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Accueil du site > Tribune Libre > L’Europe traverse une période difficile en cumulant les (...)

L’Europe traverse une période difficile en cumulant les défis

 

L'UE semble avoir surmonté le choc énergétique. Cependant, les dirigeants européens craignent désormais un autre défi, à savoir l'afflux de produits chinois sophistiqués et bon marché. Parallèlement, une autre menace se profile : si Donald Trump remporte la présidentielle aux États-Unis, les exportateurs européens pourraient se voir imposer des droits de douane. 

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Le PIB de l'UE n'a augmenté que de 4% en termes réels depuis 2019, soit environ la moitié de la croissance aux États-Unis. Au Royaume-Uni et en Allemagne, le PIB par habitant a effectivement diminué. Alors que la productivité du travail semble avoir augmenté aux États-Unis pendant la pandémie, elle est à la traîne en Europe. 

Les exportations chinoises représentent une menace particulière pour les fabricants européens en raison du modèle de croissance de l'UE, qui reposait pendant longtemps sur le commerce. 

Le premier choc a eu lieu en 2001, lorsque la Chine a rejoint l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et a bénéficié de la réduction des barrières commerciales, ce qui a posé des problèmes aux fabricants occidentaux. Certains secteurs et régions aux États-Unis ont été durement touchés. L'Europe a été moins affectée, en partie parce que le choc coïncidait avec l'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale à l'UE. Le développement rapide des nouveaux membres de l'UE a favorisé la croissance de la productivité du travail dans la communauté et a créé une demande pour les produits occidentaux. 

Cette fois-ci, cependant, la situation est différente. La Chine se dirige vers une production de haute technologie et vers la substitution aux importations (c'est-à-dire une moindre dépendance vis-à-vis des technologies occidentales clés). 

Les entreprises européennes sont confrontées à la concurrence chinoise sur des marchés de plus en plus complexes. L'exemple le plus frappant est celui des automobiles (en particulier les véhicules électriques). Le secteur automobile (ainsi que sa chaîne d'approvisionnement) emploie environ 3 millions d'Européens. Néanmoins, les voitures électriques de fabrication chinoise pourraient s'emparer de 25% du marché européen cette année. Les marques du segment de masse françaises, allemandes et italiennes semblent particulièrement vulnérables à la concurrence. Les analystes de la banque UBS estiment que la part de marché des constructeurs automobiles traditionnels (VW, Fiat, Renault) passera de 81% aujourd'hui à 58% d'ici 2030. 

Il y a aussi les "technologies vertes", que l'Europe essaie apparemment de développer. Mais même ici, les entreprises européennes produisant pour le marché de masse auront du mal à concurrencer les compagnies chinoises. Par exemple, selon le Global Wind Energy Council, la Chine domine déjà sur le marché des éoliennes, détenant 60% du marché en 2022. Et la situation générale ne s'améliore pas. 

Donald Trump n'est également pas une aubaine pour l'Europe. Les exportateurs européens ont vendu pour 500 milliards d'euros de marchandises en Amérique l'année dernière. 20 des 27 États membres de l'UE avaient un solde commercial positif avec ce pays. Sous la présidence de Trump, les États-Unis avaient imposé des taxes sur l'aluminium et l'acier européens. L'Europe a répondu par ses propres taxes sur les produits américains, y compris le bourbon et les motos.

Après l'élection de Joe Biden, les deux parties ont conclu une trêve précaire. Le retour de Trump pourrait s'avérer beaucoup plus douloureux : l'ancien président a déjà proposé d'imposer une taxe de 10% sur toutes les importations.

Alexandre Lemoine

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=5838


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24 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 12 avril 11:06

    Le défit c’est de prendre encore plus d’argent au citoyen sans qu’il aille embraser la rue, un équilibre délicat mais on a des spécialistes pour cela .... 


    • Brutus Brutus 12 avril 11:40

      « les dirigeants européens craignent désormais un autre défi, à savoir l’afflux de produits chinois sophistiqués et bon marché ».

      ils ont dû oublier que ce sont eux qui ont délocalisé leurs usines en mettant à pied les ouvriers européens, que ce sont eux qui ont réalisé les transferts de technologie, que ce sont eux qui continuent à faire fabriquer aux Chinois les produits qu’il revendent avec une marge de 100%, etc.

      mais c’est mieux que le bon peuple croie que c’est la faute des Chinois qui font tout pour « mettre notre économie » (enfin, plutôt la-leur) à genoux

      Bruno Lemaire doit connaitre l’antidote à une telle attaque virale !


      • Seth 12 avril 14:09

        @Brutus

        Il y a de toute façon beau temps qu’on importe du chinois ou des pièces chinoises (téléphones mobiles entre autre).

        Pour les tutures électriques chinoises, ça devrait effectivement gagner des part de marché : leur look est plus qu’honorable et très travaillé et si en plus elles sont moins chères, peut être que les électrifiés laisseront un peu tomber Tesla. et bien sûr reno ou pigeotte smiley


      • zygzornifle zygzornifle 13 avril 09:27

        @Brutus

         Ils ont plus peur des produits chinois que de l’invasion des migrants ....
        Heureusement que pour les pauvres qu’il y a des produits chinois accessibles car pour les produits européens il faut être député ou sénateur pour pouvoir se les payer .... 


      • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 12 avril 11:42

        Article Refusé en modération donc je le mets ici ^^ Catégorie > Culture > Histoire

        Ceci est une traduction d’un texte qui n’est plus en ligne datant de 2012.

        « La connexion soviéto-jihad : entretien avec Pavel Stroilov »

        Pavel Stroilov est un historien russe qui, en 2004, a copié des archives soviétiques top-secrètes d’environ 50 000 documents de la Fondation Gorbatchev, où il était chercheur. Il a introduit clandestinement les documents en Occident et a obtenu l’asile politique à Londres. Il était un ami du transfuge du FSB Alexandre Litvinenko, assassiné à Londres alors que le gouvernement russe était largement soupçonné d’en être responsable. Stroilov a traduit et édité ses écrits après sa mort, intitulés Allégations : œuvres sélectionnées d’Alexandre Litvinenko.

        Ses livres incluent EURSS : Les racines soviétiques de l’intégration européenne , co-écrit avec Vladimir Boukovski et Derrière la tempête du désert : Une archive secrète volée au Kremlin qui jette un nouvel éclairage sur les révolutions arabes au Moyen-Orient .

        Ce qui suit est l’interview de Pavel Stroilov avec Ryan Mauro de ClarionProject.org :

        Mauro : L’une des révélations de votre nouveau livre est que les archives soviétiques montrent que les communistes ont activement soutenu la croissance de l’islam radical. Quelle quantité de travail les Soviétiques ont-ils consacré à cet effort et qu’espéraient-ils réaliser ?

        Stroilov : Curieusement, l’histoire n’a pas commencé avec l’idéologie de l’islam radical, mais avec la méthode, le terrorisme. Les Soviétiques ont créé le terrorisme international moderne et les documents d’archives ne laissent aucun doute à ce sujet. Les archives de Vladimir Boukovski montrent que les Soviétiques finançaient, armaient et entraînaient des terroristes sur les « fronts de libération » du monde entier depuis les années 1960.

        Selon le transfuge le plus haut gradé et très crédible du bloc soviétique, le général Ion Mihai Pacepa , c’est le général Alexander Sakharovsky, alors chef des services de renseignement du KGB, qui a insisté sur le fait que « dans le monde d’aujourd’hui, où les armes nucléaires ont rendu l’armée la force est obsolète, le terrorisme devrait devenir notre arme principale.

        Dans le cercle restreint des maîtres-espions de haut rang du bloc soviétique, Sakharovski se vantait que le détournement d’avions était sa propre invention. La décoration de son bureau personnel au siège du KGB était une grande carte du monde, couverte d’innombrables drapeaux rouges, chacun épinglé par Sakharovsky pour marquer un détournement réussi. Un autre type notoire d’attaques terroristes – les fusillades massives dans les aéroports et autres lieux publics – a également été inventé par le KGB à la suite de la campagne réussie de détournement de 82 avions rien qu’en 1969.

        À l’origine, il s’agissait d’une campagne mondiale, le terrorisme du Moyen-Orient n’étant qu’un parmi tant d’autres, aux côtés d’autres « fronts de libération » sur tous les continents, même en Europe (par exemple les terroristes irlandais ou les Brigades rouges). Mais c’est ensuite, grâce à l’expérience pratique plutôt qu’à la conception, que les terroristes palestiniens sont devenus ceux qui ont le plus réussi. Le terme « Palestinien » est ici un adjectif plutôt trompeur, car les Palestiniens ne sont pas une nation, mais plutôt une organisation bénévole. « Palestiniens », c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes, sans aucun lien historique ou géographique particulier avec la Palestine, si ce n’est qu’ils espèrent la conquérir. Il est plus juste de parler de terrorisme arabe anti-occidental (et donc anti-israélien).

        La religion y a été introduite assez tardivement. D’après les rares documents et témoignages disponibles, cela semble se situer dans les années 1970. C’est alors que le nouveau chef du KGB, Iouri Andropov, eut l’idée d’utiliser l’islam pour élargir la base des « fronts de libération » anti-occidentaux. Encore une fois, apparemment, cela ne se limitait pas au seul Islam. À peu près à la même période, le monde a vu des hybrides similaires entre la religion et le socialisme se développer partout – par exemple, la « théologie de la libération » catholique en Amérique latine. Et encore une fois, le monde musulman s’est révélé être le terrain le plus fertile pour ces germes du mal, à tel point que le terrorisme islamique a longtemps survécu à ses créateurs marxistes.

        [...]

        Texte coupé ici pour entrer ds les commentaires : 

        Suite et Source > The Soviet-Jihad Connection : Interview with Pavel Stroilov

         

        ***********

        Pour compléter :

        Révélés : les dossiers du Kremlin qui prouvent que l’Otan n’a jamais trahi la Russie (2014 en anglais)

        Sans Dieu et sans courage Poutine n’est pas un bastion chrétien, mais l’Occident non plus (2022 en anglais)


        • Seth 12 avril 14:01

          Sous la présidence de Trump, les États-Unis avaient imposé des taxes sur l’aluminium et l’acier européens. L’Europe a répondu par ses propres taxes sur les produits américains, y compris le bourbon et les motos.

          L’acier contre le bourbon (gnôle dégueu que très peu de gens ici consomment)... C’est à ce genre de comparaison que l’on mesure la puissance de l’europe. Et des taxes sur les dentelles industrielles ou les sextoys, c’est pour quand ? smiley


          • amiaplacidus amiaplacidus 12 avril 16:54

            L’auteur nous dit :

            Les entreprises européennes sont confrontées à la concurrence chinoise sur des marchés de plus en plus complexes. L’exemple le plus frappant est celui des automobiles (en particulier les véhicules électriques).

            Les fabricants de voitures électriques (VE) européens ont commis deux erreurs stratégiques graves, qui peut conduire à leur disparition :

            1. Ne pas croire à la VE, alors que les Chinois, en pleine transition énergétique à la vitesse grand V ¹, se lançaient à fond dans cette technologie. Les allemands en tête, efficacement secondés par les Italiens, ont fait œuvre de lobbyistes pour retarder autant que faire se peut la fin des véhicules thermiques.
            2. Erreur encore plus grave. Une fois qu’ils ont réalisé que le passage aux VE était inéluctable, ils ont « développé » ² des VE le haut de gamme. À l’inverse des Chinois qui produisent des VE bas et moyen de gamme, en premier lieu pour leur marché intérieur, mais qui commencent à terriblement exporter dans le monde entier. Une fois ces marchés conquis, il sera temps pour les entreprises chinoises de passer aux VE de prestige. Et ce sera la fin des BMW, Ferrari, et autres Mercedes. Une VE de moyen et haut de gamme accélère de 0 à 100 km en moins de quatre secondes. Cela peut poser à l’avenir des problèmes : peut-on laisser de tels engins aux mains de conducteurs lambda (j’en suis un) ? Je pense qu’il faudra brider l’accélération des VE, dès que ce type de véhicule deviendra abordable financièrement au grand public.

            Bref, faute de clairvoyance des « élites » dirigeantes de l’UE, les Chinois sont en train de nous tailler des croupières.

            NOTE

            1. Les Chinois misent à fond dans le photovoltaïque et l’éolien. À la vitesse avec laquelle ils vont, gageons que dans 20-30 ans, ils n’utiliseront plus de fossile.
            2. En fait, ils utilisent largement des technologies d’origine chinoise, pour les batteries en particulier.

            • Eric F Eric F 12 avril 18:06

              @amiaplacidus
              Eh bien, ils nous reste à faire la réciproque de ce qu’on fait les Chinois il y a trente ans : que leurs entreprises créent des usines chez nous pour notre consommation locale, avec un taux d’intégration locale de 80%.


            • amiaplacidus amiaplacidus 12 avril 18:16

              @Eric F

              C’est sans doute ce qui va arriver. L’encadrement desdites usines étant chinois.
              .

              On va commencer à payer les écriteaux « Interdit aux chiens et aux Chinois » placardés à l’entrée des lieux publics des concessions étrangères à Shanghai.


            • titi titi 12 avril 18:31

              @amiaplacidus

              "ne fois qu’ils ont réalisé que le passage aux VE était inéluctable

              « 
              Pas du tout.
              En Europe c’est une décision politique .
              Mais le reste du monde carbure encore au pétrole.

               »Chinois qui produisent des VE bas et moyen de gamme

              « 
              C’est bas de gamme parce que leur prix de main d’oeuvre le permet.

               »ils vont, gageons que dans 20-30 ans, ils n’utiliseront plus de fossile.

              "
              52 GW de nouveaux projets de centrales à charbon ont été approuvés en Chine en 2023
              Vous êtes prêts pariez toutes vos économies ?


            • titi titi 12 avril 18:41

              @Eric F

              J’avoue avoir beaucoup rit ces derniers temps sur AVX de voir ceux qui, depuis des années, nous racontent qu’il faut sortir de l’euros qui nous empêche de faire fonctionner la planche à billets, venir se plaindre de l’inflation engendrer par l’argent hélicoptère de la période Covid.

              "avec un taux d’intégration locale de 80%.

              « 

              A votre avis ça va faire quoi quand un produit qui était fabriqué par une personne payée 500$ le sera par une personne payée 1500$ ?

              Il n’y a pas de solution magique : ni argent hélicoptère, ni »relocalisation".

              Il va falloir que les francais se remettent à travailler.
              Et vite.


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 avril 19:23

              @titi
               
              ’’J’avoue avoir beaucoup rit ces derniers temps sur AVX de voir ceux qui, depuis des années, nous racontent qu’il faut sortir de l’euros qui nous empêche de faire fonctionner la planche à billets, venir se plaindre de l’inflation engendrer par l’argent hélicoptère de la période Covid.’’
                >
              C’est pervers sinon ignorant, d’amalgamer comme vous le faites ici le ’’quoi qu’il en coûte’’ avec la ’’monnaie hélicoptère’’.
               
               Le quoi qu’il en coûte, contrairement à la monnaie hélicoptère engendre une dette qui doit être remboursée. C’est la double peine pour tous ceux qui souffrent de l’inflation.
               
               

              « Par définition, le terme de monnaie hélicoptère (ou helicopter money en anglais) désigne de l’argent distribué directement aux ménages et entreprises par la banque centrale. Il s’agit bien de don sans aucune contrepartie financière attendue, et non de prêt. Une particularité majeure de la monnaie hélicoptère est que les capitaux ne passent à aucun moment par les banques commerciales. » Cf Là


            • Eric F Eric F 12 avril 20:01

              @titi (message de 18:41)

              Je n’ai jamais été favorable à la planche à billet ni au ’’quoi qu’il en coute’’.
              Mais ceci dit, l’inflation récente venait des cours mondiaux, tous les pays étaient touchés.

              ’’ça va faire quoi quand un produit qui était fabriqué par une personne payée 500$ le sera par une personne payée 1500$ ?’’


              Avec l’automatisation et l’économie des frais de transport, la différence de cout de production ne sera pas proportionnelle à la différence de salaire.

              ’’Il va falloir que les Francais se remettent à travailler’’

              Pour travailler efficacement il faut des emplois productifs, donc il faut relocaliser une grande part de production.

            • titi titi 12 avril 20:10

              @Francis, agnotologu
              "Le quoi qu’il en coûte

              , contrairement à la monnaie hélicoptère engendre une dette qui doit être remboursé

              "

              Vous allez donc pouvoir nous expliquer où l’Etat, qui est déficitaire depuis 1980, trouve l’argent pour financer les chèques énergies, les chèques réparation, et autres opérations, si ce n’est en faisant appel à la dette.


            • titi titi 12 avril 20:21

              @Eric F

              "Mais ceci dit, l’inflation récente venait des cours mondiaux,

              « 
              Interrogez vous pourquoi, les banques n’ont pas prêté d’argent pendant presque 3 ans.

               »Avec l’automatisation et l’économie

              « 
              Parceque vous pensez que dans les autres pays, ils ne connaissent pas l’automatisation ?

               »il faut relocaliser

              "
              Pour relocaliser deux options
              Soit il faut être compétitifs. Et les francais ne le sont pas. La productivité est en chute libre depuis le début des années 2000.
              Soit il faut taxer les importations. Et donc il y aura de l’inflation, ce qui est un autre moyen de rappeler aux francais qu’ils ne sont pas compétitifs.


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 avril 21:24

              @titi
               
               ’’Vous allez donc pouvoir nous expliquer où l’Etat, qui est déficitaire depuis 1980, trouve l’argent pour financer les chèques énergies, les chèques réparation, et autres opérations, si ce n’est en faisant appel à la dette’’
              >
               Mais c’est vous qui avez prétendu qu’il n’a pas fait appel à la dette en parlant à ce propos d’argent hélicoptère !!!
               
               Votre tentative de cacher votre amalgame fallacieux ne trompe que les ignorants et les idiots. Mais peut-être en êtes vous.
               


            • titi titi 12 avril 22:56

              @Francis, agnotologue

              "à la dette en parlant à ce propos d’argent hélicoptère

              "

              C’est ce que vous et vos amis qui croyez à l’agent magique n’avez toujours pas compris, c’est que tout est dette, y compris la planche à billets.

              La planche à billets c’est de l’endettement auprès de la banque centrale.

               


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 avril 23:51

              @titi
               
               ’’La planche à billets c’est de l’endettement auprès de la banque centrale’’
              >
              Vous confondez argent et monnaie, banque centrale d’un pays souverain et banque centrale fédérale. Et vous entretenez la confusion. Pire : vous tentez de ridiculiser ceux que vous dupez.
               
              Une nation souveraine qui use de la planche à billet ne doit rien à personne, puisque sa banque centrale lui appartient ! La planche à billet crée seulement de l’inflation. Lisez donc les liens qui en parlent correctement et que j’ai signalés.

               
              La monnaie hélicoptère ne peut pas exister quand la monnaie du pays est une monnaie commune à plusieurs pays et gérée par une banque centrale fédérale ( la FED, la BCE ). Le pays ou l’État qui alors n’est plus maître de sa monnaie, n’est plus stricto sensu un État-nation : ne pouvant plus battre sa monnaie, il est tenu en cas de besoin, de passer par les banques commerciales.
               
               
              « La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir » Condorcet


            • Eric F Eric F 13 avril 09:30

              @titi
              L’inflation a été causée dans le monde par une surchauffe de la relance immédiatement post-covid, puis par des pénuries liés à des conflits et sanctions. La France n’a pas eu d’inflation davantage qu’ailleurs. Les banques ont suivi la consigne habituelle de serrer le crédit et il y a eu refroidissement de l’emballement au niveau mondial.

              En fait, ce qui a spécifiquement résulté de la manne du ’’quoi qu’il en coute’’ en France, outre la dette publique, c’est le creusement de la balance commerciale en achetant toujours davantage que ce que l’on produit et exporte. Il y a un lien entre déficits publics par les aides à la consommation, et déficit extérieur.

              Notons que la planche à billets aurait tout autant creusé la dette commerciale. Il y a un problème de productivité effectivement, dans le milieu de gamme (et on n’a évidemment pas tous les moyens d’acheter du ’’luxe’’).


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 13 avril 10:02

              @Eric F
               
               ’’Notons que la planche à billets aurait tout autant creusé la dette commerciale.’’
              >
               Je suppose que vous voulez dire : la planche à billets aurait tout autant creusé la balance commerciale ? Parce que, dette commerciale je ne vois pas ce que c’est.
               
               Mais si vous voulez dire que la planche à billet aurait creusé la dette publique, je ne suis pas d’accord, et je l’ai expliqué pourquoi ci-dessus : en disant cela, vous feriez ipso facto l’hypothèse que nous serions encore un État souverain, ce qui ne sommes clairement plus.


            • Eric F Eric F 13 avril 10:20

              @Francis, agnotologue

              En effet, je voulais parler de déficit commercial.

              La planche à billets ne creuse pas la dette publique, sauf s’il s’agit d’avances remboursables effectuées par la banque centrale


            • zygzornifle zygzornifle 13 avril 09:32

              Avant de parler technologie verte et faire chier les pauvres avec ça si on parlait du bilan Carbonne de la guerre menée par les Russes et le Hamas, de l’armement que l’on va fabriquer a outrance de peur d’un éventuel futur conflit et du sillonnement incessant de la planète par nos politiques .... 


              • Eric F Eric F 13 avril 13:33

                @zygzornifle
                les ’’verts’’ soutiennent la fourniture d’armes à l’Ukraine, plutôt qu’une résolution négociée.


              • GoldoBlack 14 avril 09:32

                Pourquoi AV laisse passer cette désinformation qui émane d’un site Observateur continental — animé par la Direction générale des Renseignements (GRU) russe ?

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Auteur de l'article

Patrice Bravo

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