La pandémie du covid-19, un « grain de sable » de l’Herméneutique-monde dans la marche de l’humanité ? Et si l’humanité est avertie ?
Dans une analyse que j’ai postée dans agoravox.fr, un commentateur s’est enquis sur deux points.
Question : « Une bonne nouvelle pour les peuples-martyrs. Il me semble que les mahométans sont aujourd’hui les seuls à utiliser le mot « martyr » quand c’est l’un des leurs qui meurt.
Comment « herméneutiquez »-vous l’usage de ce terme ? »
Réponse : « Ce n’est pas moi qui l’herméneutique. Donc à la question qui du reste est très juste « Comment « herméneutiquez »-vous l’usage de ce terme ? », la réponse va de soi.
Nous sommes tous, en tant qu’humains « herméneutiqués ». Par conséquent, s’il « vous semble que les mahométans sont aujourd’hui les seuls à utiliser le mot « martyr » quand c’est l’un des leurs qui meurt. », c’est tout simplement l’herméneutique qui a herméneutiqué les mahométans.
Comme vous, vous êtes juif, jonas juif, macron chrétien et français, Trump président et américain, et moi arabe et algérien. Nous ne commandons pas, nous croyons être et nous le sommes, mais dans l’absolu, on n’est pas, on n’existe même pas. Nous sommes dans l’herméneutique de l’existence. Nous agissons, nous parlons, nous travaillons, nous faisons la guerre, nous faisons la paix, mais en fait ce ne sont pas nous mais nos corps qui le font par nos esprits DONT NOUS NE SAVONS RIEN qui sont dans nos corps qui le font.
Je ne sais si vous pouvez comprendre ce que j’écris ici par herméneutique. En clair, vous êtes vous sans être vous. Et dit dans l’absolu, uniquement dans l’ABSOLU. Et c’est pourquoi nos existences ensuite cessent d’exister parce que, pour l’herméneutique, nous n’avons pas été.
Deuxième question : « Comme vous, vous êtes juif,... Ah, je suis juif moi ! On en apprend des choses sur AV !
Mais vous n’expliquez pas pourquoi vous utilisez ce mot « martyr ». Combien de mahométans tués pour leur foi dans le monde ? Combien de chrétiens tués par des mahométans pour la seule raison qu’ils ne sont pas mahométans ? Qui mériterait d’être reconnu comme martyrs ? Ceux qui appartiennent à la religion qui persécute le plus ou ceux qui appartiennent à celle qui est la plus persécutée ? »
Deuxième réponse : « Décidément vous êtes combatif, et j’apprécie beaucoup. Tout d’abord, vous êtes juif, où est le mal ? ou vous êtes chrétien ou arabe ou chinois nous sommes avant tout frères par notre espèce, notre humanité.
Quant à juif, vous m’en donnez l’impression parce que vous usez beaucoup de mahométans et vous êtes curieux de leur culture-civilisation qui n’est pas comme les autres. Et surtout qu’ils sont combatifs.
Ceci étant, vous me demandez de vous expliquer le martyr, alors à vous de m’expliquer pourquoi les Européens usent de la bière ? Par conséquent, ni moi ni vous ne pouvons expliquer cet état de fait.
C’est l’herméneutique de la nature humaine dans sa diversité et surtout sa richesse qui fait que ceci doit être cela et cela doit être ceci.
Ce qui explique ce que vous dîtes « Combien de mahométans tués pour leur foi dans le monde ? Combien de chrétiens tués par des mahométans pour la seule raison qu’ils ne sont pas mahométans ? Qui mériterait d’être reconnu comme martyrs ? Ceux qui appartiennent à la religion qui persécute le plus ou ceux qui appartiennent à celle qui est la plus persécutée ? »
Sauf qu’il faut ajouter : Combien de tueries de mahométans, de chrétiens ou de juifs, leurs tueries le plus souvent n’a rien à voir avec la religion, ce ne sont que des intérêts sordides. Des gains territoriaux, des gains pétroliers, des gains de domination, et tant de gains hors religion qui utilisent la religion. Sans oublier la colonisation. » (1)
Pourquoi ces commentaires que l’auteur rapporte ? Ce n’est pas tant les commentaires eux-mêmes, mais c’est le terme herméneutique que le commentateur a utilisé, et il lit comme il me l’a affirmé toutes mes analyses où le terme « herméneutique » est souvent cité. Précisément avec l’épidémie du coronavirus qui est passé depuis deux jours au stade pandémie a un certain lien avec l’herméneutique, et peut-être même « elle en est la source, l’instigatrice. » Ceci bien sûr dit dans l’ABSOLU. Pourquoi l’ABSOLU ? Parce que nous ne pouvons nous en approcher. L’Absolu de l’humain est l’ABSOLU relatif de l’ABSOLU, i.e. nous et notre perception de l’existant.
Aussi revenons à l’herméneutique que je cite beaucoup dans mes écrits et aussi le terme « phénoménologie » mais beaucoup plus l’herméneutique. Qu’est-ce donc l’herméneutique ? L’herméneutique dont il s’agit ici n’est pas seulement l’herméneutique des philosophes. Elle est beaucoup plus, elle a un sens beaucoup plus global, voire même absolu sauf que ce sens n’est pas visible, ni ne peut être visible, tout au plus senti par notre esprit. Et encore pas tous les esprits, qui du reste ne sont pas les esprits en eux-mêmes, parce qu’ils sont esprits et inaccessibles à aucun être humain, mais peuvent être pour certains humains proche d’eux sans l’être cependant sinon que par leurs pensées tout au plus.
Et les philosophes généralement en disent de l’herméneutique ou la définissent en monde caché complexe et y écrivent, discutent beaucoup mais sans en prendre le véritable sens. Et c’est la raison pour laquelle le discours philosophique sur l’herméneutique est infini et les philosophes sont réduits à l’assimiler en système dont la fonction est d’interpréter des phénomènes qui sont difficilement appréhendés par la raison. Alors ils poussent la réflexion sur les signes que les phénomènes observés véhiculent et tentent de les faire parler pour découvrir leur sens.
La seule erreur des philosophes est qu’ils oublient qu’ils sont des êtres humains et les êtres humains ne commandent rien sur terre, et combien même ils commandent beaucoup sur terre et ceci dit d’une manière indéfinie, parce que cela ne relève pas d’eux. Ils sont ce qu’ils sont et ne commandent que ce que l’esprit qui est en eux et veuille à leur octroyer ce qu’ils commandent. Parce que les êtres humains ne sont pas eux mais leurs pensées qui font qu’ils sont eux, qui font ce qu’ils doivent faire. Et dépendant de cet ordre herméneutique du monde, ou plus simplement relevant de l’« Herméneutique-monde ».
Et justement on peut se poser sur le sens de la pandémie mondiale qui s’est abattue ces trois derniers mois sur le monde. Et on sait qu’en tant que phénomène historique, elle est un signe pour l’humanité.
Avant d’aller plus en avant dans l’analyse, rappelons un événement historique quand le président américain Donald Trump, en recevant le jour même son homologue chinois Xi Jinping, ordonne une salve de missiles contre une base aérienne syrienne le jeudi 6 avril 2017, à titre de représailles au bombardement au gaz toxique attribué au régime de Bachar El-Assad dans la ville syrienne de Khan Cheikhoun.
« Cette salve de missiles laisse la communauté perplexe. Quel est le sens de cette action aussi unilatérale qu’inattendue de la part du président américain ? s’interroge le journal.
« Peut-être y a-t-il autant de raisons à ce geste que de missiles tirés », et parmi les premières d’entre elles, bien au-delà de « la défense de la civilisation contre un crime de guerre », le geste de Donald Trump s’adresse-t-il peut-être bien à Pékin, estime le quotidien de Genève.
Pour frapper la Syrie, Donald Trump « aurait pu aisément attendre vingt-quatre heures et ainsi éviter l’embarras à un hôte qui soutient systématiquement la Russie pour bloquer toute résolution de l’ONU visant le régime de Bachar Al-Assad ».
De cette façon, analyse Le Temps, le président américain, qui a fait cavalier seul sur cette frappe, « hors de tout recours à une légitimité internationale », pourrait faire savoir à Pékin qu’il est prêt à agir. Et pas seulement en Syrie.
Car, au menu des discussions des chefs d’État américain et chinois lors de cette visite, figurait notamment la Corée du Nord et son programme d’essais nucléaires capables d’atteindre les États-Unis.
Et « après les frappes en Syrie, l’hypothèse d’une attaque américaine unilatérale contre des sites militaires nord-coréens devient soudain plausible, poursuit Le Temps. Voilà Pékin prévenu. » » (2)
Cet exemple est très révélateur sur la puissance de l’Herméneutique-monde. En effet, tout compte fait, si on analyse la décision du président américain d’ordonner des frappes, les objections du journal suisse sont tout à fait justes. Mais voilà, Trump tout impulsif qu’il est par son caractère n’a pas réagi comme il se devait, attendre et ne pas brûler les étapes et l’impolitesse vis-à-vis de son hôte. En fait, sur le plan herméneutique, ce n’est pas Trump qui a donné l’ordre mais l’esprit qui le connaît très bien et est en lui qui a accédé à son impulsivité. D’autre part, l’esprit humain ne fait rien sans raison, sans lien causal. Parce que cela devait être ainsi pour de multiples raisons, et ce serait trop long à tout développer. Il demeure cependant que la salve servait d’avertissement même à la puissance adverse. Et la Chine est une puissance adverse, et elle est la principale pour les États-Unis. Et surtout l’avertissement que l’on peut dire était « concret » et servait à signifier sur ce qui se passera avec la Corée du Nord, en cas de conflit grave.
En fait le message même s’il vient de Trump vient de l’Esprit du monde qui fait corps avec l’Herméneutique-monde. Il y a comme un dialogue entre deux esprits, parce que Xi Jinping est aussi mû par son esprit. C’est un peu comme deux esprits créés libres et « parce qu’ils sont créés libres qu’ils se combattent selon leurs intérêts respectifs ». Et l’Esprit-monde qui est au-dessus intercède entre eux pour la marche de leurs peuples avec le moins de heurts possibles. D’autant plus qu’il faut souligner que si l’homme est arrivé à maîtriser l’arme nucléaire, c’est que cette découverte qui lui a été octroyé par la pensée qui est en lui. Elle sert tout à la fois, par la maîtrise de l’atome, des forces nucléaires et des radiations, dans les applications pacifiques mais aussi par les armes apocalyptiques qui en dérivent. L’objectif de ces armes est de prémunir les puissances de la guerre. Tel est le nouvel âge nucléaire qui repose sur l’auto-dissuasion consentie non par l’homme mais imposée par les forces de la Nature.
Ce qui nous fait dire que la salve de missiles est un événement historique qui dépasse Trump puisqu’il n’est devenu qu’un exécuteur de l’ordre venu de l’Herméneutique-monde. Si l’Herméneutique-monde avait décidé autrement, Trump n’aurait rien ordonné, soit aurait attendu, soit n’aurait pas décidé de salve de missiles même s’il y a pensé. Le monde est donc surveillé.
Cet exemple est mis en avant pour simplement dire que les hommes sont mus par eux-mêmes, et encore il faut savoir ce qu’est ce « eux-mêmes ».
Ceci étant, qu’en est-il de la pandémie mondiale, objet de cette analyse. Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi tant de craintes suscitent-elles alors que les chiffres sont relativement bas. « L'OMS estime que l'Europe est désormais le nouvel épicentre de la pandémie de coronavirus. Le nombre de cas dépasse les 150.000 dans le monde, avec désormais plus de 5400 morts. En France, où l'on compte 3661 cas et 79 morts, les rassemblements de plus de 100 personnes sont désormais interdits et les écoles fermées. » (3)
En Italie, la situation est pire, toute l’Italie est en confinement. La France, l’Espagne sont touchées aussi. Et d'autres pays. Les États-Unis ont pris des mesures d’urgence, et ont fermé leurs territoires aux pays d’Europe.
Les pandémies passées se sont soldées par des millions de morts. Il y a un siècle, la « grippe espagnole » entre 1918 et 1920 a fait 50 millions de morts dans le monde, et on fait même 65 à 80 millions de morts. Or, ce qu’on constate aujourd’hui, les pays les plus touchés sont la Chine et les pays occidentaux qui sont bien armés sur le plan sanitaire. Alors que l’Afrique, l’Amérique du Sud et une partie importante de l’Asie dont l’Inde avec ses 1,37 milliards d’habitants sont très peu touchés. Comment expliquer que les pays les moins nantis à l’exception de l’Iran sont épargnés alors que les plus riches sont touchés ?
Est-ce parce qu’ils sont plus riches, plus régulés, plus policés, et donc plus ordonnés pour que la pandémie ait « choisi » la population parce qu’elle est plus protégée ? Si elle avait frappée l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Inde, elle aurait fait certainement une hécatombe. Ce n’est pas 130 000 ou 150 000 contaminés ni 5000 morts, mais dix fois plus, donc 1 million, 2 millions voire plus de contaminés, et 500 000 morts en quelques jours. Et la souche du coronavirus aurait peut-être muté en type encore plus virulent.
Précisément, c’est là où entre l’herméneutique pour l’humain que nous sommes de déchiffrer les signes, les origines et le sens de cette pandémie qui éclate sans crier, elle arrive simplement. Nous avons un esprit en nous qui secrète en nous la pensée. Il est de notre devoir d’oser de penser la pensée, même si nous sentons que c’est une folie de se transformer en pensée pensant notre esprit. En fait, il faut encore dire que si on ose penser notre esprit, c’est tout simplement que ce pouvoir nous est accordé. Ceci dit, quel est alors le sens de cette pandémie qui éclate, qui fait son « travail historique », et ensuite elle disparaît comme elle est venue. Et surtout contre le virus du coronavirus, il n’y a pas d’antidote. Tout au plus le confinement, le port du masque, et la lutte intensive contre les symptômes.
Bien sûr l’auteur n’est pas un devin ni n’est un Nostradamus, il n’est qu’un chercheur doublé aussi d’être analyste-herméneuticien, non à la façon du philosophe, ni à la façon de l’historien de la philosophie de l’histoire, mais à la façon d’un décrypteur du sens concret de l’action de l’Herméneutique-monde sur l’humanité.
Aussi, la première approche que l’auteur fait, c’est cette réflexion qui est en nous, nous meut et nous oriente jusqu’à faire sortir de nous cette lumière de notre esprit. C’est en fait nous qui pensons, et en même temps non ce n’est pas nous mais cette lumière de notre esprit qui nous prend, que nous pressentons de ce qui ressort de la lumière du monde dans son cours à la fois naturel et herméneutique.
Il y a une sorte de réverbération de notre esprit qui nous dit que la pandémie est un « grain de sable » qu’un ami m’a soufflé dans nos échanges. Celui-ci m’écrit : « Ce « grain de sable » qui vient bouleverser l’ordre mondial et il laisse perplexe les humains. Pourquoi ? Qui a pu penser que ce virus pouvait créer cette situation inédite qui touche tous les pays et crée des mouvements de fébrilité politique et sociale à un point inimaginable ? Il y a une réponse, Bille Gates, le milliardaire américain, l’a pensé et même l’a averti. (1)
Précisément, « ce « grain de sable » entre dans l’Herméneutique-monde. L’humanité ne s’est pas créée tout seule, et ceci est une vérité, elle est dépendante. Elle n’était pas puis est devenue par une Force au-dessus d’elle. On ne doit pas oublier que l’humanité est régie par des impondérables. Un tremblement de terre, une pandémie, ou une guerre mondiale qui éclate ont le même sens, mais à des degrés différents. Un tremblement de terre a un impact très limité par contre une pandémie ou une guerre mondiale pourraient être un cataclysme voire même une apocalypse. Une pandémie qui tuerait en quelques mois 100 millions d’êtres humains ou une guerre nucléaire qui tuerait le même nombre en quelques jours ne diffèreraient guère. Les deux cataclysmes, par leurs conséquences, seraient identiques.
Or, penchons-nous sur ce qui se passe aujourd’hui. Que voyons-nous en termes d’équilibre de puissance mondiale. Toujours la même vision du monde. Des Occidentaux ou la Russie ou la Chine qui cherchent toujours à dominer et ils dominent, cela est sûr, mais il reste le reste du monde qui lui est « dominé » et n’attend de secours de personne parce qu’il n’en a pas. Et ceux qui le dominent veulent le maintenir sous leur domination, d’autant plus qu’ils sont en permanence en prises entre eux, et ne pensent qu’à étendre leur domination. Ce qui explique tous les malheurs des peuples dominés.
Et que voyons-nous dans ces guerres ? Par exemple, pour ne citer que le peuple syrien, de ce qu’on a vu de ce peuple pacifique, qu’en est-il aujourd’hui ? 10 millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur et à l’extérieur fuyant les combats, fuyant la mort. Ils errent à travers monde ou sont parqués dans des camps comme si un tremblement de terre de magnitude 9 a anéanti non pas une ville mais tout leur pays. Et aucun espoir de reconstruction de ce pays. Et qui les a anéantis ? Ce sont les grandes puissances tant dans la guerre qu’au sein du Conseil de sécurité où ils se font face et ne votent que pour bloquer la situation de ce peuple meurtri.
Pire encore, ils se constituent en coalitions de plusieurs nations, et au nom de la guerre contre l’État islamique que les États-Unis en concertation avec l’Europe ont créé, bombardent des villes et des villages ne faisant aucune distinction entre innocents et hommes porteurs d’armes. De même la Russie qui vient contrebalancer les forces occidentales. Donc toutes les puissances – Occident ou les puissances adverses Russie-Chine –, se mettent à l’unisson pour créer une hécatombe dans cette région du monde. Pourquoi ? Pour le pétrole, pour le dollar américain parce qu’il est adossé au pétrole en tant que monnaie de facturation des transactions pétrolières.
Le président Saddam Hussein a osé en 2000 à facturer son pétrole contre nourriture en euros, son pays a été bombardé et occupé, et lui a été « arrêté » et « pendu ». Mais les puissances du monde oublient que l’Esprit-monde regarde ce qui se trame sur cette terre bénie de Dieu, par conséquent, on ne doit pas s’étonner qu’une pandémie frappe le monde, en particulier les pays riches. L’auteur, ici, n’invente rien, il ne fait que comprendre par sa pensée dont il ne sait rien pourquoi elle lui dicte ces mots. En clair, il y a une relation causale, comme si un Tribunal est érigé au-dessus des hommes. Et la sanction pourrait bien être cette pandémie, et on peut même dire, par les pertes enregistrées et le nombre de contaminés, qu’elle n’est qu’un « avertissement ».
Xi Jinping avait raison de qualifier le coronavirus de « diable », mais le diable n’existe pas dans la réalité, il existe dans nos esprits d’êtres humains libres capables des pires méfaits sur terre. Donc si le président chinois l’a défini en diable, et qu’il faut lutter contre lui, il faut d’abord lutter contre le diable qui est en nous. Ou du moins s’efforcer puisqu’il fait partie de notre nature.
Aussi, il faut tenter pour comprendre le sens parallèle, non senti, de la pandémie mais moteur de la dynamique de l’équilibre entre puissances et périphéries, entre pays forts et pays faibles. Et aujourd’hui les guerres et conflits au Moyen-Orient, en Afrique du nord, ne sont pas étrangers à la montée en puissance de la Chine qui de plus en plus est en compétition avec les États-Unis pour la domination du monde.
Et la Chine combien même est en passe de devenir la première puissance du monde, il demeure qu’elle est assujettie à l’Herméneutique-monde. Aussi peut-on dire, dans une réflexion que j’ai reçue, « est-ce que Dieu est venu au secours des USA, ou est-ce que ce sont eux qui sont à l’origine de ce virus ? » La réponse est simple. C’est à la fois Dieu qui est venu au secours des USA, et ce sont les USA qui sont à l’origine de ce virus.
Comment comprendre cet énoncé- paradoxe ? On peut se poser la question sur un plan purement terrestre, à l’échelle de l’homme. Qui a créé la Chine moderne ? Ne sont-ils pas les États-Unis et l’Europe qui ont créé la Chine moderne, et non la Chine moderne qui s’est créé toute seule ? Ne sont-ils pas les formidables Investissements directs étrangers (IDE) américains, européens, japonais, taïwanais, sud-coréens… et les délocalisations massives d’entreprises non compétitives en Occident qui ont été acheminées en Chine, le tout dépendant du leadership américain ? Bien sûr dans toutes choses que fait l’homme, il y a l’Herméneutique-monde qui est l’ordonnatrice du monde. Et, au-delà de la croyance ou de l’incroyance chez l’homme. Si l’homme ne croit pas à cet état de choses, c’est parce que, doté du libre-arbitre, comme il est doté de son corps, et d’un esprit dont il ne sait rien de la provenance, il est laissé libre de penser ce qu’il veut. Sinon il ne serait pas libre de penser, et ne pourrait exister en humain.
Aussi doit-on dire que, dans les faits réels de l’ascension de la Chine, c’est l’Occident qui a fait la Chine d’aujourd’hui. Et la modernité s’assimile à un « virus de la modernité » qui change et transforme complètement les peuples, les rendant presque artificiels tant ils sont policés, machinés, ordonnés. Et, en même temps, dans ce processus complexe USA-Chine, Dieu est venu au secours des USA pour les protéger de « leur création, la Chine moderne » qui a l’ambition de dominer le monde. Et la Chine est libre de l’ambitionner, cela fait partie du caractère de tout humain, de tout peuple qui veut prendre la revanche sur l’histoire. Et cela fait partie de la marche de l’histoire. Comme on l’a montré avec l’Allemagne hitlérienne revancharde. La Deuxième Guerre mondiale, à l’instar d’une pandémie, a fait 50 millions de morts surtout en Europe, continent le plus riche et dominant le monde, si elle a eu lieu, c’est qu’elle a été nécessaire. Sans cette guerre mondiale, les trois-quarts de l’humanité seraient restés colonisés.
Donc tout événement historique grave qui survient entre dans l’ordre des choses. Il est évident que la pandémie continuera son travail historique et partira, comme elle est en train de le faire en Chine. La question qui se pose « Les humains comprendraient-ils la pandémie qui a frappé l’humanité en 2020, et encore elle l’a fait avec discernement. Pourraient-ils en tirer des leçons de son passage ? Il faut l’espérer, sinon la pandémie, en tant qu’impondérable pourrait revenir et faire pire. » Comme la Deuxième Guerre mondiale a suivi la Première.
Ceci étant, il reste que les êtres humains sont faibles par nature, mais peuvent être forts par la volonté de trouver des solutions à leurs problèmes. Et généralement après avoir été fortement éprouvés, ils prennent les décisions qui s’imposent. Le seul inconvénient est qu’après un temps de reprise plus ou moins durable, les problèmes de nouveau se reposent, et les êtres humains oublient leurs maux, alors qu’ils avaient tous les moyens pour dépasser leurs divergences et se partager ce qu’il y a sur terre. Mais il y a le mal et le bien, et le mal fait partie de la nature de l’homme. Le seul moyen d’éviter que des situations graves arrivent à l’humanité est que les humains pensent réellement ce qui est en puissance dans l’Herméneutique-monde. En clair, ils doivent anticiper les maux qui arrivent sur la terre.
Et, si par cette pandémie, des villes entières en Italie, en Chine, en Iran et ailleurs, de par le monde sont devenues des villes-fantômes, avec des écoles fermées et tous les lieux publics évacués, et tous enfermés dans les maisons-maisons, et que demain, la situation se rétablira, et tout redeviendra normal, rien n’exclut qu’un autre demain, les villes ne seraient pas seulement des villes fantômes pour un temps, mais pour un temps très long comme si ces villes ont été nucléarisées. Et là l’humanité qui dispose de la pensée, et c’est la pensée qui l’a amené à cette existence moderne, et non l’humanité par elle-même, elle doit mettre à profit cette pensée au profit de son devenir. Pour qu’elle puisse affronter l’adversité sous toutes ses formes. Aussi peut-on dire que l’humanité est avertie, et à leur tête les puissances.
« Nous sommes nous et nous ne sommes pas nous », comme je l’ai énoncé tout au début de cette analyse. Faisons de notre pensée « nous » et « allons dans le sens que veut l’Herméneutique-monde. » Domestiquons ce libre-arbitre qui nous est accordé au progrès de nos êtres, et se faisant au progrès du monde. C’est la meilleure solution pour les êtres d’être et devenir. Le pourront-ils ? Ou du moins sauront-ils le tirer de leurs pensées ? Tel est le sens, tel est l’objectif de l’existence humaine.
Medjdoub Hamed
Auteur et Chercheur indépendant en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective
Notes :
1. Les conflits en Syrie, Afghanistan, Yémen et Libye se dirigeront-ils vers le chemin de la paix ? Une bonne nouvelle pour les peuples-martyrs, par agoravox.fr. Le 11 mars 2020
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-conflits-en-syrie-afghanistan-222195
2. Vu de Suisse. La frappe de Trump, un message pour Pékin sur la Corée du Nord, publié par le Courrier international. Le 08 avril 2017
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-suisse-la-frappe-de-trump-un-message-pour-pekin-sur-la-coree-du-nord
3. EN DIRECT - Coronavirus : Donald Trump annonce avoir passé le test de dépistage, par LCI.fr Le 14 mars 2020
https://www.lci.fr/sante/en-direct-coronavirus-la-secretaire-d-etat-brune-poirson-testee-positive-mais-pas-de-signe-inquietant-2143314.html
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