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Accueil du site > Tribune Libre > L’Europe au bord de la chute

L’Europe au bord de la chute

Les anglais s’écartent du projet de contrôle des budgets des états.

Loin de nous faire gausser nous devrions nous interroger. Ils ont une habitude à sentir les coups fourrés leur histoire le démontre, cela tient-il à leur insularité ou à leur culture ultra libérale, je n’ai pas de réponse.

Tout aussi historiquement, quand l’Allemagne impose sa vision à l’Europe il en nait pour le moins des troubles. Il ne s’agit pas de germanophobie, mais d’un constat.

Nous pourrions même dire que la France a eu son temps napoléonien en la demeure.

Examinés séparément ces événement ne fournissent aucune indication ; juxtaposés ils rappellent que toute tentative d’unification de l’Europe s’est soldé par une guerre.

Un troisième élément vient se surajouter, c’est que nous sommes dans une économie capitaliste et arrivons au terme d’un cycle d’hiver de komdratieff,
Hivers La dépression
Récession+déflation
Romantisme + bas quantité Libéralisme, globalisation Dégraissages Concentrations Luxe Baisse des salaires Dérégulation Chômage Services Précarité Surpopulation Racisme solidarité familiale durée 10 ans.
Crise du siècle Macro-économie > Les cycles de Kondratieff.

Il devient plus compréhensible pourquoi tant de riches placent leur argent en Suisse sur les conseils de leurs gestionnaires, et pourquoi les anglais se tiennent à l’écart.

Ainsi donc les mesures de réduction de la dette vont selon toute probabilité entrainer diversement les états dans le froid de l’hiver de komdratieff dans lequel nous sommes entrées.

Ce n’est généralement pas ce type d’information que délivre la presse, l’affaire DSK est plus passionnante.

La presse nous délivre également brièvement le crédo du moment : produire en France, un revirement à 180 degré de ceux qui soutenaient le libéralisme économique de la grande UE.

Drôle de pied de nez de l’existence qui nous oblige à nous dédire sans dire que l’on se renie.

Poser leur donc la question avec quels moyens ils vont réindustrialiser la France puisque les états se sont coupés ou s’apprêtent à se couper leurs moyens de relance économique, qui pratiqué dans l’échec par le gouvernement Fillion est en train de s’expatrier en Suisse (je n’ai pas pu m’empêcher de le faire, c’est malhonnête mais cela me fait plaisir).

Et donner moi une raison pour que les marchés financiers investissent dans le destin des états de l’UE, alors que ce sont eux qui les font plier, en économie il n’y a pas de baguette magique en dehors de décisions politiques.

Certains avancent l’idée de sortir de l’euro, pourquoi pas, sa construction a été mal ficelée.

Pourtant il y a un petit hic, je vais essayer de l’expliquer par une métaphore.

Dans l’existence il n’y a pas de retour en arrière, le passé n’existe que dans notre cerveau, aussi les événements écoulés ont induit leurs effets et l’on ne peut revenir dessus, c’est ainsi qu’en permanence nous devons vivre le présent en imaginant demain.

 En construisant l’UE c’est comme si nous montions à une échelle et qu’une fois sur le barreau, celui de dessous s’efface, de sorte qu’en permanence nous soyons obligés d’en poser un autre et puis un autre sans arrêt.

Ceci fut valable pour toutes les civilisations et l’on peut en retenir comme règle observable historiquement que lorsque l’on s’arrête d’en poser un nouveau pour reculer, c’est la chute qui survient. C’est ainsi que sortir de l’Europe ou abandonner l’euro sera reculer et chuter.

 En conséquence de quoi nous sommes dans une impasse, les décisions de ce sommet européen vont nous faire reculer, donc chuter, et si nous sortons de l’Europe nous chuterons aussi.

N’aurions-nous que le choix d’une chute ?

Certainement pas, il ne reste que le choix le plus difficile, avancer et poser un nouveau barreau. Déjà en 1999 je posais le problème du rationalisme scientifique qui s’imposait comme une science en économie et faisait des critères de Maastricht un carcan dont il faudrait en son temps s’émanciper. Ce moment est venu.

Incapable d’avoir pu le faire par la volonté politique ce sont les événements, comme toujours, qui vont nous conduire, non à sortir de l’euro, non à renoncer à l’Europe, mais à donner une identité à cette Europe asexuée en commençant par la libérer de la pression du marché.

Cela en faisant racheter par la BCE toutes les dettes au-delà des capacités de financement des différents états, ensuite doter la BCE du pouvoir régalien afin de financer les états si nécessaire et la BEI pour créer une réindustrialisation sur la base des défis du futur.

Remplacement des énergies polluantes, production de biens durables, productions agroalimentaires, dépollution, récupérations et traitement des déchets, enseignement universitaire rémunéré permanant, et la liste n’est pas exhaustive compte tenu de la prolifération des progrès scientifiques.

Il y a là pour notre Europe un challenge à relever pour ouvrir la porte à un autre mode d’existence exportable aux 9 milliards d’humains qui vont arriver.

Enfin donner à cette Europe une identité dans laquelle les populations se reconnaissent sans aliéner leur souveraineté démocratique, et cela (faute d’envisager une langue commune que les futures générations adopterons si nous ne nous écroulons pas) commence par des pratiques sociales communes. En 58 ans l’Europe a été incapable de réunir les populations sur des valeurs sociales, anglais en tête.

J’ai été, et reste favorable à une UE, pas celle qui s’est construite bien évidement, car c’est une Europe entrepreneuriale, un temple de la consommation asexué.


Mais historiquement cela reste un projet grandiose, aucun état ne sait jamais construit sur un consentement commun de ses populations.

C’est cela que vont foutre en l’air les marchands du temple.

Nous avons tous l’esprit bloqué (j’ai expliqué cela dans un article), L’existence se construit sur le mode échec, l’ennuie avec ceux qui nous dirigent c’est qu’ils n’admettent jamais se tromper, et donc persistent dans leur idées pour en faire des dogmes destructeurs, comme le futur projet des 17.


Nous avons pourtant dans nos cerveaux assez de ressources pour concevoir une Europe des états.
Vouloir aujourd’hui réduire la souveraineté des états est une folie, car ce n’est pas les marchands qui construiront l’Europe, mais les populations par le renouvellement générationnel, et cela demande du temps et de ne pas abandonner ce projet.

Il ne faut pas être un génie pour comprendre que la compétition économique divise et asservit, et c’est cette base qui a été choisi comme liant européen.
Si ce fut un moyen de départ, nous n’avons pas su passer à l’étape suivante si ce n’est de faire de l’UE une grande entreprise. Un état n’est pas une entreprise, il y a là confusion des genres.

Il n’y a donc pas à s’étonner que les populations s’en écartent, et elles ont assez de bon sens pour comprendre qu’elles se font « plumer » à tous les niveaux.

Nous en somme là, c’est à dire une impasse, et les propositions des 17 sont suicidaires car elles nous bloquent sur un barreau avec comme seule alternative le recul.

L’on peut raisonnablement penser unir les populations dans la reconnaissance de l’espèce humaine que nous sommes, avec les diversités "géohistoriques" qui sont les leurs, nous avons la capacité cérébrale d’absorber cela.

La seule entrave en est le dogme, qu’il soit religieux politique ou économique.
Nous sommes en train de cultiver les trois, et l’intérêt d’une harmonisation des sociétés dans des choix dans l’intérêt de l’espèce humaine se dissout au bénéfice d’une gouvernance impérialiste au travers du commerce et de la finance.

Aujourd’hui plus qui hier nous disposons des moyens technologiques et des intelligences pour y parvenir, même si l’humain devra se méfier des risques d’être écarté dans le futur par des résultats pondus par des machines que nous aurons conçues. Ce risque devient encore plus certains si nous confions notre destiné à des marchands.

C’est ce qui est en train de se produire avec les marchés financiers, mais d’un autre côté cette société est fragile car sa complexité technologique s’arrête lorsque l’on coupe la lumière.

Les peuples disposeront donc toujours d’un moyen d’actions pour se révolter.

Néanmoins la révolte n’est pas une finalité, et il vaut mieux y substituer le développement de l’intelligence que nous possédons tous, et en faire une source de revenus pour que dans nos cerveaux en les instruisant des Savoirs en émerge des idées nouvelles autres que celles recuites depuis des millénaires d’une gouvernance mondiale (l’apocalypse de St jean).

Mais pour cela, il faut virer les marchands du temple, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas leur place et ne sont pas un atout pour le développement du bien être, mais pas aux commandes politiques.

L’écart entre les Savoirs disponibles, les codes de compréhensions des initiés, et ceux détenus par les populations est devenu un véritable abîme.

La vitesse avec laquelle ont évolué, les connaissances de l’humain, les découvertes de tout ordre n’ont pu être suivies par tous, cela a développé et accru la désinformation et la manipulation bien au delà de ce qu’avaient pu faire les deux acteurs de la période de la guerre froide.


Le seul moyen de palier à cela c’est l’enseignement afin que les peuples deviennent des acteurs éclairés, sinon l’écart entre les premiers qui découvrent et eux se creusera, et nous savons tous que des populations peuvent prendre des décisions contre leurs intérêts, tout comme aujourd’hui nous savons que la recherche de l’intérêt individuel ne rebondi pas sur l’intérêt collectif comme le pensait Adam Smith.


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49 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 14 décembre 2011 11:56

    Bonjour

    Une chute programmée, si l’on en croit ce billet..


    • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 13:24

      bonjour zen

      un jour tu avais expliqué qu’il n’y avait pas de solutions parce que nous vieillissons. or l’existence en offre toujours une, 2012 et cette possibilité même si c’est mal engagé par le retrait de trop de citoyens.http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=106185.
      ddacoudre.over-blog.com .
      cordialement merci pour le lien.


    • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 13:26

      bonjour tipol

      on peut le dire comme cela.
      ddacoudre.over-blog.com .
      cordialement.


    • Daniel Roux Daniel Roux 14 décembre 2011 12:17

      Il fut une époque pendant laquelle les marchands du temple pouvaient être chassé par un homme en colère. Ils ne disparaissaient pas pour autant car si le lieu était inapproprié, leur activité répondait à un besoin. Quant à l’homme en colère, il a fini crucifié.

      Aujourd’hui, ce sont les gros actionnaires des multinationales, c’est à dire l’oligarchie financière, qui mène le monde. En exigeant et obtenant la dérégulation des finances et le libre échange, elle a multiplié sa puissance et affirmé son indépendance. Les peuples subissent plus qu’ils n’agissent et rien n’indique que les mouvements de colère aient une quelconque influence sur leurs décisions.

      Les civilisations humaines évoluent en fonction de la démographie, du climat, du niveau d’éducation, de leur dépendance vis à vis de leurs voisins qu’ils soient assujettis ou non, et de l’efficacité de leur organisation politique. Les décadences proviennent le plus souvent de la corruption du pouvoir, la chute n’étant que le dernier acte de cette décadence.

      Aujourd’hui, la mise à jour d’un haut niveau de corruption des élites est en passe de détruire le crédit qu’accorde les populations assujettis à leurs dirigeants politiques. L’oligarchie, à l’abri dans les paradis fiscaux, a entrepris, avec un certain succès, d’affaiblir le pouvoir des nations occidentales qui avaient atteint un haut niveau de développement social. Le moyen utilisé est l’endettement (Reagan l’a clairement exprimé). Elle vise à accaparer encore plus des richesses produites et à assurer sa sécurité. C’est pour cette raison que les budgets militaires des nations, même très endettées, reste important.

      Une rupture systémique s’est produite en 2008. Un battement de papillon ( la faillite organisée de Lehman Brothers) a provoqué la mise en mouvement accidentelle de plaques structurelles de l’économie en déséquilibres depuis un certain temps. Personne ne maîtrise le cataclysme en cours.

      Les US, hyper puissance dominante de la fin du XX ème siècle sont en faillite et la pauvreté y atteint des niveaux records. Le pouvoir politique est moribond. Seule reste la puissance militaire tant à l’extérieur, qu’à l’intérieur de l’empire. Tout est fait pour camoufler l’effondrement de l’empire mais cela n’empêche pas qu’il se produise. C’est là, sous nos yeux, qu’à lieu la grande dislocation et c’est de cet exemple, qu’il faut tirer des leçons.

      Les nations de l’’Union Européenne, sauf la Grande Bretagne, n’en sont pas à ce point. Nous pourrions encore réagir et gagner la guerre contre l’oligarchie si, hélas, nos élites n’étaient pas vendues corps et âmes à l’ennemi.

       


      • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 13:29

        bonjour daniel

        j’ai aimé ton commentaire.
        effectivement au bout des cycles hivernaux de komdratieff il y a souvent des guerres.
        ddacoudre.over-blog.com .

        cordialement.


      • xantrius 14 décembre 2011 15:55

        Excellent billet, sauf : Pourquoi faire distinction entre « l’oligarchie » et « nos élites » ? Il n’y a pas de différence, ce sont les intérêts qui sont à l’opposé des nôtres.


      • Daniel Roux Daniel Roux 14 décembre 2011 17:46

        @ Xantrius

        L’élite est constituée en grande partie d’hommes issus des grandes écoles. Ils servent l’oligarchie, certains par obligation, d’autres par choix et avec cynisme. Les hommes politiques comme les dirigeants d’entreprises sont pour la plupart issus de la petite bourgeoisie. Ceux qui acceptent de se salir les mains, les corrompus, accèdent aux plus hauts postes. Ils doivent obéir à leurs maîtres sous peine d’être déchus. Pendant l’occupation nazie, on appelait ce genre de personnes, « les collabos ».

        L’oligarchie est composée des plus gros actionnaires des multinationales. Elle accapare 80% des richesses et cette part grossie sans cesse. L’oligarchie se perpétue par héritage même s’il y a quelques exceptions à chaque génération. C’est la nouvelle aristocratie. Sa devise est : « Si vous ne nous servez pas, vous ne servez à rien. »

        En tout cas, c’est comme ça que je vois les choses.


      • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 21:20

        re daniel

        certes l’on ne peut écarter les hommes car ce sont eux qui prennent les décisions.
        mais nous vivons sur la construction de théories, de modèles, de codification qui sont ce que j’appelle des « dominants systémiques », et il nous devient de plus en plus difficile de les transgresser, et si l’homme qui est à leur tête ne fait plus l’affaire il est viré et remplacé.
        le problème c’est que ce ne sont pas des dominants Alpha, mais bêta .
        le dominant l’alpha du premier rang et le système, tandis que celui qui est chargé de son application est un bêta du deuxième rang.
        la solution n’est pas de changer le bêta, mais l’alpha, et donc d’avoir des débats d’idées ou idéologiques, ce que nous avons supprimé par la pensé unique et nous nous désolons de voir qu’en changeant le bêta en fait rien ne change, ce qui je l’espère devient compréhensible pourquoi.

        cordialement.


      • ZEN ZEN 14 décembre 2011 12:24

        Bon constat, Daniel
        Nos zélites sont en train de quitter le Titanic et de fuir chez les Helvètes...
        Personne ne les retient
        Mauvais signe...


        • Taverne Taverne 14 décembre 2011 12:41

          Mais non ! Pourquoi dites-vous çà ? Le couple Satanas et Diabolo pilote le bolide intergouvernemental franco-allemand. Vous voyez bien qu’il n’y a aucune raison de s’inquié....schrachhhhh ! ...ter !


          • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 13:32

            bonjour taverne

            merci de ton passage, en 2012 l’on va essayer de ne pas glisser, mais c’est pas gagné.
            ddacoudre.over-blog.com .
            cordialement.


          • le journal de personne le journal de personne 14 décembre 2011 13:53

            Nic-kel

            Vous n’avez pas fait le rapprochement ?
            Moi, je l’ai fait... Nickel c’est Nicolas associé à Merkel
            La bonne nouvelle ?
            Je ne vous ai pas dit que c’était nouveau
            Puisqu’il s’agit d’un couple à l’ancienne, c’est le couple le plus crade
            Celui de la double peine où les deux sont condamnés à se supporter
            Parce que personne ne les blairait
            Déjà qu’ils ne se blairent pas eux-mêmes
            C’est Nickel : Nicolas Merkel

            http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/nic-kel/


            • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 21:24

              bonjour journal de personne
              j’ai vu et j’ai lu
              cordialement.


            • colza 14 décembre 2011 14:08

              Je ne vois pas comment il serait possible de faire un état fédéral de l’Europe avec les disparités existant entre chaque pays. Les état fédéraux existants avaient une histoire commune et s’étaient formés sur le long terme.

              Comment penser qu’il serait possible de fédérer des états aussi différents fiscalement, législativement et historiquement que les pays d’Europe ? Et d’abord, leurs « élites » respectives seraient elles prêtes à abandonner leurs bouts de pouvoirs et leurs glorioles au profit d’un gouvernement fédéral. Ils voudront tous être « chef ».

              • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 21:30

                bonjour colza

                il faut seulement donner du temps aux peuples et des liens communs sur le plus haut dénominateur pas sur le plus bas ou sur une moyenne, ensuite cela fera comme pour les recettes culinaire chacun gouttera au mets des autres et développerons une « syncrétisation ».
                c’est ce qui c’est toujours produit depuis que l’homme commerce.
                faire l’union parle commerce n’était pas sot faire de l’union un marché est autre chose.
                ddacoudre.over-blog.com .
                cordialement.


              • velosolex velosolex 14 décembre 2011 14:50

                L’angleterre n’est pas un pays rempli de Sherlock Holmes .
                Elle reste simplement accroché à son insularité, et à la croyance qu’’elle continue à jouer un rôle. Elle a renoncé à son empire, bon grès mal grès plutôt, car tout de même, l’empire des indes, elle s’y est accroché tout autant qu’à ses colonies américaines.

                Elle a choisie la dérégulation, la désindustrialisation. Le système Thatcher est tout de même cette mise en pièce du rôle de ’l’état, de la croyance à la toute puissance du marché ; Système qui a tant séduit pour nous amener là où nous sommes.

                Je me souviens encore comment, il y a encore une dizaine d’années, les défenseurs d’un système économique de protection ( droits de douanes, frontières) étaient mis à l’index, et amalgamés à des réactionnaires à la pensée paléolithique.

                 Le monde moderne était enfin libéré de ses carcans....En France, les services allaient nous donnaient autant d’emplois, sinon plus, que ces tristes travaux de seconde main, exécutés par ces gens, en bleus de travail, s’échinant dans le textile, l’acier, secteurs devenus méprisables... 

                La Chine ? Mais bon monsieur, c’était une chance. Ils fabriquaient des chaussettes, nous leur vendrions nos Airbus....Ceux qui critiquaient la chose étaient refoulés vers le café du commerce, et ces esprits bas du front.

                Pa étonnant que l’Angleterre refuse de faire marche arrière. Elle est trop impliqué maintenant . L’économie spéculatrice représente sa première source de revenus. Comment voulez vous qu’elle renonce à cette manne, un gouvernement libéral étant aux commandes.

                Il me semble pour ma part, que cette date est importante. Peut-être qu’un jour, elle marquera ce niveau auquel nous avons commencé à remonter la pente.


                • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 21:51

                  bonjour vélosolex

                  je pense avoir compris le sens de ton article, notre activité économique repose sur une consommation de produit pétrolier pour 75%.
                  l’euro fort permet d’en acheter à moindre frais, mais il représente un frein pour les exportations.
                  la mondialisation n’est pas un obstacle, elle à toujours existé depuis que les égyptiens échangeaient avec l’indus et sur le trajet se sont développés les états qui sont aujourd’hui dans l’Asie mineure.

                  la particularité de notre époque et la rapidité des technologies dans les échanges, nous ne manquons ni de travail, ni de main d’oeuvre, ni de technologie.
                  le désir de biens est immense (la désidérabilité), il y a assez de main d’œuvre pour ne travailler que 2 h par jour, la technologie est devenu exponentielle il faut faire des choix politiques et non comptable, car nous ne pourrons rivaliser avec la vitesse d’un clic sur un clavier, à moins de couper l’électricité.
                  nous ne pourrons empêcher le BRIC de prendre sa place sur échiquier mondial, il nous faudra seulement trouver de nouvelles source de croissances et elles existent.
                  ddacoudre.over-blog.com .
                  cordialement


                • velosolex velosolex 15 décembre 2011 01:07

                  DDACOUDRE merci pour vote réponse

                  L’économie a ceci de bien, qui en fait une philosophie plutôt qu’une science exacte, c’est qu’aucune vérité ne peut en être sortie. Juste des approximations saisonnières, comme des voiles de navire que nous tournons selon les vents, les îles aperçues au loin, à moins que ce soit des mirages.
                  Pour continuer dans la métaphore maritime, je préfère les capitaines qui restent humbles, et naviguent en souplesse, sans se prendre pour les maîtres du monde. Il faut savoir tirer des bords plutôt que foncer dans la vague, et se jouer des alizés.

                  Ce n’est pas cette conception qui domine maintenant.

                   Les supertankers qui sillonnent les mers ont les même certitudes que les capitaines d’industrie.

                   

                  Seul l’économie de marché peut et doit réguler nos vies. On le voit bien au lent dévoiement, ou faut-il parler du renoncement, de nos élites politiques, où les références au marché, (qu’il faut rassurer sans cesse, à qui il faut donner des signes), ressemblent à des incantations religieuses adressées à je ne sais quel dieu antique.

                  D’ailleurs, on vous le dit, pas plus qu’Allah ou Yahvé, le marché n’a de visage. « C’est vous, c’est moi », nous dit-on, astuce de langage pour vous faire croire que c’est notre création collective, et que nous n’y pouvons rien

                  Aux sceptiques ou aux résistants, on promet les mêmes horreurs de déluge et de cataclysme que naguère aux païens, à ceux qui ne voulaient pas écouter les augures et les prêtres.

                   

                  Ils caricaturent la pensée d’Adam Smith, qui voyait dans la main visible du marché bien moins que ce qu’on y a mis, et faisait tout autant référence justement aux données imprévisibles, aux aléas de la météo, qu’au processus naturel selon que chacun recherchait son intérêt personnel.

                  Bien sûr les échanges ont toujours existé, sauf que ce n’était pas la mondialisation. La preuve par l’absurde c’est que tous les continents n’étaient pas encore découverts….Je vous l’accorde, les haches gauloises étaient appréciées en Europe, les romains exportaient leur vin. Néanmoins, c’était des échanges limités, et positifs, car générant l’ouverture vers l’autre, et l’apprentissage de nouvelles techniques, s’inscrivant dans des temps longs d’assimilation.

                  Jusqu’au siècle dernier, la plupart des gens vivaient quasiment en autarcie dans leur village. Je ne dis pas qu’il faut regretter cet état de choses, mais avouons que la modernité et son marché se sont imposés aux forceps, en se moquant totalement des conséquences, avec cette croyance imbécile que la terre serait toujours assez grande.

                  La nation de progrès est tout autant relative que celles inhérentes à l’économie…..Comme vous le dites « la particularité de notre époque et la rapidité des technologies dans les échanges, nous ne manquons ni de travail, ni de main d’œuvre, ni de technologie. » C’est un fait que l’on ne peut se permettre de se passer d’ingénieurs atomistes, ne serait-ce que pour veiller sur les centrales, ces derniers cubes que nous avons mis tout en haut de la pile, en priant qu’il en supportera demain un autre…..Tous les gamins ont joué à ce jeu et savent comment il finit…..

                  Ah, c’est sûr, la désirabilité est immense, et s’accroîtra encore demain, dans cette surenchère de désires névrotiques qui ne seront jamais comblés.

                  4 Milliards il y a trente ans, 7 aujourd’hui….Il ne s’agit pas d’être pessimiste, mais simplement de ne plus se voiler la face. Tous ces phantasme de fin du monde pour 2012 sont sans doute bien naïfs, mais leur répétition au niveau mondial, puisqu’on peut parler là aussi de mondialisation des valeurs, des affects, et des appréhensions, révèlent bien quelque chose d’un malaise diffus.

                  Nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de faire venir nos chaussettes du bout du monde, qu’une boite de haricots en conserve face plus de kilomètres que la plupart des hommes, pour le simple bénéfice de quelques uns, de ce marché se foutant totalement de la vie, des espèces, du sacré.

                  Il est temps que les politiques digne de ce nom remplacent les économistes au pouvoir, relais des fonds de pension bourreaux de l’avenir de la planète, et de celui de nos enfants.

                  des types qui ont sur le nez une paire de jumelles, pour voir un peu plus loin que le bout de leur nez, ou du marché, c’est pareil au même.

                  Alors, à partir de principes simples de protection, et d’intérêt général, les choses se rééquilibreront d’elles mêmes.

                  Mais ne nous leurrons pas, on a plus le temps de remettre à demain. Il aurait déjà fallu commencer hier !


                • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 10:03

                  bonjour velosolex

                  ton commentaire et intéressant et soutiendrait une longue discussion.
                  je t invite à lire un livre « y a t-il un grand architecte de l’univers » par Stephan Hawking.
                  il y pose très justement la place cruciale de l’observation qui crée le monde qui nous entoure.
                  pour un poisson rouge ce sera les diffractions du bocal, pour les mésopotamiens la platitude de la terre, pour nous la rotondité du monde, demain avec des neutrinos qui vont plus vite que la lumière l’accès à l’univers.
                  en économie la loi du marché qui à remplacé la main invisible d’Adam Smith et rivalise avec tous les dieux.
                  mais cela reste des observations de notre existence et non une quelconque vérité, nous pouvons donc sortir le poisson du bocal.
                  même si nous n’en avons pas les capacités intellectuelle pour le faire, le comprendre c’est déjà rejeter les dogmes qui nous clous.
                  cordialement


                • xray 14 décembre 2011 15:36


                  Avant l’euro, l’Italie et la Grèce n’avaient pas besoin d’aide. 

                  Le piège européen

                  Dès l’instant où l’on a parlé de construire l’Europe, on pouvait observer que les plus acharnés à « construire l’Europe »  étaient les plus incompétents en tous domaines. On aurait dû se méfier. 

                  Par sa disparité d’intérêts nationaux,  l’Europe est ingérable. 
                  On peut même affirmer inconstructible. 
                  Les hauts fonctionnaires le savent très bien mais ils gagnent à se taire. 
                  Pour ceux qui détiennent le pouvoir, la seule échappatoire est de pourrir la vie du plus grand nombre
                  On peut compter sur les élus européens pour s’y employer. 

                  L’Europe va vers une faillite irrémédiable ! Elle nous propose un avenir de sang et de larmes ! 

                  Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
                  http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 

                  L’énigme du vol AF 447 ? (La disparition de l’Airbus RIO-PARIS) 
                  http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2011/10/24/l-enigme-du-vol-af-447-la-disparition-de-l-airbus-rio-paris.html 



                  • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 21:59

                    bonjour xray
                     je ne pense pas que nous soyons gouvernés par des incompétents, mais par des gens qui défendent leurs intérêts et a qui nous avons confier les notre parce que nous croyons comme les enfants aux jolies compte et conte de fées.
                    lafontaine nous avait prévenu, tout flatteur vie au dépend de celui qui l’écoute.
                    ddacoudre.over-blog.com .
                    cordialement.


                  • Jason Jason 14 décembre 2011 18:35


                    Je suis persuadé que les élections de 2012 ne changeront rien. Ce qui changera, c’est l’équipe qui héritera de la patate Euro (et Europe).

                    Je remets ici un billet que j’ai déjà posté à propos de l’article de M. Asselineau, avec qui je ne suis pas d’accord. Il est partisan de la sortie de l’Union Européenne et ses scénarios ne me convainquent pas.

                    Les options auxquelles l’Euro fait face sont redoutables. Continuera ? Continuera pas ? Sortir ? Pas sortir ? Il n’y a que trois options :

                    1. Si on continue avec l’Euro
                    , même avec les nouveaux accords à venir, il faudra que les états endettés (ils le sont tous ?) continuent à emprunter sur les marchés financiers. A des taux qui leur interdiront d’éteindre la dette (emprunter pour payer les intérêts), et ce dans une durée indéterminée. C’est le scénario de l’étouffement économique partiel, un très fort ralentissement des activités de production et de consommation (récession) et de grands troubles sociaux. C’est le cercle vicieux.

                    2. Sortie de l’Euro. Pour aller vers quelles monnaies ? Et quelles seront les parités de ces monnaies entre elles ? Et face au Dollar, qui sert, rappelons-le à régler 60% des transactions commerciales dans le monde. Comment le monde de la finance, et les banques dont les prêts sont indispensables au bon fonctionnement des économies, réagiront ? On peut entrevoir là de sérieux blocages (prêts interbancaires, confiance zéro, investissements dans l’économie réduits). Les créances en Euros, les obligations risquent d’être dévaluées. Cela fera plaisir à certains, mais les marchés ne se laisseront pas faire. Conséquences ? Inconnues.

                    3. Troisième hypothèse,
                    garder l’Euro, mais « imprimer » sa propre monnaie, tout en disant aux marchés d’attendre qu’on veuille bien les rembourser. Ca ou rien (ou peu). Maintenant, si l’Europe émet des obligations centralisées (bonds), qui y aura accès, et dans quelles conditions ? Les procédures seront à mettre au point, et les querelles de chiffonniers vont reprendre. Et que feront les banques et les économies ? Peut-être un redémarrage très lent. Et en plus des querelles de souveraineté.

                    Dans les trois cas de figure, on court à un désastre. Il faudra veiller à ce que l’omelette soit la plus petite possible. Faites votre choix. Et malheureusement 2012 n’y changera rien.

                    Il va falloir des années pour remettre le train France sur les rails.


                    • colza 14 décembre 2011 20:12

                      Vos trois hypothèses sont crédibles.

                      Quant à moi, je choisis la première.
                      Dans tous les cas, nous serons pauvres, mais dans la première, au moins nous serons libres et choisirons notre destin, quel qu’il soit.
                      Mieux vaut une austérité assumée qu’une austérité imposée, avec des règles qui ne seraient pas les nôtres.

                    • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 22:09

                      bonjour jason

                      j’avais lu ton commentaire, je me suis expliqué avec une métaphore, mais je n’ignore pas qu’elle est irréalisable en l’état car les dés sont jetés et l’Europe va certainement éclater, est-ce que cela fera peur au 17 pour qu’ils dote la BCE et la BEI.je ne suis pas devin mais je suis comme toi 2012 ni changera rien, sauf si l’on coupe l’électricité.
                      ddacoudre.over-blog.com .
                      cordialement.


                    • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 22:29

                      bonjour colza
                      si je t’ai suivit tu veux manquer d’air smiley
                      si les sacrifice pouvaient nous sortir de la crise pourquoi pas mais ce ne sera pas le cas, compare le gain de cette austérité et le montant de la dette rien de comparable.
                      cette austérité n’est pas faite pour réduire la dette, mais pour que les marchés continuent à financer et n’augmentent pas leur taux, c’est les prendre pour des cons, lit le commentaire de BA au dessus et tu comprendras ce qui nous attend.
                      ddacoudre.over-blog.com
                      cordialement.


                    • BA 14 décembre 2011 19:11

                      Mercredi 14 décembre 2011 :

                       

                      L’Italie lève 3 milliards d’euros de titres à cinq ans à un taux record.

                       

                      Le Trésor italien a levé mercredi 3 milliards d’euros d’obligations à cinq ans, soit le maximum prévu, à des taux d’intérêt qui ont atteint un nouveau record.

                       

                      Les taux ont en effet progressé à 6,47 %, contre 6,29 % lors de la dernière opération similaire le 14 novembre, atteignant un nouveau record depuis la création de la zone euro.

                       

                      http://www.lepoint.fr/economie/l-italie-leve-3-milliards-d-euros-a-un-taux-record-14-12-2011-1407226_28.php

                       

                      Conclusion :

                      Plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux de plus en plus exorbitants.

                       

                      Plus les jours passent, plus l’Italie se surendette.

                       

                      Plus les jours passent, plus l’Italie se rapproche du défaut de paiement.


                      • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 22:15

                        bonjour BA
                        merci de cette info il n’y a que les rêveurs qui croient qu’en changeant un hommes l’on change le cours des événements qui se sont déroulés.cette société de communicant ne délivre que du vent de l’illusion même si je connais l’importance du psychique le réveil va être dur.
                        ddacoudre.over-blog.com ..
                        cordialement


                      • miska 14 décembre 2011 19:25

                        Il ne s’agit pas de reculer mais de tenter de poser un barreau resté en stock sur une étagère. Une pièce détachée qu’on pense plus performante. Pourquoi pas ? De toutes façon, l’Europe telle qu’elle s’est construite était déjà un fantasme juste du fait de la barrière des langues qui empêche de la structurer à l’Américaine. Dommage car c’était une belle idée. On a une monnaie forte qui attirait les investisseurs. Mais problème, la dette ne nous appartient pas, à la différence des Anglais qui de plus, ont la maîtrise de leur monnaie. Dommage également que les casinos de la planète aient transformé les oeufs d’or de la poule en un soufflé qui s’est effondré avec la crise financière. Dommage que ce soit le produit du vrai labeur qui soit mis à contribution pour ne pas gâcher le banquet des joueurs milliardaires. Ce sang précieux, le monde en aurait vraiment eu besoin pour continuer à vivre normalement.


                        • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 22:18

                          bonjour miska

                          certes l’on peut prendre se barreau mais j’ai peur qu’il ne puisse supporter tout le monde.ddacoudre.over-blog.com.
                          cordialement.


                        • MR MERLIN Perpleks 14 décembre 2011 21:44

                          A propos de Anglais :
                           
                          (.........ils ont une habitude à sentir les coups fourrés leur histoire le démontre.....)

                          Bien évidemment, ils en sont les instigateurs.


                          • ddacoudre ddacoudre 14 décembre 2011 22:22

                            bonjour perpleks

                             j’ai aimé ta remarque, certes ils ont enfoncé le clou en se gardant bien d’y mettre les doigts.
                            ddacoudre.over-blog.com
                            cordialement.


                          • MR MERLIN Perpleks 14 décembre 2011 22:33

                            Idem que les Canadiens avec le protocole de Kyoto,
                            c’est génétiquement culturel chez les Anglo-saxons,
                            impossible de leur faire confiance,
                            le grand Charles avait raison.


                            • Le péripate Le péripate 14 décembre 2011 22:48

                              L’essence d’une pensée totalitaire se perçoit pleinement quand le totalitarisme s’intéresse à l’enseignement. Le penseur totalitariste, après avoir fait le constat amer du réel rétif à ses délires holistiques, en conclut que la seule solution est de changer l’homme et confie cette mission à l’École.

                              Et l’École fabrique des crétins. Sanction méritée.


                              • wesson wesson 14 décembre 2011 23:10

                                bonsoir le péripate,

                                quand le CAC est à - de 3000, le péripate ramène sa fraise !


                              • Le péripate Le péripate 14 décembre 2011 23:16

                                Quand vous lisez un truc intelligent, vous avez toujours envie de poser une grosse bouse ?


                              • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 00:57

                                bonjour péripate
                                merci d’être passé poser un commentaire

                                si j’en juge par tes commentaires que je suis , je ne pense pas que tu ais suivit l’école buissonnière, et que je sache tu n’as ni choisit tes parents ni le pays ou tu es né.
                                tu es donc tout comme moi et les autres un produit des autres, un produit « géohistorique » qui ne peut vivre seul sous peine de mourir, aussi l’absence de l’homme seul impose le délire holistique.
                                en sachant, que ce soit par l’analyse holistique ou singulière, ce que nous en déduirons sera insuffisant .
                                ce faisant il vaut mieux se choisir une pensé totalitaire pour ne pas se perdre ou devenir fou, et remplir son cerveau d’informations pour lui donné matière à déchiffrer son environnement et comprendre que le premier des totalitarismes est de croire que la liberté existe.
                                ddacoudre.over-blog.com
                                cordialement à +


                              • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 10:13

                                bonjour lubec

                                tu te méprends sur péripate, c’est un libertarien, l’égal d’un anarchiste, c’est deux modes de pensé repose sur la liberté arbitraire et éclairé de l’homme.
                                si cette pensé existe dans nos cerveaux c’est qu’elle est en potentialité d’être, mais ce n’est pas dans la voie du marché qu’elle peut exister à mon sens, mais plus dans une philosophie d’existence type bouddhique, ce n’est qu’un point de vue.
                                ddacoudre.over-blog.com
                                cordialement.


                              • sisyphe sisyphe 15 décembre 2011 13:31

                                Le Péripate : 


                                Le penseur totalitariste, après avoir fait le constat amer du réel rétif à ses délires holistiques, en conclut que la seule solution est de changer l’homme

                                Non, non ; le penseur totalitariste, ne fait JAMAIS le « constat amer du réel rétif à ses délires » ; quand le réel démontre l’inanité de ses délires, il dénie le réel, et le transforme pour l’adapter à ses délires : c’est exactement ce qui se passe avec les maîtres d’un système qui prouve, chaque jour, son inviabilité, son pouvoir de nuisance vis à vis de la très grande majorité des citoyens, des pays, des états. 
                                Devant cet échec patent, que fait le totalitariste libéral ? Il enfonce son clou, et s’attache à démolir les démocraties, les états, pour imposer sa loi du plus fort, au service de ses maîtres. 

                                Pour lui, l’important est que les bénéficiaires du système continuent à engranger leurs bénéfices, fut-ce au détriment de l’ensemble des citoyens de la planète. 
                                Privatisation du monde et du vivant sont ses seules recettes pour continuer à imposer son étau..

                                Là est le vrai et le seul totalitarisme ; celui du libéralisme, imposant sa dictature à l’ensemble de la planète, pour le profit de quelques uns. Un totalitarisme à l’échelle planétaire, pour la première fois de l’humanité ; quelle aubaine : même pas besoin d’armée ; la guerre se fait par de simples opérations comptables, électroniques, et la création de l’instrument de domination le plus efficace jamais imaginé ; la maîtrise de l’argent ; fut-il fictif. 

                                La démission des politiques, totalement inféodés à ce système, leur a laissé la place et les commandes libres : pourquoi se gêneraient-ils pour s’en servir ? 

                                Changer l’homme ? Quelle rigolade : il lui convient parfaitement , tel qu’il l’a fait, l’homme ; menotté, pris au garrot, soumis, asservi, esclavagisé... grâce à la fin des démocraties, des états..
                                Une dictature ne cherche pas à « changer l’homme » ; elle cherche seulement à le soumettre ; c’est chose faite, et bien faite.... pour le moment... et tant que les peuples se résigneront à se laisser faire .. 

                                A ce point de rupture, et pour le mince espoir qui reste de changer radicalement de système, de se défaire de cette impitoyable dictature, et de ses salopards de complices et de propagandistes, il ne reste que la révolte ; elle ne manquera pas d’être sanglante.. 

                              • BA 14 décembre 2011 23:11
                                Mercredi 14 décembre 2011 :

                                USA : Bernanke se dit « très inquiet » de la crise européenne (sénateur).

                                Le président de la Banque centrale américaine (Fed) Ben Bernanke s’est dit mercredi « très inquiet » de la crise européenne au cours d’un entretien avec des sénateurs républicains, selon le sénateur républicain de l’Utah Orrin Hatch.

                                « Il est très inquiet », a indiqué M. Hatch à la presse à l’issue de cette rencontre. « Il a dit que si les Européens ne s’en sortaient pas, cela nous affecterait ».

                                « L’effondrement de la région nous serait préjudiciable », a-t-il ajouté.

                                Les principales Bourses européennes ont plongé mercredi après une succession de mauvaises nouvelles pour la zone euro, couronnées par une déclaration sans concessions de la part de la chancelière Angela Merkel qui a prédit « des années » de crise et des « revers ».



                                • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 14 décembre 2011 23:14

                                  Selon LeMonde.fr : « Une journaliste de France Inter a assuré, sur son compte Twitter, que la perte du triple A serait annoncée dans la nuit de mercredi à jeudi. »
                                  Lien ici.

                                  France Télévision :

                                  Certains oiseaux de mauvais augures avancent une date très proche. « La dégradation de la note de la France par S&P est imminente » (...) « La France va perdre son triple A cette nuit », affirme même Anne-Laure Dagnet, journaliste politique à France Inter.

                                  Lien, France2.fr


                                  • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 01:10

                                    bonjour peachy

                                    merci pour les liens, les plans d’austérités qui n’étaient que du vent n’ont pas trompé les professionnels, ce qui laisse tout de même interrogatif sur la fiabilité de ce gouvernement, plus prompt à tromper les ignorants.
                                    nous n’en mourrons pas le japon avec 200% d’endettement continue d’emprunter, mais a quel taux, l’info donné par BA indique que les italiens ont réalisé un emprunt a 6,47%.
                                    là aussi la nomination de Monti fait pour rassuré n’aura pas trompé le monde de la finance si ce n’est les italiens
                                    ddacoudre.over-blog.com .
                                    cordialement


                                  • wesson wesson 15 décembre 2011 02:32

                                    Bonsoir ddacoudre,

                                    bon là je pense que effectivement que on s’approche d’une belle bourrasque.

                                    Alors vite fait : si les Allemands sont intransigeants, c’est pas vraiment à cause de l’hyperinflation du Weimar (ou alors ils ont bien vite oublié comment elle fut réglé et surtout par qui), mais c’est surtout à cause du vieillissement de leur population, et de leur système de retraite faisant une très large part à la capitalisation. C’est donc cela que les Allemands veulent protéger à n’importe quel prix, tout en se garantissant le marché intérieur Européen. Mais en cas de probable dégradation de l’Allemagne, et aussi parce que ce pays vieillit très vite et a un déficit de population terrible, il ne trouve plus à se financer, d’où l’échec partiel de leur récente émission de Bunds.

                                    Les Grecs, gouvernés par une junte civile ont juste eu la confirmation qu’ils sont dans la pire récession de leur histoire, montrant bien que les plans précédents ont aggravé la situation plus qu’autre chose. Le pays ne tient que parce que malgré tout, une majorité de la population veut conserver l’Euro, malgré les opinions publiques Européennes que l’on monte contre les Grecs « fainéants et fraudeurs ». De toute manière, il ne tiendrons pas 6 mois comme ça, et devront sortir de l’Euro avec en prime une probable guerre civile.

                                    Les Japonais sont eux aussi des zombis économiques : lorsque la population voudra récupérer sa part de la dette, à ce moment le pays devra bien se financer à l’étranger. Et vu leur endettement actuel, il auront très rapidement des taux insupportables. Ils ont également un tsunami et Fukushima a gérer, et non, l’activité n’a pas redémarré depuis.

                                    Pour les Chinois les exportations sont en panne, la bulle immobilière menace d’exploser, comme les salaires ont augmentés ils ont des délocalisation vers la Thaïlande, et comme la corruption endémique a pourri totalement les infrastructures et le service public, les nouveaux riches Chinois se barrent ne serait-ce que pour avoir un système de santé et de soins correct. Les Ouïgours s’énervent toujours un peu plus, et la parti communiste Chinois est en train de se demander si il faudrait pas en revenir au peuple - c’est dire !

                                    Pour les Russes ils font les comptes de l’arrêt de l’union soviétique. Depuis qu’ils se sont convertis à l’économie de marché et à la démocratie, ils ont perdu en espérance de vie, en qualité de soins, en chômage, en fécondité, en débouchés, en liberté individuelles sur certains aspects de la vie, et on par contre largement gagné en maffia et en corruption. Les dernières élections ont montré que ça commence à pas mal chauffer là bas aussi.

                                    Pour l’Italie, le gouvernement n’est rien d’autre qu’une junte civile, ce qui n’a d’ailleurs aucunement rassuré les marchés - comme en Grèce. Le Bank run se poursuit là bas (comme un peu partout en Europe), et les gens qui le peuvent retirent massivement leur pognon pour ouvrir des comptes en suisse.

                                    En Espagne, la totalité des banques sont des zombi, qui planquent dans leur bilan des montagnes de logements de mauvaise qualité et dont personne ne veut. Tous les mois le gouvernement nationalise une banque en douce pour lui éviter la faillite, j’ai ai vu passer 5 pour l’instant

                                    Et aux USA, il n’y a plus que la FED pour acheter des bons du trésor US, et pour fournir des liquidités aux banques, gratuitement. La FED vient d’ailleurs d’avouer - contrainte et forcée - que au moment de la crise en 2008, elle a prêté au jour le jour aux banques privées plus de 10 fois le montant du TARP (soit 7000 Milliards de $). Bref comparé à la situation économique Américaine, la Grèce paraitrait avoir la rigueur budgétaire de la Norvège ou de la Suède.

                                    etc etc, je ne voudrai pas allonger inutilement la liste - pratiquement tous les pays occidentaux et / ou industriels sont dans une situation apocalyptique soit politiquement, soit financièrement.

                                    Bref, ce à quoi nous sommes en train d’assister, c’est un effondrement systémique au niveau mondial. Ce n’est pas une crise de liquidité, une crise de solvabilité, c’est une crise du capitalisme, amplifié par le fait qu’il a triomphé idéologiquement partout - ce qui lui permet de s’appliquer dans toute son horreur.

                                    Alors quelle sera la sortie de tout cela, je ne le voit pas, mais dans les hypothèses il y a une guerre de forte intensité (avec des troupes qui font s’entretuer à 1-1, pas la guerre par la gameboy ), ou alors des mouvements révolutionnaires propres à éliminer les oligarchies .

                                    Mais en tout état de cause, cela consacre totalement l’échec du capitalisme comme modèle de société viable.


                                    • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 10:43

                                      bonjour wasson

                                      un tableau bien noir.
                                       je me souviens avoir écrit un article cherche "désespérément espérance" et avoir expliqué qu’en ayant rejeté les dieux d’en haut nous en avons défini des temporels bien pire.
                                      rien d’autre qu’un éternel recommencement des relation duale de l’homme que structure le capitalisme et qui conduisent toujours vers un échec, si l’on ne fait pas un bon usage de l’apport de ses réalisations en confiant nos destiné à des comptes et des contes plutôt qu’a des philosophes.
                                       c’est le permanent débat sur le matérialisme et le spiritualisme.des siècles que nous les opposons en ne pouvant s’émanciper de notre nature animalière.

                                      Beaucoup d’hommes pour comprendre notre monde ont développé des théories philosophiques. Certains ont mis l’accent sur l’expérience : le Positivisme instrumental ; le Positivisme (d’Auguste Conte) ;

                                      D’autres sur l’objet : « l’Etre est, le Néant n’est pas » (Parménide) ; Le Réalisme (Démocrite, Newton) ;

                                      Les Empiristes, (Locke, Hume) ;

                                      Le Réalisme faible et fort ;

                                      Le Dualisme (Descartes) ;

                                      Le Monisme ;

                                      Le Matérialisme (Epicure, Holbach, la Mettrie, Hegel, Marx) ;

                                      Le Spiritualisme (Leibniz) ;

                                      D’autre encore sur la relation : « Tout s’écoule » (Héraclite) ;

                                      Le Solipsisme : « Je pense dont je suis » ;

                                      L’idéalisme (Platon) ; 

                                      Les rationalistes (Kant) ;

                                      Puis d’autres sur le « Tout », l’Holisme (David Bohan, Ervin Laszlo).

                                      dans un article récent http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=105509.
                                      j’expliquais la marge existante de nos potentialités cérébrales, est-ce qu’elles ne surgissent que sur les cendres des précédentes, c’est ce que semble démontrer notre histoire humaine.
                                      mais peut-être parce que nous ne savons pas voyager dans nos cerveaux en pensant que nous détenons en nos sociétés un aboutissement.
                                      je fais souvent le parallèle avec la mécanique quantique qui est l’exploration de notre cerveau d’où sont sorti des technologies, tel irm le scanner, qui démontre que cette exploration cérébrale est fondatrice.
                                      ddacoudre.over-blog.com .
                                      cordialement.


                                    • Aldous Aldous 15 décembre 2011 09:15

                                      Billet très sympa dd mais je m’interroge sur ça :

                                      Cela en faisant racheter par la BCE toutes les dettes au-delà des capacités de financement des différents états, ensuite doter la BCE du pouvoir régalien afin de financer les états si nécessaire et la BEI pour créer une réindustrialisation sur la base des défis du futur.

                                      Ca s’appelle juste faire jouer les vases communicants. L’UE ne lève aucun impôt. Elle n’est pas une puissance économique. Quand on prend les PIB des pays membres et qu’on les additionne et qu’on s’esclaffe « Voilà le PIB de l’UE » on fait juste un tout de apsse-passe à la Garcimore (ça foire toujours).

                                      Si on transvase la dette des pays membres, il faudra mettre en place un impôt paneuropéen qui pèsera sur les cons-tribuables des états membres, car le « contribuable européen » n’existe pas plus que les petits hommes verts...

                                      Bref l’opération ne consiste pas à créer un impôt paneuropéen pour financer la dette qu’on va passer à l’UE mais à passer ladite dette à l’UE pour avoir une justification pour imposer un impot paneuropéen, pierre angulaire de l’état fédéral.


                                      Remplacement des énergies polluantes, production de biens durables, productions agroalimentaires, dépollution, récupérations et traitement des déchets, enseignement universitaire rémunéré permanant, et la liste n’est pas exhaustive compte tenu de la prolifération des progrès scientifiques.

                                      C’est l’agenda 21... Idem que pour la dette : de beaux principes creux pour mettre en place un plan d’action mondial mais pas de résultats tangibles. Pour empêcher les industries polluantes il faut rayer l’industrie chinoise de la carte. C’est exactement le contraire qu’a fait la mondialisation.


                                      • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 11:07

                                        bonjour aldous

                                        j’ai écrit qu’en économie les baguette magique çà n’existe pas.

                                        l’argent est imaginaire et il se fabrique en fonction des besoins réels et non pas en fonction d’une accumulation capitalistique comme aujourd’hui pour en faire exploser le surplus dans des bulles qui bordent les seuils ou l’espérance illimité de gains rencontre la réalité.

                                        nul besoin de lever un impôt c’est seulement une décision politique, et elle n’a pas a s’insérer dans une logique financière comptable, mais a tenir compte des réalités.
                                        la comptabilisation de nos activités n’es qu’une qualification et une quantification de nos échanges ce n’est pas une philosophie d’existence.
                                        amasser de la monnaie n’est pas une finalité, contraindre les pays à puiser dans l’épargne des riches nous à apporté le marasme actuel.
                                        il n’y a pas a rechercher à les appauvrir car notre système les reconstruit mais leur opposer une autre source de création monétaire qui elle aussi engendrera ses difficultés.

                                        mais il y a une chose que nous savons historiquement c’est que la domination asservit.
                                        il faut donc virer celle du marché financier et ceux qui le soutienne du pouvoir.
                                        pour prendre des décisions politiques et non comptable.

                                        sur les nouvelles technologies les centres d’études du monde sont plein d’innovations.
                                        nous avons fait des choix de rentabilité d’exploitation qui pèsent sur l’évolution des choix, nous n’allons pas dévier la route de cette direction par miracle comme tu l’indiques le BRIC va consommer à notre exemple et donc entrainer la rareté et la cherté des matière première que nous utilisons, alors devant cela il serait judicieux d’envisager un plan de remplacement des énergie polluante etc. tu as compris
                                        et ce n’est pas sur la monnaie de ceux qui investissent dans l’espérance des gains qu’ils vont retirer de la rareté et de la cherté qu’il faut compter.
                                        cordialement.


                                      • lloreen 15 décembre 2011 10:10

                                        Est-ce le début de la fin de ces prédateurs ?
                                        Voici un lien qui prouve qu’une action en justice a été introduite auprès d’un tribunal de New York

                                        http://eso-news.blogspot.com/


                                        • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 11:19

                                          bonjour lloreen

                                          merci pour le lien
                                          c’est du délire, ce n’est pas la justice qui peut mettre un terme à cette dérive financière ou financiarisation, mais des décisions politiques.
                                           j’écrivais au dessus que nous avons remplacé les dieux d’en hauts par ceux temporel, il n’y aucune vérité dans la comptabilisation capitalistique de nos échanges, nous pouvons sortir de cette pensé unique en modifiants nos relations humaine non en comptant sur une justice qui ne se prononce qu’en fonction de la pensé unique et ne peut donc pas aller à l’encontre de celle qui l’a conçu.
                                          ddacoudre.over-blog.com .
                                          cordialement


                                        • Visourban Visourban 15 décembre 2011 11:52
                                          La dette ou la vie !
                                          Il faut rassurer les marchés ! Il faut sauver notre triple A ! Il faut des plans de rigueur, on n’ a pas le choix !Voila la chanson dominante aujourd’hui. Le spectre de la Grèce est agité comme une menace. Acceptez la rigueur, sinon ça vous arrivera !
                                          Mais d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? Peut-on alléger le fardeau de la dette sans appauvrir les peuples ?
                                          En France le service de la dette est le premier budget de l’État, avant celui de l’Éducation Nationale. La dette qui écrase le tiers monde depuis des années arrive au Nord.
                                          A Liège, le CADTM propose des alternatives et milite pour un audit citoyen de la dette publique. Avec Éric Toussaint.
                                          Un reportage d’Antoine Chao et de Daniel Mermet.
                                          Site internet du CADTM : www.cadtm.org
                                          Bibliographie : "Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques« , de François Chesnais (Raisons d’agir, 2011).  »La dette ou la vie« , de Eric Toussaint et Damien Millet (Aden, 2011).  »Le piège de la dette publique« , ATTAC (Les liens qui libèrent, 2011).  »La finance imaginaire", de Geoffrey Geuens (Aden, 2011).

                                          • ddacoudre ddacoudre 15 décembre 2011 12:03

                                            bonjour visourban

                                            merci pour le lien.
                                            bien sùr qu’il y a énormément de voix qui s’élèvent contre la financiarisation de la société, il suffit de parcourir le net, sauf que 92% des français s’informent de la politique au travers des trois chaines nationales, l’on comprend pour quoi elles ne proposent que des diversions ou des hameçonnages comme je l’explique dans mon dernier article.ddacoudre.over-blog.com .

                                            cordialement.

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