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Accueil du site > Tribune Libre > J’accuse : la libération de l’Irak

J’accuse : la libération de l’Irak

Les choses commencent à s’éclairer. Il n’y a pas de lien, comme nous l’avons vu, entre le rapport du PNAC de 1999 et les attentats du 11 septembre 2001. Nous allons voir dans ce huitième et avant-dernier chapitre que la guerre de libération de l’Irak , comme chacun sait, n’a aucune espèce de rapport avec ces événements.

Il est probable que je ne me fasse pas que des amis dans ce chapitre. Ce que je m’apprête à faire, c’est la remise en cause, ni plus ni moins, de la position de la France en 2003 lors de la préparation de la guerre de libération de l’Irak. Quand on entend les conversations aujourd’hui, c’est une position sur laquelle nul n’a l’idée de revenir. “Nous avons été bien avisés de ne pas nous embarquer dans cette aventure, nous avions vu juste pour les armes de destruction massive, Villepin a fait un superbe discours.” Voilà ce que pensent et se disent la plupart des gens.

Seule m’intéresse la vérité. Les truthers se servent de cet épisode pour tenter de convaincre l’opinion que les Etats-Unis ont aussi menti pour les attentats du 11 septembre. Le “mensonge irakien” étant à sa façon énorme, il est vrai, je conçois sans peine que ces âmes perdues se soient ruées sur ce mirage pour forger un de ces amalgames dont ils ont le secret. En m’aventurant dans le détail du “mensonge irakien”, j’ai réalisé, pour reprendre une expression de Bernard Kouchner, fervent partisan à l’époque du renversement de Saddam Husseïn, à quel point cette position était “enfantine”.

L’ « affaire » irakienne est impossible à comprendre si l’on met de côté les quatre décennies troublées qui la précèdent.

Ainsi, pour introduire mon sujet, je vais commencer par retracer l’histoire de l’Irak depuis l’accession au pouvoir de Saddam Husseïn en 1968, à son renversement en mars 2003, en passant par la guerre Iran/Irak de 80/88, et la première guerre du golfe de 1991.

Les débuts compliqués de la relation entre les Etats-Unis et Saddam Hussein

Comme l’un de ses sympathiques pères spirituels, Adolphe Hitler, c’est au bout de sa troisième tentative de coup d’état (après celles de 1958 et de 1964) que Saddam Husseïn accède au pouvoir avec ses compagnons du parti Baas en juillet 1968. Il n’a pas encore le titre de président, mais dès cette époque c’est l’homme fort du régime, puisqu’il a d’emblée la bonne idée, à l’âge de 31 ans, de briguer avec succès la direction des services de renseignement. Depuis cette position, qu’il sait favorable grâce à sa connaissance du fonctionnement du parti communiste soviétique, un autre de ses modèles, il élimine ses rivaux les uns après les autres, et devient rapidement le seul maître à bord. Cette ascension régulière et méthodique trouve sa consécration en 1982, lorsqu’il accède à la présidence de la République.

Les Etats-Unis, conformément à leur instinctif respect des valeurs de la démocratie et de la liberté, n’avaient à l’époque aucune considération pour l’Irak de Saddam Husseïn, qu’ils avaient inscrit sur la liste des états terroristes, quand ce dernier eut l’idée funeste de rejoindre le camp du côté obscur de la force, à savoir L’URSS. Et ils l’auraient très certainement dès cette époque balayé de la scène géopolitique si un événement aussi terrifiant qu’inattendu ne s’était produit : je veux parler de l’accession au pouvoir en Iran de l’imam Khomeiny, en 1979, et de la mise en place dans l’ancienne Perse d’un insupportable et anachronique furoncle de régime politique : la théocratie islamique. Entre cette peste et ce choléra, les Etats-Unis étaient face à un choix cornélien.

Peut-être sont-ce les valeurs laïques dont pouvaient par ailleurs se prévaloir Saddam Husseïn qui firent peser la balance dans son sens. La France (avec presque tous les pays européens) était l’amie fidèle de Saddam à cette époque, et l’Irak était le seul pays arabe à prendre un chemin en apparence comparable au sien. Sans doute aussi les Etats-Unis étaient-ils rassurés par le refroidissement des relations irako-soviétiques, après l’exécution en 1978 par Saddam Husseïn d’une vingtaine de dirigeants du parti communiste irakien. Je n’oublie bien sûr pas l’expérience humiliante de l’occupation de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran en novembre 79, et de la prise d’otages de 63 de ses employés, qui ne prit fin qu’au bout de 444 jours, et causa la rupture des relations diplomatiques entre l’Iran et les Etats-Unis.

L’Irak de Saddam devint alors plus fréquentable.

La guerre Iran/ Irak et la lune de miel irako-étasunienne

L’Irak fut retiré en 1982 de la liste des états terroristes. C’est Donald Rumsfeld, alors secrétaire d’état de Reagan et envoyé spécial du président, qui fut chargé l’année suivante d’aller à Bagdad pour renforcer les relations diplomatiques et remettre à Saddam Husseïn une lettre du président Reagan l’assurant que “la victoire de l’Iran contre l’Irak nuirait gravement aux intérêts des Etats-Unis.”

Cette rencontre marqua le commencement de ce qu’on pourrait appeler, sans trop exagérer, la lune de miel irako-étasunienne. Dès lors que les Etats-Unis décidèrent de donner un coup de main à Saddam, le but étant la destruction du régime iranien, d’alliés fondamentaux nous passâmes au second plan. Incontestablement, nous avions trouvé beaucoup plus fort et séduisant que nous ; lorsque les Etats-Unis se mettent en tête de s’occuper de quelque chose, la chose en question n’a plus vraiment besoin d’aide supplémentaire. Pendant la guerre Iran/Irak les Etats-Unis aidèrent l’Irak dans tous les domaines. Ils lui vendirent les souches de la peste bubonique et de l’anthrax, ainsi que de l’insecticide susceptible d’entrer dans la composition d’armes chimiques. Ils le fournirent en armes de toutes sortes, notamment en hélicoptères capables d’épandre ces produits mortels. William Casey, ancien directeur de la CIA, monta une société-écran chilienne pour approvisionner Saddam en bombes à fragmentation. Les USA lui accordèrent des prêts garantis pour lui permettre de soutenir son effort de guerre et nourrir sa population. Le montant de ces prêts oscillait entre 500 millions et un milliard de dollars par an, et fut poursuivi jusqu’à la veille de l’invasion du Koweït en 1990.

Les Etasuniens, à l’époque, ne se cachaient pas des raisons qui les poussaient à soutenir l’Irak. En janvier 84, Richard Murphy, secrétaire d’état adjoint aux questions du Proche Orient et de l’Asie du sud, suggérait dans un mémo de fournir l’Irak en camions poids lourds, en ambulances blindées, en matériel de communication, et proposait d’aider à construire un pipeline permettant d’acheminer le pétrole au port jordanien d’Aqaba, pour contourner le blocus naval de l’Iran. Pas plus tard que le 2 octobre 1989, George Bush père, le président en poste, déclarait : “Des relations normales entre les Etats-Unis et l’Irak servent nos intérêts à long terme dans la région et jouent en faveur de la paix, à la fois dans le Golfe et au Proche Orient. Les Etats-Unis proposent des mesures économiques et politiques susceptibles d’inciter l’Irak à améliorer son comportement et d’accroître notre influence sur ce pays... Nous devons continuer, et travailler à ouvrir aux multinationales américaines les opportunités de participer à la reconstruction de l’économie irakienne.”

Cette énumération impressionnante pour ceux qui ont oublié l’horrible parenthèse de la guerre Iran/Irak, qui fit quand même un million de morts, dont les trois quarts du côté iranien, ne donne cependant pas encore toute la mesure du soutien et de l’indulgence des Etats-Unis pour le régime irakien. Le lecteur se souvient de l’argument invoqué quotidiennement par Rice, Cheney, Bush, Rumsfeld, et autres hauts responsables étasuniens, dans la phase de préparation de la guerre en 2003 : “Rendez vous compte, quelqu’un qui non seulement possède des armes de destruction massive, mais qui va jusqu’à les utiliser contre son propre peuple !” Ce n’est pas ainsi que les Etats-Unis réfléchissaient à l’époque. Dès novembre 1983, les services secrets savaient que Saddam faisait un usage quasi quotidien des gaz de combat contre l’Iran. Quatre mois après le massacre de Halabja en 1988, qui vit périr 5000 civils kurdes en une poignée d’instants des effets du gaz moutarde, les USA aidèrent les Irakiens à construire une usine leur donnant la possibilité de construire leurs propres armes chimiques.

Cette affaire de Halabja fut tout de même difficile à banaliser. Certains sénateurs s’émurent fortement du caractère odieux du forfait et voulurent le qualifier de génocide, de façon à pouvoir soumettre l’Irak à un régime de sanctions. Cette proposition rencontra un écho très favorable aux Etats-Unis, tant l’épisode, largement relayé par les médias, avait suscité l’émotion dans l’opinion publique. Mais les hommes clés de l’administration Reagan de l’époque, Dick Cheney et Colin Powell, se dressèrent vent debout contre cette initiative, qui fut en fin de compte rejetée, le porte parole de la Maison Blanche qualifiant le régime en place de “seul légitime”.

Ceux qui croient que la colère des Etats-Unis couvait depuis longtemps, n’attendant qu’un casus belli pour éclater en pleine lumière, en sont donc pour leurs frais. C’est en fait jusque dans les derniers instants précédant l’invasion du Koweït en 91, que les Américains demeurèrent le soutien fidèle de Saddam Husseïn. C’est avec une extraordinaire soudaineté, dans le plus inattendu et le plus entier des renversements, que les Etasuniens se mirent à voir dans le chef de la jeune nation irakienne, rempart laïc contre l’islamisme fondamentaliste, l’ennemi public numéro un : “l’infâme et répugnant saligaud, honte du genre humain qu’on signale partout au long des siècles, dont tout le monde a entendu parler, ainsi que du Diable et du Bon Dieu, mais qui demeure si divers, si fuyant, insaisissable en somme. ”( Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, chapitre 3)

Le tournant de l’invasion du Koweït

Les Etasuniens étaient si peu conscients de ce que tramait Saddam Husseïn, que lorsque ce dernier, une semaine avant l’invasion du Koweït en 1990, vint rendre visite à l’ambassadeur des Etats-Unis en Irak April Gladyes, pour savoir de quel oeil ils envisageaient une éventuelle invasion du Koweït par les chars irakiens, ce dernier se contenta de répondre que « les Etats Unis n’avaient pas de position sur la question ». Sans doute pensait-il que Saddam faisait une blague, ou qu’il comptait soulager par la parole ce qu’il n’oserait plus jamais traduire en actes après la pénible expérience iranienne.[1]

C’est, encore aujourd’hui un sujet d’étonnement pour moi que les Etats-Unis ne l’aient pas pris au mot. Saddam Husseïn ne manquait pas d’arguments pour se lancer dans cette aventure. Il accusait son petit voisin de dépasser ses quotas de production de pétrole, et de contribuer à la dépréciation des cours de cette matière première, ce qui privait l’Irak de rentrées de devises dont il avait cruellement besoin après la guerre de huit ans qui avait saigné à blanc les finances du pays. L’Irak avait en particulier une ardoise de 15 milliards de dollars envers ce petit pays, que l’attaque lui eût permis d’effacer d’un trait. Saddam Husseïn n’avait jamais reconnu l’indépendance du Koweït, qu’il considérait comme partie éternelle et inaliénable du “Nouvel Empire Babylonien” qu’il rêvait de reconstituer. De surcroît, la CIA, qui avait fourni à Saddam Husseïn pendant la guerre Iran/Irak d’innombrables photos satellites montrant les positions adverses, savait bien que Saddam Husseïn avait amassé soudainement, près de la frontière, une quantité de troupes énorme et tout à fait inhabituelle. Peut-être les Etasuniens ont-ils un goût si prononcé pour les manoeuvres militaires (voir chapitre suivant), qu’ils ont regardé cet amassage comme un exercice de routine, dont Saddam était à la fois friand et coutumier.

La première Guerre du Golfe

On comprend mieux sous cet éclairage, la grossièreté de la campagne de relations publiques orchestrée par le gouvernement américain à l’époque, avec l’aide de la société de communication “Hill and Knowlton” qui monta le fameux casus belli qui émut le monde entier, à savoir le faux témoignage bouleversant de la jeune fille qui “révéla” devant le conseil de sécurité des Nations Unies que des soldats irakiens avaient fait irruption dans une maternité koweïtienne, et avaient extrait tous les nourrissons des couveuses, pour les laisser périr à même le sol.

Le coup de force de Saddam avait pris totalement de court les Etasuniens ; ceux-ci, pressés par l’indignation, avaient été contraints de trouver un moyen à la va-vite pour convaincre l’opinion internationale de la nécessité d’intervenir pour défendre les Droits de l’Homme dans cette région du monde.

A vrai dire, je doute que ce mensongeounet (comparé à celui de 2003) ait été déterminant pour le montage de l’opération “Desert Storm”. Les gens avaient été choqués par cette invasion brutale d’un petit pays par un gros, et la sinistre réputation de Saddam était à cette époque déjà bien assise dans l’opinion. Je ne suis pas convaincu que l’indignation ait eu besoin de ce levain, finalement, pour décider toutes les démocraties du monde à s’allier pour punir l’Irak. C’est vrai que c’est particulièrement vil d’envahir un pays sans aucun motif valable, sinon celui de la raison du plus fort.

Le scénario de la “Première Guerre du Golfe” est bien connu. Toutes les démocraties du monde mobilisèrent leurs ressources militaires les plus modernes, élaborèrent une gigantesque machine de guerre de près d’un million d’homme, et trois semaines suffirent à cette “étoile de la mort” pour atomiser une armée pourtant présentée avant le début des hostilités comme la quatrième du monde.

Pourquoi les Etasuniens ne poussèrent-ils pas jusqu’au bout leur avantage ? Pourquoi se contentèrent-ils de libérer le Koweït et laissèrent-ils en place le régime de Saddam Husseïn ? Ils avaient pourtant appelé les populations chiites et kurdes à se révolter pour déborder Saddam par l’intérieur. Trop heureuses de saisir enfin une occasion de renverser le Staline mésopotamien, celles-ci ne se firent pas prier deux fois, se révoltant dès que le signe de l’invasion fut donné et que les premiers marines débarquèrent sur le littoral koweïto-irakien.

Parvenus à deux cents kilomètres de Bagdad, les Alliés refusèrent de pousser plus loin. Après avoir mis en déroute l’armée de Saddam, ayant occis dans la ruée une petite centaine de milliers de soldats irakiens, ils s’arrêtèrent, et rebroussèrent chemin. Après une humiliation aussi sévère, et connaissant le tempérament sanguin et belliqueux de Saddam Husseïn, il était pourtant à prévoir que ce dernier reporterait sa folie meurtrière sur les ennemis de l’intérieur qui avaient prétendu contribuer à l’abattre. 30000 d’entre eux allèrent rejoindre les fosses communes après les persécutions et les tortures les plus cruelles.

Pour être juste, il faut reconnaître que c’est une faute morale d’avoir laissé croire aux Chiites et aux Kurdes que nous allions aller jusqu’au bout ; mais il est vrai que les Alliés (notamment les Etasuniens, qui avaient tout de même leur mot à dire) n’étaient pas encore d’accord sur le sort qu’il fallait réserver à Saddam. Peut-être tout simplement que, comme les Alliés faisaient route sur les chapeaux de chenille vers Bagdad, ces dix longues années d’amitié qui les avaient liés à Saddam leur revinrent soudain à l’esprit. Il y avait quelque chose de trop énorme à destituer Saddam un mois seulement après lui avoir assuré que nous ne lèverions pas le petit doigt pour protéger le Koweït, et que nous souhaitions approfondir notre relation avec lui. Manquant des lumières nécessaires, je ne tenterai pas d’éclairer plus nettement cet épisode un peu trouble de la Première Guerre du Golfe.

De la libération du Koweït à la libération de l’Irak

Deux zones d’interdiction de vol furent décrétées, au nord et au sud du pays, et l’exportation de pétrole irakien fut soumis à des restrictions sévères. Le pays fut contraint d’accepter des inspections régulières de l’AIEA, auxquelles Saddam se plia avec la plus mauvaise grâce du monde.

Cette écrasante pression ultérieure, laquelle fut maintenue toute la décennie suivante jusqu’à la seconde invasion de 2003, montre bien que les Etasuniens s’en voulaient un peu de ne pas avoir terminé le travail, qu’ils étaient taraudés par un sentiment d’inachevé. Je rappelle une phrase du rapport du PNAC citée au précédent chapitre : “ Mettre fin aux opérations de survol reviendrait à offrir à Saddam Hussein une grande victoire, ce à quoi répugnerait tout dirigeant américain.”(p 15).

Ai-je besoin de faire un dessin au lecteur, après cette longue introduction historique ? La bouture avec le chapitre précédent est d’une simplicité enfantine. En 1996, le PNAC fut fondé précisément afin de faire émerger la solution la plus rapide pour évincer une bonne fois pour toutes Saddam Husseïn du pouvoir. Ce rapprochement devient évident quand on s’aperçoit que d’un bout à l’autre de l’histoire, ce sont toujours les mêmes officiels étasuniens que l’on retrouve sur le devant de la scène. Ceux qui ont écrit le rapport du PNAC sont les mêmes qui vendaient des armes de destruction massive à Saddam sous Reagan pendant la guerre Iran/Irak, les mêmes qui ont accédé à de hauts postes dans l’administration Bush I et II, les mêmes qui ont orchestré la campagne de relations publiques qui a vendu à l’ONU la nécessité d’aller régler définitivement son compte à Saddam Husseïn, les mêmes, enfin, qui ont déclenché la Deuxième Guerre du Golfe, et fini le travail.

Les Etasuniens en général, et les néoconservateurs au pouvoir en particulier, avaient tellement l’objectif irakien à l’esprit, que dès le 11 septembre 2001, certains cherchèrent hâtivement à trouver un lien entre l’événement du jour et Saddam Hussein. Donald Rumsfeld, très motivé, invita à porter le regard du côté de la Mésopotamie trois heures seulement après l’effondrement des tours jumelles. Le lendemain, eut lieu une réunion entre George W Bush, Richard Clarke, Colin Powell, et le même Rumsfeld. L’objet de cette réunion était de définir la cible prioritaire pour tirer vengeance de cet acte effroyable, les Etats-Unis s’étant déclarés en guerre la veille à 18 heures. A cette occasion, Rumsfeld réitéra la suggestion qu’il avait faite la veille de profiter de l’occasion pour se débarrasser de Saddam Husseïn. Comme argument, il avança notamment que “les cibles potentielles étaient infiniment plus nombreuses en Irak qu’en Afghanistan.”

Avec raison, ses frères néoconservateurs, qui avaient la tête un peu plus froide, lui signifièrent la difficulté qu’il y avait à faire précocement un lien si peu avéré. Clarke fit remarquer : “les Etats-Unis ayant été attaqués par Al Qaida, bombarder l’Irak de Saddam Husseïn serait tout aussi fondé que d’envahir le Mexique en réponse à l’attaque japonaise sur Pearl Harbour”. Powell trancha la question en concédant que si les Etats-Unis devaient envahir l’Irak, il était indispensable que “l’opinion fût auparavant préparée de manière convenable.”[2]

J’imagine qu’après ces judicieux conseils, Donald Rumsfeld parvint à se calmer un peu et se rendre aux raisons de ses collègues et amis, qui, sur le fond, de toutes les manières, partageaient la même opinion : il fallait seulement trouver des preuves solides, et monter une campagne de relations publiques efficace pour vendre au mieux le projet. Dans tous les cas, l’invasion ne l’Irak ne pouvait survenir qu’après celle de l’Afghanistan.

Quand on constate la difficulté qu’il rencontra pour convaincre le conseil de sécurité de l’ONU, on est obligé de reconnaître que Colin Powell fut visionnaire lorsqu’il fit remarquer à Rumsfeld que les liens entre Al Qaida et Saddam Husseïn étaient des plus ardus à établir. Et dire qu’à cette époque il n’avait même pas l’argument des armes de destruction massive en tête !

Les armes de destruction massive : un Casus Belli contesté

Le drame des Etats-Unis dans cette histoire irakienne, c’est, que, ayant vendu pendant dix longues années et en très grandes quantités à l’Irak des armes de destruction massive de toutes sortes, et connaissant le goût de Saddam pour ces engins de mort, ils étaient intimement persuadés que ce dernier en avait forcément gardés en réserve, ou n’avait absolument pas renoncé à en fabriquer. “Trouver des preuves d’armes de destruction massive ? Un jeu d’enfant ! Il n’y aura qu’à se baisser une fois sur place pour les ramasser.”, devaient penser les membres de l’administration Bush avant de lancer leur campagne de relations publiques.

Ce dut être une surprise immense et infiniment désagréable lorsqu’ils s’aperçurent que la réunion de preuves à présenter à leurs alliés, qu’ils se figuraient comme une formalité, relevait en fait de la “mission impossible”. La CIA fut envoyée aux quatre coins du monde, où elle remua ciel et terre, pour un résultat qui était le même à chaque fois : il n’existait pas de preuve de la détention d’armes de destruction massive par Saddam Husseïn

Quant aux liens supposés entre Al Qaida et Saddam Husseïn, les avertissements de l’agence furent encore plus cinglants : “Entre le laïc Saddam et le religieux Ben Laden, il existait autant de possibilités de mélange qu’entre l’eau et l’huile.”

A partir d’un certain seuil critique, Les Etats-Unis furent mûrs pour prendre pour argent comptant n’importe quelle preuve, pourvu qu’elle leur fournît la base suffisante au déclenchement d’une guerre.

Seul le besoin désespéré des Etasuniens de trouver les arguments dont ils avaient besoin explique que des personnes aussi structurées intellectuellement que Cheney, ou Rumsfeld, aient pu ajouter foi aux affabulations d’un camelot aussi lamentable et douteux qu’Ahmed Chalabi et son Iraki National Congress (INC).

S’aventurer dans le détail de « l’affaire Chalabi » mériterait plusieurs volumes, et c’est avec frustration que je me limite à ce survol lapidaire.

Se fondant sur des informations truquées par Chalabi et des documents transmis par les services de renseignement britannique sur la détention d’ armes de destruction massive par Saddam, les membres les plus hauts placés de l’administration Bush n’eurent de cesse pendant les dix huit mois qui précédèrent la “libération de l’Irak” de “préparer”, pour reprendre l’expression de Colin Powell, l’opinion étasunienne au caractère inéluctable d’une invasion de l’Irak, en accusant Saddam d’avoir acheté de l’uranium au Niger, ou de pouvoir déployer des armes de destruction massive en moins de 45 minutes.

“La seule figure de style valable étant, selon Napoléon, la répétition”, les membres de l’administration Bush s’attachèrent à matraquer quotidiennement les mêmes argumentaires aveuglément repris de Chalabi. Bush, Rice, Cheney, etc, furent omniprésents dans les médias les mois qui précédèrent l’invasion, donnant à force autorité à des faits que personne ne ressentit plus le besoin d’aller vérifier.

S’il n’y avait eu que l’opinion américaine à convaincre, l’affaire aurait été entendue, mais une épreuve plus difficile s’annonçait. Notre président de l’époque, Jacques Chirac, réussit à installer dans l’opinion mondiale, après une campagne de propagande rondement menée, l’idée de la nécessité d’un débat à l’ONU sur la question irakienne. Les autres habitants du monde n’ayant pas été “préparés” correctement, des doutes s’exprimèrent. Le chancelier Schröder déclara ne pas vouloir suivre les Etats-Unis dans leurs “aventures”. La France monta en première ligne pour contester les preuves d’existence d’armes de destruction massive sur le sol irakien. Deux camps se formèrent, celui des faucons (avec à leur tête les Etasuniens et les Britanniques), et celui des colombes (parmi lesquelles on comptait des gens comme Khadafi, Poutine, et Bashar el Assad). Powell se ridiculisa avec sa petite éprouvette et son powerpoint sur les laboratoires mobiles, lors de son intervention alarmiste à l’ONU. Dominique de Villepin produisit un discours dans une veine très gaulliste, qui signa notre fracassant retour sur la scène internationale. Jacques Chirac brandit la menace du veto. Blair s’indigna. Bush intima à Saddam Husseïn et ses fils de quitter l’Irak dans les quarante huit heures. L’armée irakienne fut balayé en trois semaines. On ne trouva pas les armes de destruction massive, on finit par débusquer Saddam. On l’exécuta. 

L’attitude honteuse et irresponsable de la France tout au long de l’affaire irakienne

Je me vois contraint de briser net l’impression que pourrait ressentir mon lecteur, en ce point du chapitre, que les Etats-Unis ont eu pendant près de trente années un comportement douteux.

“Avant d’enlever la paille qui est dans l’oeil de ton voisin, enlève la poutre qui est dans le tien”, est-il dit dans l’Evangile selon Luc. Il se trouve que nous ne sommes pas, loin de là, les mieux placés pour donner des leçons puisque nous avons eu l’inconscience en 1976, sous l’impulsion du premier ministre Jacques Chirac, de vendre un réacteur nucléaire à un homme dont quand même deux trois faits et gestes nous indiquaient, fût-il laïc à notre instar, qu’il n’était pas le Mahatma Gandhi : la plus irresponsable de toutes les décisions, c’est nous, et personne d’autre, qui l’avons prise. Je profite de l’occasion pour remercier Israël d’avoir eu la lucidité de bombarder ladite centrale l’année suivant sa construction, en juin 1981.

En ce qui concerne nos positions plus récentes, à savoir la menace de veto brandie en 2003 par le même Jacques Chirac devenu président, je pense qu’il n’y a vraiment pas de quoi fanfaronner : si l’on prend pour critère décisif l’existence ou non d’un mensonge dans la campagne de relations publiques qui mène à la guerre, nous devons admettre que nous n’avions pas de raisons valables de participer à l’une ou à l’autre des deux guerres du Golfe. C’est bien sur la base de mensonges que chacune de ces deux guerres ont été déclenchées ! Notre position eut été cohérente si nous avions refusé de mordre à l’hameçon en 1991, ou si nous avions décidé de soutenir notre Allié en 2003. Résolus et peu regardants en 1991, nous nous sommes parés de la toge de la vertu en 2003. Peut-être à l’époque avions nous encore à l’esprit les avantages de cette doctrine si chère à Henry Kissinger que l’on nomme Realpolitik.

C’est un impair insigne que d’avoir abandonné les Etats-Unis dans une période où ils se remettaient tout juste de la plus meurtrière attaque de leur histoire sur leur sol. Nous n’avons même pas été capables d’aller jeter un coup d’oeil dans le rapport du PNAC pour y trouver les racines profondes de leurs motivations et de leurs angoisses ; nous avons oublié la direction que nous avions prise douze ans auparavant. Nous n’avons même pas été capables de reconnaître l’occasion formidable que représentait la “Guerre Contre la Terreur” pour renverser un régime politique dont le centre n’était plus qu’à deux jets de missiles balistiques, puisque l’Afghanistan avait été envahi entretemps, et qu’était disponible, prêt à l’emploi, l’immense appareil militaire étasunien tonifié par les crédits débloqués sous l’impulsion des membres du PNAC propulsés au pouvoir

Comme les auteurs du rapport “Reconstruire les Défenses de l’Amérique” ont eu du nez de moderniser et décupler les forces armées américaines, de façon à ce qu’elles puissent mener « deux guerres en même temps, sur deux théâtres majeurs d’opération ! (p 41) » Rendez vous compte ! Sans les réformes détaillées dans ce rapport, les Etats-Unis, une fois l’Afghanistan envahi, auraient sans doute été hors d’état de déclencher une seconde invasion, qui plus est contre un ennemi autrement organisé et armé que la pouilleuse et désargentée plèbe talibane.

Quant à nous, nous avons été complètement à côté de la plaque : trop enthousiastes à l’idée de sortir de l’arrière-cour géopolitique où nous étions remisés depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous avons saisi la première occasion qui se présentait depuis bien longtemps, en l’occurrence la blessure de notre ami le plus fidèle, pour redorer notre blason.

L’honneur de la France sauvé par les déclarations des membres du Cercle de l’Oratoire

Le Cercle de l’Oratoire est un cercle de réflexion français fondé peu après les attentats du 11 septembre 2001. Son dessein est de défendre dans l’opinion certains éléments de la politique étrangère des Etats-Unis. Ses membres, proches des néoconservateurs américains, dénoncent le dénigrement maladif dont font trop souvent l’objet les Etats-Unis en France, et les théories du complot qui se mettent à pulluler dès que les Etats-Unis se mettent à éternuer ou à se gratter.

Il compte parmi ses membres des personnalités issues du monde de la culture (Romain Goupil, Jacques Tarnero), des intellectuels (Pascal Brukner, André Glucksmann), des historiens (Stéphane Courtois, Max Lagarrigue),des chercheurs (Pierre André Taguief, Thérèse Delpech), et des hommes politiques chevronnés comme Bernard Kouchner : bref, des personnalités de premier plan qui sont en même temps des spécialistes reconnus dans leurs disciplines.

Rien n’était plus légitime et opportun que le renversement de Saddam Husseïn en 2003, et je considère, avec les membres du Cercle de l’Oratoire, que ce fut une faute très grave de faire faux bond à notre Allié, quelles que fussent par ailleurs les carences de l’argumentaire des néoconservateurs américains pour convaincre l’opinion mondiale de la nécessité de cette guerre.

Je veux profiter de l’occasion qui m’est donnée pour rendre hommage à deux prises de positions de membres éminents de ce cercle de réflexion. Elles furent rares à l’époque en France, les voix qui osèrent s’élever contre la manipulation populiste de Jacques Chirac et les rodomontades belamiesques de Villepin.

Je renvoie le lecteur à un article publié par André Glucksmann le 22 février 2003 dans le Herald Tribune International et qui avait pour titre « Les cinq péchés cardinaux de la France sur l’Irak ». Il s’agit d’un argumentaire en cinq points extrêmement percutant qui souligne nombre de hiatus que j’ai déjà évoqués dans ce chapitre, par exemple l’accueil dans le camp des Colombes de pays douteux comme la Lybie, la Russie, et la Syrie, le défaut de courage politique des dirigeants politiques français et allemands, ou le trou de mémoire sur les forfaits passés de Saddam. Le texte est tellement bon que le comité de lecture du site du PNAC a décidé de le publier sur son site.

Bernard Kouchner, autre membre éminent de ce cercle, et ministre des affaires étrangères du président Sarkozy, dans son style au pathétique inimitable, a fait à l’époque une déclaration qui mérite d’être citée in extenso :

“Depuis que j’ai découvert le sort affreux du peuple chiite et du peuple kurde, j’ai été irréversiblement hostile au régime irakien. Depuis 25 ans Saddam Husseïn fait régner la terreur dans ce pays. J’avais un devoir par rapport à ce que je savais. La parole irakienne est en train de se libérer. C’est dans des années qu’on jugera des bienfaits de ce renversement de régime. Quand on pense à ce que font les Russes en Tchétchénie... Le veto était un peu enfantin face aux américains. La France avait le devoir de ne pas mettre son veto et de retarder au maximum l’éclatement de la communauté internationale. Comment ose-t-on douter de la détention par l’Irak d’armes de destruction massive : faut arrêter avec ça ! Ca fait 20 ans que Saddam ne fait que ça ! Ce sont des gens qui n’y connaissent rien qui prétendent que l’Irak pourrait avoir tout arrêté et que les Etats-Unis sont des belliqueux. Il faut renverser Saddam Husseïn ! Les Kosovars disaient, comme les Irakiens diront plus tard : “Ce sont des bombes qui nous délivrent.””

Il conclut l’interview sur cette remarque déchirante : “C’est vrai que je me suis senti très seul dans ce pays...”

Quel dommage qu’à l’époque nous nous soyons focalisés sur les contradictions de l’administration étasunienne, et sur des détails sans importance comme la boiteuse démonstration de Powell à l’ONU . Si au lieu de cela nous avions accordé l’intérêt qu’elles méritent aux déclarations de personnes comme Kouchner ou Glucksmann, nous serions aujourd’hui en Irak, au côté des forces démocratiques, pour défendre les Droits de l’Homme que nous avons créés. Au lieu de cela, nous avons traîtreusement marqué contre notre camp... N’est-ce pas une des valeurs de l’amitié que de savoir passer à ses amis les écarts dans lesquels il leur arrive de tomber ?

Peut-être une guerre avec l’Iran nous permettrait-elle de renouer définitivement les liens distendus depuis cette époque avec l’Oncle Sam. Je fonde les plus grands espoirs sur la politique résolument atlantiste adoptée par notre président actuel, Nicolas Sarkozy. L’homme, à lui seul, a effectué un formidable travail de réconciliation qui n’est pas encore estimé à sa juste valeur par l’ensemble des citoyens français. C’est le propre des grands dirigeants que de savoir, dans les moments importants, prendre des décisions qui vont à l’encontre de l’opinion générale. L’histoire, j’en suis certain, lui rendra justice, de la même façon qu’elle finira par intégrer George Bush dans le panthéon des grands hommes envers qui l’humanité toute entière doit être reconnaissante, un de ces fameux “héros civilisateurs” dont les temps anciens donnent tant de modèles, Gilgamesh, Hercule, ou Romulus.

 

[1] « The Politics of Truth : A Diplomat’s Memoir : Inside the Lies that Led to War and Betrayed My Wife’s CIA Identity » écrit par Joseph Wilson en 2004

[2] « Against All Enemies : Inside America’s War on Terror » écrit par Richard Clarke en 2004


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64 réactions à cet article    


  • heliogabale boug14 23 octobre 2010 10:22

    Au monsieur qui appelle à faire la guerre, vous n’avez qu’à y aller, massacrer vos semblables pour des intérêts qui ne sont pas les vôtres...je vous plains.
    Je ne soutiens pas ces régimes despotiques, mais se délivrer du joug d’un dictateur est un processus national dans lequel aucun acteur tiers ne devrait intervenir...nous ne pouvons qu’être témoins de ces événements.


    • Philou017 Philou017 23 octobre 2010 10:28

      "L’histoire, j’en suis certain, lui rendra justice, de la même façon qu’elle finira par intégrer George Bush dans le panthéon des grands hommes envers qui l’humanité toute entière doit être reconnaissante"

      L’auteur a le niveau mental d’un ado de 16 ans. Ses analyses sont à ce niveau.

      Retournez planter vos choux et vos carottes, mon vieux, les affaires internationales, c’est bien trop compliqué pour vous.


      • friedrich 23 octobre 2010 11:29

        Déficience mentale, abus de la méthode Coué ou tentative de séduction à des fins professionnelles (et pourquoi pas Bilderberg ?). 


        Mystère...

      • ROMFIX 23 octobre 2010 10:56

        Encore un très bon article de Mr Forestier. J’admire son courage à défendre des causes si peu consensuelles. Il est en effet tellement facile et politiquement correct de crier au grand méchant loup dès que les USA se mèlent des affaires du monde. Il y a beaucoup « d’enfants » immatures sur Agoravox qui demandent justice et crient révoltés que le monde n’est pas tel qu’ils l’auraient voulu. Il est tant que ces petits philou017 et autres pervers polymorphes tout puissant reviennent à la réalité : si aujourd hui nous pouvons discuter sur un forum en France, c’est grâce aux Etats Unis qui ont libéré notre beau pays en 1944. Mais peut être cetrains n ont ils pas accès au registre de la dette symbolique, ce registre qui permet de s’investir pour le bien de la collectivité avec courage et abnégation.
        Les USA ont menti, et alors ? « tu es un menteur ! » Je crois entendre les conflits de cour de récréation.
        Bravo Mr Forestier pour cette leçon de force et d’histoire, quant à vous philou017, il serait tant de sortir de vos illusions et d’aller vous allonger sur un divan.
         


        • Philou017 Philou017 23 octobre 2010 13:14

          « si aujourd hui nous pouvons discuter sur un forum en France, c’est grâce aux Etats Unis qui ont libéré notre beau pays en 1944. »

          certainement pas. Si on a la liberté c’est que nos anciens se sont battus pour. les élites Américaines ont soutenu le nazisme avant la guerre, afin qu’il aille mettre une branlée au communisme naissant. Obligés de se battre contre l’impérialisme Nippon, ils ont été amenés à combattre les nazis pour préserver leurs intérêts stratégiques.
          En fait ca fait 70 ans que les Etats-Unis sont les pires ennemis de la démocratie, car ils combattent constamment tout projet qui ne va pas dans le sens de leur vision du monde. La liberté façon US, c’est tu t’exprime si tu veux, mais tu suis les choix que j’impose.
          Je me sens en rien redevable aux Américains, dont le peuple sert de chair à canon comme les autres. Avant décembre 1941, les Américains n’en avaient rien à foutre de notre liberté.

          « Il y a beaucoup »d’enfants« immatures sur Agoravox »
          Etre immature, c’est s’en tenir à un vision du monde qui vous arrange et refuser de voir qu’elle n’est pas valable. Défendre la politique US aujourd’hui, c’est défendre la vision d’un monde basé sur la soumission. Et ça, ca mérite effectivement quelques séances de divan.
          La défense de la puissance chargée de régler les affaires du monde à votre place indique un manque de confiance en l’humanité (et donc en soi), ainsi qu’un manque d’esprit de responsabilité. Ca a sans doute à voir avec la non-émancipation par rapport à l’autorité du père. Parlez-en à votre psychologue.


        • ROMFIX 24 octobre 2010 12:59

          Philou017, vous en êtes encore à vous référer aux tristes et obscures théories psychanalytiques ? Ces théories frauduleuses (freuduleuses !)dont maintes études scientifiques ont démontré le trucage et l’ abscence d’efficacité thérapeutiques ? Vu que je ne suis pas malade, je veux bien aller y faire un tour, il est certainement agréable de causer de papa maman avec un gourou illuminé. Cependant, voyez-vous, le monde est un peu plus complexe quand on sort de la sphère familiale, et je pense que la psychanalyse est une science bourgeoise incapable de tenir un discours révolutionnaire sur le monde.
          Si je soutiens Donald Forestier et l’invasion de l’Irak, c’est que les USA sont réellement allés faire la révolution, là où un dictateur sanguinaire régnait sans partage depuis des décennies. Vous me parlez de sornettes psychologiques, mes difficultés à tuer le père en quelque sorte pour parler votre langage, moi je vous réponds que c’est un peu pervers de soutenir un despote malfaisant comme Saddam Hussein. Alors que soutenir les USA, c’est justement acter le meurtre que vous n’osez imaginer. Et c’est faire oeuvre de civilisation que d’avoir tué Saddam, car comme le dirait votre ami Freud dans Totem et Tabou : « Au commencement était le meurtre »,et la civilisation se construit sur le père mort.



          • Donald Forestier 23 octobre 2010 16:30

            Je vous remercie pour cette vidéo intéressante. C’est dommage que la langue
            de notre ministre de la défense ait fourché. Ce n’est pas ainsi qu’il faut
            présenter les choses. Enfin, il se reprend à la fin de son intervention...
            En effet, je pense comme Hervé Morin que les masses ne doivent pas avoir
            leur mot à dire sur tous les sujets, surtout quand ils sont aussi
            compliqués, et concernent des régions du monde extrêmement éloignées, et sur
            lesquelles les préjugés abondent. Il m’arrive parfois de me dire
            que la démocratie est une machine trop délicate pour être confiée au peuple.
            Pas sur tous les sujets bien sûr, mais quand on s’aventure sur des terrains
            trop compliqués, la marge d’erreur du jugement collectif devient vite
            colossal.
            A ce propos, comme vous rappelez Morin à mon souvenir, me revient en tête un
            scandale récent. Aymeric Chauprade, qui avait osé faire une sortie honteuse
            sur le 11 septembre, et que le ministre, en décideur politique efficace,
            avait immédiatement démis de ses fonctions, a finalement été réhabilité. La
            presse n’a heureusement pas relayé ce fait divers navrant, je ne laisse pas
            d’être indigné par le procédé.


          • Philou017 Philou017 23 octobre 2010 18:33

            Mais oui, Daniel, vous n’êtes pas à la hauteur pour juger des affaires de ce monde.
            Peut-être quand vous étiez petit, votre mere vous disait « il est capable de rien faire de bien, ce gosse ». Depuis, vous avez gardé ce sentiment d’impuissance, et vous avez besoin de l’autorité rassurante des gens qui savent. Je le comprend.
            Mais pourquoi vouloir l’imposer aux autres ? tout le monde n’est pas comme vous...


          • Francis, agnotologue JL 23 octobre 2010 22:42

            Et moi je pense tout le contraire : que les masses dont vous faites partie, ont leur mot à dire. Je me rends compte que vous avez pris mon post pour une approbation : je le regrette infiniment.


          • LOVE 23 octobre 2010 11:12

            quel papier !

            La FRANCE est totalement absente dans cette partie du monde.
            Elle abandonne ses positions historiques les unes après les autres.
            Aujourd’hui, alors qu’il faudrait être aux avants postes concernant l’Iran des mollahs, nous voila encore à côté. Eux vont posséder l’arme atomique et ensuite (déjà) destabiliseront la région à leurs profits. Du Liban au golfe persique. Il sera alors temps de se lamenter.


            • friedrich 23 octobre 2010 11:44

              T’ es bien aussi en rousse BEBE


            • non666 non666 23 octobre 2010 11:38

              « Les Etasuniens étaient si peu conscients de ce que tramait Saddam Husseïn, que lorsque ce dernier, une semaine avant l’invasion du Koweït en 1990, vint rendre visite à l’ambassadeur des Etats-Unis en Irak April Gladyes, pour savoir de quel oeil ils envisageaient une éventuelle invasion du Koweït par les chars irakiens, ce dernier se contenta de répondre que « les Etats Unis n’avaient pas de position sur la question ». Sans doute pensait-il que Saddam faisait une blague, ou qu’il comptait soulager par la parole ce qu’il n’oserait plus jamais traduire en actes après la pénible expérience iranienne.[1] »

              1) April etait UNE ambasadrice.
              2) Elle avait declaré apres coup : « Nous ne pensions pas que saddam prendrait TOUT le Koweit »
              Votre version est donc mensongère.
              a) Saddam était venu reclamé les 3 ilots a l’embouchure du chatt el arab pour elargir sa facade maritime et construire un port pour exporter son petrole sans dependre sdu koweit ou de l’Iran (et surtout sans dependre des compagnies pretolières anglo-saxonnes...)
              b) C’est l’ambassadrice elle meme qui lui a repondu que les etats unis n’interviendrait en aucune manière.
              c) c’est ça qui a du donner l’idée a saddam de prendre tout au passage.
              Source : le Monde diplomatique de l’epoque

              De plus il faut rappeler que les frontières de l’irak(et du koweit) sont une pure creation anglaise, (comme la creation de la Belgique) et ressortent du meme esprit : diviser pour mieux regner et empecher une puissance arabe d’emerger.

              Quand a citer Gluxmann ou le cercle de l’Oratoire autand citer le site de la politique etrangère israelienne, puisque ce sont les memes interets qui sont derriere.....

              Vous venez de me mettre une nouvelle cible dans le collimateur en me rappelant l’existence de ce cercle de l’oratoire : merci.
              Cela faisait longtemps qu’on n’avait plus entendu parler d’eux.
              j’ai meme cru qu’il avait fini leur job (vendre la guerre en irak) et qu’ils etaient dissous.

              Rendez vous le 11 septembre 2011, à 11h11.
              Ou juste apres l’annonce de la candidature de Sarkozy s’il ne l’a pas faite a cette date.





              • Talion Talion 23 octobre 2010 16:25

                « Rendez vous le 11 septembre 2011, à 11h11.
                Ou juste après l’annonce de la candidature de Sarkozy s’il ne l’a pas faite a cette date. »

                Je dois avouer mon cher non666 que vous avez piqué ma curiosité...


              • Defrance Defrance 25 octobre 2010 09:48

                @ Kerjean,

                 Et Caryle associée au groupe Mederic de l’autre frère !


              • yo83 23 octobre 2010 12:00

                 l’esprit patriotique vous connaissez ?
                avez vous fait une demande pour la green card ???

                il est très rare que je poste des messages mais comparer bush ou sarkosy a gilgamesh fallait le faire son histoire est une quette de l’immortalité qui devient une lecon spirituelle
                A quel moment les guignols que vous idolâtrez ont ils fait preuve de spiritualité ?

                ps : le ridicule ne tue pas


                • yo83 23 octobre 2010 12:13

                  ps2 : inutile de citer hercule et gilgamesh dans la même phrase puisque ce dernier a inspirer le mythe du premier tout comme le mythe de noé

                  merci non666 de ces précisions l’absurdité de la dernière phrase m’a fait oublier le reste

                  @ romfix avant de conseiller a quelqu’un de sortir de ses illusions oubliez les votres
                  je cite
                   « c’est grâce aux Etats Unis qui ont libéré notre beau pays en 1944. »

                  http://video.google.com/videoplay?docid=-3214326731439639029#

                  http://www.dailymotion.com/video/xztbh_le-choix-de-la-defaite


                  • fred 23 octobre 2010 12:23

                    @l’auteur : vous m’avez menti !! Je sus très déçu. Vous m’aviez promis que vous iriez vous faire soigner et je vois que ça empire maintenant !!

                    M’enfin Donald (! !!!), faites quelque chose !


                    • fred 23 octobre 2010 12:23

                      Donald a baisé Minie, info ou intox ?


                      • ELCHETORIX 23 octobre 2010 12:40

                        Merci pour votre article qui vante l’atlantisme des « élites » , surtout du « cercle de l’oratoire » , ces passionnés des droits de l’homme , des états libres et démocratiques comme les usa , la grande bretagne , et les 27 états de l’union européenne et leurs semblables de par le monde !
                        ces pays qui répandent le bonheur , la démocratie , la paix et l’abondance comme en IRAK , en AFGHANISTAN et au PAKISTAN , respirent le bonheur , le plein emploi , la justice bref des paradis où il fait bon vivre , même si , comme chez nous , en l’Hexagone , une majorité de citoyens démontrent leur refus des « réformes » décidées par notre bien-aimé guide de la démocratie , j’ai nommé , le seul l’unique , le président de la république NSDNB , soit sarko 1er , qui comme Blair , Bush , powell , rumfsfeld , cheney et bien d’autres va - t- en guerres sionistes , devront être jugés pour leurs crimes de toutes sortes !
                        Votre article , l’auteur est un tissu d’inepties qui de plus encourage à détruire l’IRAN , dont vous ne connaissez pas l’histoire , comme celle de l’IRAK ( le
                        Koweit n’est qu’une province de l’Irak , c’est la GB qui a crée cet état )
                        Merci de démontrer votre servilité envers le mondialisme néoconservateur çàd
                        pour un néocolonialisme du système économique capitaliste le plus destructeur que le monde ait jamais connu .


                        • joelim joelim 23 octobre 2010 13:06

                          Peut-être une guerre avec l’Iran nous permettrait-elle de renouer définitivement les liens distendus depuis cette époque avec l’Oncle Sam

                          Donald est un petit va-t’en-guerre qui, comme ses amis néo-conservateurs, n’envisage pas une seconde d’aller au feu lui-même.

                          • joelim joelim 23 octobre 2010 13:22

                            Un conseil Donald : engagez-vous en Irak, pour aider à « libérer » les autochtones. 

                            Ainsi vous serez dans votre élément, contribuant avec vos moyens à répandre la philosophie de votre phare de la pensée : Bush. Bush, le responsable des boucheries et des tortures en Afghanistan et en Irak, avec ses complices Cheney and Co.

                            Au fait, savez-vous que son grand-père Prescott Bush a financé Hitler avant la 2e guerre mondiale ?

                            Çà relativise votre subtil raisonnement du dernier article en défense de Bush : « bon sang ne saurait mentir ». Qui est très rigolo puisque Bush a menti sur l’Irak : donc ce ne serait pas un « bon sang » ? zut alors. smiley Graine de raciste va.

                            Concernant vos articles, et pour adopter un instant votre mode de pensée (si on peut l’appeler ainsi), l’adage « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » s’applique parfaitement.

                            • zototo 23 octobre 2010 14:01

                              Moi je dis, peut mieux faire dans la quête du grall du 100% de vote negatif sur un article


                              • friedrich 23 octobre 2010 14:59

                                Peut-être y arrivera-t-il avec un article sur le sauvetage de la démocratie chilienne par les USA en 1973. J’ imagine déjà l’ allure de la conclusion :

                                Le général Pinochet, si injustement privé du prix Nobel de la Paix, aurait mérité des funérailles d’ ampleur internationale pour sa défense sans compromis de la démocratie et des droits de l’ Homme. Mais je reste confiant, et suis certain que cet immense humaniste sera, in fine, reconnu à juste valeur par l’ Histoire.

                                Il en est capable.

                              • volpa volpa 23 octobre 2010 14:19

                                Bonjour,

                                Zéro pour l’auteur.

                                http://gillesbonafi.skyrock.com/2504758747-Jacques-Pauwels.html

                                Cette vidéo , dans le lien est des plus édifiantes.


                                • volpa volpa 23 octobre 2010 14:22

                                  Bonjour et zéro à l’auteur.

                                  La vidéo sur ce lien est plus édifiante.

                                  http://gillesbonafi.skyrock.com/2504758747-Jacques-Pauwels.html


                                  • non666 non666 23 octobre 2010 15:12

                                    « Quand à Kouchner que vous semblez admirer, ce n’est qu’un monstre qui n’a d’humain que l’apparence physique, ne pas oublier que cet immonde crapaud est l’auteur du montage photographique d’un »camp de la mort« destiné à diaboliser la Serbie aux yeux de l’Occident, destiné à justifier le bombardement de l’Otan en guise de »geste humanitaire« . Alors que de l’autre coté nous avions des fascistes Croates mis au pouvoir une fois de plus... par la CIA. L’histoire ne faisait que se répété, la Division SS formé en Croatie quelques décennies auparavant, avait elle aussi pour mission le nettoyage ethnique. Compte tenu de ceci veuillez nous épargner les états d’âmes du docteur de la mort qu’est Kouchner. »

                                    Viktor est trop bon.
                                    Kouchner est un menteur ET un affabulateur.
                                    Il est effectivement de ceux qui ont « vendu » la legende des camps de concentration en Bosnie.
                                    Or la video qu’on voit a CHAQUE fois a ce sujet, avec des mecs maigrelets et torses nus derriere un grillage, est une video de la TV allemande sur....un camps de regroupement de la croix rouge.
                                    Cette video a été DETOURNEE de son sens et de sa realité par une equipe de conspirateurs dont monsieur Kouchner.

                                    Pourquoi ?

                                    A l’epoque le groupe dit « du devoir d’ingerence » (BHL, KOUCHNER, GLUXMANN, FINKIELKRAUT, BRUCKNER, KLARSFELD et cie) avait besoin de quelque chose pour detourner l’opinion publique mondiale de ce qu’il se passait en Palestine occupée (enieme intifada).
                                    celle ci avait été declanchée par le viol des promesses des anglo-saxons, faites au moment de la PREMIERE GUERRE DU golfe, de regler l’ENSEMBLE des problèmes du proche orient.
                                    Or , une fois le plus gros financeur arabe du deficit US « libéré » , toutes les promesses avaient été oubliées.
                                    Ce n’etait pas sans raison que le maroc, la Lybie , la Syrie et quelques autres pays arabes avaient participé en toute bonne fois à la « croisade » anti-saddam....
                                    Ils ont tous été trahis.
                                    La parole des etats unis et celle de la grande bretagne ne valent plus rien.
                                    Et ça uniquement si celle de la perfide Albion a jamais valu quelquechose en France...


                                    Si le groupe du « devoir d’ingerence » etait sincere ET si sa thése etait universelle , ALORS, le pays qui a le plus violé de lois internationale, qui a le plus subis de condamnation par l’onu devrait subir le DEVOIR D’INgerence.
                                    pas de bol, il s’agit d’israel et meme quand il viole les frontières du Liban, qu’il tire sur des civils avec des sous-munitions monsieur Kouchner et sa clique ne trouve pas de motif de reclamation et encore moins de necessite de deployer des casques bleux...en Palestine occupée.
                                    Ils ne sont donc, au minimum pas sincere.
                                    mais on en est plus la.
                                    Ce sont tres clairement des agents d’une puissance etrangere hostile et ennemie.



                                  • Defrance Defrance 25 octobre 2010 12:16

                                    Je rajoute, la paroles des USA et de leur porte avion Europeen, n’a JAMAIS RIEN valu, ils ne veulent que le FRIC pour eux et EUX seuls, les autres ne sont que des esclaves de cette mafia ! 


                                  • LOVE 23 octobre 2010 17:31

                                    la paranoïa de NON666 frise la démence.

                                    http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/07/sudliban-des-casques-bleus-fran%C3%A7ais-caillass%C3%A9s-par-le-hezbollah.html

                                    (au fait NON666, les premières victimes de MADOFF sont Juives...comme quoi, ta fumeuse théorie prend l’eau ...tu sais, le complot mondialo-banco-juifo ! ) 


                                    • non666 non666 23 octobre 2010 20:36

                                      1) En quoi ce qu’il se passe au Liban aujourd’hui justifie t’il les mensonges sur le 11 septembre et les liens inventés par l’administration Bush pour justifier la Guerre en Irak ?

                                      2) A part l’operation de com , rien ne dit que Madoff soit effectivement arreté pour les faits annoncés.
                                      Quelqu’un suit il le proces au fait ?
                                      Parce qu’il y a une autre piste a suivre, bien plus interessante : madoff est un des speculateurs Contre les compagnies aeriennes et les compagnies d’assurance sur les options de ventes.
                                      Monsiuer Obama est fort courtois de leur avoir offert une porte de sortie aussi gentille.
                                      Dans un pays ou l’on grille des gens pour moins que ça....


                                    • SamAgora95 SAMAGORA95 23 octobre 2010 18:27

                                      La longueur inutile de vos différents articles essayant de justifier l’injustifiable, montre un état de panique et un déni de la triste réalité à la quelle vous refuser de faire fasse.


                                      Dans 20, 30 , 100 ou 1000 ans, ça prendre le temps qu’il faut, vous serez traité au mieux d’idiot utile au pire de collabo.

                                      Pourtant il suffit de regarder Bush dans les yeux pour voir la vérité, cette homme transpire la haine et la malhonnêteté.





                                      • Donald Forestier 23 octobre 2010 18:56

                                        Dans des affaires aussi complexes il est impossible de faire court, pour peu qu’on décide de traiter sérieusement son sujet. J’ai bien conscience que mes articles sont un peu longs par rapport à la moyenne de ce qui se publie sur Agoravox.

                                        Comme d’habitude, il me semble que les lectures ne sont pas assez attentives.

                                        Je n’ai pas peur d’être traité de collaborationniste. Si être collaborationniste, c’est supporter la politique offensive adoiptée par les Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001, et défendre ce phare des démocraties du monde libre contre les accusations incroyables dont ils font l’objet, dès qu’ils commencent à éternuer ou à se gratter, je ne vois pas en quoi cette épithète peut être reprise avec honte, nonobstant bien sûr le pénible épisode vichyssois...

                                        C’est toujours mieux que d’être un conspirationniste.

                                        Quand aux jugements de l’histoire, je ne doute pas instant à terme me retrouver du bon côté. Je suggérerai dans la conclusion de cette étude (dans deux semaines), une batterie de mesures à mettre en place par les démocraties du monde libre pour placer définitivement sous l’éteignoir les théories du complot sur le 11 septembre. Alors je ne doute pas de finir par être pleinement compris.

                                        Je regrette bien évidemment que la pertinence de mon interprétation vous ait échappé.

                                        En tout cas je suis content de faire débat, et d’emporter tout de même l’adhésion d’un lucide et courageux groupuscule de “happy few”.


                                      • friedrich 23 octobre 2010 19:24

                                        Je ne peux pas croire que vous pensez ce que vous dites, c’ est trop caricatural. Ou alors vous êtes sérieusement dérangé. 

                                        Vous pouvez proposer vos batteries de mesures pour nous faire taire si ça vous chante, mais ne croyez pas que l’ élite y prêtera la moindre attention, car elle a déjà sa propre batterie d’ experts qui y réfléchissent depuis longtemps et qui sont bien plus calés que vous en la matière, vulgaire gratte-papier que vous êtes, à l’ égo démesuré et en quête de reconnaissance.

                                      • bluerider bluerider 23 octobre 2010 18:55

                                        heureusement qu’il y a les commentaires à lire.
                                        pourquoi agoravox laisse passer des articles aussi bidons, tissés par un ectoplasme en proie aux fabulations ?
                                        pour nous distraire sans doute ?


                                        • Francky la Hache Francky la Hache 23 octobre 2010 19:59

                                          J’ai moinssé l’article, car à mon avis c’est le but recherché de l’auteur, qui est truther à peine déguisé. Ainsi, je contribue à son succès et reconnais le talent de l’auteur par cette occasion.

                                          Je répugne à divulguer ce maquillage grossier, mais je comprends mal comment certains sont encore dupes.

                                          @Donald : vous nous divertissez, avec les bons arguments en plus.
                                          J’avoue : j’accuse que vous m’ayez mis dans le panneau avec vos deux premiers épisodes,
                                          pas vraiment ensuite.
                                          L’excitation jouissive de tous vos détracteurs à HW.Fr et truthers (tout le monde en fait), est avec le recul le plus bel exploit réalisé ces derniers temps sur le sujet.

                                          J’attends désormais avec impatience votre dernier opus-pensum avec le degré qui convient.


                                          • friedrich 23 octobre 2010 20:14

                                            nooooooooooooooooooon !!!!!!!!!!!!!!!!!!


                                            A ma décharge, j’ ai soupçonné plus haut que c’ était quand même trop caricatural pour être cru... mais j’ ai finalement décidé que j’ avais affaire à un cinglé autoritaire avec un QI d’ huitre... 

                                            Donald enfoiré, et bravo l’ artiste !



                                          • friedrich 23 octobre 2010 20:23

                                            François-Ferdinand, sors de ce corps ! On t’ a reconnu smiley


                                          • Fabrice4412 23 octobre 2010 20:27

                                            Article risible, pour ne pas dire nul et mensonger !!!!!!!!!! smiley


                                            • joelim joelim 23 octobre 2010 22:05

                                              Je prend le pari que l’auteur à mon avis ne simule pas. Je peux me tromper bien sûr mais je trouve que son credo et l’exposé de ses espoirs se tiennent. De plus je n’ai aucune raison de penser que les néo-conservateurs étasuniens raisonnent différemment de l’auteur. 

                                              C’est complètement incohérent ? Oui. Mais l’autosuggestion fait des miracles. Pour autre exemple penser à Woerth et sa méthode de défense dans les médias. 

                                              C’est humain d’utiliser l’autosuggestion selon ses propres intérêts. Je ne conseille pas, c’est se leurrer soi-même, mais pas mal de gens le font. Certains étayent leurs propos. Donald lui n’étaye rien, il essaye bien mais ne fait que hérisser le poil des vrais debunkers, ce qui provoque un innocent amusement chez les thruthers ainsi qu’un étonnement qu’on puisse croire de telles bêtises.

                                              L’auteur choisit en effet avec des doigts de fée les arguments les plus vaseux, les plus tirés par les cheveux, les plus inconsistants, les plus dévastateurs quand on les retourne, ce qui fait douter de son sérieux. 

                                              Je ne plusse plus D Forestier en modo depuis l’article sur Sibel Edmonds, vu son argument nauséabond du sang de Bush « qui ne saurait mentir » et de sa divagation gratuite sur Sibel Edmonds (« Je dis cela car le type dans le reportage a l’air de faire 20 ans de plus qu’elle et d’être souvent complètement à côté de la plaque »). Il y a des limites quand même (ah non je savais pas  smiley).

                                              La question de comprendre comment on peut en arriver là est intéressante en soi. Je pense qu’il s’agit d’auto-suggestion comme on voit aussi en France chez certaines de nos élites (cf la fameuse épreuve d’HEC où le candidat doit convaincre sur n’importe quel sujet). 

                                              Auto-suggestion qui consiste à prendre ses désirs pour des réalités, à se déconnecter complètement de l’observation afin de favoriser son confort, ses ambitions ou son idéologie. Ou les trois à la fois. C’est en étudiant le phénomène que la société apprendra à s’en préserver.

                                              • Oduesp Oduesp 23 octobre 2010 22:25


                                                Bravo, Donald, continue. Moi qui suis une âme harassée, lasse, fourbue, qui lutte dans la nuit noire, pleine de sombre pénombre sans lumière contre cet horrible mensonge complotiste qui consumme l’esprit, je te vois comme un porteur de flambeau sur le rempart des justes valeurs démocratiques. Tadaa, tadaa !
                                                ’tain la poilade.


                                                • LeeJunFan 23 octobre 2010 22:42

                                                  Ce papier sur l’Irak est très bien documenté hormis les figures de style
                                                  L’auteur a negligé le siége moyen-ageux qui a précédé le massacre mais tout y est


                                                  • W.Best fonzibrain 24 octobre 2010 03:58

                                                    razzara a été totalement dégouté de cet article hallucinant, voila le mail qu’il a envoyé à agoravox


                                                    Bonsoir,

                                                    La lecture de cet article de Donald Forestier, ’J’accuse : la libération de l’Irak’, m’oblige à vous écrire en cette heure tardive ...

                                                    En effet, cet article est un torchon immonde et puant, un monceau d’inepties crasses, une démonstration honteuse de propagande néo conservatrice, en un mot : de la merde !

                                                    Si encore l’auteur savait de quoi il parle, mais même pas. Il aligne les mensonges et les distorsions des faits historiques dans le seul but de servir son idéologie répugnante et hideuse.

                                                    Mais le plus grave, le plus insupportable, la chose qui m’a contraint à vous écrire, est que ce triste sir appelle clairement à la guerre et à la glorification de personnages qui sont des génocidaires avérés !

                                                    Comment pouvez vous tolérer cela ? Au nom de la liberté d’expression et du droit de parole de chacun ? J’avoue de pas comprendre ... Vous auriez pu au moins inviter très sérieusement l’auteur à modérer certains propos, cela aurait constitué la moindre des choses.

                                                    Cet article est une tache qui ne vous honore aucunement. Puissiez-vous à l’avenir vous abstenir de laisser publier pareille ordure en l’état. Je vous le recommande vivement.

                                                    Bien cordialement

                                                    Razzara



                                                    sinon ,moi

                                                    J’ai cru à une blague quand j’ai lu L’honneur de la France sauvé par les déclarations des membres du Cercle de l’Oratoire


                                                    bref, sur ce coup la, agoravox est allé très loin

                                                    • non666 non666 24 octobre 2010 10:08

                                                      Fonzibrain, razzara a tord.

                                                      Agoravox s’honore en publiant la diversité des opinions sur cette affaire.
                                                      Au minimum, elle donne la meme audience a la V.O que Tf1 , France TV, Beterlsmann TV (M6) , Weil Tv (BFM) , Vivendi-Tv (ANAL+)
                                                      Agoravox donne aussi la parole aux « complotistes » et aura probablement un scoop, dans 11 mois.
                                                      La diffrence fondamentale entre un croyant et un esprit libre, c’est le choix.

                                                      Les croyants peuvent exprimer leur foi : c’est ce que fait Donald.
                                                      Pour lui, c’est vital, si les autres ne croient plus aux dogmes, son pays disparait.
                                                      Mais si lui n’y croit plus, son integrité s’effondre.
                                                      Les esprits libres feront eux meme le tri.

                                                      Tout doit pouvoir etre lu, meme si cela semble delirant.
                                                      J’ai craché sur les communistes et les « rouges » en general pendant des decennies.
                                                      Aujourd’hui, la mort dans l’ame, je suis obligé de reconnaitre que sur plusieurs dossiers au moins, ils avaient raison....
                                                      « l’extreme droite » , ou plutot la droite nationale a eu elle aussi sa part de diabolisation.
                                                      Degaulle lui-meme etait traité de factieux (Mitterand : le coup d’Etat permanent !)
                                                      Aujourd’hui, tous ceux qui l’ont trahis et tué(politiquement) en 1969 lui rendent hommage.

                                                      Ecoutons tout le monde.
                                                      Tout se paie, de toute façon.
                                                      Plus ils s’exprimeront, plus nous en aurons une liste complete.

                                                      rassemblons leurs discours, voulez vous ?
                                                      Collationnons les emissions de Laurent Joffrin, de Guillaume Durand, les prises de position de BHL, Gluxmann, Sarkozy, DSK, Lelouche, Balkani et preparons nous


                                                      Pas de quartier le jour J, c’est tout.
                                                      Vive la république si elle existe encore.





                                                    • friedrich 24 octobre 2010 10:23

                                                      Agoravox donne aussi la parole aux « complotistes » et aura probablement un scoop, dans 11 mois.


                                                      Ca fait plusieurs fois que tu dis que les masques vont tomber pour les 10 ans du 11 septembre. Qu’ est-ce qui te rend si sûr ?

                                                    • Waldgänger 24 octobre 2010 10:24

                                                      « Ecoutons tout le monde.
                                                      Tout se paie, de toute façon.
                                                      Plus ils s’exprimeront, plus nous en aurons une liste complete.

                                                      rassemblons leurs discours, voulez vous ? »

                                                      On ne saurait être plus clair. Et au fait, qu’est-ce qui est envisagé comme « paiement », la tondeuse, comme Abgeschiedenheit récemment, ou tu trouves ça trop mou et pas assez dissuasif ?

                                                      Pour le rassemblement des discours, adressez vous à Morice et à sa pratique dans le domaine.

                                                    • Oduesp Oduesp 24 octobre 2010 10:42

                                                      Parfaitement, Razzara a tort. On veut Donald et ses phrases cultissimes. Ecrasé qu’il est, le Vandamme.

                                                      On peut éventuellement suggérer à Agoravox de poser un avertissement du genre : « Attention, cet auteur dilate dangereusement la rate !  ». Mais qu’on ne touche pas à une seule plume de Donald. 


                                                    • friedrich 24 octobre 2010 15:58

                                                      Ca cause des comportements débiles parfois ce système de vote. Je pose juste une question à non666, car le sujet m’ intéresse, et on me moinsse...

                                                      Portnawak

                                                    • Razzara Razzara 24 octobre 2010 16:57

                                                      Bonjour Non666,

                                                      Je souscris à votre commentaire, sans toutefois modifier mon jugement sur cet article. Ceci-dit, j’attends avec impatience d’être rendu au 11 septembre 2011 vers 11h11. Il faudra alors être à la hauteur des attentes que vous suscitez ! Mais comme je lis régulièrement vos commentaires, je me doute que vous ne les suscitez pas en vain.

                                                      Razzara

                                                      PS : ce torchon aura au moins eu le mérite de me faire ré-ouvrir un compte sur Agoravox. Ah, ah, ah, merci Donald !


                                                    • W.Best fonzibrain 24 octobre 2010 13:12

                                                      sinon, je vous prsente L’ARGUMENT de l’auteur pour debunker edmond sibel, attention, c’est énorme


                                                      Le passage qui m’a le plus choqué se situe vers la 50ème minute : on y voit un charpentier dont on ne voit guère le visage, percer à la foreuse un exemplaire du rapport de la commission d’enquête, pour y faire trois trous, censés symboliser les trois défauts majeurs du rapport. Je trouve que c’est très grave de maltraiter un livre de la sorte. Quel exemple voulons-nous donner à nos jeunes, à une époque où tant d’entre eux peinent à ouvrir ne serait-ce que le journal de Mickey ?


                                                      Continue l’auteur, tu ira loi avec des démonstratio pareille !!!!!!!!!!!!



                                                      Lol ,j’en reviens toujours pas, en plus, on dirait une dissertation de 4 ieme !!!!!!

                                                      si on peur dire que l’invasion de l’irak est une bonne chose, libre à nous de dire que la colonisation étaient symap, que l’invasio allemande était salutaire pour l’europe et j’n passe.

                                                      et après on condamne le révisionnisme



                                                      • COVADONGA722 COVADONGA722 24 octobre 2010 13:41

                                                        rarement lu un tissu de c.......es aussi monumental , outre que vous méconnaissez
                                                        les fondement historique de la région vous appelez à valider le discour vendu par l onle sam pour couvrir de morale ce qui n’a été qu une operation de gansters à l’echelle internationnale.
                                                        Nous avons bien fait de ne pas y aller et quand on voit la liste d’erreur « volontaire ou pas » des usa qui préoccuppés uniquement par le pétrole ont laissé l anarchie le pillage sinstaller et rayer l etat irakien pour la moitié du siecle.On ne reviendras pas sur les ministeres abandonnés non nomenclatisés « industrie santé education »sur le pillage organisé d ’un
                                                        musée irakien certes mais appartenant à la memoire du monde bon d’accord yavait pas marqué disneyland dessus.Enfin cerise sur le gateau déja que leur agréssion sans mandat internationnal relevait de la faute majeur ces connards de dirigeant yankee ont laissé l’armée irakienne se debander sans offrir de porte de sortie« apres purge des bouchers patentés » a un élite sunnite technicienne de l ordre donc a contrario du desordre.Pendant 5 ans la pluparts des gi morts l’ont étés par la crétinerie de dirigeants
                                                        obsédes par le financier à vues courtes,ces connards ont succités la rebellion l’on armée en laissant les cadres de l armée irakienne renter chez eux humiliés haineux et avec le matos une méconnaissance a ce point de l’importance de « garder la face » au moyen orient releve d un analphabetisme yankee sans équivalent.Pour finir votre argument d’autorité
                                                        descendant du cercle de l ’oratoire je reprend de votre texte « ce sont les bombes qui nous apportent la liberté » nous ici savons ou il faudras faire tomber les bombes pour reconquerir notre liberté .


                                                        • Guit'z Guit’z 24 octobre 2010 19:58

                                                          Quel grand malade mental, ce Forestier !

                                                          Et quelle somptueuse rigolade !

                                                          Vraiment j’ai peine à croire qu’on puisse accumuler autant de sottises en si peu de mots !

                                                          Vas-y Donald, le Pouvoir aux abois a besoin de ton espèce - d’esclaves affichant avec impudence leur totale aliénation !

                                                           :-=))


                                                          • Defrance Defrance 25 octobre 2010 12:22

                                                            A quand un article vantant le mérite de NSDNB sponsorisé par la clique de la FRICOCRATIE mondiale qui est en train d’anéantir tous les acquis de ceux qui se lèvent tot pour nourrir leur famille sans même savoir si ils auront du travail le lendemain  ?


                                                            • Defrance Defrance 25 octobre 2010 12:51

                                                              @l’auteur :

                                                               Sadam n’était pas un ange, certes, mais pensez vous REELEMENT que la situation du peupele Irakien est meilleure actuellement qu’elle l’était AVANT l’invasion ?

                                                               Question subsidiaire, avez vous une idée du temps et accessoirement du nombre de victimes civiles, qu’il va falloir pour revenir a la une situation comparable ? 

                                                               


                                                              • Gonzague Gonzague 25 octobre 2010 16:48

                                                                Bon avant le dernier opus, je souhaiterais savoir qui se cache derrière le pseudonyme « Donald Forestier ». Bluerider ? Charmord ? Robin ?


                                                                • Oduesp Oduesp 25 octobre 2010 17:04

                                                                  Ben non, Donald est bien un pro-VO. D’ailleurs il est plutôt dans la moyenne supérieure, non ? Quand on voit leur niveau global de réflexion.


                                                                • Gonzague Gonzague 25 octobre 2010 17:17

                                                                  La plupart des détracteurs des reopéniens n’ont cure de vos railleries prépubères. Et sachez qu’à défaut de « vérité » établie à fournir, même si la version officielle est la plus logique et la plus sensée, ils ont au moins le bon goût de ne pas se faire d’argent sur le dos des gogos candides :










                                                                • Oduesp Oduesp 25 octobre 2010 21:06

                                                                  Sans blague ? des gogos candides que, par ailleurs, vous passez votre temps à insulter à longueur de posts.. ce qui montre bien la sincérité toute relative de votre « indignation ».

                                                                  D’autre part, votre remarque est plutôt marrante quand on sait que ce sont justement des gobationnistes comme Donald et vous (comme vous allez bien ensemble) qui cautionnez les millions de dollars engrangés par les organisateurs de cette funeste pantalonnade du 11 septembre 2001. 

                                                                  Dites moi, votre avatar de Jésus, c’est juste pour rigoler ou bien vous vous trouvez vraiment plein d’amour ?


                                                                  • Gonzague Gonzague 25 octobre 2010 22:30

                                                                    Disons que les théories farfelues que vous défendez ne sont étayées que par la foi. Il n’y a rien, rien du tout, vous avez bâti un empire aux semelles de vent. Le WTC dynamité ou nanothermitée ? Quid des preuves ? Des particules rouges recueillies par on ne sait qui sur le Brooklyn Bridge, conservées sans précaution aucun dans un tiroir pendant 6 ans (!) avant d’être analysées par une personne qui n’a pas respecté les mesures de base. Autre preuve, peut-être un tantinet plus solide ? Ah oui, les tours tombent vite, je l’ai vu sur youtube. Ca c’est du solide, c’est sûr, 

                                                                    Le Pentagone ? Ah oui, plus de 130 personnes ont vu un avion, la trace de l’impact ne correspond qu’à celle qu’un boeing 757 serait en mesure de faire, mais non, c’est un missile. Bien sûr, la preuve, j’ai vu des photos Ou autre chose, une langoustine ou un étau, sans doute. 

                                                                    Ne vous étonnez pas de voir fuser les insultes (ce que j’ai d’ailleurs évité de faire) en défendant ce genre de stupidités. On connaît les causes des attaques. On connaît les responsables, même si le rôle de Ben Laden reste à définir ; il a sûrement co-financé, mais l’idée des attentats -désolé pour ma froideur- est tellement géniale de par sa simplicité que je doute de son implication dans sa mise en place. Le cerveau est plus probalbment Cheikh Mohammed qui lui est particulièrement intelligent, à l’instar d’Al-Zawahiri

                                                                  • Jesse Darvas Jesse Darvas 27 octobre 2010 08:47

                                                                    Forestier est un truther qui se fait « l’avocat du diable », c’est une évidence et certains l’ont bien vu dans leurs réponses à ses articles précédents. Je ne comprends donc pas que des truthers continuent de s’en prendre à lui (ou plutôt, j’y vois une preuve supplémentaire de leur dramatique manque de finesse et d’intelligence).

                                                                    Personnellement j’ai tendance à trouver lourde sa très longue, trop longue plaisanterie.

                                                                    Quant aux truthers, plutôt que de s’égosiller sur Agoravox en menaçant de manière ridicule ceux qui refusent de croire à leurs bobards (« on vous tondra à la libération », « on vous jugera pour crime contre l’humanité... ») je leur suggère de sortir leur carnet de chèque pour contribuer à la campagne BuildingWhat qui a bien du mal à franchir le cap des 100 00$ malgré les (supposés) « millions » de convaincus de par le monde...

                                                                    Jesse.


                                                                    • Francis, agnotologue JL 27 octobre 2010 09:18

                                                                      @ Jesse Darvas, votre lien mène à un site de langue anglaise. On lit :

                                                                      « When the lawyer for the plaintiffs sponsoring the initiative explained that the 9/11 Commission report left many unanswered questions, including “Why did Building 7 come down,” the Judge replied quizzically, “Building what ?” Like Judge Lehner, millions of people do not know or remember only vaguely that a third tower called World Trade Center Building 7 also collapsed on September 11, 2001. »

                                                                      Il est clair que les grands médias, en taisant l’effondremnt inexplicable de cet immeuble est une preuve évidente et indiscutable de leur parti pris, dès le départ, parti pris qui ne s’est jamais démenti depuis, de ne pas chercher ni à informer ni à en savoir plus sur les tenants et aboutissants de cette affaire.


                                                                    • Guit'z Guit’z 27 octobre 2010 12:50

                                                                      Forestier un truther masqué ?

                                                                      L’est bien bonne celle-là !

                                                                      Si c’est vrai, chapeau l’artiste. Le sens de la démarche me demeure ésotérique en effet, mais esthétiquement c’est réussi !


                                                                      • Oduesp Oduesp 27 octobre 2010 15:04


                                                                        Jesse Darvas :
                                                                        « Forestier est un truther qui se fait »l’avocat du diable« , c’est une évidence... »

                                                                        Hum ! Forestier est un truther ? De la même manière que, pour vous, la VO est vraie et véritable ?
                                                                        Tout cela montre bien la valeur que l’on peut attacher à vos « évidences ».
                                                                         
                                                                        Peut-on espérer que quand vous vous rendrez compte de votre première erreur, vous la ramènerez un peu moins concernant la deuxième ?


                                                                        • Jesse Darvas Jesse Darvas 12 novembre 2010 15:50

                                                                          Je vous renvoie la même question, maintenant qu’il ne reste plus aucune ambiguité sur les intentions de « donald forestier ». Comme je l’ai écrit ailleurs, ces plaisantins ont surtout réussi à démontrer la niaiserie de leurs « partisans », incapables de percevoir un second degré pourtant de plus en plus lourd au fil des articles...


                                                                        • Oduesp Oduesp 27 octobre 2010 15:51

                                                                          Quant à votre « on vous tondra à la libération », ceux qui vous menacent de la sorte ne sont pas « les truthers »... il s’agit seulement de certains truthers.

                                                                          C’est cette généralisation abusive qui m’a fait réagir à votre post et surement pas votre espèce d’argument pécuniaire passablement faiblard.

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