• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Karachi : la fable de Sarkozy

Karachi : la fable de Sarkozy

Chaque fable de La Fontaine (Esope) se termine par une morale. C’est sans aucun doute la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy a parlé de fable concernant l’affaire Karachi. Vendredi 18 juin, en curieux rappel d’un fameux jour de 1940 à 70 ans juste après, l’avocat des familles des victimes déclare que le juge marc Trévidic a confirmé l’existence de rétrocommissions illicites.

 Un miracle va t-il arriver ? On peut se le demander. Tous les leviers sont dans les mains du pouvoir et lorsque l’on sait comment le procureur Marin a traité l’affaire Clearstream, accourant au sifflet du château avant de prendre au moins deux décisions : la première alors qu’un non lieu était envisagé, la poursuite en correctionnelle de Villepin, et ensuite la seconde de faire appel et de l’annoncer à la presse ce qui ne se fait pas. (n n’en est pas à cela près) on a de quoi ne pas en être très sûr.
 
D’un côté Marin qui sans même connaître la plainte déposée par maître Morice en début de semaine déclare les faits prescrits (Le NouvelObs) : L’avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi, Olivier Morice, a accusé mercredi 16 juin le procureur de Paris Jean-Claude Marin d’avoir pour unique préoccupation de "protéger Nicolas Sarkozy" en tentant d’éviter toute enquête sur d’éventuelles rétrocommissions qui auraient bénéficié à la campagne présidentielle d’Edouard Balladur.
 
Le procureur de Paris a estimé mardi que les infractions dénoncées dans une plainte déposée le même jour par des familles de victimes de l’attentat de Karachi, notamment contre le club politique d’Edouard Balladur pour corruption, étaient "manifestement prescrites".
 
"Nous constatons la précipitation, la fébrilité et l’inconvenance de la prise de position du procureur de la République de Paris puisque son seul souci est de protéger le pouvoir politique, de protéger le président Sarkozy, de protéger Edouard Balladur et tous ceux qui sont concernés par le financement de la campagne présidentielle de M. Balladur", a-t-il dit lors d’une conférence de presse. L’avocat espère que Jean-Claude Marin viendra s’expliquer vendredi lors de la rencontre des parties civiles avec le juge antiterroriste Marc Trévidic "sur le choix qui a été fait de communiquer dans la presse alors qu’il n’a nullement connaissance du contenu de la plainte et que sa position est en pleine contradiction avec ses propres écrits du 22 novembre 2007".
 
Marin bloque donc tout début de commencement d’enquête pour cette nouvelle plainte déclarant sa prescription d’office. Mais ce n’est pas le seul levier mis à la disposition du pouvoir. Il y a l’enterrement lent, le double frein, le rétropédalage, toute technique de mort lente (Libération) : Or, le juge accuse l’Etat de freiner son enquête et a déploré devant les familles « le fait d’être seul et de manquer de moyens pour enquêter », a ajouté Me Morice. Le juge a ainsi « regretté (...) un certain manque de coopération de la DCRI » (Direction centrale du Renseignement intérieur, NDLR), selon l’avocat.
 
« Absence totale de coopération de l’exécutif »
 
De même, il ne reçoit plus l’aide d’Yves Jannier, le magistrat à la tête du pôle antiterroriste du tribunal de Paris, pourtant saisi avec lui sur ce dossier. Ce juge, absent de la rencontre avec les familles, ne « croit pas à la thèse d’un mobile financier pour expliquer l’attentat » et a par conséquent « décidé de ne pas travailler sur cette thèse », a déploré Magali Drouet, fille d’une victime de l’attentat.
 
« On a un peu l’impression qu’on se moque de nous. Michèle Alliot-Marie (ministre de la Justice) et les membres du gouvernement disent qu’ils veulent donner les moyens de faire la lumière sur cette affaire mais on voit bien que ce n’est pas le cas », a regretté une proche de victimes, Sandrine Leclerc.
 
En mai, le député socialiste Bernard Cazeneuve, rapporteur d’une mission parlementaire sur Karachi, avait déjà déploré que le travail de la mission ait été entravé par « une absence totale de coopération de l’exécutif et du gouvernement ».
 
L’autre frein c’est du côté du ministère de la défense. De ce côté là, cela fait un an de promesses que les documents seront transmis. Lorsque Morin transmets du papier c’est inutilisable, de la camelote. C’est le même Morin qui disparaît derrière Léotard que l’on cite plus que lui alors que Léotard lui-même déclare qu’il en savait plus, ce qui est souvent le cas (sauf quand on a un Sarkozy qui fait tout du ministère de la parole à celui des voyages organisés) dans les ministères.
 
Mais cette fois-ci la commission ad hoc a décidé de lever le secret défense encore reste-t-il à savoir sur quoi et si les déchiqueteuses ne sont pas passées par là. Cependant, il semblerait que le juge ait des biscuits par devers lui (j’aime cette expression) (Le NouvelObs) : Le juge Marc Trévidic, chargé de l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002, a confirmé l’existence de "rétrocommissions illicites" en marge du contrat de vente de sous-marins au Pakistan, a indiqué vendredi 18 juin un avocat de familles de victimes, Me Olivier Morice.
 
Il a aussi suggéré que Nicolas Sarkozy savait "parfaitement" les motifs qui ont conduit à l’arrêt du versement des commissions versées sur ce contrat, a ajouté l’avocat à l’issue d’une réunion avec les parties civiles.
 
"Il est clair qu’au plus haut niveau de l’Etat français on sait parfaitement les motifs qui ont conduit à l’arrêt du versement des commissions", a dit Me Morice.
 
Onze morts
 
"Il a confirmé sans équivoque possible l’existence de rétrocommissions illicites en expliquant qu’il démontrait cela notamment par les propres documents internes de DCN", la Direction des constructions navales (DCN) signataire du contrat avec le Pakistan, a ajouté l’avocat.
 
Les commissions versées sur ce contrat pourraient avoir donné lieu à des rétrocommissions pour financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, selon des témoignages et rapports versés au dossier.
 
Selon Me Morice, qui a déposé mardi une nouvelle plainte pour corruption, le juge a aussi confirmé que la "seule piste crédible" envisagée était "la piste financière", à savoir celle de représailles pakistanaises à la suite de l’arrêt du versement de commissions sur le contrat de vente de sous-marins Agosta au Pakistan.
 
Un magistrat critiqué
 
Les familles de victimes de l’attentat de Karachi (Pakistan) ont par ailleurs critiqué vendredi Yves Jannier, le magistrat à la tête du pôle antiterroriste du tribunal de Paris, auquel elles reprochent de ne pas enquêter sur la piste d’un mobile financier à l’origine de l’attentat.
 
Premier vice-président du tribunal de grande instance de Paris en charge de l’instruction antiterroriste, Yves Jannier, qui a succédé à Jean-Louis Bruguière, est un des deux juges avec Marc Trévidic en charge de l’enquête sur l’attentat de Karachi, qui a causé la mort de 15 personnes dont 11 Français en mai 2002.
 
Or, il n’a pas participé à la réunion des parties civiles organisée vendredi matin par le juge Trévidic, en présence de la chef de la section antiterroriste du parquet de Paris, Anne Kostomaroff.
 
 
 
Trévidic dénonce le manque de moyens
 
"Le juge Trévidic nous a expliqué qu’Yves Jannier ne croyait pas à la thèse d’un mobile financier pour expliquer l’attentat et que par conséquent il avait décidé de ne pas travailler sur cette thèse", a déploré Magali Drouet, fille d’une des victimes de l’attentat.
 
"Il y a deux juges mais il y en a un dont on se demande ce qu’il fait là", a-t-elle ajouté, regrettant également l’absence du procureur de Paris, Jean-Claude Marin, alors que cet attentat "a laissé 11 veuves et 27 orphelins".
 
A ceci s’ajoute cela (Libération) : Il est également avéré, selon de nouveaux documents versés au dossier, qu’un intermédiaire libanais Ziad Takieddine, imposé dans le contrat par le cabinet du ministre de la Défense, François Léotard, selon plusieurs témoignages, a perçu quatre pour cent du montant du contrat, soit environ 216 millions de francs.
 
Nous savons également que Jean-Marie Boivin, a touché du gouvernement français, en avril 2009, 8 millions d’euros (confirmation du tribunal de l’Île de man) dont on se demande si c’est le prix de son silence. Ce même Jean-Marie Boivin a changé de nationalité (pour éviter de mauvaises surprises ?), devenant Luxembourgeois, et aurait déposé des preuves dans un coffre de banque (sorte d’assurance vie) prouvant les rétrocommissions. On parle notamment d’une sortie d’argent qui correspondrait au montant exact du gros paquet de billets de 500 F déposés dans une banque du nord sur le compte de campagne d’Edouard Balladur. Ce même Boivin dirigeant de la société Heine autorisée par le ministère du budget de l’époque sous la responsabilité et l’aval d’un certain Nicolas Sarkozy.
 
Quand il s’agit de retrouver le scooter du prince Jean, il n’y a pas trop de monde, en revanche on laisse ce juge bien seul, on lui entrave sa marche en avant, on ralentit la transmission de documents (et si on peut faire disparaître des scellés dans l’affaire Boulin, j’imagine que ce ne doit pas être difficile de faire disparaître quelques documents du ministère de la défense, de l’économie, de la DCN, des douanes et même de la police puisqu’une première enquête allant dans le sens des accusations actuelles n’a pas donné lieu, grâce au ou plutôt à cause du procureur de la République qui a décidé de tout arrêter, de suite investigatoire et judiciaire).
 
Depuis plus d’un an au moins, tous les faits convergent vers les possibles rétrocommissions illicites à partir de vente, qu’il faut rappeler sans cesse, à perte (c’est donc le contribuable français qui a payé : une partie des sous-marins pakistanais, les commissions et les rétrocommissions, ce qui en plus d’être exécrable humainement, moralement ignoble, illégal, est aussi parfaitement anti-démocratique), celles-ci ayant possiblement abouties sur les comptes de campagnes d’Edouard Balladur.
 
Si j’étais le juge Trévidic je regarderais en traversant la rue, sous ma voiture, j’éviterais de me pencher par la fenêtre, je ferais des doubles et des triples de tout le dossier. Dans l’affaire des frégates il y a eu quelques morts suspectes, dont le fils du général Imbot qui est tombé du 3é ou 4é étage de son tout nouvel appartement en voulant fermer, soi disant, les volets. Deux jours auparavant, si je me souviens bien, il avait porté plainte au commissarait à cause d’un accident où une voiture avait foncé sur lui de façon étrange. Il revenait se réinstaller en France et avait travaillé pour Thomson. Il devait faire des révélations à un journaliste. Son père ne croyait en rien à un accident, son père ancien responsable de la DGSE.
 
On devrait demander à madame Bettencourt sous la supervision de la famille Woerth de financer un détective privé (pourquoi pas Bruguière, tiens ?) pour clarifier des trucs comme ça.
 
Faisons donc confiance à La Fontaine, au judicieux prénom de Jean, et que cette fable se termine par un peu de morale.
 
Vignette photo prise sur le NouvelObs.fr

Moyenne des avis sur cet article :  3.89/5   (36 votes)




Réagissez à l'article

14 réactions à cet article    


  • patroc 19 juin 2010 11:16

    Oui, pas de démocratie en Sarkozie !.. Tout s’achète, tout se magouille, tout se cache, mais seulement pour le clan Sarkozie !.. C’est la démocratie irréprochable !.. 


    • Croa Croa 19 juin 2010 22:28

      « mais seulement pour le clan Sarkozie »

      Non tous les clans ! (Enfin... tous les « gros ». Les clans indépendants et incorruptibles sont disqualifiés par les médias ce qui les empêchent d’émerger.)


    • Papybom Papybom 19 juin 2010 11:46

      Bonjour Imhotep.

      Dans l’article  : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100617.OBS5721/affaire s-la-presse-etrangere-juge-severement-nos-ministres.html

      «  L’affaire la plus embarrassante concerne finalement le président de la République lui-même, avec l’attentat de Karachi  : la justice explore la piste de rétrocommissions à des fins de financement politique. « Au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy serait mort ! », s’avance Charles Bremner, « ce serait un énorme scandale qui resterait à la une de la presse pendant des semaines et des semaines. Le président Nixon a démissionné pour avoir fait espionner ses adversaires démocrates. Ce n’est rien à côté d’une affaire qui a indirectement provoqué la mort. »

      Et dans ces pays, Nicolas Sarkozy ne serait pas protégé par l’immunité présidentielle. « Le Chancelier allemand n’est pas au dessus des lois. Il pourrait par exemple être convoqué comme témoin », relève Gero Von Randow. « Si Barack Obama était mis en cause dans une affaire de financement occulte, ce serait extrêmement dangereux pour lui », souligne Ted Stanger. « Un procureur serait nommé, et si l’enquête établissait que les soupçons sont fondés, le président ferait face à une procédure d’impeachment. »

      Cordialement


      • non666 non666 19 juin 2010 12:05

        La est peut etre la clef de son election.

        Ils le tiennent depuis bien avant son election.
        Quand on sait l’implication des autorités de karachi dans le 11 septembre et ses suites en Afghanistan, il est tout simplemnet naif de demander si les etats unis , eux aussi, savent....
        Le mettre en place, le poing resséré sur ses minuscules burnes doit etre bien jouissif pour ceux qui voulaient « punir la france ».
        Il n’a meme pas besoin d’ordre d’ailleurs pour ridiculiser NOTRE pays, lavilir, le discrediter.
        Tout est si naturel chez lui...
        Il a donné le LA du bling bling et de la vulgarité que ne font finalement que copier les autres « nouveaux riches » du Foot.
        Sarkozy, Dati, Anelka, Ribari : meme combat !

        Quand ceux qui controlent les médias decideront de le faire tomber, ils feront les « révélations » qu’il faut, au bon moment, avec ou sans se servir de leur canard enchainé favori.
        C’est EXACTEMENT ce qu’ils ont déjà fait à Chirac quand ils ont laché les infos sur la Mairie de Paris, les ont mise en notoriété, , avant l’election présidentielle.

        Entre la vérité sur karachi et les enquetes qui pourraient etre reouvertes sur « Human bomb » et son execution, il y a de quoi le detruire au bon moment.



      • Imhotep Imhotep 19 juin 2010 12:05

        Merci pour l’article.


        Avec toutes les casseroles de ce pouvoir on pourrait monter une quincaillerie industrielle.

      • elfarck elfarck 20 juin 2010 11:04

        L’affaire de la mairie de Paris...Elle n’a été que le sommet de l’iceberg et a, à elle seul, angloutie une quantité d’affaire de « vol » d’argent public a des « faims » personnelles...
        Son pote, Mister Sarko, s’emploie a modifier en profondeur les institutions juridiques pour, enfin, mettre du monde à l’abrit...


      • Christoff_M Christoff_M 21 juin 2010 19:03

        Nous n’avons toujours pas le retour des frégates de Taiwan...

        Les casseroles commencent à s’accumuler, les grands architectes de la mondialisation pourraient bien lâcher leur poulain, qui commet bourde sur bourde !!

        L’affaire de l’épouse de Woerth, prouve qu’il n’y a pas que l’équipe de France qui est sur la sellette, les grands argentiers du monde soutiennent même des truands du moment qu’ils étouffent leurs affaires avec leurs amis franc maçons aux hauts postes de la magistratures !!

        De même la mère Royal risque de ne pas revoir les spots des stades !!

        Nos grands financiers mondialistes n’aiment pas les pantins qui font trop parler d’eux, ils préfèrent les hommes de paille... sortir une affaire sur Woerth au moment ou il doit décider d’une mesure impopulaire, étrange coïncidence !!!


      • Leviathan Leviathan 19 juin 2010 13:40

        Comme je l’avais déjà posté dans un autre article, si vous avez le temps, regardez la fiction produite par canalplus, intitulée « Reporters » saison 2, et vous verrez que les scénaristes savaient beaucoup de choses. Ils ont changé les noms et les lieux mais il s’agit bien de cette affaire.

        La bande-annonce :
        http://www.youtube.com/watch?v=jmgJkOo261o


        • Dominique TONIN dume 19 juin 2010 15:15

          Etrange, et même plus qu’étranges vos propos,
          L’étau se ressererait-il ? Ceux qui sont cités ne me paraissent pas foncièrement sereins ! Quoi est-ce ? Si toutes ces suspicions s’avéraient vraies, il faut que ts ces personnes soient traduites devant un tribunal populaire. Il y a qd même eu mort d’hommes, et utilisation frauduleuse des deniers publics ! Tout de même !
          Ds ce dossier, ts les citoyens qui le souhaitent devraient se constituer partie civile.
          Chiche ! faisons le ! Et là devant la pression populaire, demandons que la justice soit pleinement saisie et libre de tous mouvements avec des moyens ad hoc.
          Il serait qd même anormale que des criminels supposés puissent avoir été ou être aux manettes de l’Etat, même si la présomption d’innocence prime d’abord et avant tout (lol) !.....


          • elfarck elfarck 20 juin 2010 11:10

            Bonjour Mr Dume, je suis entierement en accord avec vos dires et, je crois, qu’il serait interressant de faire intervenir un homme de loi suffisament au courant des procédures à engager pour faire, enfin, justice et arrêter tous ces scandales à l’origine d’une perte de motivation générale en France.


          • Christoff_M Christoff_M 21 juin 2010 19:08

            vous avez déja vu les donneurs d’ordres atterir devant des tribunaux tenus par des notables faisant partie des memes réseaux !!!

            A votre avis pourquoi Eva Joly a fuit de notre pays !!

            Vous semblez découvrir que notre pays est tenu par des réseaux qui ne travaillent ni pour la paix, ni pour la justice, ni pour la lumières sur les si nombreuses « affaires » qui font bien rire des français donneurs de leçon de morale et distribueurs de grandes idées pseudo intellectuelles à l’étranger !!!

            Un peu de courage il est temps de nettoyer la merde qui remonte partout dans notre république bananière !!!


          • BA 19 juin 2010 21:22

            Le ministre de la Défense Hervé Morin faisait partie du clan Balladur-Sarkozy à l’époque (1993-1995).

            Tu m’étonnes que le ministère de la Défense cache certains documents concernant l’attentat de Karachi !

             

            Le clan Balladur-Sarkozy (1993-1995) :


            - le Premier ministre Edouard Balladur,
            - son directeur de cabinet : Nicolas Bazire,
            - le ministre du Budget Nicolas Sarkozy,
            - le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy : Brice Hortefeux,
            - le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua,
            - le ministre de la Défense François Léotard,
            - le directeur de cabinet de François Léotard : Renaud Donnedieu de Vabres,
            - le conseiller de François Léotard : Hervé Morin.


            • Christoff_M Christoff_M 21 juin 2010 19:15

              On comprend pourquoi certains ont été nommés ministres !!!

              Les Estrosi, Bachelot, Woerth, Lagarde, Morin pour faire à tout prix le ménage dans les affaires de monsieur Sarkozy qui opérait déjà aux finances sous Balladur...

              N’oubliez pas non plus le poste de monsieur Woerth chez Andersen !!

              Aux states il y eu le procès Enron, chez nous motus et bouche cousue, monsieur Bouton est toujours haut placé et protégé, si vous ne voyez pas le role de réseaux mafieux la dedans vous avez une poutre dans l’œil !!!

              la tete de turc est en bas les cadres et les gens du pouvoir politique se couvrent toujours en France, on peut taper dans le dos de Villepin et Chirac, mais avec sarkozy et sa clique de parvenus cela dépasse toutes les bornes de l’antidémocratie !!


            • gonzales gonzales 20 juin 2010 19:32

              si le prince aime les fables qu’il lise donc <le coche et la mouche < de jean de la fontaine et qu’il medite sur la moralite qui dit ceci je cite 

              ainsi certaines gens ,faisant les empresses
              s’introduisent dans les affaires 
              ils font partout les necessaires 
              et, partout importuns,devraient etre chasses

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès