La Méchante Semaine n° 2020-44 du 26 octobre au 1er novembre 2020
Les méchantes semaines se suivent et semblent à chaque fois plus terribles ! Elles paraissent trop dures, trop violentes, trop idiotes. Que dire à ces familles victimes du terrorisme islamique ? Que dire à ces victimes mortes pour avoir cru qu’en France on pouvait tout dire, tout croire…
Comme chaque semaine, et selon Mauriac parce que « écrire, c’est déjà agir », Méchant Réac ! ® a fait appel aux signatures suivantes :
- Concernant la crise sanitaire : Grégory Roose, Arnaud Benedetti, Edouard Husson, Jean-Thomas Lesueur, Nicolas Baverez, François Lenglet, Eric Verhaeghe, Roland Moreau, Maxime Tandonnet.
- Concernant le sentiment national : Arnaud Benedetti.
- Concernant la liberté d’expression : Mathieu Bock-Côté, Laurent Sailly, Joseph Gallard, Cyrille Dalmont, Nicolas Bouzou, Jonathan Frickert.
- Concernant le séparatisme et le terrorisme : Boualem Sansal, Philippe Bilger, Céline Pina, Christophe Boutin, Guillaume Bigot, Ayaan Hirsi Ali, Rémi Brague, Frédéric Encel, Pierre de Villiers, Alain Finkielkrault, Gilles-William Goldnadel, Grégory Roose, Marcel Gauchet.
- Concernant le racialisme : Pascal Bruckner, Pierre-André Taguieff, Fatiha Boudjahlat.
- Concernant la France en crise : Henri Guaino, Thibault de Montbrial, Jean-Loup Bonnamy.
- Concernant la politique étrangère de la France : Edouard Husson, François d’Orcival, Malika Sorel, Luc de Barochez, Sophie Coignard, Alexandre del Valle, Renaud Girard, Valérie Toranian.
- Concernant la Chine : Nicolas Baverez.
Avertissement De la Rédaction : Par rapport aux semaines précédentes, les articles sont classés du plus récent (1er novembre) au plus anciens (26 octobre).
Les méchantes semaines se suivent et semblent à chaque fois plus terribles ! Elles paraissent trop dures, trop violentes, trop idiotes. Que dire à ces familles victimes du terrorisme islamique ? Que dire à ces victimes mortes pour avoir cru qu’en France on pouvait tout dire, tout croire…
Comme chaque semaine, et selon Mauriac parce que « écrire, c’est déjà agir », Méchant Réac ! ® a fait appel aux signatures suivantes :
- Concernant la crise sanitaire : Grégory Roose, Arnaud Benedetti, Edouard Husson, Jean-Thomas Lesueur, Nicolas Baverez, François Lenglet, Eric Verhaeghe, Roland Moreau, Maxime Tandonnet.
- Concernant le sentiment national : Arnaud Benedetti.
- Concernant la liberté d’expression : Mathieu Bock-Côté, Laurent Sailly, Joseph Gallard, Cyrille Dalmont, Nicolas Bouzou, Jonathan Frickert.
- Concernant le séparatisme et le terrorisme : Boualem Sansal, Philippe Bilger, Céline Pina, Christophe Boutin, Guillaume Bigot, Ayaan Hirsi Ali, Rémi Brague, Frédéric Encel, Pierre de Villiers, Alain Finkielkrault, Gilles-William Goldnadel, Grégory Roose, Marcel Gauchet.
- Concernant le racialisme : Pascal Bruckner, Pierre-André Taguieff, Fatiha Boudjahlat.
- Concernant la France en crise : Henri Guaino, Thibault de Montbrial, Jean-Loup Bonnamy.
- Concernant la politique étrangère de la France : Edouard Husson, François d’Orcival, Malika Sorel, Luc de Barochez, Sophie Coignard, Alexandre del Valle, Renaud Girard, Valérie Toranian.
- Concernant la Chine : Nicolas Baverez.
Avertissement De la Rédaction : Par rapport aux semaines précédentes, les articles sont classés du plus récent (1er novembre) au plus anciens (26 octobre).
Les méchantes semaines se suivent et semblent à chaque fois plus terribles ! Elles paraissent trop dures, trop violentes, trop idiotes. Que dire à ces familles victimes du terrorisme islamique ? Que dire à ces victimes mortes pour avoir cru qu’en France on pouvait tout dire, tout croire…
Comme chaque semaine, et selon Mauriac parce que « écrire, c’est déjà agir », Méchant Réac ! ® a fait appel aux signatures suivantes :
- Concernant la crise sanitaire : Grégory Roose, Arnaud Benedetti, Edouard Husson, Jean-Thomas Lesueur, Nicolas Baverez, François Lenglet, Eric Verhaeghe, Roland Moreau, Maxime Tandonnet.
- Concernant le sentiment national : Arnaud Benedetti.
- Concernant la liberté d’expression : Mathieu Bock-Côté, Laurent Sailly, Joseph Gallard, Cyrille Dalmont, Nicolas Bouzou, Jonathan Frickert.
- Concernant le séparatisme et le terrorisme : Boualem Sansal, Philippe Bilger, Céline Pina, Christophe Boutin, Guillaume Bigot, Ayaan Hirsi Ali, Rémi Brague, Frédéric Encel, Pierre de Villiers, Alain Finkielkrault, Gilles-William Goldnadel, Grégory Roose, Marcel Gauchet.
- Concernant le racialisme : Pascal Bruckner, Pierre-André Taguieff, Fatiha Boudjahlat.
- Concernant la France en crise : Henri Guaino, Thibault de Montbrial, Jean-Loup Bonnamy.
- Concernant la politique étrangère de la France : Edouard Husson, François d’Orcival, Malika Sorel, Luc de Barochez, Sophie Coignard, Alexandre del Valle, Renaud Girard, Valérie Toranian.
- Concernant la Chine : Nicolas Baverez.
Avertissement De la Rédaction : Par rapport aux semaines précédentes, les articles sont classés du plus récent (1er novembre) au plus anciens (26 octobre).
GESTION DE LA CRISE SANITAIRE : RECONFINEMENT… ET CA CONTINUE ENCORE ET ENCORE !
GREGORY ROOSE : LE RECONFINEMENT GÉNÉRAL EST UNE HÉRÉSIE ÉCONOMIQUE ET SANITAIRE
Malgré ses promesses et en dépit du bon sens, Emmanuel Macron impose le principe de précaution à toute la population plutôt que d’isoler les malades et les personnes fragiles, comme en Corée du Sud, estime Grégory Roose.
N’existe-t-il pas d’autres moyens efficaces et de bon sens pour isoler le virus autrement qu’en paralysant la vie économique, sociale et culturelle de l’une des plus grandes puissances mondiales ?
Depuis l’Antiquité, ce sont les malades et les personnes vulnérables qui sont confinées, pas l’ensemble de la population active qui fait tourner le pays.
ARNAUD BENEDETTI : RECONFINEMENT, CES PULSIONS MAUVAISES QUI PARAISSENT PLUS GUIDER LE GOUVERNEMENT QUE LA RATIONALITÉ SANITAIRE
Même si la situation sanitaire impose un reconfinement tant l’épidémie de COVID-19 est hors de contrôle, certains arguments avancés par les pouvoirs publics inquiètent pour les libertés publiques comme pour la réalité de leur détermination à agir.
Cela traduit donc l’échec du politique dont la mission est de prévoir et de protéger et qui lorsqu’il faillit se décharge sur l’administratif pour gérer la situation.
EDOUARD HUSSON : NON, L’UNITÉ NATIONALE NE PEUT PLUS ÊTRE INVOQUÉE PAR LES ÉLITES FRANÇAISES POUR MASQUER LEURS FAILLITES
Face à la crise sanitaire, le chef de l'Etat a invoqué l'unité nationale dans le cadre de cette "guerre" contre le virus. L'Union Sacrée a pourtant été rare dans l'histoire de France. Le divorce entre les Français et leurs élites n'a pas débuté avec Emmanuel Macron. Il remonte à plusieurs décennies.
"L'exercice solitaire du pouvoir" ne convient pas à l'union nationale.
Un divorce de 40 ans entre les Français et leurs dirigeants.
Et si Emmanuel Macron avouait que le bon sens du peuple français fait partie de la construction de l'unité nationale ?
JEAN-THOMAS LESUEUR : COVID-19, FAUTE D’AVOIR MIS À PROFIT LES SIX DERNIERS MOIS, L’ÉTAT SACRIFIE NOS LIBERTÉS
Incapable de remédier aux erreurs ou aux fautes qu’il a commises lors de la première vague, l’État ne sait plus qu’interdire et contraindre, déplore Jean-Thomas Lesueur, le délégué général de l’Institut Thomas More.
La conduite erratique et si souvent contradictoire de l’État est le contraire d’une stratégie.
En France, comme partout ailleurs en Occident, l’acide de la défiance corrode le pacte politique qui lie les premiers aux seconds.
NICOLAS BAVEREZ - FRANÇOIS LENGLET : QUI VA PAYER LA FACTURE DE LA CRISE ?
Alors que la France s’apprête à mettre en place de nouvelles mesures de confinement pour faire face à la crise sanitaire, les conséquences économiques et sociales de cette dernière s’annoncent d’une rare violence.
Sur le moyen terme (...) la crédibilité des banques centrales sera égale à la crédibilité des États, c’est à dire la crédibilité des pouvoirs politiques.
Les pays surendettés ne disposeront plus d’aucune marge de manœuvre financière pour faire face à de nouveaux chocs.
Dans ces périodes là, tout le monde paie, mais ceux qui paient le plus sont les classes moyennes et les classes populaires.
L’épidémie de Covid-19 sera la matrice du XXIème siècle. Les grands perdants sont pour l’heure, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe du sud et la plupart des grands émergents.
Les très riches ont vu pendant cette période de crise leurs actifs augmenter de 27%, à hauteur désormais de dix mille deux cents milliards de dollars.
La sortie de crise sera impitoyable et accusera les écarts, déterminant largement la nouvelle hiérarchie des puissances.
Nous sommes en train de spécialiser l’Europe du sud en en faisant un EPHAD géant, et de spécialiser l’Europe du nord pour en faire la zone de production la plus compétitive.
Les critiques opposées au traité de Maastricht en 1992 étaient parfaitement fondées et ont été vérifiées par l’histoire.
Nous aurions pu imaginer une Europe assez intégrée sur le plan politique et stratégique sans avoir choisi cet outil d’intégration économique contraignant qu’est l’euro.
L’histoire reste ouverte. La décennie de 2020 sera déterminante pour l’Europe
Même quand l’Amérique est de plus en plus solitaire et isolationniste, il faut qu’elle se décide d’abord pour que nous la suivions !
Les grandes fortunes chinoises placent leur argent à l’étranger et confient l’éducation de leurs enfants à l’Occident.
L’armée chinoise n’a jamais été aussi puissante que depuis quarante ans.
ERIC VERHAEGHE : DE NOMBREUX PETITS PATRONS ET COMMERÇANTS NE SURVIVRONT PAS À UN SECOND CONFINEMENT
Un nouveau confinement frapperait avec une virulence inouïe les petits entrepreneurs exposés aux fortes réductions d’activités imposées par les restrictions de circulation, analyse Éric Verhaeghe. Selon l’ancien élève de l’ENA, ces derniers sont les grands oubliés des plans d’aide de Bercy.
Les petits entrepreneurs sont les vrais premiers de corvée dans ce pays.
L’angoisse d’un reconfinement plus ou moins dur.
Le confinement a réduit à néant, dans certains secteurs, toute forme d’activité commerciale : restauration, hôtellerie, événementiel, libraires.
La saignée des premiers de corvée va coûter cher.
ROLAND MOREAU SUR LE RECONFINEMENT : D’AUTRES STRATÉGIES ÉTAIENT POSSIBLES
Le gouvernement français n’a pas appris de ses erreurs commises en février dernier, analyse Roland Moreau. Selon l’ancien directeur général des affaires sociales et de la santé de la ville de Paris, d’autres stratégies étaient possibles, comme celle choisie par la Suède qui a misé sur l’immunité collective. Il faut parer à présent au plus urgent et confiner en priorité les personnes fragiles.
La Suède ne compte que 4300 cas et 20 décès quand la France recense dans la même période 140 000 cas et 850 décès.
Mettre en place un confinement personnalisé très rigoureux pour les personnes âgées ou fragiles, en laissant vivre la population en bonne santé.
MAXIME TANDONNET : LE COVID-19 NE DOIT PAS DICTER LE CALENDRIER ÉLECTORAL DE LA FRANCE
Un report des régionales serait, à tort ou à raison, perçu comme une manœuvre politicienne du pouvoir en place, analyse Maxime Tandonnet. Selon lui, ce serait une décision catastrophique à l’heure où 79 % des Français sont déjà tentés par l’abstentionnisme ou un vote protestataire.
Changer un calendrier électoral n’est jamais neutre. A tort ou à raison, une partie des électeurs soupçonnera une opération liée à l’approche du vote présidentiel.
LA PERTE DU SENTIMENT NATIONAL
ARNAUD BENEDETTI : LE REFUS DE CHANTER “LA MARSEILLAISE” OU LA CRISE DE CHARISME DE L'ÉTAT
Après que des jeunes ont refusé de reprendre la Marseillaise lors d'une réunion avec la Secrétaire d’Etat à l’Education et à la jeunesse, le spécialiste de la communication politique Arnaud Benedetti s'inquiète de la perte de sentiment national chez une partie de la jeunesse.
Dans son immobilité, cette jeunesse a largué les amarres avec le sentiment national.
LA LIBERTE D’EXPRESSION ATTAQUEE
MATHIEU BOCK-CÔTÉ : LA DÉFENSE DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION DEVIENT UNE POSITION RÉACTIONNAIRE
Des deux côtés de l'Atlantique, le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté tire la sonnette d'alarme devant une censure qui gagne chaque jour un peu plus de terrain.
Pour peu que la violence porte le bon étendard, elle est relativisée.
L'américanisation mentale des sociétés occidentales est une catastrophe généralisée.
LAURENT SAILLY : LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EN FRANCE EN 2020, UN DROIT DANS UN DRÔLE D’ÉTAT…
Quel est l’état du droit positif français en matière de liberté d’expression ? Sommes-nous dans l’obligation de censurer certaines prises de position publiques, lorsque ces dernières constitueraient une menace pour l’ordre public, ou bien l’expression de simples opinions n’a-t-elle à connaître aucune limite ?
On ne lutte jamais contre des idées en les interdisant purement et simplement, mais en les réfutant, par une discussion rationnelle, et une argumentation appropriée.
JOSEPH GALLARD : L’UNIVERSITÉ N’EST PLUS, HÉLAS, LE SANCTUAIRE DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
Les universités françaises ne brillent pas par le pluralisme des opinions exprimées en leur sein, estime Joseph Gallard. L’ancien élu au Conseil d’administration de l’Université de Nice souligne que l’hommage rendu à Samuel Paty à la Sorbonne devrait inciter à défendre davantage la liberté d’expression dans l’enseignement supérieur.
Loin d’être un sanctuaire de la liberté d’expression, l’université est gangrénée par la pensée unique.
La gauche mène un combat culturel à l’université.
L’opposition muselée dans les universités.
Les actes de censure se multiplient.
Une conception originale de la liberté d’expression pour cette extrême gauche.
Les citoyens ne sont pas dupes du double discours de l’UNEF, et l’ont montré lors de la manifestation en l’honneur de Samuel Paty en les huant copieusement.
CYRILLE DALMONT : POURQUOI LA LOI AVIA SERAIT CONTRE-PRODUCTIVE DANS LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Selon Cyrille Dalmont, chercheur associé à l’Institut Thomas More, les dispositions de la loi Avia censurées par le Conseil constitutionnel ne permettraient pas d’atténuer les discours islamistes mais serviraient d’abord à réduire la liberté d’expression.
Nos démocraties préfèrent le plus souvent tirer sur le messager que de lutter contre le générateur du problème.
La libération de la parole des enseignants (...) concernant l’entrisme de l’islamisme à l’école est aujourd’hui possible grâce à quel outil ? Les réseaux sociaux !
Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité ont vraiment un problème avec la liberté et plus particulièrement la liberté d’expression.
NICOLAS BOUZOU : DES RÉSEAUX SOCIAUX CIVILISÉS SONT POSSIBLES
Il faut exiger de Twitter, Facebook et consorts qu'ils mettent en œuvre des moyens technologiques et humains de modération à la hauteur des enjeux.
Les fabricants de voitures ne sont pas responsables des délits routiers, mais le droit les oblige à respecter un très grand nombre de contraintes de sécurité. La même logique doit prévaloir avec les réseaux sociaux.
JONATHAN FRICKERT : FACE À L’ISLAMISME, RETROUVONS UN ÉTAT RÉGALIEN AU SERVICE DES LIBERTÉS
Étrange de voir la gauche tenter de récupérer une liberté qu’elle a tant contribué à réduire depuis trente ans.
Ainsi, dans un État de droit efficient, la liberté d’expression doit être égale pour tous.
Étrange donc de voir la gauche tenter de récupérer une liberté qu’elle a tant contribué à réduire depuis trente ans. À croire que pour les champions de l’égalitarisme, certains sont plus égaux que d’autres.
La gauche a assurément une responsabilité dans ce qui arrive à notre pays, qu’il s’agisse de son laxisme ou de ses calculs électoraux. Son aversion pour les valeurs occidentales, l’État régalien et l’État de droit a sans doute également contribué à l’horreur qui nous a frappés. Par ses coups de canifs à nos libertés, elle a ouvert la porte aux islamistes.
SEPARATISME ISLAMIQUE ET TERRORISME
BOUALEM SANSAL : L’ISLAMISME EST UN ÉTAT DANS L’ÉTAT
Cassandre contemporaine, le romancier et écrivain algérien Boualem Sansal n'a eu de cesse, à travers ses œuvres et ses prises de parole, d'alerter sur un mal qui, après avoir commis ses méfaits dans son pays, s'attaque à l'Hexagone, l'islamisme. Une fois de plus, le dissident monte au créneau pour dessiller les yeux français.
C’est une guerre faite à la France par l’internationale islamiste, qui l’a choisie pour première cible occidentale dans la conquête de la planète par l’islam.
PHILIPPE BILGER : LA CHAÎNE IMMIGRATION, ISLAM, ISLAMISME, TERRORISME... SIMPLE ?
Je n’ai jamais été un Français qui, face au Covid-19, s’est cru plus médecin que tous les médecins. De la même manière, dans un autre registre, je ressens mon ignorance à l’égard de l’islam et de la foi musulmane.
Je continue à être persuadé qu’il n’est pas honteux de soutenir que l’État de droit classique a fait son temps. Autant je ne doute pas du fait que, pour espérer entraver puis vaincre l’islamisme, il est urgent de mettre un terme à l’immigration clandestine et au dévoiement du droit d’asile (avec tant de déboutés qui restent en France), autant je me questionne sur la relation entre l’islam et sa perversion l’islamisme.
BOUALEM SANSAL : IL VOUS ARRIVE AVEC LES ISLAMISTES CE QUE NOUS AVONS CONNU EN ALGÉRIE LORS DE LA DÉCENNIE NOIRE
L'écrivain Boualem Sansal dresse un parallèle entre les attentats qui se multiplient en France et la guerre civile algérienne, lorsque les islamistes se sont déchaînés contre la population arguant de leur loi : "qui n’est pas avec nous est contre nous et donc contre l’islam". Il dénonce la complaisance des élites en France envers les pays ou organisations qui permettent à cet islamisme de prospérer.
Pour les musulmans, l’islam est la loi de Dieu : il est inconcevable pour eux que la loi des hommes le régente. L’incompatibilité est là, d’autant plus forte que la loi des Hommes postule de nouveaux droits que l’islam rejette avec force : l’égalité homme-femme, l’homosexualité, l’avortement, le mariage pour tous… Plus on cherche à contraindre l’islam à s’accommoder de ces évolutions, plus il se crispe, se radicalise et verse dans la violence. La question est celle-ci : faut-il contraindre l’islam à se soumettre à la loi des hommes ou laisser les musulmans faire à leur rythme leur cheminement vers la cité des hommes, par la réforme de leur religion ?
CÉLINE PINA : “ILS NE PASSERONT PAS
Céline Pina dénonce les complicités idéologiques de l'islamisme.
Les attaques de jeudi dernier ont encore témoigné des dangers de l’islamisme. Il est urgent d’user de la force contre cette idéologie et tous ses soutiens en France.
J’ai grandi dans un monde où la paix et l’émancipation étaient autant une réalité qu’une promesse. Aujourd’hui c’est une réalité qui se meurt et la promesse s’est enfuie. Maintenant que nous avons touché le fond, ce gouvernement aura-t-il le courage de regarder en face ce qui nous attaque ?
Pour faire la guerre sanitaire, le gouvernement se donne les moyens d’agir et n’hésite pas à restreindre nos libertés. Pourquoi, quand nous sommes attaqués sur notre sol, cela serait-il tabou ?
Certes Emmanuel Macron est un technocrate, pas un politique. Il se trouve confronté à une crise civilisationnelle qu’il a été de bon ton de nier à gauche. Sauf qu’aujourd’hui nous y sommes et si nous voulons vivre dans un pays où les citoyens sont égaux et les libertés garanties, il va falloir s’opposer clairement aux revendications de l’islam politique.
Emmanuel Macron est-il prêt à combattre l’islamisme, sachant qu’il sera accusé de s’en prendre aux musulmans par des dictateurs sanguinaires et des dirigeants islamistes type Erdogan, mais aussi par une rue arabe fanatisée au Moyen-Orient et des quartiers radicalisés en France ?
Les frères musulmans ont des relais dans le débat public qui travaillent à faire passer le loup islamiste pour l’agneau musulman. L’université est un des lieux où ils sont les plus puissants.
Déconsidérer les collaborateurs n’a l’air de rien mais est essentiel, même si se débarrasser de la présence des islamistes reste l’objectif. Il faut faire feu de tout bois : déchéance de nationalité, indignité nationale, facilitation des expulsions, saisie de l’argent en provenance de l’étranger, dissolution des associations islamistes, suppression de la double nationalité, mais aussi révision d’accords internationaux…
CHRISTOPHE BOUTIN : "GRAND REMPLACEMENT", LA DOUBLE INTIMIDATION QUI NOUS EMPÊCHE DE REGARDER LA RÉALITÉ EN FACE
Aux cris de « ici c’est chez nous », les manifestations intervenues ces derniers jours à Vienne, Dijon ou ailleurs révèlent que l’idée du grand remplacement n’est pas uniquement un fantasme de l’extrême-droite, elle est aussi présente dans l’esprit des militants de l’islam politique ou du nationalisme turc. Mais entre l’intimidation venue des islamistes qui exagère outrageusement la perspective d’un remplacement et l’intimidation de la gauche aveugle ou complaisante, comment prendre la vraie mesure de l’hypothèse ?
Se refuser à user d’un instrument statistique qui en finirait une bonne fois pour toutes avec les fantasmes des uns et des autres, casser des thermomètres pour que l’on ne parle pas de fièvre, cette volonté de nier l’évidence est d’autant plus étonnante qu’elle est bien évidemment contre-productive : au lieu de permettre, chiffres à l’appui, un débat apaisé sur une question qui est au cœur des préoccupations des Français, sondage après sondage, ce piètre camouflage permet à toutes les théories complotistes de prospérer. On en arrive ainsi à la deuxième approche du « grand remplacement », selon laquelle « remplacer » les « Français de souche » aurait été voulu « en haut lieu » pour des raisons économiques et sociales, et avant tout pour renforcer le pouvoir central d'une oligarchie.
GUILLAUME BIGOT : SÉPARATISME ISLAMISTE - LA GUERRE CIVILE AVEC LES BANLIEUES NE DOIT PAS AVOIR LIEU
Au nom du respect de l’État droit, l’État se laisse piétiner. Pourtant, avance Guillaume Bigot, s’il souhaite éviter la guerre civile, il devra faire appliquer ses lois.
Comment faire société avec des individus qui ont décidé de détruire notre mode de vie ?
Casser les ghettos…
AYAAN HIRSI ALI : LES ATTENTATS ISLAMISTES SONT DES ACTES DE GUERRE
Cette écrivaine d'origine somalienne, qui milite pour une réforme profonde de l'islam, nous livre son analyse sur les récentes attaques terroristes en France.
RÉMI BRAGUE : QUE CELA PLAISE OU NON, LA FRANCE EST ATTAQUÉE EN TANT QUE NATION CHRÉTIENNE
Le philosophe et théologien, spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, tire les enseignements de l’attentat perpétré à Notre-Dame de Nice.
Le philosophe Rémi Brague souligne l’opposition entre le système de normes des pays occidentaux, fondé sur la raison et la conscience, et celui des sociétés musulmanes, basé sur le respect de la loi dictée par le Coran.
FRÉDÉRIC ENCEL : Y A-T-IL RÉELLEMENT UN MODÈLE OCCIDENTAL ?
L’OTAN n’a pas de réel leader et l’Europe ne compte pas peser dans les relations internationales, selon le docteur en géopolitique. Depuis que l’Amérique est redevenue isolationniste, la France se retrouve donc pratiquement seule à porter le flambeau des valeurs occidentales. À condition que celles-ci existent encore ?
Ce sont surtout des associations salafistes (...) qui appellent au boycott et non des États.
Doit-on justement rompre l’alliance étroite (l’allégeance ?) avec Washington pour faire bloc ailleurs, en Europe ou avec la Russie ?
GÉNÉRAL DE VILLIERS : A NICE, CE N'EST PAS UN SIMPLE ASSASSINAT MAIS UN ACTE DE GUERRE
Dans un grand entretien, l'ancien chef d'état-major des armées livre sa vision et ses critiques sur la gestion des crises que nous traversons, après l'attentat de Nice.
Je ne comprends pas qu'on reste dans la déclaration et qu'on ne passe pas à l'action.
Je ne vois pas de stratégie, ni dans la lutte contre le virus, ni dans celle contre le terrorisme.
ALAIN FINKIELKRAUT : L’ENNEMI NE NOUS PARDONNE PAS D’ÊTRE CE QUE NOUS SOMMES
Pour l’académicien, l’attentat barbare perpétré à la basilique Notre-Dame de Nice s’ajoute à une trop longue liste. C’est la France en tant que civilisation, et pas seulement la République, qui est visée par la terreur islamiste. « Le parti du déni n’a pas désarmé ».
D’un « Allah akbar ! » à l’autre, de Mohamed Merah à l’attentat d’hier, la France est visée dans sa dimension juive, dans sa dimension laïque et dans sa dimension chrétienne.
GILLES-WILLIAM GOLDNADEL : L'ISLAMO-GAUCHISME MONDAIN
La dénonciation de l'islamo-gauchisme, à la défaveur de la décapitation de Samuel Paty, a atteint un nouveau niveau puisqu'elle porte désormais le sceau ministériel du ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui n'a pas la réputation de parler en l’air. Aussitôt, dans le cadre d'un article du Monde, la gauche universitaire dont on sait la susceptibilité, y a vu, offusquée, matière à polémique.
PHILIPPE BILGER : DÉPASSER L'EFFERVESCENCE DU CRIME DE CONFLANS
Peut-être l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine aura-t-il le mérite de modifier notre conception de l'État de droit, non plus pâte molle mais dispositif de guerre républicaine contre la barbarie islamiste.
GREGORY ROOSE : LA VICTIMISATION, ARME FATALE DES ISLAMISTES
Les islamistes se nourrissent de l’importance numéraire des musulmans en France pour asseoir leur influence en jouant sur les amalgames et la victimisation, analyse notre chroniqueur Grégory Roose.
Combien d’islamistes en France ? Infiniment moins que les musulmans, mais ce n’est pas une poignée d’islamistes qui islamise un pays
MARCEL GAUCHET : REMETTRE À SA JUSTE PLACE L’ÉTAT DE DROIT PAR RAPPORT À LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE
Pour le philosophe, la menace terroriste doit inciter nos démocraties libérales à retrouver un équilibre entre les droits légitimes des individus et la souveraineté populaire sur laquelle se fonde l’autorité de l’État.
Qui a dit que nos principes comportaient l’interdiction de défendre ces principes contre ceux qui entendent les détruire ? Ne nous laissons pas embrouiller par de grossiers sophismes de ce genre.
Bien sûr que le politiquement correct est un obstacle majeur pour l’action des gouvernants. Mais il représente une vraie force dont le poids n’est pas le fait du hasard.
Comment faire entendre ceux qui n’en pensent pas moins, mais ne se sentent pas exprimés par les canaux officiels ?
RACIALISME
PASCAL BRUCKNER : LE RIRE ET LA MOQUERIE PEUVENT SUFFIRE FACE AUX GUÉRILLEROS DE LA JUSTICE SOCIALE, PAS FACE À LA MENACE ISLAMISTE
Pascal Bruckner vient de publier "Un coupable presque parfait, la construction du bouc émissaire blanc". Pour le romancier, la période actuelle a un parfum des années 1930, mais inversé : c’est désormais l’homme blanc qui est tout en bas de la hiérarchie et les autres ethnies au sommet.
PIERRE-ANDRÉ TAGUIEFF : LA NOUVELLE GRANDE IMPOSTURE DES RACIALISTES
En essentialisant et en diabolisant les “Blancs”, l'antiracisme est une machine à refaire du racisme, dénonce le politologue et historien des idées.
La déconstruction de l'universalisme.
L'essentialisation : la face caché du racisme.
Réaffirmer les valeurs de la République.
FATIHA AGAG-BOUDJAHLAT : ADAMA TRAORÉ, UNE NARRATION AMÉRICAINE
Assa Traoré tient une place particulière dans ce dispositif de pure communication, qui ne se contente plus d’importer des Etats-Unis la novlangue sociologisante et les techniques de militantisme et de recours aux médias…
Ce drame, par l’instrumentalisation politique, idéologique et médiatique qui en est faite, nous dit beaucoup de choses.
UNE FRANCE EN CRISES
HENRI GUAINO : RETOUR DE L’ÉTAT D’ESPRIT PÉTAINISTE
Il y a 27 ans, Philippe Séguin dénonçait un « Munich social ». Cet esprit munichois se répandait dans tous les domaines. Comme l’histoire nous l’a appris, après Munich, il y a Vichy. Osons nommer la cause de nos malheurs
THIBAULT DE MONTBRIAL : IL FAUT RÉAFFIRMER LA FONCTION PROTECTRICE DE NOTRE JUSTICE
Alors que la violence se banalise et que de nombreuses menaces fragilisent le corps social, Thibault de Montbrial appelle à ne pas subir et à se ressaisir.
JEAN-LOUP BONNAMY : CONFINEMENT, VIOLENCES COMMUNAUTAIRES, TERRORISME... CES 24 HEURES CRÉPUSCULAIRES POUR LA FRANCE
Depuis mercredi soir, l’actualité semble s’être emballée. Jean-Loup Bonnamy décrypte un à un ces différents symptômes d’un pays qui n’a plus confiance en lui-même et ne sait plus faire face.
Comme après chaque attentat, on a entendu les même discours officiels, mêlant promesses de fermeté et valeurs républicaines.
Cette combinaison hallucinante d’événements survenus en moins de vingt-quatre heures révèle le délitement de notre pays.
Il faut 20 000 lits de réanimation au lieu des 5 000 actuels, ainsi qu’un grand nombre de lits de soins intensifs, et le pays pourra alors reprendre une vie tout à fait normale.
Si Charlie-Hebdo n’avait jamais publié de caricatures sur l’Islam, les frères Kouachi ne seraient pas restés tranquillement chez eux.
POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE : MAGHREB, PROCHE-ORIENT, TURQUIE
EDOUARD HUSSON : CES IDÉES REÇUES QUI VIENNENT RÉGULIÈREMENT PARALYSER LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE FRANÇAISE
Sur l'Allemagne ou le Proche-Orient, la France persiste à refuser le débat entre des spécialistes qui seraient issues de formations différentes et complémentaires. Sa diplomatie s'en trouve entravée.
Les quatre dogmes qui entravent notre politique proche-orientale
1. Ce fut une terrible erreur, de François Ier à Louis XIV, de ne pas aider le reste de l’Europe à repousser le péril turc. La France n’y a jamais rien gagné en termes de soutiens et de puissance et elle s’est durablement attirée le ressentiment d’une partie des Européens. Le président Macron se trouve bien démuni : connaissant mal l’histoire, pas assez psychologue pour évaluer justement les forces de son adversaire, il tâtonne et court le risque de tomber dans le piège de la surenchère que lui tend Erdogan.
2. Il est une autre idée reçue : la politique arabe de la France. Napoléon III avait lancé l’idée vague du « Royaume Arabe ». La « politique arabe de la France » est comme un slogan qui flotte encore sur les ruines d’une diplomatie française qui court après les événements, faute de vision sur les transformations de la région.
3. En partie dérivée de la « politique arabe de la France », la critique d’Israël initiée par le Général de Gaulle au moment de la Guerre des Six Jours, en 1967, a été érigée en dogme. Le Général de Gaulle ne se laissait jamais enfermer par des principes. En revanche, ses successeurs se sont enfermés dans une politique pro-palestinienne, aujourd’hui de plus en plus contraire à nos intérêts car, dans l’Orient compliqué, Israël représente non seulement un atout pour la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme musulman mais surtout une présence occidentale et démocratique.
4. Une autre idée reçue plus récente concerne le Liban. D’abord les Chrétiens ont été aussi brutaux que les autres lors de la première guerre du Liban (1975-1990). Ensuite parce que la République française ne devrait pas défendre une communauté religieuse aux dépens des autres. Enfin, la France s’est privée d’une carte maîtresse. Au moment où les Etats-Unis s’imposaient comme le principal soutien d’Israël, la France aurait eu intérêt à faire du Liban sa plaque tournante dans la région. Et où s’installer plus solidement qu’auprès de la communauté chrétienne, avec laquelle nous lie une histoire ancienne. La laïcité est fille du christianisme. C’est en étant présent sans faille auprès des Chrétiens du Liban que notre pays aurait le mieux défendu la laïcité dans la région.
Il existe certainement d’autres idées reçues qui paralysent la politique française au Proche-Orient. Mais l’important est de comprendre que, dans tous les domaines de notre action publique, extérieure et intérieure, un défaut de la formation française tient à l’érection en dogmes d’idées reçues, selon un « café du commerce des élites », moins sympathique que celui du bar au coin de la rue, car il comporte une bonne dose d’arrogance.
FRANÇOIS D'ORCIVAL : LA “SANTÉ MENTALE” DE RECEP TAYYIP ERDOGAN
Faire plier les Français pour entraîner les Européens, le chantage turc a peu de chances d'aboutir. Comme toutes les provocations…
Un « comportement […] inadmissible, a fortiori de la part d'un pays allié ». Il est vrai que la Turquie est un pays allié de la France -au sein de l'Organisation atlantique… Qu'en serait-il si ce n'était pas le cas ! Jean-Yves Le Drian, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, n'en revient pas, ce dimanche 25 octobre, quand on lui fait lire les propos tenus la veille par le président turc dans un congrès régional de son parti. Il dénonce, en même temps que l'Élysée, « des insultes directes contre le président de la République », et la « propagande haineuse et calomnieuse contre la France ». Erdogan a invité Emmanuel Macron à subir « des examens de santé mentale » ; il a même appelé au boycott des produits français !
MALIKA SOREL : EMMANUEL MACRON COMMET UNE GRAVE ERREUR DANS SA STRATÉGIE FACE À L’ISLAMISME
Alors que les tensions sont vives entre la France et la Turquie, Emmanuel Macron poursuit la lutte contre le séparatisme et a défendu le droit à la caricature. Le président de la République devrait-il faire évoluer sa communication et sa réaction face à l'attitude de Recep Tayyip Erdogan ? La stratégie de la tension est-elle une solution viable ?
LUC DE BAROCHEZ : L'ISLAMISME INTERNATIONAL CONTRE LA FRANCE
L'islam des Lumières qu'Emmanuel Macron appelle de ses vœux ne pourra pas voir le jour sans un combat diplomatique et politique déterminé.
Si la France a peu d’alliés, elle n’a pas non plus de stratégie claire.
La France est le pays de l'Union européenne qui abrite la population d'origine musulmane la plus nombreuse, même si une forte part n'est pas pratiquante. Déléguer la gestion de l'islam à des puissances étrangères dont le principal souci est la non-intégration de leurs ressortissants dans le pays d'accueil entrave toute velléité de réforme. Rompre avec ces habitudes néfastes, mais bien ancrées, va demander de la pugnacité, de la constance et de la force de persuasion. Croire qu'un islam européen, respectueux des valeurs des Lumières et débarrassé des tutelles étrangères, pourrait naître et s'épanouir de manière sereine et pacifique est une vue de l'esprit.
SOPHIE COIGNARD : FACE À ERDOGAN, TOUS UNIS SAUF MÉLENCHON !
Toutes les personnalités politiques ont apporté leur soutien à Emmanuel Macron. Toutes sauf une…
Les insultes, menaces et chantage auxquels se livre le président turc envers son homologue français ont engendré une riposte plutôt timide de la part des chefs d'États et de gouvernement européens.
C'est donc, fait rarissime, de la part des responsables politiques français qu'Emmanuel Macron a pu observer des prises de position quasi unanimes.
Jean-Luc Mélenchon a refusé tout net d'apporter son soutien à Emmanuel Macron. Il considère au contraire que dans cette affaire, c'est la France qui « est abaissée, humiliée et ridiculisée ». Oui, Jean-Luc Mélenchon, celui-là même qui déplore sur son blog qu'on « place une cible dans le dos » de sa formation en la suspectant d'islamo-gauchisme. Comprenne qui pourra…
ALEXANDRE DEL VALLE : IL Y A BEAUCOUP DE THÉÂTRE DANS LA CAMPAGNE DE BOYCOTT DES PRODUITS FRANÇAIS LANCÉE PAR LES FRÈRES MUSULMANS, IL NE FAUT PAS SE LAISSER IMPRESSIONNER !
Depuis le samedi 24 octobre, et à la suite des déclarations d’Emmanuel Macron sur les caricatures de Mahomet, les appels au boycott des produits français se multiplient dans les pays musulmans. Alexandre del Valle analyse les raisons et les enjeux de ces tensions liées à cette question sensible « du blasphème qui permet aux totalitaristes islamistes de justifier l’assassinat d’apostats et de mécréants accusés de comploter contre l’islam ».
RENAUD GIRARD : FAISONS LA DIPLOMATIE DE NOS INTÉRÊTS !
L’État se fourvoie profondément en voulant donner des leçons planétaires au détriment de la sécurité de ses administrés.
Mais fallait-il que la République française se précipite pour sanctionner les Russes sur un cas où strictement aucun Français ne fut impacté, alors qu’elle a besoin d’eux pour des affaires beaucoup plus graves, concernant la sécurité des Français eux-mêmes ?
Hélas, il faudra bien un jour que les Français, volontiers donneurs de leçons, abandonnent leur rêve de convertir l’ensemble des pays de la planète à la démocratie.
VALÉRIE TORANIAN : ERDOGAN, LA FRANCE, L’ISLAMISME ET LES COLLABOS
La violence d’Erdogan fait preuve. La haine anti-française fait peur. La peur, encore plus que l’idéologie, est le terreau des collabos. Peu à peu, la petite musique du renoncement fait son lit parmi les élites et les clercs.
Faire une lecture sociale de l’islamisme, c’est oublier que parmi ceux qui véhiculent ce retour à l’islam conservateur se trouve une nouvelle bourgeoisie éduquée, qui met ses enfants dans des écoles islamiques hors contrat ou même parfois dans des écoles catholiques privées.
L’islam politique est pervers. Il avance au nom de la démocratie et de la liberté pour culpabiliser les Français. Samuel Paty à peine enterré, le très beau discours d’Emmanuel Macron cède déjà la place à une tout autre musique : faut-il vraiment s’obstiner avec ces caricatures qui ne nous causent que des ennuis ?
Entre la décapitation de Samuel Paty et l’extermination des derniers Arméniens du Haut-Karabakh, c’est le même fil rouge : la reconquête islamiste face à une civilisation qui résiste. Avec Erdogan en leader de cette reconquête.
QUAND LA CHINE…
NICOLAS BAVEREZ : QUAND LA CHINE FAIT LA COURSE EN TÊTE
La Chine sera la seule économie majeure en croissance en 2020.
Pour autant, la Chine de Xi Jinping reste très loin d’avoir remporté son pari, exposé lors du XIXe congrès du Parti communiste, de conquérir le leadership du monde d’ici à 2049.
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