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Accueil du site > Tribune Libre > L’impossible Seconde « Révolution » Industrielle !

L’impossible Seconde « Révolution » Industrielle !

Depuis quelque temps, médias, journalistes et économistes français, belges, suisses, constatent tristement que nombre d’entreprises américaines ferment leurs usines en Europe et les délocalisent vers l’Asie mais aussi, et cela est nouveau, en direction des États-Unis. On rapporte que la firme Otis, un monopole américain, ferme son usine en Europe pour rapatrier la production aux USA.

Délocalisation industrielle vers les États-Unis

Depuis quelque temps, médias, journalistes et économistes français, belges, suisses, constatent tristement que nombre d’entreprises américaines ferment leurs usines en Europe et les délocalisent vers l’Asie mais aussi, et cela est nouveau, en direction des États-Unis. On rapporte que la firme Otis, un monopole américain, ferme son usine en Europe pour rapatrier la production aux USA (1).

 Une puissance impérialiste en voie de désindustrialisation peut-elle inverser le mouvement et se réindustrialiser progressivement ? Si la réponse est positive pour les États-Unis on peut imaginer qu’il en sera de même en France, en Belgique, en Suisse, en Grèce et au Canada. Nous croyons que cette ré-industrialisation est possible à quatre conditions que nous identifierons par A, B, C et D dans le texte.

Ce redéploiement industriel stratégique est rendu possible et nécessaire par la combinaison de quatre facteurs concomitants. D’abord, (A) le libre-échange, que d’aucuns nomment la « mondialisation des marchés sous le néo-libéralisme ». Le libre-échange permet en effet aux capitalistes monopolistes de déplacer leurs usines partout dans le monde, de fermer sauvagement telle unité de production en Belgique, en France ou au Canada et de la déplacer par exemple vers les États-Unis où la résistance ouvrière est larvée (B).

Le libre-échange implique des conditions douanières, tarifaires et de droit du travail (A) qui ont été forgées par les fonctionnaires de Bruxelles, de Washington et d’Ottawa au bénéfice des multinationales présentes dans l’espace de Schengen, dans l’aire de l’ALENA et dans la sphère de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) (2). Récemment le Collectif Plateforme contre le transatlantisme mettait au jour les pourparlers secrets entre les États-Unis (le Canada est également en négociation) – et l’Union européenne à propos d’une union douanière entre ces deux alliances impérialistes visant à forger un marché unique – transatlantique – afin de faire face au dragon chinois. L’auteur de l’article faisait très justement remarquer que « Le marché transatlantique uniformise tout ce qui est nécessaire à la libre circulation marchande (biens, services, investissements, capitaux, cadres, experts NDLR) d’un côté à l’autre de l’Atlantique, en choisissant de renforcer prioritairement la « libre-concurrence » (sic) et la compétitivité. Cela signifie que les marchés financiers et les firmes multinationales pourront agir de plus en plus librement sur un espace géographique de plus en plus étendu. » (3).

Mais cela n’explique pas quels avantages sont recherchés par ce redéploiement industriel et financier intra-capitaliste. Pour quels bénéfices doivent-ils fermer à Gent pour investir au Michigan ? (4)

 

Réduction des coûts du travail = réduire le prix de la « force de travail »

Depuis plusieurs années l’empire étatsunien maintient intentionnellement le dollar sous la valeur de l’euro, ce qui lui fournit un avantage concurrentiel évident. Les biens et services produits aux États-Unis sont ainsi moins chers à acheter pour un européen, un canadien, un australien ou un japonais. Encore faut-il que les coûts de production des biens et des services soient sous contrôle et maintenus au plus bas niveau possible (C), sinon l’avantage compétitif serait annulé par l’écart salarial qui historiquement était à l’avantage des étatsuniens relativement bien payés, dans la grande industrie monopolistique du moins.

Ce n’est plus le cas présentement car d’une part l’inflation engendrée par l’injection constante de dollars neufs dans le circuit financier a réduit le pouvoir d’achat ouvrier, c’est-à-dire la valeur de la marchandise « force de travail » sur le marché étatsunien (C) ; de plus, les capitalistes américains, avec le soutien de leur appareil d’État, ont lancé depuis nombre d’années des attaques en règle contre les conditions de travail, les salaires et les conditions de reproduction de la force de travail des ouvriers américains. Notamment, ils ont réduit les charges fiscales des entreprises et accrue celles des travailleurs.

Il appert que ces assauts virulents contre le prolétariat et les employés étatsuniens et la faible résistance du prolétariat (B) ont porté fruit. Aujourd’hui, non seulement la productivité de l’ouvrier américain (cadence de travail, nombre d’heures de travail, mécanisation-robotisation du travail, etc.), ainsi que son bas coût de revient (salaires et avantages sociaux) fournissent deux avantages concurrentiels inégalés aux entrepreneurs monopolistes étatsuniens face à leurs concurrents européens et canadiens. De fait, dans certaines parties des États-Unis les salaires et les conditions de travail sont équivalents à ceux en vigueur dans certains pays émergents (C). L’union commerciale entre les deux grandes alliances (ALENA et Union européenne) accentuera la concurrence entre les classes ouvrières d’Europe, des États-Unis et du Canada…Quel pays vendra sa marchandise « force de travail » au plus bas prix ? Quel pays aura la plus forte productivité du travail et donc la plus grande compétitivité et le plus fort taux de plus-value ? (5)

Ayant quasi totalement écrasé la résistance ouvrière américaine (B), ayant ramené le prolétariat et une large partie des employés étatsuniens à des conditions de survie où, individuellement chaque travailleur se sent menacé par le chômage endémique et le surendettement ; totalement isolé dans sa résistance en raison de la trahison de l’oligarchie syndicale collaboratrice (à peine 15% des travailleurs sont syndiqués). Aux États-Unis chaque travailleur esseulé (sans conscience de classe) lutte pour sa survie personnelle et se vend au plus offrant à des conditions ne permettant même pas sa reproduction élargie (voir les notes numéro 5 et 8) !

Oubliez la petite-bourgeoise et la frange des employés bien payés du tertiaire hypertrophié qui ont commencé à passer à la moulinette du processus de réduction des revenus et de paupérisation effréné. Vous les entendez s’apitoyer devant l’exploitation éhontée et supplier qu’on leur accorde le sursis de l’affidé.

Voilà l’industrie américaine enfin prête pour un second souffle, un « redécollage » – et une reconquête de ses marchés si ce n’était d’une série de problèmes aggravants qu’il lui faudra résoudre auparavant. Attardons-nous à ces problèmes quelques instants puisque l’Europe et le Canada y sont déjà confrontés.

 

La concurrence internationale inter-impérialiste

D’une part, la Chine impérialiste maintient sa capacité concurrentielle : en haussant constamment le niveau de productivité de sa main-d’œuvre salariée (budget croissant en recherche et développement, robotisation accélérée, cadence effrénée) ; en contrôlant sévèrement la lente et systématique augmentation des salaires de ses ouvriers afin de se constituer un marché intérieur.

En outre, la Chine a commencé à délocaliser certaines de ses entreprises à faible valeur ajoutée et au facteur main-d’œuvre – capital variable – élevée où la mécanisation-robotisation est plus malaisée (industrie du textile, du vêtement, de la chaussure, de l’alimentation, etc.) vers l’Asie du Sud-Est pauvre et vers l’Afrique miséreuse (Éthiopie, Nigéria) (6). La Chine maintient ainsi sa capacité concurrentielle face aux américains, aux européens et aux capitalistes canadiens.

D’autre part, l’Union européenne a commencé à lâcher du lest en laissant tomber la valeur de l’euro qui s’échange maintenant à parité avec le dollar (idem pour le dollar canadien). Cela rétablit une partie de la compétitivité de la production industrielle européenne (idem pour le Canada). Cela réduit aussi le pouvoir d’achat des travailleurs européens et donc la valeur de la marchandise « force de travail » ; ceci déprécie leurs maigres économies et fait fondre leurs fonds de retraite (partie différée du salaire destinée aux rentiers) (7). Devant cette ignominie les ouvriers européens ont déjà entrepris des grèves féroces pour résister à l’érosion de leur pouvoir d’achat ou pour obtenir des augmentations salariales compensant l’inflation et la perte de pouvoir d’achat de façon à assurer la reproduction élargie de leur force de travail (8). Refusant d’être surexploité au-delà de leur survie en tant que classe sociale les travailleurs européens mettent en péril la ré-industrialisation de l’Europe nous avertit Attali. 

Les capitalistes monopolistes européens – quelle que soit leur drapeau nationaliste chauvin – font déjà face à cette résistance ouvrière généralisée en Europe. Le maelstrom médiatique – de concert avec les politiciens véreux et les bureaucrates syndicaux affairistes – sont en campagne afin de démontrer, à partir des exemples grec, espagnol, portugais, italien et britannique, que les ouvriers qui ne se soumettront pas et n’accepteront pas de se serrer la ceinture et de revenir aux salaires et aux conditions de travail d’antan (1968) seront rejetés par le système économique omnipotent et ils seront mis au rancart – chômage et assistance sociale, soupe populaire, friperies et SDF (B). Le dilemme devient pour un ouvrier européen : mourir d’inanition en travaillant ou mourir d’inanition sous l’assistance sociale ? Voilà une condition de ré-industrialisation qu’une partie de l’Europe ne rencontre pas encore alors qu’aux États-Unis une partie de la classe ouvrière vit dans les parcs et dort sous la tente. En faillite, près de 30% des jeunes couples travailleurs américains sont retournés vivre chez leurs parents. Maints salariés ont vu leur revenu réduit de 25% aux États-Unis et ça continue (9).

Puisque les travailleurs américains s’y sont résignés, pourquoi les ouvriers et les employés européens et canadiens ne s’y résoudraient pas ? Alors, de grâce, scandent les capitalistes français et leurs sous-fifres socialistes, « oubliez les 35 heures », la France n’est plus au temps où les colonies dopaient le PIB métropolitain. Pareil en Belgique. Aujourd’hui, « enfants de la patrie, la plus-value doit être produite ici et extorquée patriotiquement avec la complicité de nos amis syndicalistes défaitistes » (10).

 

La dette souveraine est hors contrôle

Cette dépréciation de l’euro (du dollar canadien) a bien entendu pour conséquence de hausser la valeur de la dette souveraine de chaque état européen déjà lourdement plombée. Plus un pays est dépendant de l’épargne et de la capitalisation extérieure à la zone euro, plus sa dette augmentera au fur et à mesure qu’il empruntera sur les marchés extérieurs. Pour les pays qui se recapitalisent et qui empruntent sur le marché européen, ce qui sera bientôt le lot de tous les pays de l’UE puisque peu de capitalistes financiers étrangers souhaiteront risquer leurs deniers sur le marché des obligations européennes dévaluées, les dettes des divers pays européens seront de la sorte communautarisées - « socialisées » - de facto, sans qu’il ne soit nécessaire d’adopter une résolution quelconque au parlement européen (D). L’intégration financière-monétaire-fiscale se réalise sous votre nez camarades européens ce qui évidemment est déjà implantée au Canada et aux USA (D).

Ainsi, aux États-Unis, la FED achète les obligations d’épargne du gouvernement yankee et dévalue d’autant la valeur du dollar US. Il semble que la Banque centrale européenne (BCE) ait décidé de recourir au même stratagème suicidaire. En effet, ce système de financement de la dette est suicidaire puisque cette opération de renflouement des budgets gouvernementaux des pays de la zone euro à même de l’argent utopique-inflationniste ne fait que reporter la crise de surproduction – de sous-consommation – de chômage aggravé – et d’endettement privé et public catastrophique – vers d’hypothétiques échéances qui ne sauraient tarder ni être évitées.

Demain, économistes pédants, politiciens maniérés et autres cassandres viendront expliquer qu’il faut davantage de sacrifices de la part des « citoyens » ; réclamer moins de salaires et plus de productivité-compétitivité ; exiger moins de services publics afin de réduire les déficits publics gargantuesques conséquence de l’endettement croissant ; cautionner les guerres coûteuses et destructrices ; et, finalement, quémander plus de subventions et de dégrèvements fiscaux en faveur de « vos » entreprises en crise et de « vos » banques en déroute de manière à maintenir « leur » ardeur concurrentielle (compétitivité) et « leurs » taux de plus-value et de profit (11).

 

Profit accru – reproduction élargie

Ne vous méprenez pas. L’objectif du développement du système capitaliste n’est pas d’accumuler des profits astronomiques – vous faites erreur sur la finalité. L’objectif ultime du système capitaliste à son stade impérialiste de développement est, à travers cette prise de profits astronomique, d’assurer sa reproduction élargie. C’est la loi inaltérable du système qui pousse les concurrents monopolistiques intercontinentaux à s’entredéchirer afin de s’assurer de survivre et de prospérer : “exploite, accumule plus-value (PV) - profits, réinvestis ce capital constant (CC) et ce capital variable (CV) et assure un nouveau cycle de reproduction élargie ; dans le cas contraire, péris et dépose ton bilan”. Voilà la recette capitaliste d’Arnault, Buffett, Slim, Gates, Desmarais, Bettencourt, Mittal, Soros, Pinault et Péladeau peu importe leur drapeau national en berne (12).

Les marionnettes politiques, socialistes, libérales, conservatrices, péquistes, caquistes, NPD, UMP, Démocrates, Républicaines et lepénistes ne sont là que pour réguler cette transaction financière entre d’une part l’investisseur – le preneur de risque avec le capital public, les fonds de pension et les caisses d’assurance – et d’autre part les masses ouvrières et besogneuses privées de tout pouvoir et vendant leur marchandise « force de travail » au plus offrant contre un salaire de moins en moins raisonnable et des impôts de plus en plus déraisonnables.

C’est à prendre ou à laisser clame l’impérialiste : nulle échappatoire au sein de ce système… même pas l’utopie de rétablir les frontières nationales de façon à se recréer ce petit milieu d’exploitation capitalistique patriotique d’antan, à l’abri de la concurrence internationale, où l’exploiteur sanguinaire parle français à des ouvriers exploités comprenant le français, ou l’anglais, ou l’allemand ou l’italien...ou le montagnais.

Deux voies s’offrent aux ouvriers : suivre l’exemple étatsunien et vendre leur marchandise « force de travail » à forte productivité en dessous du prix de revient (sous le seuil de reproduction élargie = mourir à petit feu tout en travaillant) assurant ainsi la compétitivité de « leurs firmes nationales » ; ou résister de toutes leurs forces, rejeter le Traité de fiscalité (TSCG) et les traités de libre-échange transatlantique et surtout renverser le système capitaliste.

 

 

(1) http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/2012/10/26/pourquoi-lindustrie-americaine-se-desengage-de-leurope/ Paul Craig Roberts http://www.vigile.net/L-effondrement-de-l-economie

(2) http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-crise-economique-la-chine-l-110893 Vincent Gouysse (2012). 2011-2012 Reprise de la crise. http://marxisme.fr/reprise_de_la_crise.htm

(3) http://www.legrandsoir.info/plateforme-contre-le-transatlantisme.html

http://www.no-transat.be/

(4) http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-le-pdg-de-psa-peugeot-citroen-annonce-la-fermeture-d-usines-en-europe-110604349.html

(5) Les salaires et les profits aux États-Unis http://www.mondialisation.ca/usa-10-chiffres-qui-disent-tout/5310915. Dans un prochain article nous scruterons cette question de la hausse de la productivité du travail si chère aux employeurs – patrons – capitalistes et financiers. http://alencontre.org/europe/france/france-apres-les-pigeons-voici-les-vautours.html

(6) http://les7duquebec.org/7-au-front/afrique-le-continent-spolier/

(7) La faillite des régimes de retraite http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=258

(8) La reproduction élargie de la force de travail d’un ouvrier comprend ce qui lui est personnellement nécessaire pour vivre, être soigné, s’éduquer, se divertir et vivre sa retraite en sécurité, mais aussi pour se reproduire, procréer, élever et faire éduquer ses enfants, les faire soigner et les préparer à devenir esclaves salariés.

(9) http://les7duquebec.org/7-au-front/elections-americaines-2012-les-vrais-enjeux/

(10)http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-polemique-sur-les-35-heures-125075

(11)http://www.mecanopolis.org/?p=24488

(12)http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_milliardaires_du_monde_en_2012 http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_Schengen

 


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21 réactions à cet article    


  • clostra 14 novembre 2012 10:42

    La question qu’on est en droit de se poser ne serait-elle pas la suivante : pourquoi dans ce contexte des fortunes colossales se constituent ?

    (mon idée sur la question est qu’il s’agit d’une anomalie rarement dénoncée : l’informatique, les communications, la robotisation permettent une sorte de « vol » d’un acquis - de la recherche, de savoir-faire, d’ingéniosité - qui n’est pas évalué. Ce sont ces fameuses « bulles » contre lesquelles on ne voit aucun politique ou décideur d’une part prévenir et dénoncer, d’autre part remédier or il s’agit du travail de générations entières confisqué par quelques uns - NB qui passent pour des héros des temps modernes)

    Passons sur les bulles qui ne profitent qu’à un petit nombre de gros malins.

    Des bulles qui montent aux vagues de brassages, avant l’étale...

    L’étale, pourrait être imaginée comme « justice sociale et paix durable » lorsque tous les pays auront à peu près le même développement, les mêmes exigences salariales, les mêmes exigences de qualité de vie. Alors peut-être pourra-t-on faire les ajustement nécessaires pour une « économie solidaire », l’économie du « développement durable »


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 novembre 2012 12:07

      L’Europe, excuse moi l’expression très vulgaire, est entrend de se faire baiser !

      Une des causes est ce traité de Maastricht avec ses règles de la libre circulation des capitaux et marchandises. Dans le traite il y à des paragraphes qui interdisent aux états européens à s’opposer aux délocalisations, etc. Ses traitées de Maastricht et de Lisbonne sont une vrai monstruosité et contribuent à la spoliation de notre patrimoine ! Les Milliardaires étrangers sont entend de s’approprier les fleurons de notre industrie et le patrimoine foncier !

      Puis l’Europe qui s’efforce d’appliquer des règles toujours plus en plus drastique pour préserver l’environnement hors des pays voire des continents comme la Chine ou les États - Unis ne ratifiant pas les protocoles pour diminuer les problèmes environnementales et créant ainsi une distorsion dans la compétitive, donc nous faisons les frais.

      Les Pays de l’ancien Europe (avant le traité de Maastricht) devront se souvenir des 30 années glorieuses.

      On nous à imposé avec beaucoup de raffinesse le modèle américain, modelle ultra-libéral, ou seul l’argent à de la valeur et ou l’Homme reste sur le carreau !

      Pour entamer la « seconde révolution industrielle » nous devons rompre avec ce modèle ultra-libéral américain.

      Il faut mettre l’homme au cœur de la société et l’argent étant un moyen servant l’homme et sa patrie, et pas le contraire !

      Pour sortir des griffes de la politique américaine nous devons quitter l’Europe « Maastrichtien » pour le bien de tous les pays qui composent l’Europe aujourd’hui, car Bruxelles est devenu une centrale tenu par des gens non élus (je parle des commissions) qui utilisent voire qui détournent le pouvoir démocratique pour nous imposer leur dictats notamment la malbouffe ...

      L’Europe à un immense potentiel pour affronter l’avenir, l’Europe doit se ré-construire sur un modèle durable, et avec un vision à long terme.

      Les modelés à court terme ont l’avantage de rapporter gros à une minorité de gens qui siègent à la tête des multinationales, mais à long terme ses modèles ne sont pas tenables à causes des effets secondaires, pollution irréversible, contamination de nappes phréatiques (gaz de schiste), empoisonnement de l’environnement par des pesticides donc on doit chaque année augmenter la dosé à causes des résistances des bactéries, champions, etc.
      ... c’est un véritable cercle vicieux !

      Sortons de l’Europe.... et vite !

      Il faut rompre avec se modèle esclavagiste !


      • Yvance77 14 novembre 2012 13:44

        Salut,

        Le plus beau dans toutes les théories libérales, est que mettre fin à la contrainte de l’état aurait dû permettre aux marchés d’arriver à un équilibre ou les intérêts des uns et des autres se seraient rencontrés en un point précis. Celui qui aurait permis à chacun de prospérer.

        On voit le résultat de la dérégulation à outrance.

        Et dire qu’il y a des connards genre spartacus pour nous vanter encore les mérites de ce systèmpe génocidaire !

        Chapeau bas...


        • Le péripate Le péripate 14 novembre 2012 14:07

          Heu... c’est de la relocalisation ça, non ?


          Rassurez-vous, ça n’arrivera pas ici. Ce pays est foutu.

          • Traroth Traroth 14 novembre 2012 17:28

            Merci, le libéralisme ! smiley


          • Traroth Traroth 14 novembre 2012 17:30

            Vous devez avoir la satisfaction du devoir accompli...


          • foufouille foufouille 14 novembre 2012 20:55

            L’esprit liberal, c’est se vendre au miteux
            faut juste etre etudiant et boxeur thai de 40a


          • velosolex velosolex 15 novembre 2012 01:19

            Talon

            J’ai bien peur que le libéralisme ne nous montre que son cul !


          • Traroth Traroth 14 novembre 2012 17:39

            - Rétablir des droits de douane en fonction des conditions sociales, environnementales, fiscales et de réciprocité des pays exportateurs

            -Freiner la spéculation en interdisant les ventes de titres à découvert, en obligeant les banques à séparer leurs activités d’investissement et de crédit, nationalisation définitive de toutes les entreprises que l’Etat est obligé de renflouer (« too big to fail »)
            -Taxer des transactions financières internationales
            -Introduire la progressivité dans l’impôt sur les sociétés, afin de le baisser pour les PME, à collecte égale
            -Aide à la constitution de coopératives (SCOP...) par les salariés pour les entreprises en faillite

            Voila ce qu’il FAUDRAIT faire, et que Hollande ne fera pas.

            • velosolex velosolex 14 novembre 2012 18:11

              Les seules solutions pour sortir de cette merde
              - Refuser de rembourser la dette
              - Rétablir les barrières douanières.
              - Créer une taxe liée au transport des marchandises, au kilomètre parcouru, qui rétablirait une économie locale, et mettrait un terme à ces déplacements sources de pollution, en accord avec les grands enjeux de la planète.
              - Évoluer dans une distribution des salaires, de un à dix maximum.
              - Développer les sources d’énergie alternatives.
              - Revenir à une agriculture respectueuse, source de richesse et de santé

              On peut rêver, non, afin la fin du monde ?


              • ecolittoral ecolittoral 14 novembre 2012 18:19

                « Deux voies s’ouvrent alors aux ouvriers ».... Ça existe encore un ouvrier ?

                « La seconde révolution industrielle ». D’accord !
                On remplit les réserves de pétrole qui sont pratiquement vides puis on recharge les mines en voie d’épuisement et on recommence !

                Vous n’avez toujours pas compris que la révolution industrielle et son cortège d’ouvriers, c’est du passé !
                Les 35, 40, 50 heures...pour produire quoi ? Avec quelles énergies et matières premières ?
                40, 50 heures, c’est l’Asie. Et, là bas, la production baisse, à cause des marchés qui s’appauvrissent mais aussi à cause de ces matières premières et énergies qui ne font et ne feront qu’augmenter.
                Faites un peu le rapprochement entre le plein de votre voiture et « le plein » pour produire et transporter.

                La lutte finale proposée par l’auteur n’aura pas lieu. Parce que le combat est en train de cesser faute de combattants.


                • Le printemps arrive Le printemps arrive 15 novembre 2012 09:23

                  Les ouvriers ont déjà disparu de l’imaginaire collectif grâce aux programmes médiatiques les ignorants quasi totalement.
                  Il vont continuer de disparaître du monde de la production car on peut les remplacer petit à petit par des machines : en enlevant la pénibilité au travail, on enlève aussi les travailleurs.
                  Est-ce un bien ou un mal ? Cela va dépendre de la réponse que vont donner les décideurs qui ne sont pas les ouvriers. La réponse des décideurs va aller dans le sens de leurs propres intérêts.

                  La raréfaction des matières premières et des énergies fossiles va être le moment de la prise de conscience (notamment par les ouvriers eux-mêmes) du mensonge de la croissance économique éternelle.

                  Si il n’y a plus de travail disponible (puisque le travail industriel disparaît), il faudra bien trouver des occupations à ces ouvriers désœuvrés : pourquoi pas une bonne guerre pour qu’ils s’entre-tuent comme en 40 et en 14 ?
                  Vous n’avez pas l’impression que l’on nous y prépare depuis quelques années ?

                  Les premières solutions que j’aperçois :
                  - prendre le pouvoir sur nous-même et sur notre fonctionnement collectif en évitant la révolution qui se fini toujours mal.
                   - prise de conscience de l’obsolescence programmée, première source de gaspillage monstrueux.
                  - écouter ceux dont l’avis diverge des avis officiels et réfléchir à leurs solutions (émotionnellement c’est très dur ) : internet nous le permet encore.
                  - Ne plus écouter ceux qui disent « non, mais c’est pas possible... » , se méfier comme de la peste du « il n’y a pas d’autres alternatives » (TINA) et l’identifier comme un signe d’incompétence.
                  - prendre conscience du pouvoir que l’on détient chacun à notre niveau et rassemblé.
                  - utiliser ce pouvoir pour le bien-être de tous, nature comprise bien évidemment.


                • spartacus spartacus 14 novembre 2012 18:23

                  Pas une fois l’idée est venue à l’auteur que la délocalisation vers les USA était simplement le bon sens.

                  Sans allez chercher des chimères d’explications de capitalisme ou d’ostracisme à la sauce coco retour 68.

                  revenir au USA
                  1-Pour être au plus près du potentiel et des acheteurs. Plus près du marché qui semble allez vers de la croissance.
                  2-Parce que les coûts de transport en Europe avec ces péages et son carburant surtaxé pèse plus qu’au USA.
                  3-Que la qualité de la main d’oeuvre est mieux formée. Chaque Américain même sans diplômes dispose d’un enseignement pratique de base. (comme souder cimenter, conduire ou changer une roue, etc..).Alors que chez nous ils en connaissent plus sur Zola que manier un tournevis.
                  4-Parce que les gens bossent plus que 35h. 
                  5-Parce que les impôts européens dirigent les investisseurs vers le financement de la dette d’état et que les impôts américains dirigent les impôts vers les entreprises.

                  Il serait bon que nombre de Français aient une mentalité différente sur le travail.
                  1-Le travail n’est pas à vie.
                  2-Si le patron peut te virer, le salarié peut partir comme il veut.
                  3-Un « incident » de parcourt comme un licenciement n’est pas un drame, mais au contraire un tremplin pour autre chose.
                  4-La liberté individuelle est préférable à la dépendance de l’état.

                  Mais c’est une autre mentalité !

                  • clostra 14 novembre 2012 20:26

                    « Pas une fois l’idée est venue à l’auteur que la délocalisation vers les USA était simplement le bon sens. »

                    Je n’ai pas à défendre l’auteur mais ce me semble qu’OTIS et ses incontournables ascenseurs sont en nombre en France. J’imagine mal d’ailleurs, qu’OTIS n’ait pas ses propres industries aux USA avant de faire revenir celle(s) qui fabrique les ascenseurs pour la France. Je peux me tromper.

                    Si c’est le cas - importation des pièces à installer/ changer en France - c’est une aberration écologique, un surcoût du au transport...

                    Pas si simple


                  • moebius 14 novembre 2012 22:34

                    cete article est un exemple imparfait de desinformation


                    • Jean-paul 15 novembre 2012 01:53

                      On mange mieux aux USA qu’en France .Je m’explique pour qui sait cuisiner on trouve de tout .Et surtout plus de choix avec les restosfrancais , bresiliens cubains, russes, turcs colombiens,japonais (9 etc...La viande est bien meilleure (Tbone steak ,angus et leur vrais burgers sont delicieux ).En patisserie les francais sont la mais une patisserie latino vous fera le meme mille feuilles a la creme chantilly . .Les fromages on trouve de tout .Pour le vin des supermarches avec les vins du monde dont les vins francais et la fameuse creme de cassis sans oublier le pastis .Peut etre on ne trouve pas les langoustines de Bretagne.... je suis d’accord etles huitres ont peu de gout .OK !

                       


                      • SergeL SergeL 15 novembre 2012 09:23

                        « On mange mieux aux USA qu’en France »

                        « La viande est bien meilleure »


                        La nourriture au US, à base de Maïs et de Pétrole : comme dit Coffe : « c’ est de la Merde ».


                      • L’immigré 15 novembre 2012 10:50

                        C’est pas pour rien qu’on l’appelle le pays de la liberté, leader du monde libre, mec.
                        D’ailleurs, si ton produit est moins bon que celui du concurrent, t’es
                        out. Pire, on peut te faire un procès où tu risques de perdre plus que des plumes. Business is business. En France, tu peux vendre ta camelote sans risque sérieux parce que, comparativement aux States, tu ne perdras pas grand-chose si on te fait un procès. That’s it, man.
                        En plus, en France, les gens sont si souvent chauvins qu’il n’y a pas de quoi s’étonner d’avoir un assortiment pauvre dans les rayons français.
                        Enfin, pour ce que j’en dis...


                      • foufouille foufouille 15 novembre 2012 11:21

                        si c’est la meme viande que dans food inc, ca doit pas etre bon
                        parquee dans le desert et nourrie a mais ogm
                        la carcasse est ensuite aspergee de javel et d’acide lactique ou autres saloperies


                      • L’immigré 15 novembre 2012 12:30

                        @foufouille :
                        On parle de
                        goût, mec, pas de qualité intrinsèque du produit qui est indétectable par un être humain (pour savoir si c’est un OGM, tu sais bien qu’il faut une technologie qui permet de détecter la structure modifiée de l’ADN, enfin !). De plus, on parle aussi de choix (variété de viande : bœuf, porc, mouton, poissons, crustacés, AOC, importé, etc.), pas seulement de Food, Inc. (style MacDonald’s et autres Burger King) et autres prêts à emporter.
                        À moins que j’ai mal compris ce que tu sous-entendis...

                        @Par SergeL :
                        Il n’y a pas que de la nourriture
                        « à base de maïs » aux States, mec. Quelle étroitesse d’esprit. On y trouve de tout, à condition d’y mettre le prix : ce n’est pas l’Américain moyen qui va acheter de la nourriture de qualité dans un restaurant chic étoilé. T’as l’oseille, t’as ce que tu veux. T’as pas l’oseille, tu dégages et tu bouffes « la merde » comme tu dis. Sois moins grossier, mec, il y a des dames qui regardent.


                        • Jean-paul 15 novembre 2012 13:23

                          Sans oublier que pour les boissons alcoolisees,les Americains sont les rois des cocktails .Pour le pinard les Francais sont chauvins .L’Americain moyen peut se choisir un resto japonais ,cubain ,francais ,italien etc.....A la TV les Francais ont copier les emissions sur la cuisine comme Master Chef .

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