélection donnera pour longtemps au diplôme de Sciences-Po, avant que Richard Descoings ne commence à saper ce principe, une reconnaissance et une qualité unanimement admises, mais postérieures à la sortie de Duhamel de cette école. Sans surprise, l’indigence politique et les résultats scolaires de l’antifa Duhamel le placent à la hauteur de ses alter ego contemporains. Nationalisée en 1945, Sciences-Po est à cette date essentiellement devenue une préparation à l’ENA, créée à la même date et avec laquelle elle se trouve colocalisée. En 1962, la voie naturelle des meilleurs élèves, surtout ceux de la filière « service public » à laquelle appartient Duhamel, est donc de rejoindre l’école de la haute administration d’État. 10 % d’entre eux parviennent à franchir le concours d’entrée, les suivants, près de 40 % des élèves, rejoignent également l’administration, mais par d’autres concours. Loin de tout ça, et peut-être aussi désireux d’affronter un concours que d’être confronté à la guerre aux côtés des appelés de sa classe d’âge, Duhamel préfère de son côté rejoindre le journal Le Monde, dès 1963, avec en poche un diplôme qui n’a guère plus de valeur qu’une attestation de suivi de cours, sans avoir franchi aucune sélection, encore moins avoir été lauréat d’un concours.

Voilà pour « sa compétence » et « sa culture ». Pour « son acquis », la filière « service public » a sans doute conforté le jeune Duhamel dans l’idée que, dans le domaine public, il est plus utile de se servir que de servir. Ce mode singulier de mise en œuvre des sciences morales restera le fil conducteur de toute sa vie. Et, après tout, puisque ce qui fonctionne pour les études ou la carrière professionnelle peut bien s’appliquer pour les honneurs, autant ne pas se priver, ni faire les choses à moitié. Son statut de planqué du service national pendant la guerre d’Algérie ne facilitant pas le port de décorations, et la déontologie journalistique réclamant dans la profession, normalement, une certaine distance vis-à-vis des honneurs octroyés par le pouvoir, Duhamel identifie un artifice lui permettant de contourner ces obstacles administratifs et moraux afin d’entrer dans l’ordre de la Légion d’Honneur, la plus haute distinction française, réservée aux citoyens ayant fait preuve de mérites éminents au service de la nation. Il fallait juste trouver les fameux « services éminents ». Or, l’ancien cancre de la rue Saint-Guillaume ayant réussi, dans des circonstances sur lesquelles il se montre d’ailleurs fort peu disert, à obtenir un diplôme de 3ème cycle après de la Fondation nationale des Sciences Politiques qui, bien que dénué de toute reconnaissance académique, lui permet de donner quelques cours dans son ancienne école, le malin Alain profite de ce prétexte pour se faire inscrire par son entregent sur le contingent de la Légion d’Honneur du ministère de l’Éducation Nationale. Et pas qu’une fois ! Duhamel grimpe en effet à une vitesse vertigineuse tous les échelons de cet ordre qui se présentent à lui : Chevalier, Officier, Commandeur, puis Grand Officier en 2016… À cette vitesse, il faut se demander si l’ordre du ruban rouge ne va pas devoir inventer de nouveaux grades pour permettre à Duhamel de poursuivre cette fulgurante progression. Interrogé en 2010 par un journaliste de La Croix qui s’étonne de cette facilité, pour un journaliste, à accepter ce type d’honneur, il trouve vite la réponse : ce n’est pas en tant que journaliste, mais pour ses activités dans l’enseignement, donc ça ne compte pas ! Et de laisser comprendre que, 13 de ses ancêtres ayant été décorés dans cet ordre, il fallait bien qu’il ait aussi droit à son ruban rouge… Là encore, une application bien singulière des sciences morales, surtout quand Duhamel ajoute un dernier motif : le journaliste Jean Lacouture, son idole et son modèle sur lequel on reviendra, a aussi eu droit à la sienne. À titre de comparaison, quand, en 2013, Alain Duhamel est élevé au rang de Commandeur, un jeune officier de l’armée de Terre, le capitaine Patrice Rebout, reçoit à titre posthume le ruban de chevalier de la Légion d’Honneur. Il venait de tomber à Buulo Mareer, dans la nuit somalienne, à la tête de ses hommes, dans un assaut désespéré visant à délivrer un de ses frère d’armes, otage des milices islamistes depuis trois ans et demi.

Patrice Rebout, lui, mesurait pleinement, par son engagement, le sens et le prix du mot « servir ». Mais le grade de commandeur, auquel Duhamel ne s’est pas arrêté, était après tout celui de son modèle Jean Lacouture, journaliste ayant chanté l’entrée du Viet-Cong à Saïgon, puis celle des Khmers rouges à Pnomh Penh. Comme il fallait bien poursuivre sa carrière, Lacouture s’était finalement fendu de quelques excuses, à ce sujet, quand le génocide des Khmers fut révélé, ou quand on finit par se rendre compte que le système concentrationnaire vietnamien, baptisé « la clémence d’Ho Chi Minh » avait sans doute été le plus sanglant de tout l’espace communiste mondial. Mais ça ne l’a pas empêché de récidiver dans les années 90, en apportant son soutien au communiste Georges Boudarel, tortionnaire et assassin de ses propres compatriotes quand il officiait comme commissaire politique dans les camps de la mort vietminh. Commandeur, c’est aussi le grade qui a été finalement accordé au lieutenant-colonel Huynh Ba Xuan, décédé en décembre 2018 : ancien aide de camp du maréchal de Lattre de Tassigny, il avait été capturé au combat en 1953 puis avait passé 23 années de sa vie dans les goulags vietminh, la plus longue détention connue dans cet univers concentrationnaire, pendant que Lacouture chantait des éloges à Ho Chi Minh. Décidément, à la Légion d’Honneur, les zéros de l’histoire trouvent en plus la chance d’y côtoyer ses héros. Peut-être, finalement, que le seul service rendu à la nation par Duhamel aura été, par ses pitreries sur les ondes de RTL, de nous donner l’occasion de rendre hommage au capitaine Patrice Rebout et au Lieutenant-Colonel Huynh Ba Xuan, en citant ici leurs noms.

En attendant, on peut laisser Duhamel continuer à suivre l’exemple de son modèle Jean Lacouture, suffisamment de temps lui a été ici consacré pour se faire une idée précise des apports en sciences morales et en sciences politique que l’académie compétente peut attendre de son membre admis en 2012. Comme il le dit lui-même, « dans tous ces domaines, c’est zéro ! »

 VOIR AUSSI : ALAIN DUHAMEL, PORTRAIT"

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22 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 25 juillet 2019 15:27

    Duhamel ? Houlalaaa ! On est au jurassique médiatique là ! smiley

    Question : Qui en a encore quelque chose à branler de la réputation de Duhamel ?


    • sirocco sirocco 25 juillet 2019 16:34

      @Clocel

      Certes. Ce qui est inquiétant, c’est la désinvolture avec laquelle Facebook censure un document ou ferme un compte sur un simple coup de fil d’un membre du système...


    • Waspasien 25 juillet 2019 16:39

      @Clocel

      Mais oui, j’en ai à branler  !


    • Clocel Clocel 25 juillet 2019 16:55

      @sirocco

      Facebook est une boite privée, financée et cornaquée par l’état profond US à l’agonie, vous attendiez quoi ?

      Merde les cartes sont sur la table pour une fois, on n’est pas obligé d’aller se répandre ou s’enfumer sur ce genre de support...

      Il parait que la prochaine charte de Youtube (propriété de Google, autre navire amiral de la flotte US) ne va pas être triste pour la valetaille de l’UE...

      Si vous avez du contenu à récupérer, c’est maintenant !


    • Paul Leleu 26 juillet 2019 11:22

      @sirocco

      moi ça fait des années que j’avertis sur la pseudo-liberté du web, mais je me fais atomiser par tout ce qui se trouve d’anarchistes de gauche ou de droite qui croient dur comme fer au nouveau messianisme technologique...

      quand je dis qu’internet n’est pas un média décentralisé mais au contraire hyper-centralisé, on se marre... sauf que 9 milliardaires en France ça fait peu, mais 1 milliardaire pour le monde (Zukcerberg) ça fait encore moins.

      que par ailleurs, internet n’est pas un média « virtuel » mais « en dur » comme les autres (réseaux, câbles, serveurs, data-centers, alimentation électrique, technologies, etc.). Et que tout cela est contrôlé par quelques mutlinationales et quelques états au niveau mondial.


    • baldis30 26 juillet 2019 16:26

      @Clocel
       bonsoir
       « On est au jurassique médiatique »
       n’insultez pas les dinosaures par des comparaisons mal venues !


    • tobor tobor 27 juillet 2019 01:11

      @Paul Leleu
      Je tiens également le même discours désillusionnant à propos du « libre » (systèmes et logiciels que j’utilise moi-même) dont le parcours est tout tracé : suivre l’évolution des outils marchands (formats, réseaux, ergonomie, graphismes, etc.) pour proposer un équivalent, un peu plus ardu et limité mais gratuit et modifiable.
      C’est la valse interminable des mises-à-jours, nouvelles versions et aucun équilibre n’est possible, jamais, c’est sans-doute là le plus absurde.
      D’office, c’est internet qui dicte les standards et le hardware qui jauge les possibilités, puissance par-ci, limitation/faiblesses par-là.
      C’est tel que libre ou pas, ça enchaîne à la toile telle que vous la décrivez et plus encore...


    • mac 25 juillet 2019 17:08

      N’est-ce pas ce fameux journaliste qui a toujours pu garder son poste à la télé ou la radio des années soixante jusqu’à maintenant et ce quelque soit le parti politique au pouvoir ? D’aucun pourront considérer que ça en dit long sur le personnage ?


      • baldis30 26 juillet 2019 16:28

        @mac
         bonsoir 
         Edgar Faure prétendit :
        « ce n’est pas le vent qui tourne c’est la girouette »


      • BRémy BRémy 25 juillet 2019 18:07

        je connaissais pas l’auguste sire,

        AD n’est pas n’importe qui, la preuve, je cite Wiki :

        « membre de l’Académie des sciences morales et politiques »

        pas besoin d’autres explications ...


        • Marc Barnal 26 juillet 2019 00:18

          Le sujet est évoqué en détail à partir de 32’15 dans le numéro 260 de l’émission i media :

          https://www.youtube.com/watch?v=IPLIgipPnO0


          • zygzornifle zygzornifle 26 juillet 2019 06:56

            Bin quoi ?

            Face de bouc est « en marche » , faut pas déplaire a Jupiter autrement il y aura une très grooooosssssse amende ....


            • Traroth Traroth 26 juillet 2019 11:09

              Quelqu’un pourrait expliquer ce que signifie cette histoire de censure ? C’est en gros la seule chose qui m’intéresse dans cet article (Duhamel est un dinosaure sans crédibilité, et l’ISSEP, c’est de la merde), et ça n’est jamais expliqué.


              • Marc Barnal 26 juillet 2019 15:32

                Cette censure est pourtant très bien expliquée, @Traroth , et elle est aisément vérifiable par chacun : il suffit de tenter de mettre en ligne un message sur Facebook avec le lien de la page censurée pour constater que ce lien empêche la mise en ligne du message.

                Cette censure est également très bien expliquée dans le dernier numéro d’i-media, à partir de 32’15 et jusqu’à 34’20 :

                https://www.youtube.com/watch?v=IPLIgipPnO0

                L’article censuré démontre aussi que l’ISSEP a visiblement un excellent niveau (peut-être, au-delà de la préservation de l’image de Duhamel, est-ce un des motifs de cette censure, la réussite de cette école agaçant visiblement quelques idéologues  peut-être est-ce aussi votre cas), contrairement à ce que vous dîtes. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer le contraire ? Avez-vous des éléments factuels à faire valoir ici pour justifier le jugement à l’emporte pièces que vous formulez ?


              • Traroth Traroth 26 juillet 2019 23:06

                @Marc Barnal
                C’est faux. Je viens d’en faire l’expérience.


              • Marc Barnal 27 juillet 2019 00:18

                Impossible @Traroth , vous avez du vous tromper d’URL. À l’heure où j’écris ce message, l’URL de La Tribune de l’Ojim ( https://www.ojim.fr/tribune-libre-alain-duhamel-ses-diplomes-au-rabais-sa-legion-dhonneur-a-pleurer-de-rire/ ) est toujours bloquée par Facebook.

                Si vraiment vous avez réussi à mettre cette URL dans un Post sur Facebook, mettez ici le lien vers ce Post, que chacun puisse vérifier.


              • Traroth Traroth 29 juillet 2019 10:02

                @Marc Barnal
                Non. Je n’ai pas l’intention de vous indiquer mon profil Facebook. Et je n’ai pas l’intention de conserver ce lien sur mon mur.

                J’invite simplement chacun à vérifier par lui-même vos allégations.


              • Marc Barnal 1er août 2019 08:38

                @Traroth , vous effectuez cette réponse le 29 juillet. Or, Facebook, face à la pression des réseaux sociaux, a discrètement remis en ligne tous les posts contenant un lien URL vers La Tribune de l’Ojim depuis. Faits constatés par l’Ojim le 30 au matin, comme l’indique ce communiqué : https://www.ojim.fr/censure-piratage-du-site-retour-a-la-normale-et-enseignements-a-tirer/

                Le 27 juillet, après votre premier message, j’ai moi-même vérifié que la censure de Facebook était toujours en oeuvre et, malgré la période estivale, cette censure a été reprise et constatée par de très nombreuses publications. Pour n’en citer que quelques-unes :

                https://www.youtube.com/watch?v=z1NhBUWMdgI

                https://www.polemia.com/facebook-censure-texte-alain-duhamel-observatoire-du-journalisme-ojim/

                https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/07/ojim-alain-duhamel-ses-diplômes-au-rabais-sa-légion-dhonneur-à-pleurer-de-rire.html

                https://www.lesalonbeige.fr/facebook-censure-un-article-sur-alain-duhamel/

                https://www.bvoltaire.fr/claude-chollet-chacun-peut-mettre-ce-quil-veut-pour-definir-ce-quest-un-discours-de-haine-ou-extremiste/

                https://www.breizh-info.com/2019/07/29/124118/facebook-censure-estivale-duhamel

                Vous êtes, de toutes les personnes qui sont intervenues sur la toile sur ce sujet, la seule a affirmer avoir pu passer au travers de cette censure pendant qu’elle sévissait sur tous les autres. Dommage que vous ayez refusé d’en apporter ici les éléments de preuve, tandis que tous les autres, comme vous le dites, ont pu vérifier par eux-mêmes que cette censure était bien réelle.


              • ung do 26 juillet 2019 15:55

                @m. barnal : pourquoi ces digressions hors sujet anti communistes contre Lacouture , Boudarel , Ho chi Minh , les Viet cong , les Vietminh , etc.. A l’époque , ils luttaient contre une engeance , le colonialisme français qui avait massacré et opprimé pendant 80 ans les Vietnamiens ; je vous conseille la lecture de « SOS Indochine » de A. Viollis .Quels qu’aient été les crimes des communistes que je ne nie absolument pas , ils avaient une légitimité , ils luttaient contre d’autres criminels bien pires encore

                Boudarel était un traitre peut être mais pas envers le France ; il luttait contre les colonialistes . D’ailleurs , il n’a jamais torturé personne de ses propres mains comme les anti communistes le hurlent haut et fort mensongèrement depuis tout ce temps pour le salir ; il prêtait main forte à l’endoctrinement , au lavage de cerveau . Dans l’organisation des camps communistes , chacun avait un rôle bien défini , les coups , la torture , les geôliers s’en occupaient

                HUYNH x Ba a certainement souffert mais le pauvre , il s’est mis en travers d’un mouvement de révolte anti colonialiste à l’échelle d’un continent ; il a été une victime collatérale comme les Normands qui ont été écrasés sous les bombardements « alliés »pour libérer la Normandie


                • Marc Barnal 26 juillet 2019 19:54

                  Ce que vous appelez des « digressions » est loin d’être hors sujet. L’idée défendue par l’auteur de cette tribune est de toute évidence qu’il est difficile de prétendre donner des leçons de morale quand on a comme ami et modèle quelqu’un qui a soutenu les pires adeptes de l’idéologie la plus criminelle et la plus sanglante de toute l’histoire de l’humanité.

                  Quant aux prétendus excès de l’administration française relatés par Andrée Viollis, dont l’objectivité a été d’ailleurs largement remise en question, ils sont sans commune mesure avec l’ampleur des crimes communistes qu’a eu à subir l’Indochine (entre autres un quart de la population cambodgienne exterminée) après le départ de la France. Je vous encourage à lire les travaux de Jean-Louis Margolin (qui lui est un historien, contrairement à Viollis dont l’ouvrage a un contenu dénué de toute rigueur méthodologique), notamment sa contribution au Livre Noir du communisme, ainsi que cet article, qui parle justement du Lt-colonel évoqué dans La Tribune retranscrite ici :

                  https://www.espacestemps.net/articles/une-tragedie-ignoree/


                • CN46400 CN46400 28 juillet 2019 10:42

                  Alain Duhamel, comme des milliers d’autres petits bourgeois, a donc feinté la guerre d’Algérie, bravo à lui. D’ailleurs après 1960, on ne faisait plus la guerre aux « bicots », on la faisait à l’OAS qui terrorisait autant que possible aussi bien les bidasses français, que la population algérienne...


                  • Marc Barnal 2 août 2019 13:22

                    La censure de de l’Ojim par Facebook expliquée dans l’émission i-média n°260 :

                    https://www.youtube.com/watch?v=z1NhBUWMdgI

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Auteur de l'article

Marc Barnal


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