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Accueil du site > Tribune Libre > La Grèce, seule face à la meute

La Grèce, seule face à la meute

"La Grèce a vécu au dessus de ses moyens". " Les contribuables européens ne veulent pas payer pour les fonctionnaires grecs". " Si la Grèce fait défaut, ce sont les Français qui paieront". "D'autres pays ont fait des efforts et ont réussi à se redresser" et la dernière de Nicolas Sarkozy ce mercredi 8 juillet à TF1 : " les Grecs ne travaillent pas assez". Depuis le référendum de ce 5 juillet et le NON massif du peuple grec à l'austérité et au saccage social imposé par Bruxelles, les libéraux et les technocrates de l'Eurogroupe se déchainent pour dresser les peuples européens les uns contre les autres et pour punir le peuple grec d'avoir osé défier le diktat des eurocrates en refusant l'austérité imposée par les créanciers.

La détresse d'un retraité grec, Giorgos Chatzifotiadis, le 3 juillet 2015 devant une banque à Thessalonique, au nord de la Grèce. (AFP/SAKIS MITROLIDIS)

« L’histoire récente de la Grèce, c’est l’histoire de la plus grande punition d’un pays en temps de paix », écrit dans une tribune à Mediapart l'ancien premier ministre Dominique de Villepin. En effet, depuis l'élection de Syriza il s'agit bien d'humilier le peuple grec pour avoir osé affirmer avec son gouvernement qu'il existe une autre alternative à la politique ultralibérale érigée en dogme par les instances européennes.

Le "NON" à plus d'austérité de ce 5 juillet apparait comme un ultime affront à cette Europe libérale. "NON" qu'il faut absolument discréditer avant que d'autres peuples s'avisent d'en faire autant. Il est à craindre que cette attitude punitive des institutions européennes conduisent dans les semaines à venir à un désastre social en Grèce et, à plus long terme, à la montée des nationalismes et la faillite définitive de tout projet intégrateur européen.

Les dirigeants européens prisonniers de la doxa des comptables, apprentis sorciers économistes,en enchainant tous les pays de la zone euro sans distinction au carcan de chiffres arbitraires et néfastes que sont entre autres les 3 % de déficit budgétaire maximal et les 60 % du PIB pour le montant maximal autorisé de la dette, "marchent, en somnambules, vers la catastrophe" ( lien) en référence au  livre de l’historien Christopher Clark sur les origines de la première guerre mondiale (Flammarion, 2013).

Afin de pouvoir désigner les responsables de ce désastre à venir il est nécessaire de faire la peau à tous ces mensonges que nous assènent la plupart de nos " irresponsables politiques" et que répètent en boucle sur tous les médias les chiens de garde des pouvoirs en place.

CES MENSONGES SUR LA GRECE QUE L'ON NOUS ASSENE TOUS LES JOURS

Depuis 2007 la dette grecque a explosé, passant de 100 % du PIB à 180 % du PIB.

NON ce n'est pas la faute des Grecs qui auraient dépensé sans compter depuis leur entrée dans l'Euro en 2002 !

Dans un premier temps l'endettement du pays qui possède très peu d'industries mais qui a une position géo-stratégique importante pour l'Europe et possède des atouts culturels et touristiques incontestables est dû en premier lieu à un budget militaire surdimensionné (4,5 % du PIB au lieu de 2,4 % en France ). Il faut savoir que l'armée grecque possèdent autant de chars que la France ! En 2007 le scandale des sous-marins allemands U-214 de HDW (Howaldtswerke-Deutsche Werft) ( lien ) d'une valeur globale de 5 milliards d'euros (120 millions de pots de vins) qui se révèlent être défectueux ( ils gitent énormément à gauche et l' équipement électronique est défectueux) illustre parfaitement ces dépenses inutiles de l'Etat grec. Pour ne pas faire de jaloux l'Allemagne a vendu à la même période six sous-marins identiques à la Turquie. D'autre part comme en Espagne, la réalisation de multitudes infrastructures surdimensionnées et inutiles comme l' autoroute Aegnatia avec 1650 ponts et 76 tunnels ( 1) et des équipements pour les Jeux Olympiques de 2004, aujourd'hui délabrés et à l'abandon, a rempli généreusement les carnets de commandes des grandes entreprises de travaux publics allemandes françaises ou italiennes. Marchés juteux pour les pays exportateurs et bien arrosés de pots de vin conséquents pour les décideurs locaux. L'incapacité des gouvernements successifs à lever l'impôt à la hauteur des dépenses, avec une bonne dose d'exemption fiscale pour les armateurs grecs et l'église locale et un gros zeste d'évaporation d'argent en Suisse de la part de nombreux dirigeants politiques et hommes d'affaires locaux ont creusé inéluctablement le déficit grec. Dépenses publiques financées par des bons du trésor achetés par les organismes financiers privés ( fonds d'investissement, assureurs et banques européennes qui se rémunèrent avec des taux d'intérêts particulièrement attractifs). Ainsi ce sont bien les pays industriels du coeur de l'Europe, Allemagne et France en particulier, avec leurs entreprises et leurs banques, qui ont, pendant cette période, profité à fond du creusement du déficit public.

En octobre 2009, peu après les élections, le nouveau premier ministre Georges Papandréou (PASOK) fait une opération "vérité" sur les chiffres du déficit grec. Il n’est pas de 6% comme annoncé par le précédent gouvernement, mais de 12.7% du PIB. En 2010, les banques européennes créancières de la Grèce risquent de perdre gros avec un défaut de la Grèce. De nouvelles faillites bancaires dans la zone euro, en Grèce mais aussi en France et en Allemagne menacent. Fin 2009, selon la Banque des règlements internationaux, les banques françaises étaient celles qui détenaient le plus de dette grecque dans leur portefeuille (57 milliards d’euros), devant les banques allemandes (34 milliards d’euros). La crise grecque fait paniquer les marchés financiers qui rechignent aussi à prêter à l'Espagne, l'Italie, le Portugal, l'Irlande… les taux d'intérêt auxquels ces pays empruntent bondissent.

Alors comme toujours après que les entités privées se soient gavées, on nationalise les pertes. En deux plans d’aide, 2010 et 2011, la dette grecque change de structureElle était constituée à 80% par des bons du trésor échangeables sur les marchés financiers. Aujourd'hui, ils représentent 29% de la dette (soit 91.6 milliards d'euros, dont 27 milliards détenus par la BCE) ; le reste (221,05 milliards d'euros) est constitué de prêts. Par cette transformation, ce sont des entités publiques (FMI, BCE, FESF, Etats de la zone euro) qui ont remplacé les investisseurs privés. Les fonds publics sont venus au secours des banques privées qui jusque là, pour amasser toujours plus, pléonexie oblige, avaient été bien imprudentes. Ainsi, comme l'affirment les aboyeurs médiatiques, les contribuables européens ne payent pas pour les fonctionnaires grecs - dont le nombre a été réduit d'un tiers en cinq ans-. Ils payent pour les épargnants européens, français et allemands en particulier, qui par l'intermédiaire de leur banque ont investi, souvent sans le savoir, dans des projets hasardeux.

Les institutions européennes qui ont fermé les yeux sur l'achat à prix d'or par les autorités grecques d'un tas d' équipements inutiles ont imposé ensuite au peuple de vendre à prix cassé son unique richesse qu'est sa force de travail au nom de la réduction du déficit budgétaire et de la recherche d'une compétitivité avec les salaires low-cost des pays de l'ex-Europe de l'Est.

Depuis 2010 les plans d'austérité dictés par la troïka se succèdent, avec à chaque fois, gel des embauches et licenciements dans la fonction publique, baisse des salaires et des retraites,réduction des aides sociales, recul de l'âge de départ à la retraite, augmentation des taxes et impôts sur la consommation, programme de privatisation, etc...

Fin avril 2013, la loi prévoit une restructuration du secteur public avec la suppression de 15 000 postes d’ici à la fin 2014. Elle prévoit aussi l’extension d’un impôt foncier très impopulaire existant depuis 2011.

Le projet de loi 2013-2016, que la coalition gouvernementale a défendu, annonce de nouvelles coupes dans les retraites, les salaires dans le secteur public, les prestations sociales et les dépenses de santé. Le texte accentue aussi la dérégulation des marchés du travail et des services, réclamée par les bailleurs de fonds, et repousse à 67 ans, contre 65 ans, l'âge légal de départ à la retraite.

Ce sont en tout plus de 10 plans qui se sont succédé pour aboutir à un résultat bien éloigné de celui escompté : le PIB a diminué de 26,2 % au cours des six années de crise, alors qu’il avait augmenté de 25 % lors des six années précédant la crise. Le bilan de la mise sous tutelle de la Grèce depuis cinq ans est particulièrement désastreux.( lien ) et devrait conduire à réparation de la part des trop fameuses" institutions européennes" :

  • Salaire :-38 %
  • Chômage :+190 %
  • pauvreté :+33%
  • suicides :+44%
  • mortalité infantile : +42 %
  • Dépression : +272 %

Tous ces sacrifices et cette casse sociale pour voir augmenter sans fin le fardeau de la dette :117 milliards en 2000, 312 milliards en 2015.

A la fin de 2014, au lieu de constater le désastre et de corriger le tir les instances européennes poussent à la crise politique ce qui ne fait qu'accentuer la crise financière.

En janvier 2015, la venue de Syriza au pouvoir sera considérée alors par Bruxelles comme un affront inadmissible du peuple grec aux institutions européennes. Depuis six mois on assiste à une entreprise de discrédit permanent d'Alexis Tsipras et de son ministre des finances Yannis Varoufakis en tant qu’interlocuteurs politiques pour les réduire au seul rôle de « vilains débiteurs » en les mettant sur un pied d’inégalité face à des « créanciers » tout-puissants qui refusent toute négociation sur la dette et assènent des contre-vérités pour dresser les uns contre les autres les peuples européens.

Non la Grèce ne doit rien au contribuables français ! Au contraire jusqu'à présent la dette grecque a rapporté de l'argent à ses créanciers. Les 226,9 milliards d’euros prêtés par les pays de la zone euro à la Grèce ne l’ont pas été à taux zéro. Lors du premier plan d’aide, ils faisaient une « marge » de 300 points de base (c'est-à-dire que si eux-mêmes empruntaient à 1.5%, ils prêtaient à 4.5% à la Grèce). Quant à la BCE, depuis 2010, elle achète des bons du trésor grecs qui rapportent aussi des intérêts. On estime que ces bons du trésor grecs ont rapporté plus de 2 milliards d’euros par an en intérêt depuis 2010. Pour la France et depuis 2010, sur quatre ans, les prêts à la Grèce lui ont rapporté 729 millions d’euros, qui sont rentrés comme des recettes dans le budget de l’Etat. Le montant de la dette est déjà inscrit au passif du budget, en cas de défaut , c'est seulement à partir de 2020 et si aucune solution n'est trouvée que l'Etat devra emprunter à nouveau. Ce ne seront alors que les intérêts qui seraient perdus. ( lire "tout comprendre sur la dette grecque en six etapes )

Non les grecs ne vivent pas au dessus de leurs moyens ! Les efforts imposés par les "institutions" européennes ont eu des conséquences dramatiques sur leur niveau et leurs conditions de vie en faisant passer la Grèce de statut de "pays développé" à celui de "pays émergent" pour les agences de notation et de conseil en investissement.

Non Monsieur Sarkozy les grecs ne sont pas des fainéants ! Ce sont eux, pour ceux qui ont un emploi, qui travaillent le plus en Europe : 42 heures par semaine pour 35 heures en Allemagne et 30 heures en Hollande.

Toutes nos élites politiques ont failli. Constatant l'ampleur des conséquences de leurs erreurs, devant leurs victimes agonisantes qui tentent malgré tout de se relever, ils ne trouvent rien d'autres à faire que de tenter de les achever.

Il reste à espérer que l'histoire jugera les responsables de ce véritable crime économique contre un peuple souverain.

En conclusion empruntons ces lignes remplies malgré tout d'espoir à Frédéric Lordon qui dans "Le crépuscule d’une époque" ( 07/07/15) écrit :

"Même au milieu des ruines fumantes de l’Europe effondrée, eux ne lâcheront rien : ce sera toujours la faute à autre chose, les Grecs feignants, les rouges-bruns, la bêtise des peuples, l’erreur, quand même il faut le dire, de trop de démocratie. Mais tous les systèmes ont leurs irréductibles acharnés et leurs obturés du jusqu’au bout.

Têtes politiques en gélatine, experts de service, journalisme dominant décérébré, voilà le cortège des importants qui aura fait une époque. Et dont les réalisations historiques, spécialement celle de l’Europe, seront offertes à l’appréciation des temps futurs. Il se pourrait que ce soit cette époque à laquelle le référendum grec aura porté un coup fatal. Comme on sait, il faut un moment entre le coup de hache décisif et le fracas de l’arbre qui s’abat. Mais toutes les fibres commencent déjà à craquer. Maintenant il faut pousser, pousser c’est-à-dire refaire de la politique intensément puisque c’est la chose dont ils ignorent tout et que c’est par elle qu’on les renversera.

L’histoire nous livre un enseignement précieux : c’est qu’elle a des poubelles. Il y a des poubelles de l’histoire. Et c’est bien. On y met les époques faillies, les générations calamiteuses, les élites insuffisantes, bref les encombrants à oublier. Alors tous ensemble, voilà ce qu’il faudrait que nous fassions : faire la tournée des rebuts, remplir la benne, et prendre le chemin de la décharge."

LA SCIENCE DU PARTAGE

_______________________

(1) Voir l'article de ALDOUS : UE DE LA CORRUPTION A LA DETTE


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53 réactions à cet article    


  • jaja jaja 10 juillet 2015 10:09
    A ajouter au dossier sur la reddition de Tsipras devant la Troïka...

    Comme le dit Daniel Tanuro : « Un peu de précision sur le contenu du « compromis ». Désolé d’être brutal : cela s’appelle une trahison. Non seulement par rapport au programme électoral de Syriza, mais aussi par rapport aux "lignes rouges" tracées par Tsipras lui-même pour la négociation. Toute la droite européenne va savourer sa revanche sur le référendum, et elle ne s’arrêtera pas là ! Le pire est que les fascistes voient un boulevard s’élargir devant eux...

    Yannis Youlountas

    Vendredi 10 juillet 2015 au petit matin. Alexis Tsipras vient de faire un choix cornélien qui peut mettre en péril son parti à tous les niveaux : groupe parlementaire, comité central, militants, sympathisants, électeurs et popularité, cinq mois seulement après la victoire du 25 janvier. Il est difficile d’en mesurer toutes les conséquences. La journée qui commence sera cruciale, dans le parlement comme à l’extérieur.

    TSIPRAS SUR UN VOLCAN : LE GOUVERNEMENT VIENT D’ACCEPTER LA FEUILLE DE ROUTE DE LA TROÏKA ET DEMANDE 50 MILLIARDS SUR TROIS ANS EN ÉCHANGE.

    Bien qu’appuyé par plusieurs des dirigeants politiques d’opposition, qu’il a lui-même réunis ce lundi au lendemain du référendum, Alexis Tsipras risque un séisme politique dont l’onde de choc pourrait largement dépasser les frontières de la Grèce.

    - - - - -

    VOICI TOUT D’ABORD LE DOSSIER TEL QU’IL A ÉTÉ TRANSMIS AUX DÉPUTÉS GRECS. C’est-à-dire en anglais et sans clarté ni confort de lecture. Un texte qui, selon de nombreuses sources, a été réalisé AVEC LA PARTICIPATION D’EXPERTS FRANÇAIS, proches collaborateurs du gouvernement socialiste :
    http://www.hellenicparliament.gr/…/c8827c35-439…/9292390.pdf
    CÔTÉ DEMANDES : aide de 50 milliards d’euros sur trois ans dont plan d’investissement urgent de 35 milliards d’euros (principalement le déblocage de tous les fonds structurels bloqués) + restructuration de la dette pour la rendre soutenable après 2022 (décote, étalement, etc.).
    CÔTÉ PROPOSITIONS : économies à hauteur de 13 milliards d’euros sur deux ans. Quelques détails :

    - hausse de la TVA (alimentation, énergie, hôtels 13%, restaurants 23%, dans les îles, décote de 30% sur la TVA progressivement supprimée).
    - réduction du budget de la Défense (baisse de 300 millions d’euros d’ici fin 2016).
    - réforme de la fonction publique (peu détaillée, pas de coupe sur les salaires).

    - réforme des retraites (très peu de coupes, réduction progressive de la dépense de 0,25% à 1% du PIB et augmentation de la cotisation santé de 4% à 6%, réduction des départs à la retraites anticipés, âge de départ à la retraite reculé jusqu’à 67 ans en 2022, suppression très progressive du complément de retraite pour les plus modestes en 2019).
    - quelques privatisations

    - taxe sur les sociétés (passage de 26% à 28%, augmentation des impôts spécifiques pour les compagnies maritimes et le marché du luxe).

    - - - - -

    VOUS REMARQUEREZ, AU DÉBUT DU DOCUMENT, QUE, PARMI LES SIGNATURES DES MINISTRES, IL MANQUE CELLE DE PANOS KAMMENOS, ministre de la défense et président du petit parti des Grecs indépendants (ANEL).

    IL MANQUE ÉGALEMENT CELLE DE PANAGIOTIS LAFAZANIS, CE QUI EST BEAUCOUP PLUS GRAVE. Lafazanis est un ancien membre de l’insurrection de l’Ecole Polytechnique contre la Dictature des Colonels en 1973, devenu, quarante-deux ans plus tard, ministre de l’écologie et de l’énergie. Lafazanis venait d’ailleurs de signer un accord pour un gazoduc de plus de deux milliards d’euros avec la Russie. Et Lafazanis représente, surtout, plus du tiers des députés Syriza au parlement, c’est-à-dire toute l’aile gauche de Syriza.

    Manolis GLÉZOS, ancien résistant et député européen, et Stathis KOUVÉLAKIS, philosophe militant du comité central, deux figures très reconnues et influentes de cette même aile gauche, ont d’ores-et-déjà exprimé leur profond désaccord. Stathis Kouvelakis, déjà auteur d’un appel très entendu le 23 juin dernier* qui avait freiné un processus similaire et favorisé l’issue du référendum, vient cette nuit d’appeler les députés de Syriza à voter contre ces propositions : « Μαζί με τον λαό που θέλει να σταθεί όρθιος και να ζήσει, υψώστε το ανάστημά σας, πείτε ΟΧΙ ! »
    « AVEC LE PEUPLE QUI VEUT VIVRE DEBOUT, LEVEZ-VOUS ET DITES NON ! »

    En ce jour décisif, gageons que les débats seront vifs au parlement, ainsi qu’à l’extérieur dans la population, notamment dans la jeunesse, les syndicats, les collectifs et les autres mouvements politiques, modéré et radicaux.

    L’une des questions majeures : avec quelles voix ce texte sera-t-il voté au parlement grec, aujourd’hui, et quelles en seront les conséquences, d’une part politiques et d’autre part sociales ? Si la cassure survenait avec la plateforme de gauche de Syriza, Tsipras choisirait-il la coalition avec des partis du OUI ou bien la dissolution de l’assemblée en prenant le risque de perdre sa place de premier ministre au terme de nouvelles élections législatives ?

    Dans les deux cas, une recomposition politique ou une dissolution correspondrait à une victoire totale de la Troïka. En particulier, suite à son changement de stratégie, peu après l’annonce du référendum, nouvelle stratégie de la Troïka résumée ici il y a huit jours :
    http://bxl.indymedia.org/spip.php?article7984

    Et, pour aller plus loin, QUELLES CONCLUSIONS LES GRECS ET, AU-DELÀ, LES EUROPÉENS DE LA VRAIE GAUCHE OPPOSÉS À L’AUSTÉRITÉ DEVRONT-ILS TITRER DE CETTE EXPÉRIENCE ? N’y a-t-il pas un paradoxe à être, comme les Grecs, 61% contre l’austérité mais 72% pour rester dans la zone euro, quand on connait précisément le fonctionnement de cette zone ultra-autoritaire et totalement inflexible ? Sujet délicat, explosif même, que s’empressent de récupérer et de déformer les souverainistes de droite et, surtout, l’extrême-droite. Posons-nous franchement la question : peut-on construire réellement une alternative sans faire un pas-de-côté, sans prendre du recul, sans reprendre sa destinée en main ?

    On semble loin, si loin de la société sans classe de MARX, de la conscience écologiste aiguë de René DUMONT et de la proposition d’une Europe fédérale par BAKOUNINE**. Et pourtant, il n’y a qu’un pas à faire. Un seul pas. Un pas pour franchir le rubicon, briser les tabous et oser autre chose, notamment à la lumière de ces trois continents idéologiques entre lesquels des ponts existent, si on veut bien les lire, prendre parfois et laisser souvent, penser par soi-même et agir ensemble. Marx, Dumont, Bakounine, parmi d’autres. Beaucoup d’autres. Et parmi nous.

    Finalement, Varoufakis, qui aimait bien soigner son image, a peut-être eu raison de passer la main précipitamment. Car si les Bourses réagissent avec une forte hausse, quelle sera la réaction des Grecs, notamment DES OPPOSANTS À L’AUSTÉRITÉ qui AVAIENT PRÉVU DE SE RASSEMBLER CE VENDREDI SOIR (19h30) « pour fêter le OXI », place du Syntagma devant le parlement ?

    La joie d’avoir gagné dimanche dernier ? La déception d’avoir concédé autant depuis ? La tristesse de la division ? Ou la colère d’avoir peut-être raté une belle occasion ? Quoiqu’il en soit CE N’EST PAS LA FIN DE L’HISTOIRE, LOIN DE LÀ. Nous sommes loin d’avoir dit notre dernier mot, tou-te-s, par-delà nos différences.

    En Grèce comme ailleurs, rien n’est fini, tout commence !

    Yannis Youlountas


    • jaja jaja 10 juillet 2015 11:07

      @Sharpshooter

      Il n’est pas sûr non plus que les Grecs acceptent...La gauche de Syriza fait savoir son désaccord et les autres forces de gauche et les quartiers populaires risquent de ruer dans les brancards... La Troïka serait stupide de refuser car la situation risque de devenir une situation révolutionnaire en cas de Grexit, inévitable en cas de refus de la reddition de Tsipras...... et cela les élites le craignent...


    • leypanou 10 juillet 2015 12:22

      @jaja
      D’après cet article, Tsipras a capitulé en rase campagne et est en train de se décrédibiliser.

      Le fait qu’après le référendum, Tsipras ait voulu rencontrer tous les partis en Grèce sauf Aube Dorée pour avoir leur appui donne déjà une idée de son vrai poids.


    • Le p’tit Charles 10 juillet 2015 10:26

      Population de la Grèce...11/12 millions de personnes...

      Nombre de pauvres en France...plus de 10 millions

      Mon choix est d’aider les pauvres de mon pays en premier.. !


      • chantecler chantecler 10 juillet 2015 18:45

        @Le p’tit Charles
        Ca c’est bien , c’est courageux !
        Et comment faites vous pour aider « les vrais pauvres de notre pays » ?
        Vous n’avez pas compris que pour les mêmes raisons , c’est à dire des raisons de structures , notre pays est embarqué sur le même titanic ?


      • Karol Karol 10 juillet 2015 18:55

        @chantecler

        Tout à fait d’accord.

        Ce qu’il faut comprendre est que tout est fait pour que les pauvres s’écharpent entr’eux. Pendant ce temps les riches peuvent continuer à amasser tranquillement.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 juillet 2015 20:52

        @Karol
        Personne ne vous oblige à rester dans la construction européenne faite par les Américains pour sauver leur économie et leur dollar. Et qui vont nous coller TAFTA, gâteau sur la cerise ! « Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? ».


        Il n’est pas possible d’avoir une autre Europe que celle là. C’est à prendre ou à laisser. Ceux qui ont rédigé les Traités ont verrouillé toute possibilité de changement. Cela s’appelle l’article 48 du TFUE :
         « Un seul pays peut s’opposer à tout changement dans les Traités ».

        En clair il faut l’unanimité des 29 pays pour changer une virgule dans les Traités.
        Or les 29 ne sont d’accord sur rien, et l’ Allemagne encore moins que quiconque.
        « Une autre Europe est-elle possible ? » Non.


      • Le p’tit Charles 11 juillet 2015 06:54

        @chantecler...Réponse de couillon...sans doute un coup de chaleur.. ?


      • Gasty Gasty 12 juillet 2015 08:33

        @Le p’tit Charles

        Vous proposez aux grecs de venir en France ?


      • tf1Groupie 10 juillet 2015 10:39

        Prendre De Villepin comme référence c’est déjà assez risqué.

        Ensuite j’aimerais bien savoir quelle est cette supposée alternative que proposerait la Grèce, dont beaucoup nous parlent sans qu’on en voit rien.

        Il semble que la seule alternative envisagée par Syriza c’est « je ne paie pas mes dettes »


        • gerard5567 12 juillet 2015 02:33

          @tf1Groupie
          Et Dieu sait que les Grecs sont à bonne école avec l’Allemagne. Ce pays a fait défaut sur sa dette à six reprises, par le passé. Et dire que Merkel veut faire la leçon. La France aussi a fait défaut sur sa dette dans le passé. Etr à l’heure actuelle, la plupart des membres de l’Union européenne sont hors d’état de payer leurs dettes, à commencer par l’Italie. De plus, la crise grecque incombe à 100/100 à l’Union européenne qui a voulu sauver les banques allemandes et françaises. Il suffisait de laisser ces banques se noyer : elles avaient pris des risques ; elles n’avaient qu’à les assumer. 


        • hans-de-lunéville 10 juillet 2015 10:47

          Reste plus que le plan C comme castagne.


          • ZenZoe ZenZoe 10 juillet 2015 11:26

            Heureusement qu’en Grèce, il y a de vrais patriotes extrêment riches qui aiment leur pays et vont sans doute le renflouer bientôt, je parle bien sûr des armateurs, des religieux...


            • alinea alinea 10 juillet 2015 14:43

              Merci Karol ; votre texte est un baume au coeur ; n’ayant rien à ajouter, ayant déjà beaucoup causé, je me contenterai de ce merci sincère.


              • Karol Karol 10 juillet 2015 16:02

                Bonjour Alinéa,

                Merci . J’avoue avoir beaucoup de mal aujourd’hui avec les jugements très négatifs qui circulent sur la prétendue « trahison » ou « capitulation » de Tsipras. Devant le Diktat du reste de l’Europe que peux-t-il faire pour sauver son peuple d’ une sortie de l’Euro non négociée et qui serait particulièrement douloureuse pour l’ensemble de la population ?
                 Les mouvements de solidarité en Europe ne sont malheureusement pas encore à la hauteur des évènements. Dans cette guerre qui nous est imposée il faut quelques fois accepter une trêve pour mieux préparer la prochaine bataille.
                Enfin soyons prudents dans nos jugements, le week-end peut encore révéler des surprises.


                • alinea alinea 10 juillet 2015 17:53

                  @Karol
                  Il faut toujours être prudent parce que nos informations sont, forcément, de deuxième main !
                  Et là, intervient la confiance : on fait, ou pas, confiance à Tsipras, non pas pour réaliser « nos » rêves ou appliquer « nos » certitudes, mais faire du mieux possible. et j’admire ces capacités à encaisser, cet entêtement, cette persévérance !
                  Je dois avouer que je suis passée par toutes les couleurs, du rire aux larmes, du noir au blanc !! J’ai hâte que cela finisse et j’ai peur que cela finisse mal.
                  Oui, les mouvements de solidarité !! nous aurions dû tous nous lever, prendre cette balle au bond, et nous libérer !
                  Mais non, beaucoup disent, les Grecs ceci, les Grecs cela, sans concevoir ce que cela induit !
                  La dernière fois que je vous ai lu ici, j’ai fini mon commentaire en disant que j’étais fort pessimiste.
                  Eh bien ce soir, rien n’a changé, j’en suis au même point.
                  Mais je réitère le plaisir que j’ai à vous lire.


                • Paideia 10 juillet 2015 19:08

                  @Karol

                  Merci pour cet article. C’est la première fois que j’interviens sur Agora Vox mais on entend tellement d’âneries dans la plupart des médias que votre mise au point me met du baume au cœur. La majorité bêlante qui s’excite contre la Grèce ferait bien de se rappeler que nous sommes peut être le prochain pays à être la cible de la BCE.


                • Karol Karol 10 juillet 2015 19:16

                  @Paideia

                  Merci et la bienvenue dans le débat.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 juillet 2015 19:57

                  @Karol
                  Quelle que soit l’issue, la Grèce a au moins deux problèmes que vous ne citez pas :
                  - Une monnaie, l’euro-mark, 50% trop élevé pour l’économie grecque.
                  - Une incapacité ancestrale à collecter l’impôt.


                  Les Grecs veulent soit -disant rester dans l’ UE & l’euro. Qu’en sait-on ?
                  Aucune éducation ni information des citoyens grecs n’ont été faites par Syriza.
                  Voici ce qu’ils auraient dû expliquer aux Grecs :
                   - une monnaie = une économie = un peuple.
                  - toutes les monnaies plurinationales ont fini par exploser.
                  « La tragédie de l’euro » par Asselineau.
                  Tout débat sur la sortie de l’ UE et de l’euro est interdit et censuré en Europe.
                  Les médias ne relaient que des propos cataclysmiques sur la sortie de l’ UE & de l’euro. Même avec 0 dette, la Grèce ne peut pas s’en sortir avec l’euro-mark, pas plus que les autres pays européens d’ailleurs.

                  L’autre problème de la Grèce est la collecte de l’ impôt.
                  - La révision du cadastre grec a déjà coûté autour de 3 milliards d’euros, en pure perte.

                  - Et les impôts reposent toujours sur les mêmes, ceux dont l’impôt est prélevé à la source.
                  Voici deux articles sur la question :
                  - « Situation financière de la Grèce. »
                  - « Légitimité de l’ Etat grec. »


                • Ruut Ruut 10 juillet 2015 16:24

                  C’est quand que la Grèce elle le fait ce doigt d’honneur a l’Euro et l’Europe et réindustrialise son pays.
                  De toute façon avec les touristes si elle aligne sa monnaie sur l’or elle aura toujours des devises euro en nombre pour ses importations de matières premières.
                  Bien sur l’erreur serait de l’aligner sur l’euro ou le dollar qui eux ne valent rien vue les dettes des usa et des pays de la zone euro.


                  • raymond 2 10 juillet 2015 19:48

                    Conclusion cette europe est à gerber il faut la détruire et passer vite à autre chose. Ne croyez pas pour autant pour que je sois pour le repli sur soit.
                    Pauvre Grecs !
                    Personnellement en 1988 j’ai arrêté de faire le métier que j’aimais : maraîcher dans le sud de la France l’Espagne est entré dans la cee en 1986 et j’ai vraiment la haine contre cette bande de technocrate pourris.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 juillet 2015 20:02

                      @raymond 2
                      Merci, enfin quelqu’un qui a compris que ce sont les Traités européens qui ont plombé l’agriculture française ! « L’euro est dans le pré »

                      « les Français vont-ils laisser détruire l’agriculture française ? »


                    • raymond 2 10 juillet 2015 19:49

                      D’autres monde sont possible !


                      • sirocco sirocco 10 juillet 2015 20:06

                        Les Grecs (sauf les plus riches) sodomisés par Tsipras.

                        .

                        Merkel, Hollande, Junker... ont fourni gracieusement la vaseline, sans lésiner.

                        .

                        « Si tu ne peux vaincre ton ennemi par la force, achète-le. »

                        .

                        Il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’un compte confortablement approvisionné ait été ouvert aux Bahamas pour le chef du gouvernement grec.

                        .

                        On les dénombre sur les doigts d’une seule main les dirigeants qui ont su rester sourds à la corruption pour se focaliser sur le bien de leur peuple : Gandhi, Fidel Castro, Hugo Chavez... 


                        • raymond 2 10 juillet 2015 20:07

                          @fifi
                          non l’Europe a déjà détruit l’agriculture française.


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 juillet 2015 20:54

                            @raymond 2
                            Elle a aussi détruit l’industrie.
                            Plus vite nous en sortirons, mieux c’est !


                          • Thorgal 10 juillet 2015 21:18

                            Tsipras n’a peut-être pas envie de se retrouver « suicidé » ... C’est aussi peut-être pour ça que Varoufakis n’est plus ministre (préfère partir plutôt que retourner sa veste). Par ailleurs, je crois savoir que le « deadline » des « deadlines » c’est ce week-end, le choix se présentant à Tsipras étant : 1- l’enculade, 2- le bordel total en Grèce. Dommage qu’il n’ait pas demandé de l’aide aux Russes, Poutine était prêt à l’aider ...

                            Tsipras devrait parler franchement au peuple grec, leur expliquant les tenants et aboutissants, et sa position dans tout ça. Ceci étant, je suis assez d’accord avec ce gars-là :

                            http://www.theautomaticearth.com/2015/07/someone-pull-the-plug-or-this-will-end-in-war/

                            Un système et ses zélites forçant un pays entier à la souffrance juste pour sauver ce même système prouve que ses garants sont des sociopathes, et que celui-ci est à jeter. Ça rejoint les mots de Lordon cités dans l’article en fait.


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 juillet 2015 09:07

                              @Thorgal
                              Tsipras n’a pas menti, après le referendum il a dit : « Le NON est un OUI à l’Europe ».
                              Il a sauvé l’ euro et l’ Europe. Il a fait le job demandé par l’ Empire.


                              Les Partis leurres sont là pour remplacer les Partis traditionnels PS -Droite quand ils sont déconsidérés, avec comme seuls objectifs « sauver l’euro & l’Europe ».
                              Des roues de secours.

                              Les Partis leurres sont tous les Partis qui depuis plus de 30 ans critiquent beaucoup l’ UE et l’ euro, et au lieu d’en sortir, proposent « Une Autre Europe » à la St Glinglin.
                               « La promesse d’une Autre Europe depuis 1/3 de siècle »

                            • elpepe elpepe 10 juillet 2015 21:56

                              le seul remede la justice divine, pour une eternite de coup de pieds au cul, pas de pardon possible pour les politiciens et financiers et c est ecrit dans la bible


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 10 juillet 2015 22:24

                                Bonjour,
                                .
                                Tsipras vient de trahir le peuple Grec !
                                Le peuple Grec avait rejette par référendum les mesures exigeantes de la TROÏKA et TSIPRAS vient d’accepter les conditions de l’oligarchie financière !
                                .
                                Tsipras à vendu les Grecs à la TROÏKA !
                                .
                                Syriza était bien un leurre européiste : L’UPR avait raison sur tout
                                http://www.upr.fr/actualite/syriza-etait-bien-un-leurre-europeiste-lupr-avait-raison-sur-tout
                                .
                                Tsipras a repris l’essentiel des propositions de la « troïka »

                                .
                                a) comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, le gouvernement grec accepte l’instauration d’un système unifié des taux de TVA, incluant aussi la restauration, et accepte que le taux moyen en soit porté à 23% au lieu du taux moyen de TVA qui était jusqu’ici de 13%. (Pour les produits de base, l’électricité et les hôtels, la TVA restera cependant à 13%, et à 6% pour les médicaments, livres et places de théâtre).
                                .
                                Cette hausse colossale de 10 points de TVA était l’une des principales pommes de discorde entre Athènes et ses créanciers pendant ces longs mois de négociations. Le gouvernement Tsipras a donc capitulé en rase campagne, en acceptant une mesure qui va amputer immédiatement les maigres revenus du peuple grec.
                                .
                                b)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, le gouvernement grec accepte de supprimer les avantages fiscaux dont bénéficiaient les îles (soit la réduction de 30% de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques. Cette suppression va commencer en octobre et sera faite graduellement pour s’achever d’ici la fin 2016.
                                .
                                Cela signifie que les touristes comme les habitants des îles grecques vont voir la facture de TVA grimper de +30% environ. c)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, l’âge du départ à la retraite va être substantiellement et graduellement relevé pour passer à 67 ans d’ici à 7 ans (en 2022).
                                .
                                d)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, le gouvernement Tsipras va déréglementer plusieurs professions, notamment les ingénieurs, les notaires et tout le secteur du tourisme.
                                .
                                e)- le gouvernement grec va par ailleurs abaisser le plafond des dépenses militaires grecques de 100 millions d’euros en 2015 et de 200 millions en 2016. Cela représente la moitié de ce que souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, qui voulaient une réduction de 400 millions.
                                .
                                f)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, le gouvernement « d’ultra-gauche » grec accepte de limiter la hausse de la taxe sur les sociétés de 26 à 28 %.
                                .
                                Cela signifie que les grandes entreprises vont voir augmenter leurs impôts de 2 points seulement, alors que le peuple grec voit alourdir la facture de TVA de 10 points…
                                .
                                g)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, le gouvernement « d’ultra-gauche » grec accepte de procéder au programme de privatisations des nombreuses entreprises publiques (dont la liste n’est pas encore récapitulée par les agences de presse).
                                source : http://www.upr.fr/actualite/syriza-etait-bien-un-leurre-europeiste-lupr-avait-raison-sur-tout

                                f) les privatisations vont être amplifiées en 2016

                                Appel d’offres pour la privatisation des ports du Pirée (Athènes) et de Thessalonique.
                                .
                                .
                                Sortons de l’UE, de l’Euro et de OTAN qui est une organisation criminelle
                                http:www.upr.fr


                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 10 juillet 2015 22:40

                                  30% de la prochaine aide que la Grèce vas recevoir partiront directement vers des hedge funds !
                                  .
                                  Le terme Hedge Funds correspond aux fonds spéculatifs. Leurs stratégies d’investissement reposent sur des prises de risques élevées et donc des espérances de gain élevées. Un Hedge Fund combine l’utilisation de produits dérivés, de ventes à découvert et de l’effet de levier. Ce sont des fonds spéculatifs recherchant des rentabilités élevées et qui utilisent abondamment les produits dérivés, en particuliers les options.
                                  .
                                  De plus, les Hedge Funds sont domiciliés dans des paradis fiscaux et sur des plateformes « offshore ».
                                  .
                                  Qui sont les clients des hedgs Funds ?

                                  Les Hedgs funds ont pour clients :

                                  - Des personnes fortunées

                                  - Des fonds de pension

                                  - Des banques

                                  - D’autres institutions financières


                                • lloreen 11 juillet 2015 20:17

                                  @eau-du-robinet
                                  « 30% de la prochaine aide que la Grèce vas recevoir partiront directement vers des hedge funds »

                                  Ils ont fait des « progrès »...Lors du dernier « sauvetage des banques » (en faillite depuis le début !) 70% sont partis chez les banques...


                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 10 juillet 2015 23:16

                                  Seule ? Non !


                                  Il y a Hollande qui nous parait d’une « grande maîtrise intellectuelle » et qui a dépêché ses experts à Athènes pour qu’ils rédigent eux-mêmes les brouillons à soumettre au fantôme de Bruxelles !


                                  Le 16 juin dernier il a préconisé le statu quo aux Algériens en leur faisant comprendre que Bouteflika est le seul qui soit aujourd’hui capable de cogiter : La succession sera l’affaire de la France et pour la France !

                                  Durand ces derniers jours c’est toujours Hollande qui passe des nuits blanches pour convaincre ses homologues européenne de ne jamais lâcher la grâce au risque de la voir quitter le cirque de l’utopie européenne ! La France a des raisons de vivre qui doivent empêcher les autres peuples de vivre : Les peuple d’Europe ne doivent jamais se libérer de l’utopie ni se prendre en charge eux-mêmes ! 

                                  Non, les peuples tarés et minés par la corruption comme la Grèce et surtout l’Algérie trouveront toujours la France à leur cotés pour les maintenir sous perfusion et sous surveillance médicale..française qui ne permet jamais la convalescence !

                                  • jeanpiètre jeanpiètre 11 juillet 2015 00:50

                                    l’europe finacière a gagné , envoyant un superbe message face aux exigences des peuples.

                                    l’europe est une dictature financière qui assassine son peuple par le bas la dette et par le haut en se vendant docilement aux multinationales.
                                    et c’est avec votre argent qu’ils construisent la cage hi tec ou ils nous enferment 


                                    • lloreen 11 juillet 2015 20:13

                                      @Fifi Brind_acier

                                      On se contrefiche de l’ art. 50,75 ou 137 d’ un torchon sans aucune légitimité ni fondement légal.
                                      Vous avez dû aussi oublier depuis 2005 que 55% de français ont voté NON à l’ adoption du traité de Lisbonne, de toute façon anti-constitutionnel et contraire à la Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme et du Citoyen.

                                      Le conseil national de transition a choisi la seule voie correcte pour annuler tous ces diktats de sociétés privées sans aucune légitimité.
                                      Et rien de moins que monsieur Sarkozy, ainsi que l’ OTAN et les diplomates ont reconnu la légitimité du conseil national de transition en Libye...bien évidemment parce qu’ ils avaient l’ intention de se servir d’ eux pour introduire leurs mercenaires de l’ IS-IS et destituer le colonel Khadafi.


                                    • lloreen 11 juillet 2015 20:24

                                      @jeanpiètre
                                      « l’europe est une dictature financière »

                                      L’ Europe est un continent.
                                      C ’est l’ union européenne qui est une multinationale gouvernementale (société privée) sous le contrôle et la domination de la dynastie financière des Rothszchild à la tête de la City de Londres qui est une dictature.

                                      Ces multinationales gouvernementales sont forcloses depuis le 25.12.2012.
                                      Toutes les informations sont en lien.
                                      http://comprendre-oppt.blogspot.be/

                                      A chacun de décider ce qu’ il veut faire de sa vie :être l’ esclave de la dynastie bancaire des Rothschild et consorts et être leur esclave toute une vie en utilisant leur monnaie de singe ou collaborer et échanger avec les millions d’ autres individus qui ont fait le choix de vivre libre.



                                    • Aoser 11 juillet 2015 01:49

                                      Énorme déception,moi qui anticipais une éventuelle réussite du grexit...une fois de plus un politique trahis son programme...


                                      • Ruut Ruut 13 juillet 2015 15:38

                                        @Aoser
                                        Espérons que le parlement refuse cet accord.


                                      • lloreen 11 juillet 2015 14:57

                                        Les boutiquiers de la désinformation sont à la fête !

                                        Non seulement le drachme est déjà utilisé en Grèce mais en plus la « loi » Rothschild (1973) a été annulée par la Cour Fédérale du Canada pour inconstitutionnalité le 26 janvier 2015 dans un silence médiatique qui vaut tous les discours....

                                        Quant aux responsables dont Goldman-Sachs & consorts, ils sont aux abonnés absents...
                                        Où se terre donc monsieur Mario Draghi, lui qui a manipulé les bilans pour faire adhérer la Grèce de force à l’ UE, sous les manoeuvres des multinationales gouvernementales dont la « Commission de l’ union européenne » , inscrite auprès de la SEC américaine (Security & Exchange Commission) qui sont des filiales de la City de Londres sous le contrôle de la dynastie bancaire des Rothschild ?

                                        UPIK® Record - L LRegistered company nameCOMMISSION DE L’UNION EUROPEENNE - COMMISSIE VAN DE EUROPESE UNIE ORG.INTERNAT
                                        Non-registered name or business unit
                                        LD-U-N-S© Number400025496 LRegistered addressRue de la Loi 200 LPost code1040 LCityBruxelles
                                        CountryBelgium WCountry code69
                                        Post office box number

                                        Post office box town
                                        LTelephone number022991111 WFax number22950166 WName primary executiveJosé Manuel Barroso WActivity (SIC)8399

                                        • lloreen 11 juillet 2015 15:23

                                          Des responsables de cette attaque en règle contre une nation, il y en a à la pelle.
                                          Parmi les plus en vue citons donc encore monsieur Mario Draghi, ex employé de Goldman-Sachs (Rockefeller) qui a trafiqué les comptes de la Grèce pour la faire adhérer à l’ UE.

                                          Pour l’ instant, il n’ y a aucune démocratie, quoi qu’ en disent certains dont ceux les plus en vue.
                                          Mais plutôt le pouvoir aux banques, par les banques et pour les banques dont le siège social se trouve être la City de Londres (=la Couronne) à laquelle la royauté britannique est soumise puisque la reine marche quelques pas derrière le lord-maire lors de l’ ouverture du parlement.

                                          Un autre responsable de cette escroquerie gigantesque est Paulson, qui a parié sur le défaut grec puisqu’ il a été de ceux qui ont monté cette bulle en l’ affublant de la meilleure note avec la complicité de Fitch & Moody’sn, ce qui leur a permis d’ arnaquer des villes et des départements entiers en France également, ce qui relève du secret d’ état !

                                          Si certaines communes en France ou ailleurs sont en difficulté, c’ est entre autres parce qu’ elles ont été induites en erreur par des banques qui leur ont vendu ces produits toxiques.

                                          http://www.liberation.fr/societe/2011/09/20/votre-commune-est-elle-infectee-par-un-emprunt-toxique_762505

                                          Par conséquent TOUS ceux qui veulent arrêter ce jeu de massacre des populations indigentes ou très près à le devenir ont un CHOIX : celui qui consiste à ANNULER cette fraude mondiale envers les nations et les populations et retourner aux monnaies nationales.

                                          Tous ceux qui ont directement contribué à cette escroquerie mondiale doivent être empêchés de nuire, tous leurs complices en poste dans cette arrière-boutique de la City de Londres qu’ est l’ UE (forclose depuis le 21.12.2012 dans sa qualité de multinationale gouvernementale !) également et toutes leurs pseudo-lois, accords et traités qui ne sont que les dictats de la City de Londres sont nuls et non avenues car ils n’ ont jamais ni été soumis à ratification par les peuples (referendum) .
                                          Quand cela a été le cas, comme en France en 2005 et en Grèce dernièrement, le résultat des votes a été ignoré, ce qui constitue ni plus ni moins que le viol flagrant du droit fondamental des peuples à disposer d’ eux même et les autorise à tout mettre en oeuvre pour mettre fin à la tyrannie d’ un gouvernement, illégitime qui plus est.

                                          Depuis le 18 juin 2015, un conseil national de transition est désormais en place.
                                          Proclamation officielle.

                                          https://www.youtube.com/watch?v=Eg78p_fwt0g

                                          Mouvement du 14 juillet 2015 : la révolution pacifiste.
                                          http://www.mouvement-14-juillet.fr/


                                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 juillet 2015 18:37

                                            @lloreen
                                            En voilà une idée qu’elle est bonne, faire une révolution le 14 juillet, quand la moitié de l’armée française défile sur les Champs Élysées... J’espère que leurs armes sont chargées à blanc...


                                          • lloreen 11 juillet 2015 20:06

                                            @Fifi Brind_acier
                                            "En voilà une idée qu’elle est bonne, faire une révolution le 14 juillet, quand la moitié de l’armée française défile sur les Champs Élysées... J’espère que leurs armes sont chargées à blanc..."

                                            La révolution est faite depuis le 18 juin 2015 et la création du conseil national de transition.
                                            Comme vous semblez ni n’ ouvrir le liens ni réfléchit plus loin que le bout de votre nez, vous ne pouvez que donner des jugements à l’ emporte pièce.
                                            D’ une une armée est au service de sa nation,du peuple et d’ un territoire qu’ elle est chargée de défendre lors d’ une intrusion ou d ’une agression étrangère.

                                            Pour l’ instant, n’ étant pas militaire, je ne sais pas trop si cette armée assume la mission qui est la sienne.
                                            Le fait est que plus personne ne sait vraiment quels sont ces personnes sous les uniformes, tant il y a eu de fusions et de changements voulus évidemment non pas par la population française dans sa majorité, mais par tous les présidents de multinationales gouvernementales qui ont usurpé des fonctions pour lesquelles ils n’ ont aucune légitimité.

                                            C ’est ainsi que j’ ai pu constater dernièrement que la gendarmerie avait une charte...(?) comme un marchand de machines à laver pour satisfaire les clients, ce qui bien entendu tout à fait dans le cadre de la politique de ces escrocs doublés d’ usurpateurs.
                                            L’ armée française (ou peut-être plutôt des troupes de mercenaires, allez savoir...) va défendre les intérêts des multinationales au quatre coins du monde sans que cela ait le moindre impact sur la vie en France et d’ ailleurs l’UE sous le contrôle de la City de Londres a déjà sa propre armée, c ’est dire.
                                            Cette fameuse milice secrète composée de mercenaires étrangers qui n’ ont aucun état d’ âme à matraquer et à gazer des populations locales, avec lesquelles elles n’ ont aucune affinité, si ce n’ est celle de leur patron qui signe le chèque.

                                            Si vous avez bien lu cette révolution est pacifique. Mais vu votre commentaire, je doute que vous ayez ouvert les liens.


                                          • lloreen 11 juillet 2015 15:37

                                            Voici la photo d’ un des responsable de la crise grecque dont aucun média aux ordres du cartel bancaire ne parlera jamais, préférant stigmatiser le grec à l’ aide de qualificatifs désobligeants:roublard, fainéant, inculte, malhonnête.

                                            http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-les-tourments-grecs-font-ils-courir-le-speculateur-john-paulson-45013459.html

                                            Ce responsable parmi d’ autres comme Goldman-Sachs (Rockefeller) ont eu tout à gagner du défaut grec puisque tous les crédits octroyés non honorés sont garantis et que toutes les richesses gonfleront la liste déjà impressionnante de leurs biens et allongeront les sommes figurant sur leur comptes en banque de plusieurs zéros...
                                            Monsieur Paulson multi milliardaire grâce au racket organisé par ses complices pourra lui aussi parader sur les écrans des télévisions internationales pour baver et éructer sur « ces grecs voleurs et fainéants » et sa viox se fera l’ écho de celle des chantres de l’ ultra spoliation à vitesse accélérée comme messieurs Juncker, Verhofstaat qui disent à monsieur Tsipras ce qu’ il a à faire, violant une fois encore la souveraineté de chaque état et le droit de ses populations à disposer d’ elles-mêmes.

                                            Devant un tel spectacle consternant des loups incapables de se maîtriser plus longtemps devant leurs proies il est indécent de continuer à regarder sans rien dire.


                                            • lloreen 11 juillet 2015 15:49

                                              "

                                              Devenu célèbre, et richissime, avec l’éclatement de la bulle de l’immobilier, le financier américain serait derrière les attaques lancées contre la Grèce

                                              Ceux qui le connaissent bien assurent que John Paulson a une formule éprouvée pour évacuer le stress : faire des tours entiers de Central Park en jogging. Malgré la neige, le financier new-yorkais, qui a amassé une fortune colossale lors de la récente crise financière, court sans doute beaucoup à nouveau ces derniers temps. De nombreuses voix l’accusent d’être l’un des responsables des tourments actuels de la Grèce. Il serait, avec le hedge fund qu’il contrôle, l’un des principaux « spéculateurs » contre lesquels fulmine le président Sarkozy et qui ont obligé les responsables européens à esquisser, en rechignant, une réaction concertée de défense à Bruxelles.

                                              Pour rester extrêmement discret, John Paulson (aucun lien avec l’ancien secrétaire au Trésor Henry Paulson) n’en occupe pas moins aujourd’hui une place particulière à Wall Street. Alors que les marchés se partageaient dans l’euphorie les actifs « toxiques » liés aux prêts hypothécaires « subprime », il avait été l’un des seuls à parier sur l’éclatement de la bulle immobilière. En 2006, il réunissait un fonds spéculatif de 150 millions de dollars exclusivement basé sur ce pari. L’homme avalait les kilomètres à Central Park. Et tandis que ses investisseurs commençaient à montrer de sérieux signes d’impatience, il tenait bon, multipliant au contraire les risques, sûr que le temps allait finir par lui donner raison. Une fois la panique générale arrivée, lorsque le prix des célèbres « credit default swaps », ces garanties destinées à couvrir les risques liés au « subprime », a explosé, on s’est rendu compte que c’est Paulson qui les détenait. Tandis que tout le reste s’écroulait, son hedge fund a vite atteint des sommets, finissant par valoir quelque 28 milliards de dollars. A lui seul, John Paulson a empoché personnellement quelque 3,7 milliards de dollars. En 2009, le magazine Forbes le classait au 33e rang des plus grandes fortunes américaines.

                                              Cette manière de courir à contre-courant a valu à Paulson l’admiration de ses pairs, au premier rang desquels, dit-on, George ­Soros, cet autre spéculateur auquel il est maintenant souvent comparé. Mais aussi de profondes jalousies : en janvier, le financier ouvrait un nouveau fonds tourné vers l’or. Bilan : 14% de pertes en un mois. « Le roi Midas a perdu sa faculté de transformer en or tout ce qu’il touchait », a entonné le chœur de cette tragédie grecque.

                                              Mais Paulson cache-t-il son jeu ? Le premier, un journal grec, To Vima, assurait en janvier que le financier avait en réalité lancé une nouvelle bataille d’envergure, en pariant cette fois sur la « banqueroute » de l’Etat grec et sur une forte dépréciation de l’euro. Depuis des mois, entre 20 et 30 personnes s’occuperaient à plein temps de tirer bénéfice de cette perspective dans les bureaux de Manhattan de Paulson & Company, au sein de laquelle a par ailleurs été engagé en 2008, comme conseiller exceptionnel, un certain Alan Greenspan, ancien chef de la Réserve fédérale.

                                              Un article récent du Financial Times faisait en outre état de rencontres, en Grèce, entre des officiels grecs, des représentants de Paulson et des responsables de Goldman Sachs, qui se serait imposée comme l’interlocuteur privilégié du gouvernement grec au fil des années. La banque américaine disposerait d’un formidable pouvoir sur la Grèce depuis qu’elle l’aurait aidée à « masquer » l’étendue réelle de son déficit, à l’aide d’une série d’instruments financiers complexes (les « cross-currency swaps ») qui lui permettaient d’échanger sa dette en dollars contre l’équivalent en euros pour une certaine période.


                                              Notre stratégie est claire, et c’est cette stratégie « que les marchés, les opérateurs et les différents intervenants doivent comprendre », disait encore Nicolas Sarkozy à la réunion de Bruxelles. Mais en face, la stratégie des « spéculateurs » semble claire, elle aussi, depuis des mois.
                                              Source : LeTemps.ch

                                              Les français seront sûrement ravis de constater l’ admiration de l’ ex-président pour ce genre d ’escroc de haut vol...

                                              Le peuple grec peut envisager une action en justice contre monsieur John Paulson comme les retraités anglais l’ ont fait contre David de Rothschild, un des membres de ce syndicat bancaire du crime organisé.

                                              http://free.niooz.fr/david-de-rothschild-inculpe-en-france-pour-une-affaire-de-fraude-3452024.shtml


                                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 11 juillet 2015 18:28

                                                Bonjour,
                                                .
                                                Le débat actuel sur la dette grecque a donné lieu à toutes sortes de menaces, d’abord contre le gouvernement Tsípras, puis contre les électeurs grecs. S’abstenant d’entrer dans une discussion sur la partie odieuse de cette dette, Thierry Meyssan observe la campagne internationale contre la sortie de la Grèce de la zone euro. Il met en lumière le projet historique de l’Union et de l’euro, tel que formulé en 1946 par Churchill et Truman, pour conclure que la Grèce est aujourd’hui piégée par l’environnement géopolitique international et non pas par sa situation économique.
                                                http://www.voltairenet.org/article188044.html
                                                .
                                                L’euro : un projet anglo-saxon de la Guerre froide

                                                Depuis le Traité de Rome, il y a soixante-quatre ans, les instances administratives successives du « projet européen » (CECA, CEE, UE) ont dépensé des sommes colossales et sans équivalent pour financer leur propagande dans les médias. Quotidiennement des centaines d’articles, d’émissions de radio et de télévision, sont payées par Bruxelles pour nous raconter une version mensongère de son histoire et nous faire croire que le « projet européen » actuel est celui des Européens de l’entre-deux-guerres.
                                                .
                                                Le MI6 britannique et la CIA états-unienne ont alors été chargés d’organiser le premier « Congrès de l’Europe », à La Haye en mai 1948, auquel participèrent 750 personnalités (dont François Mitterrand) de 16 pays. Il s’agissait, ni plus, ni moins, que de ressusciter le « projet d’Europe fédérale » (rédigé par Walter Hallstein —le futur président de la Commission européenne— pour le chancelier Adolf Hitler) en se basant sur la rhétorique de Coudenhove-Kalergi.
                                                .

                                                Walter Hallstein, haut fonctionnaire allemand, rédigea le projet hitlérien d’Europe fédérale. Il s’agissait de détruire les États européens et de fédérer les populations par ethnies autour du Reich aryen. L’ensemble aurait été soumis à la dictature d’une bureaucratie non-élue, contrôlée par Berlin. À la Libération, il mit en œuvre son projet avec l’aide des Anglo-Saxons et devint, en 1958, le premier président de la Commission européenne.
                                                .
                                                Or, « les chiens ne font pas des chats ». L’Union a été conçue par les Anglo-Saxons, avec d’anciens nazis, contre l’URSS. Elle soutient aujourd’hui le gouvernement ukrainien, nazis inclus, et a déclaré la guerre économique à la Russie en la parant du nom de « sanctions ».
                                                .
                                                Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, est l’ancien vice-président Europe de la banque Goldman-Sachs. Il a masqué au Parlement européen son rôle dans les malversation opérées par la banque pour le compte du gouvernement grec, pourtant attesté par des documents de la banque.

                                                — fin des divers citations d’un article de Thierry Meyssan —
                                                source : http://www.voltairenet.org/article188044.html


                                                • lloreen 11 juillet 2015 20:57

                                                  Aucune solution ne viendra jamais des politiciens qui sont les piliers du système qui les rémunère
                                                  eux et tous leurs associés à la tête de sociétés privées sans aucune légitimité autre que celle d’ être liés mutuellement par des accords.

                                                  Or, cette forme de dictat sur les habitants d’ un territoire sont tout à fait légitime car totalement contraires au cadre institutionnel.

                                                  Pour l’ instant il n’ est plus question que de la Grèce de ce que fera ou ne fera pas monsieur Tsipras qui a mis ses pieds dans un nid de vipères et par conséquent, il a dû s’ attendre à se faire attaquer.
                                                  Bien évidemment, tous les médias à la botte du système et comme il est évident depuis le début sont dans leur rôle et les larbins fin fonds de leurs boutiques à (des)informer tombent à bras raccourcis sur ces grecs qui n’ ont plus que leurs yeux pour pleurer, ce qui semble en amuser
                                                  plus d’ un.

                                                  En Autriche a eu lieu un peu au même moment, comment je l’ avais d’ ailleurs indiqué dans un commentaire, une initiative tout à fait privée pour rassembler 100.000 signatures et demander la sortie de l’ UE. Ces 100.000 signatures non seulement ont été atteintes, mais 210.000 personnes ont signé la demande, alors qu’ aucun média ni aucun parti politique autrichien n’ en avait touché mot, ce qui prouve que les individus ont compris qu’ à part eux, personne ne viendra jamais à leur aide.

                                                  J’ espère de tout coeur que les grecs-et tous les autres auront compris la leçon française et grecque et qu’ ils constitueront aussi un conseil national de transition pour jeter tous les escrocs et leurs complices de tous les postes où ils n’ ont plus rien à faire.
                                                  La seule voie à suivre est celle qu’ ont suivie les islandais. Il n’ y en a pas d’ autre.


                                                  • lloreen 11 juillet 2015 21:56

                                                    pardon:tout à fait illégitimes car contraires


                                                    • lloreen 12 juillet 2015 09:30

                                                      Les républiques sont des multinationales gouvernementales privées à la tête desquelles se trouvent les présidents, qui sont enregistrées auprès de la SEC américaine (Security & Exchange Commission) Elles mêmes financées par la dynastie bancaire des Rothschild & consorts.
                                                      Tant que les populations utiliseront la monnaie de ces escrocs et qu’ elles se soumettront à aux lois (dictats) qu’ ils votent par l’ intermédiaire des parlements, les gens resteront leurs esclaves.

                                                      La preuve en lien.

                                                      UPIK® Record - L LRegistered company nameREPUBLIQUE FRANCAISE PRESIDENCE
                                                      Non-registered name or business unit
                                                      LD-U-N-S© Number542472212 LRegistered address55 R DU FAUBOURG SAINT HONORE LPost code75008 LCityPARIS
                                                      CountryFrance WCountry code241
                                                      Post office box number

                                                      Post office box town

                                                      Telephone number

                                                      Fax number

                                                      Name primary executive
                                                      WActivity (SIC)9199

                                                      • lloreen 12 juillet 2015 09:34

                                                        Tout est très bien expliqué dans cette vidéo.

                                                        https://www.youtube.com/watch?v=ix2dZpscSpk

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