• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Guère épais

Guère épais

C’est peut-être une blessure d’orgueil que son annuel bain de gueux lui avait laissée la veille. Puisqu’il ne pouvait plus s’attarder à un endroit sans se faire insulter par des passants en colère, le service de sécurité présidentiel l’avait charrié d’un recoin à l’autre du Salon comme un vulgaire sac de topinambours pour lui éviter les jets d’oeufs frais au gré des invectives paysannes… Ou bien encore galvanisé par ses remontrances de manager de fast-food à un quarteron de bouseux qui s’est docilement laissé houspiller par ce quarantenaire aux allures de minet, pourtant copie conforme du conseiller bancaire auquel ils avaient si souvent rêvé de mettre un coup de douze, il a dû ouvrir les yeux ce matin-là avec l’envie d’en découdre. Quoiqu’il en soit, comme on avait dressé quelques étendards et tables en U dans les salons dorés de son palais, il a fait convoquer la piétaille médiatique pour l’occasion car il avait un truc important à déclarer.

Ce truc, c’était la guerre.

Pas contre un petit état africain ou quelques djihadistes en sandalettes dans des 4×4. Non, non. La guerre contre la Russie, pas moins. Et soudainement nous incombe de comprendre pourquoi diantre il croit avoir l’envergure pour une tâche sur laquelle les plus grandes armées de l’histoire se sont cassé les dents. Pas étonnant du coup qu’il ait pris tout le monde de court. C’est vrai que ces derniers temps, depuis que les Américains se retirent en catimini de leur implication en Ukraine – leurs objectifs remplis, c’est-à-dire la rupture des relations russo-européennes et le suicide économique de l’UE ; de l’Allemagne surtout – on s’est cru l’audace d’espérer, très brièvement, et Poutine aussi vraisemblablement, que l’Ouest allait enfin se résigner à écouter la Russie et obliger l’Ukraine à ouvrir la porte des négociations, en dépit des manoeuvres inutiles du VRP de Kiev. C’était sans compter quelques jusqu’au-boutistes dont nous avons aujourd’hui l’affliction de constater que celui qui a pris leur tête est à un pas de faire de la France une belligérante du conflit et une cible des représailles russes, ce qui prend une saveur particulière quand on pense que si elles arrivaient – et mettons ici un énorme conditionnel – le triple idiot qui les aura provoquées sera le seul dans notre pays qui aura la certitude d’un refuge dont il ressortira indemne.

En tout cas, les réactions ne se sont pas fait attendre, et elles sont pour le moins unanimes, en apparence en tout cas : l’OTAN le contredit, l’UE dément, l’Allemagne prend ses distances et les États-Unis s’en lavent les mains. Il se retrouve donc isolé sur la scène internationale, perdu dans un costume trop grand pour lui. Par conséquent, et en connaissance de cause, il serait bon de rappeler quelques faits. Pour cela, nul besoin d’être un expert de la chose militaire. Si l’OTAN et l’UE se désolidarisent de son idée aussi dangereuse que farfelue d’envoyer des troupes en Ukraine pour combattre les soldats russes, la France deviendrait alors le principal belligérant face aux forces russes, avec potentiellement comme alliés la Pologne et les quelques autres pays de l’ancien bloc soviétique qui seraient assez fous et dont les rancoeurs anti-russes seraient suffisamment vivaces pour la suivre.

Quelques chiffres, approximatifs probablement mais qui n’en sont pas moins parlants : la totalité des troupes étrangères aux côtés de l’Ukraine pourraient alors se monter à environ 400 000 hommes, ce qui serait à peine la moitié des effectifs russes. Si on s’intéresse à l’armement, en prenant le seul critère du nombres de chars disponibles par pays, l’armée française a à sa disposition un peu plus de 200 blindés et les forces polonaises en possèdent plus de 550. C’est peu en face des 12 500 blindés russes. Par ailleurs, le ciel de l’Ukraine serait largement dominé par la Russie dont la flotte dépasse de loin celles de la France et de la Pologne réunies. Vient ensuite l’aspect logistique d’une telle confrontation : tandis que la Russie se bat à ses portes, la France devrait déplacer hommes et matériels sur près de 3000 kilomètres, rendant de fait ces transports vulnérables à des attaques par des missiles de longue portée, sans parler de la destruction préalable des voies de communications à laquelle procéderaient sans doute les forces russes. En outre, la guerre qui se tient aujourd’hui en Ukraine n’est pas une guerre d’infanterie ou une guérilla. C’est une guerre de positions dans laquelle la Russie s’est installée en défense et où l’artillerie joue un rôle primordial. Toute présence de troupes ennemies, auxquelles il semble de plus en plus ardu de demeurer furtives, est pilonnée sans relâche par l’artillerie russe dont les positions sont rendues pratiquement inamovibles par un approvisionnement continue et intarissable en munitions. L’usage massif des drones expose de plus les troupes au sol, mêmes au fond des tranchées les plus profondes. Le conflit russo-ukrainien est décrit par ceux, mercenaires étrangers ou aventuriers en goguette, qui s’y sont impliqués et qui ont survécu, comme le premier conflit de l’ère moderne, loin, bien loin des théâtres afghans et irakiens dans lesquels le déséquilibre des forces en présence a conduit à un déséquilibre des bilans humains. Une implication directe de troupes étrangères face à une armée russe infiniment mieux équipée et expérimentée que les Talibans, Daesh, Boko Haram, Al-Shebab et AQMI réunis mènerait à des bilans si élevés que les opinions publiques des nations qui se lanceraient dans une telle entreprise les trouveraient vite insupportables.

Finalement, à la lecture de ces broutilles factuelles que les plus connaisseurs et connaisseuses que moi voudront bien corriger pour davantage d’exactitude, le costume de chef de guerre de notre pitoyable roitelet grandit à vue d’oeil. Ou plus précisément, c’est lui qui rapetisse au point de ressembler à un morveux dans le pyjama de son père. Coutumier des rhétoriques guerrières dès qu’il en a l’occasion, jusqu’à les mettre en actes contre son propre peuple pour lequel il éprouve un mépris sans limites, il tient des propos d’une teneur et d’une portée où l’irresponsabilité rivalise avec son indifférence pour la sécurité des Français. Si un homme sans enfant risque d’autant plus de faire un chef d’état sans coeur, on sait que la bourgeoisie a toujours affectionné, tout en en préservant sa propre descendance, d’envoyer la jeunesse populaire se faire massacrer pour ses valeurs ou de soit-disant idéaux. Et « massacrer » est un euphémisme. La guerre broie, déchire, démembre et écrase les hommes. Une mort rapide y semble une issue préférable aux mutilations qu’elle provoque. Le champ de bataille n’est un échiquier que pour ceux qui ont déclenché les guerres et qui les observent de loin en loin, à l’arrière comme on dit, à l’abri des bunkers et des salles de crise. Ce n’est pas, comme le croient certains perdreaux de l’année gavés de russophobie ou d’islamophobie, un jeu vidéo où l’on ressuscite ad infinitum. Ceux-là, avec les nostalgiques du Troisième Reich qui pullulent encore et qui croient pouvoir aller bouffer du Soviet dans les plaines ukrainiennes, je leur souhaite bon vent en pensant bon débarras. À notre époque, ce sont les plus cons que la sélection naturelle élimine en premier.

Malgré tout, confrontés à cette farce présidentielle, il faut, je crois, conserver un regard aussi objectif que possible. L’isolement de Paris dans son bellicisme soudain, s’il demeure qu’il doive être pris avec les pincettes de la méfiance extrême, laisse entrevoir derrière les paroles agressives le néant des actes. La réalité, c’est probablement que puisque le chef de meute jette l’éponge, son second a cru pouvoir prendre sa place, a aboyé parce qu’il pensait qu’on le suivrait, mais ne mordra pas quand il réalisera que derrière lui le reste du gang s’est éparpillé. Il reculera la queue entre les jambes. Reste à espérer que c’est ce que l’histoire retiendra de lui. Sinon, on a un pied dans la merde et l’autre dans la tombe.

OTAN, suspends ton vol !

Alors, quid de la Russie ? Est-elle vraiment le danger sur lequel notre Mac Mahon de pacotille s’apprête à fondre ? Pour répondre, il est indispensable de se confronter aux arguments pro-ukrainiens. Le premier d’entre eux se fonde sur des apparences défavorables : la Russie est l’envahisseur et donc de facto l’agresseur. On rappellera d’abord que cette conclusion aurait dû s’appliquer à nombre de contextes qui sont pourtant passés sous le radar des indignations à géométrie variable : Afghanistan, Irak, Syrie, Libye… En ce qui concerne la Russie, l’argument est l’équivalent du 7 octobre lorsqu’il s’agit de justifier le massacre d’au moins 30 000 Palestiniens à ce jour : il fait, sciemment ou non, abstraction des évènements qui ont précédé et qui remontent, dans le cas de la Palestine à un passé vieux de trois-quarts de siècle, et dans celui de l’Ukraine, à au moins 2014 et bien plus loin encore si on prend en compte la progression de l’OTAN vers l’Est depuis la chute du mur de Berlin. Le Kremlin a maintes fois prévenu que la présence de celle-ci à ses frontières directes était une ligne rouge à ne pas franchir, qu’il souhaitait la garantie d’une zone tampon constituée des anciennes républiques soviétiques qui bordent le territoire de la Fédération de Russie. Ces avertissements ne viennent pas d’une excessive paranoïa ou d’une défiance infondée. La raison d’être même de l’OTAN est hostile à l’existence de la Russie, et bien qu’elle aurait dû être démantelée au lendemain de l’effondrement de l’URSS, elle s’est auto-réanimée pour s’étendre chaque année davantage et déployer son influence et son champ d’action bien au-delà de la zone géographique de l’Atlantique Nord.

En 1990, l’année qui a suivi la chute du mur de Berlin, la Russie dominait l’Union soviétique et les six pays alliés du Pacte de Varsovie – Bryn Bache | CNBC

En 2022, l’OTAN s’est élargie à trois anciens États soviétiques et à tous les pays de l’ancien Pacte de Varsovie – Bryn Bache | CNBC

Devenir membre de l’OTAN signifie ouvrir son territoire à l’implantation de personnels et d’équipements militaires hostiles à Moscou, à l’installation potentiel d’un armement nucléaire qui sera dirigé vers la Russie. Qu’en serait-il si c’était cette dernière qui venait semer un arsenal d’ogives sous nos fenêtres, en Belgique ou en Suisse par exemple ? Pas sûr qu’on voie ça d’un oeil distrait. En tout cas, la crise des missiles de Cuba en 1962 nous donne une vague idée de la réaction occidentale. Si au début des années 2000, la faiblesse économique et militaire de la Russie sur la scène internationale a permis l’adhésion des républiques baltes sans réaction de sa part, aujourd’hui il en va tout autrement. Le sentiment profondément russophobe qui a émergé en Ukraine dès 2014 suite au renversement d’un gouvernement pro-russe légitimement élu et dans lequel l’implication américaine est avérée ajouté au réveil de nostalgiques du nazisme qui se sont rapprochés des cercles du pouvoir ukrainien ont contribué à provoquer la rébellion des oblasts russophones de Donetsk et de Louhansk dans le Donbass qui ont rejeté le gouvernement illégitime mis en place après le coup d’état. Dès lors, celui-ci n’a cessé de bombarder ces régions malgré les protocoles de Minsk I et II qu’il a bafoués dans l’indifférence du monde occidental qui devait pourtant s’en porter garant. Certes, en pénétrant en Ukraine le 24 février 2022, la Russie a commis un acte unilatéral et globalement illégal au regard de la loi internationale. Certes, la reconnaissance express des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk et l’accord de défense mutuelle qui les a aussitôt liées à la Russie a donné à l’invasion un caractère de légalité uniquement reconnu par Moscou. Ce sont des aspects qu’il ne faut pas nier mais on peut les opposer au déficit de crédibilité du bloc occidental en la matière qui de surcroît, lorsqu’il a décidé d’envahir l’Irak ou l’Afghanistan avait soit zéro raison soit de fausses raisons de le faire. Moscou a considéré que les pilonnages quotidiens subis par les populations russophones du Donbass à quelques kilomètres des frontières russes étaient une bonne raison d’agir pour y mettre un terme puisque ni l’ONU, ni l’UE ne s’y intéressaient. Bref, si on monte sur les grands chevaux de l’indignation, mieux vaut s’assurer qu’on a les fesses propres.

La secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland, distribue du pain aux manifestants sur la place de l’Indépendance à Kiev, en Ukraine, le 11 décembre 2013.

En décembre 2013 à Kiev, John McCain (au centre de la photo) en compagnie d’Oleh Tyahnybok (à droite sur la photo) politicien ukrainien, chef du parti nationaliste Svoboda

L’autre argument récurrent contre Moscou, c’est que Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. Si les faits disent tout à fait le contraire, cela entre dans les habituels modes opératoires médiatico-politiques occidentaux. C’est presque une formalité : psychologiser les intentions de l’adversaire, lui en attribuer de bien pires à venir, le transformer en monstre, le comparer à Hitler. Il y a d’ailleurs deux visions qui se contredisent l’une l’autre. Selon nombre d’observateurs et d’« experts », la progression de l’armée russe dans le territoire ukrainien est si lente qu’elle trahit sa faiblesse. Et en effet, le front est relativement stable depuis un an et la Russie contrôle moins de 20% de l’Ukraine. Ce qui contrarie par conséquent le narratif d’une armée russe qui s’apprête à envahir l’Europe à la manière de la Blitzkrieg allemande… plutôt une opération escargot, à mon avis… En réalité, il est beaucoup plus probable que l’armée russe n’a aucune intention de s’emparer même de la totalité de l’Ukraine, qu’il s’agit plus plausiblement de l’annexion du Donbass comme ce fut le cas de la Crimée. Toutefois, les objectifs de l’Opération Militaire Spéciale, Spetsialnaïa Voïennaïa Operatsia, ainsi qu’elle est baptisée par le Kremlin, ont été clairement exprimés par le président russe, à savoir la démilitarisation de l’Ukraine et sa « dénazification ». On peut donc faire l’hypothèse que tant que ces objectifs ne seront pas remplis, la guerre continuera. Ce n’est pas mon opinion, ce sont les faits.

Si on s’efforce de gratter un peu le vernis médiatique de la supposée vertu atlantiste, on prend conscience que l’OTAN est non seulement un vecteur d’instabilité bien plus grand pour les nations que peut l’être la Russie, mais qu’elle a supplanté les Nations Unies dans nombre de ses prérogatives, et bien au-delà de ses frontières naturelles. Qu’est-ce que l’OTAN en réalité ? En chiffres, c’est 32 pays et 3,3 milliards de budget annuel, 4 donateurs principaux : les États-unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Les financements de ces quatre pays représentent à eux seuls plus de la moitié du budget total et il semble parfaitement logique de considérer que ce sont leurs intérêts que l’OTAN défendra en premier lieu, et naïf de croire au désintéressement, à la grandeur d’âme des idéaux qu’elle servira. Ses fondements sont clairement exprimés sur son site : promouvoir les valeurs démocratiques d’une part, garantir la liberté et la sécurité de ses membres d’autre part. Ni l’Afghanistan, ni la Syrie, ni la Libye ne sont membres. L’OTAN y a pourtant effectué des opérations militaires sur une période cumulée de vingt-cinq années, ce qui est une durée bien supérieure à toutes celles qui se sont déroulées au sein de la zone géographique de l’Atlantique Nord. Selon l’OTAN, la démocratie, dont l’état actuel est discutable dans nombre des pays qui la composent, se promeut en bombardant des mariages et des écoles. L’Afghanistan a lui seul illustre les bienfaits de l’OTAN : vingt années de guerre pour écraser le régime des Talibans et libérer les femmes afghanes, des dizaines de milliers de victimes civiles et le retour des Talibans au pouvoir le jour où le dernier avion militaire occidental quitte le tarmac de Kaboul, dans un pays exsangue.

Guère épais

Après avoir crié « Qui m’aime me suive ! », notre aspirant Jules César doit se sentir bien seul dans ses rangers aujourd’hui. Derrière ce chef de guerre en culotte courte, on entend les mouches voler. Même les États-Unis, pourtant à la pointe du soutien à l’Ukraine, sont entrés en sommeil électoral. Ils ont fermé le robinet à dollars parce que cette prodigalité pour Kiev est confrontée à l’impopularité grandissante de l’opinion publique américaine. La perspective des élections fin 2024 oblige donc Washington à la prudence et peut également expliquer l’entêtement au laisser-faire face à un état hébreu génocidaire. En effet, il y a deux fois plus de juifs aux États-Unis que de musulmans. Pur calcul électoral. On peut également faire l’hypothèse que l’OTAN a reçu de ses principaux bailleurs la consigne de faire profil bas en vue de l’éventualité d’une réélection de Donald Trump qui s’est à plusieurs reprises déclaré favorable à une nette diminution des contributions américaines. C’est dans un contexte donc de Désunion Européenne face au casse-tête ukrainien, livrée à elle-même par Washington comme une tapineuse par son mac, que le coq de l’Élysée a tapé de son petit poing sur la table.

Comment alors appréhender ce vaudeville diplomatique et qui est le cocu ?

Le réalisme a été illustré de manière limpide par un gradé anonyme de l’Armée française : « Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! » On peut déjà déduire de ce constat qu’on a le chef qu’on mérite. Partant de là, il n’est pas tout à fait insensé de considérer les roulements d’épaules de Paris comme des déclarations d’intention, certes irritantes pour Moscou, mais qui ne seront suivies d’aucun effet significatif sur le terrain, notre paltoquet ressemblant chaque jour davantage à un godelureau dans un concours de body-building. Conforme à une politique conduite à hue et à dia, panthéonisant les résistants anti-fascistes Manouchian mais en laissant ceux qui représentent le mieux le néo-fascisme en France venir souiller la cérémonie de leur présence, inscrivant le droit à l’IVG dans la Constitution un jour et déclarant la guerre le lendemain, la quintessence du « en même temps » frôlant la schizophrénie se perpétue dans un entêtement à maintenir des propos martiaux ponctués de rétropédalages puis de réaffirmations contradictoires de fermeté resuivies de simulacres d’apaisement. On s’y perd au point que la France est comparable à une maison de fous dirigée par le plus fondu d’entre ses malades. Peut-on réellement imaginer une France en guerre contre l’une des trois plus grandes puissances militaro-nucléaires du monde l’année où elle organise les Jeux Olympiques ? Il faut hélas essayer de trouver du sens à cette incohérence. Et s’il y a une chose que cette semaine passée a démontrée avec clarté, c’est la fragilité du front pro-ukrainien euro-atlantiste. Macron, fidèle à sa réputation de chamboule-tout politique, a fait s’écrouler comme un château de cartes la pseudo-unité des soutiens de Kiev. D’une manière même tout à fait révélatrice : on pouvait croire que le pas franchi vers plus d’implication aux côtés des Ukrainiens, dans une ambiance si uniformément anti-russe, si unanimement tournée vers la défaite des Russes, aurait suscité l’approbation des membres de l’OTAN. Contre toute attente, à l’exception des Américains qui font mine d’avoir mieux à faire à la maison, tous se sont débinés comme des poulets effrayés, opposant une fin de non-recevoir à l’idée d’envoyer des troupes européennes s’enliser dans les tourbières ukrainiennes pour servir de ball-trap à l’armée russe. Le comble, c’est de se dire que si le bulbe macronien avait accouché de l’idée de négocier la fin des hostilités et la paix, il n’aurait pas rencontré moins de réprobations. Donc, si ces gens rejettent guerre et paix, que veulent-ils ?


Moyenne des avis sur cet article :  2.6/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

41 réactions à cet article    


  • Brutus S. Lampion 18 mars 10:51

    Macron n’y connait rien en politique. C’est un trader, un employé de banque chargé d’établir des plans de financement pour des entreprises qui veulent investir.

    Quand il dit : « NOUS allons construire des usines d’armement en Ukraine », ça signifie : nous allons utiliser la logistique de l’état (voayages en avion, rémunaration des chargés de missions, invitations, frais de représentation, etc. pour permettre à des entreprises privées françaises de s’installer en Ykraine où il y a un débouché juteux (sans évaluer les reisque réels).

    Perce que, que je sache, non seulement la mouvance économique dont se réclament Lemaire et lui sont favorables à la privation à tout crin et assènent l’idée comme quoi ce n’est pas le rôle de l’état d’avoir une activité industrielle et commerciale, mais en plus, à part la Chine qui achète des prots et des territoires entiers, il n’est pas d’usage qu’un état installe une entreprise d’état dans un autre état. Même la Chine se contente d’acheter des infrastructures portuaires et aéropotes, et encore faudrait-il identifier le capital investi.

    S’il y connaissait quelque chose en politique, il s’intéresserait aux conditions de vie de ses propres électeurs qui sont en train d’accumuler à son égard une défiance qui confine à l’animosité ! Ce n’est pas l’inscription de l’IVG dans la constitution qui va lui ramener des voix !


    • leypanou 18 mars 11:07

      @S. Lampion 10:51
      Tant que la défiance se contente d’un simple hochement d’épaule, « ils » n’en ont que faire.
      Comme tout ce qui passe par les médias grand public est verrouillé, la pseudo-démocratie peut dormir tranquille.


    • charlyposte charlyposte 19 mars 11:17

      @leypanou
      Visiblement l’occident ne sait plus très bien à quel saint se vouer pour brandir l’épée contre un ennemi puissant qui en fait est un ami ! il est donc évident que la cible est en fait * LE PEUPLE * qu’il faut canaliser de gré ou de force smiley


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 11:15

      le résultat des élections en Russie hier est sans appel !

      France 1er tour 2022 : 75% votants, 28% Macron
      =21% de l’électorat a voté Macron
      Russie 1er tour 2024 : 75% votants, 87% Poutine
      =65% de l’électorat a voté Poutine

      Pour le reste, « notre » armée aurait récupéré la responsabilité d’une intervention à partir de la Roumanie, et notamment la base de Cincu avec nos blindés légers et lourds et l’envoi très très récent de nos légionnaires du 2ème REI de Nîmes (blindés légers, avec une précision : les légionnaires « russes » sont dispensés du voyage) ..allez sur google maps et tapez Cincu-Odessa, étudiez les itinéraires : direct via la Moldavie soit 660 km, en contournant ce pays soit 1.100 km, quand on connait (comme moi, désolé c’est prétentieux mais c’est ainsi) les routes de Roumanie, de Moldavie et du sud de l’Ukraine, ça fait bizarre ... nos braves pioupious vont se faire frire en route !!!



      • chantecler chantecler 18 mars 11:34

        Mais alors à qui allons nous vendre nos rafales ?

        Aux USA , non !

        A l’UE , non !

        A la Russie, non !

        En Afrique, non !

        A l’Ukraine ? non , pour être payé en poulets aux hormones et en blé impannifiable ?

        Ah je sais ! Israël sans doute !

        Qui en a tant besoin pour venir à bout de son Hamas et de ses Palestiniens . .

        « Dehors les palestoches ! » Nous avons d’autres ambitions pour nos grandes villes, banques et gratte ciels que de cohabiter avec des pouilleux qui ne connaissent même pas l’histoire du monde !

        On sera payés en jus d’orange et en avocats .

        Pour les olives elles sont parties ailleurs : on les cultive aux bulldozers.

        Autrefois on lui offrait nos mirages à ce pays , c’était bien vu !

        d’autant qu’ils commençaient à dater ...

        Aujourd’hui nous ferons t’il l’aumône d’acheter quelques rafales ?

        Nos césars sont pas mal non plus mais ça pourrait leur rappeler quelques mauvais souvenirs ....

        Ah , si nous soutenions leur très juste cause !


        • alinea alinea 18 mars 13:37

          Pourquoi essayer de donner des raisons rationnelles à des dires et des actes irrationnels ! le pauvre nez-crotte sent que la pièce est terminée, que le rideau va tomber et qu’il ne sera plus rien. Son pauvre vieux trans n’arrive même plus à lui faire croire qu’il peut encore faire semblant et être applaudi ; comme il n’a jamais rien pensé par lui-même, eh bien, il doit y croire encore un peu, parce que ce n’est pas possible autrement.

          La scène en photo m’apitoie : il a commencé à être dans son rôle à Versailles, plus roi que roi, et le soir du sacre, souvenez-vous marchant droit et fier !!! et il veut avoir l’air encore... alors qu’il n’a plus l’air du tout.

          C’est fini, c’est pas grave, il suffit que vous cessiez de parler de lui.


          • titi titi 18 mars 15:41

            @L’auteur

            "Devenir membre de l’OTAN signifie ouvrir son territoire à l’implantation de personnels et d’équipements militaires hostiles à Moscou, à l’installation potentiel d’un armement nucléaire qui sera dirigé vers la Russie.

            "

            Vous admettez donc, que ce qui motive les pays de l’Est à adhérer à l’OTAN, c’est la menace russe.

            CQFD


            • alinea alinea 18 mars 17:33

              @titi
              Non, la peur, sans menace, c’est sans doute une grosse propagande interne depuis leur histoire avec l’URSS. Si, comme chez nous, le peuple n’est pas assez intelligent pour voir que le temps a passé et que les réalités ne sont plus les mêmes, ils auront droit aux dépravations, abus, tromperies, injustices de l’oxident... jusqu’à ce qu’ils aient envie de retourner chez eux.


            • titi titi 18 mars 18:20

              @alinea

              « Non, la peur, sans menace, »

              Les peuples de ces pays, contrairement aux francais, connaissent leur histoire.

              Ils savent d’où vient le danger depuis 4 siècles.

              Et depuis quelques années, les russes violent les espaces aériens, et maritimes de tous leurs voisins OTAN ou non.

              A quoi ça sert à la Russie d’envoyer des bombardiers dans l’espace aérien Suédois ? Ou des bateaux dans l’espace maritime Irlandais ?

              Poutin est le meilleur vendeur de l’OTAN.


            • chantecler chantecler 18 mars 19:02

              @titi
              Attention !
              Ligne rouge !
              Gros minet se pourlèche (cul) les babines et ta place au goulag est prête !
              Les hackeurs russes t’ont repéré .
              A moins qu’ils ne fassent exploser ton ordi !
              Tout peut arriver avec eux !
              Fais plutôt de la trottinette .
              Encore qu’il y a aussi grand danger pour toi : une trottinette qui s’envole pour mars ça s’est déjà vu avec eux !
              Si tu te fais une omelette c’est pareil : vérifie tes oeufs avant de les casser ...


            • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 19:38

              @titi
              c’est un peu caricatural, de parler de « menace russe » ... dans la tête des gens de l’est ils pensent plutôt « menace soviétique », voire même « bolchévique », car ils l’ont vécue ... en même temps quand on regarde un peu la nomenclature dans pas mal de ces pays de l’est on a un paquet d’anciens communistes et leurs descendants qui sont au pouvoir ! Et si on remonte un peu dans le temps, les armées polonaises et lithuaniennes n’ont pas été bien plus civilisées que la Russie tsariste...


            • xiao pignouf xiao pignouf 19 mars 06:46

              @titi

              Mais oui, la menace russe, le péril jaune, on connaît.

              Expliquez-nous en quoi la Russie exsangue de 1999 représentait une menace pour les Républiques Baltes.


            • Eric F Eric F 19 mars 10:39

              @titi
              Mais quel était l’intérêt de l’OTAN, dont les pays membres étaient en sécurité, de s’étendre vers une zone ayant des griefs historiques, conduisant à ’’importer’’ une situation de conflit qui n’est pas la nôtre ?
              Le centre-Est européen (pays de l’ex pacte de Varsovie) aurait du être une zone tampon neutre sans alliance militaire avec l’une ou l’autre puissance, mais coopérant économiquement avec les deux.


            • alinea alinea 19 mars 11:50

              @xiao pignouf
              Combien de dizaines de millions de dollars déjà, dépensés pour faire leur pub à l’est par les USA ?
              Quand on voit comme la parole médiatique est plus crue que la parole d’Évangile, ce qui n’est pas peu dire... si on vous dit qu’il y a une menace, c’est qu’il y a une menace, non mais !


            • titi titi 19 mars 15:41

              @Eric F

              "Mais quel était l’intérêt de l’OTAN

              « 

              Encore une fois vous éludez la question.

              Quel intérêt pour Poutine d’envoyer depuis 10 ans ses bombardiers dans l’espace aérien suédois, ou ses bateaux dans l’espace maritime Irlandais ou dans les environs de l’ile de Gotland ?

              Il était menacé par la Suède, ou l’Irlande ? Non.
              Et au final la Suède intégère l’OTAN, et l’Irlande en parle.

              L’extension de l’OTAN est une réaction des pays de l’ancien bloc soviétique à la posture russe.

               »aurait du être une zone tampon neutre

              "
              Comme la Belgique en 1914 ou en 1939 ?


            • titi titi 19 mars 15:52

              @xiao pignouf

              "Expliquez-nous en quoi la Russie exsangue de 1999

              "

              En 1856, la France et l’Angleterre imposent à la Russie le traité de Paris, où la Russie s’engage à ne pas emmerder les pays riverains de la Mer Noire.
              La Russie est exsangue après sa défaite en Crimée.
              En 1871, la France n’a plus de moyens militaires... la Russie recommence à emmerder les pays riverains de la Mer Noire.

              15 ans se sont écoulés.

              La Russie exsangue de 1999, elle envahit l’Ukraine en 2014.
              Là aussi seulement 15 ans se sont écoulés.

              Voilà pourquoi la Russie, même exsangue est toujours une menace


            • Legestr glaz Legestr glaz 19 mars 16:12

              @titi

              copié-collé : « La Russie exsangue de 1999, elle envahit l’Ukraine en 2014.
              Là aussi seulement 15 ans se sont écoulés
              . »

              J’ignorais que la ville de Kiev était passée aux mains des Russes ?

               Il me semblait que la Russie avait seulement envahi les territoires russophones ? J’ai dû rêver. 

              Les mots ont un sens.


            • titi titi 19 mars 17:41

              @Legestr glaz

              "avait seulement envahi les territoires russophones ?

              « 

              Les prussiens ne sont jamais rentrés ni dans Brest, ni dans Lyon, ni dans Marseille en 1870.
              Pour autant niez vous que les Prussien ont envahi la France en 1870 ?

               »Les mots ont un sens"
              Bah oui justement.


            • Legestr glaz Legestr glaz 19 mars 18:27

              @titi

              Soyez sérieux ! Les gouvernements agissent depuis la capitale n’est pas ?


            • Legestr glaz Legestr glaz 19 mars 18:30

              @Legestr glaz

              Pourquoi avez-vous cette vision restrictive de la situation ?

              Le gouvernement de Kiev est-il tombé selon vous ?

              Lors de la première guerre mondiale, 1914-1918, les Allemands étaient aux portes de Paris. A t-on dit que les Allemands avaient envahi la France ? Selon votre expertise ?


            • xiao pignouf xiao pignouf 19 mars 19:07

              La Russie exsangue de 1999, elle envahit l’Ukraine en 2014.
              Là aussi seulement 15 ans se sont écoulés.


              Qu’est-ce qui fonde votre preuve, ce sont les 15 ans écoulés dans chaque cas ou bien que la Russie emmerde le monde ?


              Tout ça ne démontre rien. Vous éludez complètement les années qui ont précédé l’invasion russe, exactement comme les aficionados du 7 octobre en Israël. Il ne s’agit pas de justifier cette invasion, mais de l’expliquer. L’UE et les Ukrainiens n’avaient qu’à se bouger le cul quand il s’agissait de faire respecter le protocole de Minsk, on n’en serait pas là aujourd’hui.


              Mais selon vous, il n’y a que quand la Russie ne respecte pas ses accords que ça pose un problème. Vos amis yankees et ukrainiens peuvent se torcher le cul avec, vous applaudissez.


              Quant à disséminer du matos nucléaire un peu partout, ça semble effectivement être la meilleure idée en ce moment.



            • titi titi 20 mars 19:49

              @xiao pignouf

              "ce sont les 15 ans écoulés dans chaque cas ou bien que la Russie emmerde le monde ?

              « 

              Les deux.

               » n’y a que quand la Russie ne respecte pas ses accords

              « 
              C’est surtout la nature des accords qui n’est pas la même.

              En 1991 l’Ukraine a rendu ou détruit environ 1000 têtes nucléaires (plus que la France et le Royaume Uni n’en n’ont jamais eues), ses bombardiers stratégiques, ses armes lourdes.

              Elle s’est foutue »à poil", en échange de l’amitié russe.

              C’est quand même autre chose qu’un problème linguistique.


            • xiao pignouf xiao pignouf 21 mars 06:18

              En 1991 l’Ukraine a rendu ou détruit environ 1000 têtes nucléaires

              Oui, et elle en a conservé 1700 qu’elle détruira en 1994. Plus que la France et le RU n’en ont jamais eu.


              Lu dans la LA Times du 3/12/1991 : Les États-Unis et d’autres pays occidentaux sont très préoccupés par le sort des armes nucléaires actuellement basées sur le sol ukrainien - selon certaines estimations, un tiers de l’arsenal soviétique - et Kravtchouk a consacré une grande partie de sa première série de commentaires post-électoraux à ces armes.

              « En ce qui concerne le problème des armes nucléaires et des forces stratégiques, nous allons poursuivre le principe de la sécurité collective », a-t-il déclaré. « Nous défendrons la liquidation des armes nucléaires, tactiques et stratégiques, et cela devrait se faire dans le cadre d’un processus de négociations avec tous les pays. L’Ukraine veut seulement contrôler les armes qui se trouvent sur son territoire, mais elle ne veut pas de bouton », a assuré M. Kravchuk aux observateurs américains, canadiens et autres. « Nous ne pouvons pas permettre la création de plusieurs puissances nucléaires sur le territoire de l’ex-Union soviétique.


              Elle s’est foutue »à poil », en échange de l’amitié russe

              Vous avez une interprétation toute personnelle de l’histoire. Même John Mearsheimer qui partageait votre opinion a changé d’avis devant l’évidence que l’OTAN souhaitait déstabiliser la Russie.


            • Samy Levrai Samy Levrai 21 mars 09:08

              @xiao pignouf
              C’est marrant tes 27 votes négatifs , un bug ?


            • titi titi 21 mars 12:05

              @xiao pignouf

              "Vous avez une interprétation toute personnelle

              « 

              C’est une interprétation au contraire tout à fait factuelle.

              Si l’Ukraine avait conservé ses têtes nucléaires, ses bombardiers stratégiques, elle aurai aujourd’hui une »dissuasion".

              Elle serait pas obligée aujourd’hui d’attendre que la Suisse fournisse des cartouches.


            • xiao pignouf xiao pignouf 21 mars 20:18

              @titi
              On ne peut pas commencer sa phrase avec « si » et parler d’interprétation factuelle.


            • xiao pignouf xiao pignouf 21 mars 20:19

              @Samy Levrai
              Et ?


            • Samy Levrai Samy Levrai 21 mars 20:24

              @xiao pignouf
              rien de politique... juste un bug déjà constaté qui tombe sur toi cette fois.




                • zygzornifle zygzornifle 19 mars 09:28

                  Macron va tout embraser, c’est notre Néron « merde in fRance » ....

                  Et il va se faire jouer du RAP par ses potes quand les bombes tomberont sur Paris .... 


                  • charlyposte charlyposte 19 mars 11:01

                    @zygzornifle
                    Il est selon certaines sources envoûté par BRIBRI....brin d’acier ou mame PANDA pour d’autres  ! smiley


                  • Hylactor Hylactor 19 mars 09:52

                    En décembre 2021, la Russie exprimait ses exigences de sécurité vis à vis des USA et de l’OTAN, et rappelait le principe fondamental scellé dans les Accords de l’OSCE de 1994 justement sur la sécurité en Europe : « la sécurité des états est indivisible, aucun état ne peut accroitre sa sécurité aux dépens des autres ». 

                    Les extensions de l’OTAN qui ont suivi, profitant d’une Russie alors faible, ont baffoué ouvertement ce principe pourtant fondamental menant au déséquilibre actuel. 


                    • Eric F Eric F 19 mars 10:46

                      @Hylactor
                      Bon résumé des causes. Et à la fin, à force de provoquer l’ours, celui-ci devient méchant.


                    • Eric F Eric F 19 mars 10:44

                      En réalité, Macron n’a jamais réellement envisagé l’entrée en guerre avec des troupes combattantes, mais de bluffer pour pousser au réarmement et rééquilibrer le rapport de forces en vu d’une négociation en Ukraine. Mais c’est ballot, il a oublié de prévenir ses alliés qu’il allait bluffer.
                      Le pire est qu’il finit par se laisser prendre par ses propres propos (les experts militaires télé l’y encouragent, comme les experts médicaux télé encourageaient il y a peu à durcir le confinement).


                      • charlyposte charlyposte 19 mars 11:02

                        @Eric F
                        Je confirme smiley


                      • Gérard Luçon Gérard Luçon 19 mars 12:11

                        @charlyposte
                        j’ai le sentiment que le « gugusse » est bien plus gravement atteint et que nous nous dirigeons (nous, français) vers quelque chose qui justifiera la prolongation de son mandat (de 5 à 7 ans c’est constitutionnellement très facile), la loi martiale et l’annulation des Jeux Olympiques ...
                        ...un attentat ? Je sais les frères Kouachi sont morts, Koulibali et Merah également, mais on va bien trouver des boucs émissaires, avant cet été ...


                      • Gérard Luçon Gérard Luçon 19 mars 16:55

                        @Eric F
                        Source l’Eclaireur des Alpes :
                        « Emmanuel Macron et de trop nombreux “leaders” européens hurlent à la guerre et à l’illégalité de l’élection présidentielle russe et, a few moments later, une représentante américaine auprès des Nations Unies demande des négociations bilatérales immédiates avec la Russie et la Chine sans condition préalable, négociations portant sur le contrôle des armements.

                        Oui, vous avez bien lu. Négociations bilatérales immédiates sans condition préalable. Sortez l’ail, l’eau bénite, les crucifix, les pieux et chargez votre Magnum 357 avec des balles en argent : Oncle Sam va prendre langue avec Vlad le vampire et Xi le 魔鬼 (Mogwai : diable, mauvais esprit, démon).

                        Sur les plateaux de télé français, les petits laquais peuvent bien baver et fulminer sur la Russie, l’enfer sur terre. Leurs maîtres américains viennent de les désavouer de la manière plus cinglante qu’il soit : négociations bilatérales, exit “l’Europe”. A la niche les loulous de Poméranie. »


                      • Matlemat Matlemat 19 mars 21:05

                        @Eric F
                         On se demande bien qui le conseille ou s’il s’informe sur BFM.


                      • Matlemat Matlemat 19 mars 21:03

                         Les Etats Unis ont fait leur fortune lors des deux guerres mondiales, quand les Européens s’entretuaient, en déclin mondial face à la Chine, certains ont dus imaginer le scénario d’une guerre pour relancer les exportations d’armes, couper l’Europe de l’Asie, tout en prenant une chance, même si minime soit t elle de faire tomber la Russie, en prendre le contrôle, avec ses richesses et celles de l’Asie Centrale, finir l’encerclement de la Chine voir même provoquer ensuite un conflit entre la Chine et la Russie. 


                        • Jean Keim Jean Keim 20 mars 07:48

                          Si nos élites voulaient ruiner notre pays, elles ne s’y prendraient pas autrement, le mielleux chef de projet est soit mentalement dérangé, soit il obéit à un dessein en tant qu’exécuteur de basses œuvres ; probablement les deux.

                          Notre pays n’est pas un cas isolé, ce qui n’est pas une compensation.

                          Comme tout un chacun, les gens en général et les sérails en particulier ré-agissent à ce que leur suggèrent leurs modes de penser ; si nous voulons comprendre la marche du monde il nous faut partir de l’origine du mal, toute analyse, ça c’est plus difficile à percevoir, part de là également , analyser c’est utiliser des données disponibles dans des mémoires, les copiés-collés récupérés sur la toile ne sont pas des moindres.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

xiao pignouf

xiao pignouf
Voir ses articles



Publicité




Palmarès



Publicité