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Accueil du site > Tribune Libre > Halte à la "Féministerie’

Halte à la "Féministerie’

Puisqu'il est prévu des Rencontres féministes européennes, à Saint-Nazaire le 25 novembre 2011, qui se proposent de mener une réflexion sur l’émancipation des femmes dans l’Union Européenne, ce message que je soumets à leurs méditations.


Longtemps, je me suis crue féministe.

  • Pas de ces féministes, éternelles geignardes qui fustigent les hommes, les accusant de tous les maux plutôt que se remettre elles-mêmes en question.
  • Pas de ces féministes, castratrices de mâles qui ne se sentent à l’aise, bien dans leur peau, en un mot, rassurées, que lorsqu’elles ont humilié ceux qu’elles appellent des « mecs ».
  • Pas de ces féministes qui veulent que les hommes les aiment pour leur intelligence et qui ne leur pardonnent pas de ne pas se rappeler la couleur de la robe qu’elles portaient le jour de leur première rencontre.
  • Pas de ces féministes qui revendiquent l’égalité des sexes et considèrent comme un affront le manque de galanterie des hommes qui ne cèdent pas leur place assise dans les transports en commun ou ne s’effacent pas devant elles au moment de franchir une porte.

Non, je me croyais féministe parce que je m’indignais de la différence de traitement réservée aux femmes par la société.

  • Ainsi, j’enrage lorsqu’à compétences égales, le salaire d’une femme est très inférieur à celui d’un homme, parfois dans une même entreprise.
  • Ainsi, j’ai été exaspérée de me voir imposer le port du nom de celui à qui j’avais accordé le droit d’être mon mari (et je pèse mes mots).
  • Ainsi je m’irrite de constater que, dans un couple, l’homme est toujours considéré comme le chef de famille même dans les cas extrêmes où c’est l’épouse qui fait vivre la famille avec son seul salaire.
  • Ainsi je m’agace, quand je parcours les rayons d’un grand magasin, de toujours voir les rayons jouets séparés entre ceux qui sont réservés aux garçons et ceux qui sont dévolus aux filles.

Et si je remplis scrupuleusement mon devoir de citoyenne en allant voter, ce n’est pas par estime pour les candidats*** mais par déférence pour les suffragettes qui se sont battues, parfois jusqu’au martyr, afin d’obtenir le droit de vote pour les femmes.
 (*** Compte tenu du peu de respect qu’ils m’inspirent, je reconnais d’ailleurs voter trop souvent ‘contre’ plutôt que ‘pour’ un candidat)


Et je vénère des femmes

  • comme Madame Simone Veil grâce à qui les femmes ont enfin le droit de refuser une maternité quand cette dernière n’est pas souhaitée,
  • comme Rosa Parks, cette couturière noire de 50 ans qui refusa de céder sa place à un blanc dans le car qui la ramenait chez elle, qui fut arrêtée pour cet acte d’insoumission, et sans laquelle Martin Luther King serait peut-être resté un inconnu,
  • comme Marie-Olympe de Gouges qui, en 1791, a écrit ‘La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne’ avant de se faire décapiter grâce à un nommé Robespierre,
  • comme Madame Geneviève Strauss qui n’a pas craint de perdre des amis en œuvrant pour défendre la cause du capitaine Dreyfus jusqu’à la réhabilitation de ce dernier en 1906,...
  • et la liste n’est pas exhaustive.


Mais depuis quelques temps, je m’aperçois que mon féminisme tel que je le concevais est devenu obsolète.


En effet,

  • si féministe veut dire que l’on applaudit à des manifestations comme celle organisée le 12 juin 2006 par des intellectuelles gauchisantes iraniennes lesquelles avaient soutenu Khomeiny en 1979, lesquelles sont ensuite devenues des groupies de Mohammad Khatami, alors, non, je ne suis pas féministe.
  • si féministe veut dire huer et lapider verbalement un homme accusé de viol en prenant fait et cause pour la présumée victime alors qu’aucune preuve concrète n’a permis d’authentifier les assertions de cette dernière, pour la seule et unique raison que cet homme est riche et considéré, alors, non, je ne suis pas féministe.
  • si féministe veut dire que l’on doit exhiber ses seins et ses fesses pour revendiquer (ce qui constitue un préjudice pour celles dont la profession est rentabilisée grâce à la publicité qu’elles se font par cette exposition), alors, non, je ne suis pas féministe.

Partant de cette profession de foi, je ne suis cependant pas hostile aux mouvements de défense des femmes dès lors qu’ils ne font pas preuve de démesure.
Je suis, même, totalement favorable à toutes les associations de personnes créées dans le but de protéger les victimes de sévices - qu’il s’agisse de femmes, d’enfants, de vieillards ou d’animaux - et pour que soient sévèrement punis, à défaut d’être mis hors de nuire (solution que je préfèrerais), ceux et celles qui s’en rendent coupables. 


Mais

  • je refuse de m’associer à celles ou ceux qui poursuivent de leur vindicte des personnes dont la culpabilité pour le crime dont elles sont accusées n’est pas avéré. Ils sont nombreux les cas de professeurs ou de membres d’une famille accusés de viol et reconnus innocents des années après, alors que leur vie a été détruite. Sans parler de ces épouses qui n’hésitent pas à accuser leur conjoint d’attouchements sexuels sur leurs enfants pour obtenir la garde de ces derniers dans un cas de demande de divorce.
  • Je refuse de cautionner ces hystériques qui ridiculisent la féminité avec ces exhibitions grotesques de chairs étalées.

Je ne nie pas que des hommes se conduisent de manière lâche et immonde qui violent des femmes et des enfants ou qui battent leur compagne. Mais je me refuse à stigmatiser systématiquement TOUS les hommes sous prétexte qu’il en existe qui soient de parfaits salauds.
La violence n’est pas l’apanage de l’homme. Il existe des femmes qui se rendent coupables d’actes de violence tout aussi ignobles, même si elles ne sont pas physiques, y compris envers d'autres femmes.


Aussi je préfère me considérer comme femme plutôt que comme féministe.

 

PS - Imaginez ; j'ai même demandé à un homme, en l'occurrence Arthur de Pins, l'autorisation d'utiliser une de ses créations pour illustrer cet article ! Si ce n'est pas de la déloyauté "féministe", ça !


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30 réactions à cet article    


  • nemotyrannus nemotyrannus 23 novembre 2011 16:15

    Je comprends ce que vous voulez dire,et je salue aussi le courage.Mais même si je partage la plupart des points de vue,je n’irai pas jusqu’à dire que je ne suis pas féministe seulement pour ne pas être assimilé à d’autres.


    Je veux dire que parler féminisme c’es comme parler politique,dans un sens,une multitude de mouvements,du plus égalitaire au plus misandre.
    L’insulte ce serait pour moi de confondre l’un de ces partis avec l’ensemble.

    Par contre,si quelque chose m’empêche de me dire ouvertement féministe,c’est le titre lui même... 
    Un mouvement égalitaire et réconciliateur ne prendrait pas le parti pris de se nommer à travers le nom d’une seule communauté ( les femmes sont-elles une« communauté » d’ailleurs ?) et n’assimilerait pas les idées de progrés et d’égalité à cette seule communauté.
    C’est l’aura qu’on lui colle actuellement,plus que la simple défense des femmes (en ce cas là,oui,il le mériterait)

    Étant un homme,j’entends : Féministes=Femmes et Féminisme=idées de progrés... donc valeurs feminines=progrés et égalité.. ? J’y crois pas un instant,je suis contre la stigmatisation femmes=sorcières,comme au moyen-âge,mais la glorification femme=lumière n’est pas plus acceptable.
    C’est prétendre que les valeurs féminines sont porteuses de progrés et d’idéaux... alors qu’il suffirait d’un seul contre exemple,qu’une valeur dite « féminine »,l’empathie disons, se retrouve chez un mec,pour réfuter cette idée,et dans l’autre sens aussi,qu’une valeur « masculine » ,disons le courage,se trouve chez une femme pour que ce ne puisse donc plus être une valeur masculine.
    Les valeurs ne sont pas des caractéristiques,je pense.

    Si le féminisme s’occupait soudainement de toutes les inégalités dans le monde,de l’écologie (éco-féministes ?) et de la aim dans le monde,ce serait une bonne chose à vrai dire mais alors en quoi le « Femen » dans le titre serait-il représentatif de la lutte ?!
    Etant un mec,je trouverai celà profondément sexiste et insultant. 

    Et c’est dans ce sens que je refuse de me dire féministe mais que je vous rejoins sur la conclusion,je préfère me dire simplement homme ou humain.

    Le hic dans tout celà,c’est qu’en se focalisant sur les seules femmes,sur elles et elles seules,comme le nom du mouvement le laisserait croire,ce ne serait dés lors plus un mouvement égalitaire.
    Alambiqué smiley


    • Ruut Ruut 23 novembre 2011 16:30

      Après avoir castré les hommes, maintenant que l’égalité est quasiment acquise, et que les privilèges réservé aux femmes tombent, ces dernières commencent a réfléchir.

      De toute Façon il est trop tard, la société est devenue Matriarcale.
      Les hommes n’ont plus aucuns droits.


      • Aldous Aldous 23 novembre 2011 16:49

        @ l’auteur

        Excellent article qui met en exergue les excès (manipulations) auxquels les mouvements « féministes » se livre de plus en plus souvent dans des but obscures et parfois inavouables.

        Quelques remarques cependant :

        • Ainsi, j’ai été exaspérée de me voir imposer le port du nom de celui à qui j’avais accordé le droit d’être mon mari (et je pèse mes mots).

        Ce n’est plus le cas depuis un certain temps déjà (sans vouloir paraitre mufle concernant votre âge)
        • Ainsi je m’irrite de constater que, dans un couple, l’homme est toujours considéré comme le chef de famille même dans les cas extrêmes où c’est l’épouse qui fait vivre la famille avec son seul salaire.

        Par qui ? Les rapports entre époux c’est aux époux de les établir.
        • Ainsi je m’agace, quand je parcours les rayons d’un grand magasin, de toujours voir les rayons jouets séparés entre ceux qui sont réservés aux garçons et ceux qui sont dévolus aux filles.

        Les marchants ne sont pas des idéologues mais des marchants. S’il font ça c’est que les filles et les garçons sont des « clients » aux goûts différents. Quand les filles seront des garçons et inversement ça changera. Personnellement je trouve que c’est un moindre mal.

        A tout prendre il est préférable que les enfants aient des repères trop marqués plutôt qu’ils soient élevés dans la confusion et l’absence de repères pour devenir des adultes complexés, paumés et mal dans leur peau.


        • La râleuse La râleuse 23 novembre 2011 17:40

          Bonsoir Aldous,

          Je ne considèrerais pas comme une muflerie que vous évoquiez mon âge.
          Tant que je continuerai à être « draguée », je n’aurai aucune honte à l’avouer smiley
          Je vais avoir 70 ans au printemps prochain et, sans fausse modestie, ne suis pas mécontente de mon physique smiley

          En vous remerciant, ainsi que tous les autres lecteurs (commentateurs ou passants discrets) pour l’intérêt qu’ils manifestent pour mon article.


        • Papybom Papybom 23 novembre 2011 17:17

          Bonsoir La râleuse,

          Je ne suis pas féministe. La femme n’est pas un chalenge, elle est la seconde de personne.

          La femme et l’homme doivent naviguer de concert dans le concept de mon éducation.

          J’aime que femme soit féminine plus que féministe.

          Ce n’est pas le sexe qui rend une personne respectable, mais son comportement.

          Cordialement.


          • nenecologue nenecologue 23 novembre 2011 18:23

            salut ,

            chapeau bas à l’article !!

            aujourd’hui on peut lire dans les news qu’un hôtel du Danemark a réservé une partie de ses chambres aux femmes : imaginez un peu qu’on fasse l’inverse et on verrait la levée de bouclier des féminazis ...

            • herbe herbe 23 novembre 2011 21:10

              En tant qu’homme je vous remercie pour votre article, vous faites honneur à votre genre !

              Au fait à propos des femmes que vous vénérez j’ai les mêmes préférences smiley

              un truc curieux : je veux bien vous croire quand vous dites que la liste n’est pas exhaustive...
              Je l’espère au plus profond de moi même car dans la vie réelle je trouve en fait qu’il y a plutôt pénurie de femmes de cette qualité, mais j’aimerais avoir tort smiley



                • Fergus Fergus 23 novembre 2011 22:46

                  Bonsoir, La râleuse.

                  Excellent article qui recadre parfaitement ce que devrait être le féminisme : un équilibre entre les deux sexes où chacun trouve sa place sans empiéter sur les droits et la dignité de l’autre.

                  Cordiales salutations.


                  • Freegerman 23 novembre 2011 23:38

                    Moi j’ai eu affaire à une espèce de vol de vie privée , disons que je n’ai pas compris et je ne comprend toujours pas , c’est comme si on voulait m’empêcher de rencontrer d’autre femmes tout en me laissant seul dans mon injustice par des moyens coercitifs psychologique.

                    J’ai assisté à ce genre de chose et j’assiste à ce genre d’intimidation bien réglé sur le net. Des publicités de harcèlement pour donner l’illusion de (bref des manips ) du stalking(mots lettres procédé informatique ) , de la diffamation qui peut détruire s’attachant à la nature identité sexuelle, des manips au plus haut du pouvoir que je ne citerai de peur que je sois pris pour un fou mais qui existe bel et bien , bref toute une panoplie de non délit pouvant tuer quelqu’un et je pèse mes mots .
                    Je ne sais pas qui est vraiment à l’origine exactement de ça.
                    J’ai l’impression aujourd’hui que j’ai été victime d’une machination en vue de m’éliminer.


                    • Freegerman 23 novembre 2011 23:40

                      Pour votre article il est très bon..c’est ce qu’il faut ! il faut trouver un équilibre .


                      • Antoine 24 novembre 2011 00:50

                         Alors là, pour une fois d’accord avec ce discours qui sait distinguer là où il faut distinguer. Sur un seul point, je ne suis pas tout à fait convancu : l’inégalité des rémunérations ne me parait pas démontrée, du moins autant qu’on le prétend, puisque des études sur le sujet montrent qu’en réalité les femmes travaillent moins que les hommes.


                        • Antoine 24 novembre 2011 22:35

                           Cette bonne blague, ma réponse n’aurait pas de sens alors que vous lui en donnez deux et qu’elle en a peut-être deux ou trois de plus !

                           Pour moi, il y inégalité de rémunération, si deux personnes font un même travail, en qualité et quantité identiques et que l’une d’elle est moins payée que l’autre. Un examen attentif des études montre que la différence salariale est minime si l’on prend en compte tous les paramètres et non des données brutes sans signification réelle. Une vérification a contrario : dans les professions libérales par exemple où femmes et hommes ont des gains proportionnels au travail fourni sans contrainte extérieure à eux-mêmes, les femmes gagnent largement moins. CQFD !


                        • La râleuse La râleuse 24 novembre 2011 11:31

                          @ Marc Gelone,
                          Si j’ai bien compris la question, rassurez-vous, c’était un fabuleux amant et ça ne se compte pas par années mais par jours. smiley


                        • Constant danslayreur 24 novembre 2011 12:51

                          Eh bé quel aveu Marc Gelone... Il y a de ces destins je vous jure... du coup un peu, que vous avez toutes les excuses du monde.
                          Même le gras de vos coms s’explique c’est dire, pauvre chou.

                          Mais êtes-vous bien sûr d’avoir tout essayé ?


                        • Politeia 24 novembre 2011 10:53

                          Je souscris également à l’article même si je tiens à le nuancer. Il y a féministe et féministe, celui qui se voit qui correspond assez bien à la description que vous faites et que vous dénoncez. Et celui qui fait réellement avancer la cause féminine et qui cherche effectivement à gommer les différences que vous dénoncez également.

                          Maintenant n’oublions pas que évoluons toujours dans un monde dominé par des hommes et parfois je me demande simplement qu’elle aurait été l’histoire de ce monde si il y avait eu plus de femmes d’état, plus de femmes banquières, plus de femmes patrons, plus de femmes général, plus de femmes soldats.


                          • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 24 novembre 2011 11:09

                            Le féministe est-il un humanisme ou un sexisme, telle est la question.


                            Article plein de bon sens. 

                            • Pie 3,14 24 novembre 2011 11:19

                              Une précision : rien n’impose à une femme de prendre le nom de son conjoint lors du mariage.

                              D’un point de vue administratif, son état civil ne change pas et c’est seulement la coutume qui fait que la plupart des femmes adoptent un nom marital.

                              Je connais des couples mariés où la femme a conservé son nom sans effectuer de changements sans que cela pose le moindre problème.


                              • La râleuse La râleuse 24 novembre 2011 11:47

                                Bonjour Pie 3,14
                                Vous avez entièrement raison du point de vue administratif MAIS vous oubliez un petit détail qui s’appelle « génération ».
                                Lorsque je me suis mariée, nous n’étions pas informés comme nous le sommes maintenant et personne, surtout pas le maire qui unissait un couple, ne jugeait nécessaire de faire savoir à celle qui convolait ce droit qu’elle avait de garder son nom de jeune fille.
                                L’homme de l’État Civil insistait surtout sur nos devoirs et rappelait que la femme était sensée suivre son mari.
                                Cordialement,


                              • Pie 3,14 24 novembre 2011 11:58

                                Vous avez raison et cela n’a pas beaucoup changé aujourd’hui. Les couples que je cite ont reçu des informations fausses de la part des employés de mairie qui pensaient dur comme fer que la conjointe devait obligatoirement changer de nom.

                                Après vérification sur le net, ils sont allés prouver aux « spécialistes » municipaux qu’ils étaient dans l’erreur.


                              • lauraneb 24 novembre 2011 11:36

                                article interessant

                                et oui la liberté de la femme ne pourra se faire uniquement quand elle sortira de sa propre contradiction et qu’elle assumera sa part de noirceur : il y a des femmes qui abusent, il y a des femmes despotiques, il y a des femmes violentes, il y a des femmes criminelles....comme chez les hommes...pas plus, pas moins non plus

                                il me parait totalement irrationnel de demander la liberté à celui ou à celle qui contraint : la liberté ne se demande pas, elle se prend....ça fait 20 ans que les femmes demandent l’egalité des salaires et le patronat vient d’obtenir un nouveau délai...

                                On ne peut demander dans le meme temps à un homme de respecter un refus et de dépasser ce refus pour montrer son desir...

                                on ne peut pas applaudir des deux mains quand les politiques font voter une loi pour que seule la femme qui a eu trois enfants en obtiennent des avantages : les deux devraient avoir le meme droit en fonction du choix du couple....sinon c’est le meilleur moyen de renvoyer les femmes à leur foyer....

                                on ne peut fustiger à chaque fois l’homme quand les femmes sont aussi misogynes entre elles...ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’homme misogyne....

                                Il n’y aura pas de liberté de la femme tant qu’on y integrera pas les propres revendications des hommes...Mais en faisant cela, le feminisme n’a plus lieu d’etre... et celles qui obtiennent une visibilité grâce à cela n’y ont aucun intérêt, car « leur combat » est posé sur l’opposition de l’homme à la femme.


                                • lauraneb 24 novembre 2011 12:25

                                  la delocalisation est deja faite...

                                  as tu peur de perdre ton pouvoir ? Mais a quoi il te sert ?


                                • lauraneb 24 novembre 2011 15:48

                                  l’adoption, la marchandisation de l’enfant


                                • Defrance Defrance 24 novembre 2011 11:59

                                     Bel article plein de verité, 

                                         En fait je pense que notre société vit de la manipulation des unes et des autres, il faut créer des clash pour faire vendre quelque chose ? Touujours une question de buisiness ! 

                                     Les femmes cotre les hommes

                                      Les jeunes contre les vieux 

                                      les religieux contre les athées ......

                                     Et ce qui paye le plus :

                                      Les Imbéciles contre les idiots ! ( un truc qui marche à merveille ) ? 

                                     J’ai l’occasion de passer pas mal de temps au Vietnam , ou malgré les machos (il y en a bien sur) toute la famille est centrée sur la femme ! 

                                    Dans certaines ethnies du Nord, c’est même 1 jour sur deux entre travail des champs et garde des enfants ? 

                                   

                                     


                                  • ddacoudre ddacoudre 24 novembre 2011 12:32

                                    bonjour la raleuse

                                    un bon article, il est des impératif de la loi du nombre qui font qu’historiquement le patriarcat c’est imposé comme la référence du patronyme. cela ne fait pas des hommes des machistes, cela tien à l’histoire de la répartissions des tâches du à la sédentarisation à un instant donné de notre histoire humaine. nous serions bien dans l’embarras s’il fallait appeler chacun par la liste de ses ascendant généalogiques.
                                     a ne faire qu’une lecture occidentale de la condition féminine nous en oublions qu’ailleurs il est pu en être autrement.
                                    nous en oublions que le judaïsme c’est voulu protecteur de la femme, et la protéger de l’objet sexuel qu’elle était dans certaine contrée, voire prise de rapine.l
                                    le christianisme n’a pas condamné sa servilité que nous rapporte les us et coutume Grecque et Romaine. le catholicisme c’est interrogé si la femme avait une âme et les prêtes Maraves au XVII siècle furent dans le même temps les premier à créer des écoles mixe pour distribuer le savoir au fille.
                                    s’il ne peut exister d’égalité biologique puisque l’homme et la femme sont complémentaire et que le désir sexuel est le détonateur de l’accouplement pour la perpétuation de l’espèce quelle que soit les artifices érotiques et les convenances que nous ayons pu développer.
                                    la déclaration universelle des droit de l’homme faite en son temps pour les mâles génériquement aujourd’hui couvre largement l’humain sans distinction de sexe..
                                    si la technologie et le savoir ont ouvert bien des tâches à la portée des moyens physiques des femmes, car il y a pas d’infériorité intellectuelle, elle demeurent celles qui assurent la mise au monde de la descendance.
                                    et il me semble qu’il y a deux erreurs à ne pas commettre de construire des « femmes hommes » pour l’égaler, même dans sa bêtise, et des femmes pondeuses qui confient leur progéniture à un canard et s’étonne qu’il fasse coin coin et bouge du cul.
                                    en 1974 dans le cadre de l’accord interprofessionnel sur l’amélioration des condition de travail j’ai eu a négocier amélioration des condition de la femme dans les entreprises. que ce soit pour faire face à ses problème de menstruations de femmes enceinte ou de mère au travail.
                                     ce n’était pas triste, le problème était moins le machisme que le coût de absentéisme.
                                    si est de bon augure que la législation est évolué dans la protection de la femmes face aux excès et aux abus des mâles, il me semble qu’une confusion annihile tout discernement.
                                    j’ai travaillé des années durant sous les ordres d’une femme sans aucun problème, si nos relations en entraine ce n’est pas en stigmatisant les mâles dans le cadre des usages de notre société (qui faute de comprendre la complexité des situations cible des boucs émissaires) que nous sortirons d’un intégrisme féministe, d’une « féminisation » de la société, à laquelle nous devons une bonne partis de son infantilisation (excuse moi de ne pas développer cela c’est trop long et complexe). ce n’est en rien une anomalie juste les conséquence d’une société qui a intégré dans le monde du travail beaucoup plus de femmes et où la répartissions des tâches se modifient.

                                    historiquement nous attribuons la création de l’agriculture à la femme, preuve de la place économique qui est la sienne, car elle à toujours travaillé, les mâle eux se chargeaient de la défense des territoires, il en était autrement dans les groupes nomades où la femme était aussi guerrière, alors que dans d’autres la mortalité des mâles à donné naissance à la polygamie par simple besoin biologique.
                                    nous sommes donc bien loin des histoires romanesques qui se construisent autour de la supposé inégalité qui se concrétise par une lente accession a divers poste de responsabilités politique ou entrepreunarila car le navire est gros et changer son cap est difficile car il implique une nécessaire preuve de capacité, que certaines femme historiquement ont et ont eu tant pour des choix économiques que guerriers. c’est donc moins un problème de réelle inégalité que d’une lenteur des habitudes ,de pratique et de jugement, même dans la rémunération.
                                    ddacoudre.over-blog.com
                                    cordialement.


                                    • nemotyrannus nemotyrannus 24 novembre 2011 14:12

                                      La création de l’Agriculture ?

                                      Comment ça ?

                                      Je ne sais pas,le modèle représentant le mâle préhistorique partant à la chasse tandis que la femelle reste au foyer est archaïque et profondément machiste (comme vous le dites,dans les groupes nomades ce n’est pas le cas,on se sert les coudes ^^) ,calqué sur le modèle actuel d’alors,la seconde moitié du XIXème je pense,avec l’homme au boulot et la femme au foyer.

                                      Plus tard,quelques féministes ont imaginé,en se servant du même modèle,que puisque les hommes faisaient la guerre,les femmes en contrepartie se devaient d’avoir inventé l’Art et l’Agriculture,activités qui nécessitent de rester chez soi mais plus intellectuelles.

                                      C’est un modèle faussé bâti en réaction à un autre modèle faussé,je pense.

                                      Honnêtement je ne pense pas qu’on puisse un jour dire qui a inventé l’agriculture.
                                      J’imagine bien quelqu’un ayant jeté,il y a 10 000 ans, quelques graines ou enterrées par offrandes,revenant sur ce lieu et remarquant que quelque chose avait poussé au même endroit,ou bien en se contentant d’observer le processus de germination des graines dans les vallées du Moyen-Orient (les données indiquent que le climat était favorable dans le coin,il y avait des céréales sauvages et de nombreuses bêtes,on s’y établit et on observe,avec de la nourriture à deux pas)



                                    • ddacoudre ddacoudre 25 novembre 2011 11:57

                                      bonjour
                                      dans l’étude de nombreuses tribus groupes, les anthropologues ont souvent constaté que les femmes étaient dévolues aux taches agricoles cela existent encore dans des gruopes arborigènes,
                                      bien sur le mot d’invention est une image, en l’espèce l’on n’invente pas l’agriculture même quand l’on observe que les graine perdu d’une récolte sauvage repoussent et que l’on reproduit cela dans un espace spécifique, et dont la propagation donne naissance à ce que nous appelons l’agriculture.
                                      ddacoudre.over-blog.com .
                                      cordialement.


                                    • jacques lemiere 24 novembre 2011 13:24

                                      Autant lutter contre les injustices...de toutes natures.


                                      • fredcho1 26 juin 2012 16:52

                                        Plus que de longs commentaires, quelques points...

                                        Les hommes, si privilégiés, c’est :

                                        Contrôle des émotions et répression de l’habillement, dès l’enfance,

                                        il y a encore peu, un an de vie volé par « la nation », ça s’appelait le service militaire...

                                        4 suicidés sur 5

                                        9 alcooliques sur 10

                                        les 3 quarts des accidentés du travail

                                        et, last but not least, 92% des Sdf...

                                        Alors, les privilèges, vous pensez si on connaît !!


                                        • fredcho1 10 juillet 2012 19:08

                                          Au sujet de la violence féminine : durant toute leur vie commune, environ 40 ans, ma mère a harcelé mon père, par des insultes incessantes, souvent au-dessous de la ceinture. Elle a fini par le tuer. 6 ans après, elle vit toujours. Ma belle-mère aussi a harcelé son mari - et toute sa famille, d’ailleurs. Sa vie durant, mon beau-père a patiemment rentré la tête dans les épaules. Heureusement pour lui, le tabac a eu raison de son épouse. J’oubliais : ma mère, tout comme ma belle-mère étaient féministes. Toute mon enfance, j’ai subi la propagande misandre, prétendant que seule l’élimination des mâles (ces erreurs de la nature !) résoudrait les problèmes, que mon père était un fainéant (qui se levait à six heures pour aller bosser) alors qu’elle était une pauvre victime (qui restait au lit jusqu’à 9 heures). Imaginez, au vu de la situation actuelle, quel peut être mon sentiment...

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