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Accueil du site > Tribune Libre > Langues régionales, Français et République

Langues régionales, Français et République

Faut il encourager les écoles privées occitanes, bretonnes, etc… ? Voici un lien vers un exemple à ne pas suivre ! http://ecolepublique87.over-blog.com

On s’interroge sur l’opportunité, aujourd’hui où les enfants ont de la peine à apprendre correctement le Français, sur les perturbations que pourrait apporter cet ajout aux enseignements obligatoires de l’école élémentaire. Je pense qu’avec des enseignants très compétents ce pourrait être un « plus » pour les enfants. Voici pourquoi.

Parler occitan a été bénéfique pour moi qui n’avait jamais appris le latin (que l’on n’enseignait pas dans mon cours complémentaire de La Voulte, Ardèche), en particulier pour l’orthographe et la syntaxe françaises à l’époque déterminantes pour la poursuite d’études Je vivais avec des personnes sans autre diplôme que leur Certificat d’Etudes Primaires, qui parlaient occitan depuis leur naissance et en famille, mais qui auprès d’ « étrangers » parlaient un Français impeccable avec l’emploi judicieux du passé simple, du passé composé ou de l’imparfait, pour qui la concordance des temps lors de l’emploi du subjonctif ou du conditionnel était naturelle. Un régal auditif, une langue aussi belle que celle de la Princesse de Clèves.

Les instituteurs de l’époque méritent un « coup de chapeau » car leurs élèves arrivaient avec un langage mixte franco occitan ….à la maison le franco-provençal local restait leur langue usuelle, mais quelle richesse de vocabulaire, quelle précise adaptation de la langue au terroir : L’Occitan est plus riche que le Français. Et dans le développement de la pensée, jongler avec deux belles langues dont la nouvelle reste beaucoup l’héritière de l’ancienne, peut être un « plus ». Et n’oublions pas le côté affectif, la proximité des « racines » sociales.

Pour moi, dans mon développement personnel, grâce à mon héritage occitan et grâce à mes instituteurs, j’ai eu mieux que le latin ! Mes études supérieures à Montpellier, en linguistique, lettres, toponymie, furent très faciles parmi les languedociens qui m’accueillaient. Je réussis même en contrepoint et sans fatigue une licence d’occitan qui me permettait de l’enseigner, ce que je n’ai pas fait d’ailleurs.

Je sais bien que la langue, l’occitan, le breton, le basque, le catalan, peuvent porter le germe du séparatisme, alors que notre République est une et indivisible. Je sais bien que le Français du Nord furent des barbares dans leur conquête du Sud, avec la croisade des albigeois, l’inquisition, la longue et vaine tentative d’anéantir la culture huguenote dans le sang et la destruction. Je sais aussi que la littérature du Moyen Age démontre le raffinement de la culture occitane, en particulier sur l’image de la Femme, magnifiée par les troubadours et égale de l’Homme, je sais que dans le vêtement, le meuble, la maison, la philosophie de vie, très tolérante, la culture populaire, l’avance de l’Occitanie était certaine !

 Homme de l’ « Occitanie », diplômé en Lettres modernes françaises et en Occitan, avec une thèse de toponymie occitane (l’origine des noms de lieux), je suis très attaché à la France du fait que son peuple a su la faire républicaine. Je la détesterais aussi fort que je l’aime si elle renonçait à sa laïcité, sa liberté de pensée, ses services publics d’égalité, si revenaient des atteintes à la liberté des femmes de disposer de leur corps.

Je pense que les Occitans, avec d’autres, ont contribué à forger notre République contre les prétendus rois de droit divin, concept étranger à l’Occitanie. Une raison de ne pas laisser tomber dans l’oubli une langue magnifique, donnant accès directement à une culture humaniste et tolérante.

Je vais terminer par une anecdote : J’ai eu la chance de recevoir ma formation d’instituteur à l’Ecole Normale de PRIVAS, - une solide formation de 4 ans, avec des stages dans des écoles auprès d’instituteurs qui se distinguaient par leurs résultats. J’ai effectué en 1954 un stage à St Michel de Chabrillanoux, et j’ai donc fait classe, sous le contrôle de mon maître du moment, Paul SUCHON, à l’élève Gérard COSTE, fils d’un paysan pauvre, qui vient de diffuser une magnifique texte (voir la pièce jointe) à partir de son cahier d’écolier.

Je donne ici un lexique de mots que vous rencontrerez dans le texte que Gérard COSTE intitule l’Hymne à la boge.

La boge est aujourd’hui encore un sac de toile de jute, aux mailles serrées à l’époque, qui avait de nombreux usages (par exemple pour du ramassage des pommes de terre ou des châtaignes).

Le béchard est une pioche recourbée à deux dents permettant l’arrachage facile des pommes de terre sans les blesser, tout en retournant la terre. Le lichet est une petite bêche légère très agréable dans les sols peu profonds de ces terres rares. Les tartifles sont les pommes de terre (un vieux mot du Moyen Age, PARMENTIER crut la découvrir en Amérique alors qu’elles poussaient partout sous leur vrai nom). Les combales sont une variété de châtaignes greffées, très sucrées, doubles sous leur écorce, très grosses, 3 belles comballes sont aussi grosses qu’une souris d’ordinateur, cette variété a été inventée à St PIERREVILLE proche de St Michel, les garinches sont une variété de châtaignes plus « rustiques » et moins cotées. Il plusique (j’accompagne le texte) veut dire il pleut un peu. Une pointe est un clou. Le calaber est un petit hangar qui peut être fermé et qu’on adosse à la maison. Les échanous sont de tout petits champs créés par des terrasses soutenues par des murs de pierre, les échamps étant un peu plus grands. La besse est un panier tressé en forme de pyramide renversée porté par deux brancards de1,50 m de long, et qui donc chemine au dessus de la tête du paysan, appuyé sur le coulassou qui est un sac bourré de paille, très dur et solide, appuyé sur les épaules et tenu par une petite bandoulière de cuir large qui ceinture le front de son porteur. Se barunler est tomber et donc rouler un peu ou glisser dans une pente. S’espanler est se casser ou se démettre une épaule en chutant. Enchaper les dailles veut dire aiguiser les faux (plusieurs fois en coupant le foin), une petite enclume à pied planté dans le sol reçoit le fil de la faux entretenu au marteau appliqué avec un angle précis. Il s’ajare veut dire il se baisse à genoux .S’agraouigner veut dire se griffer. Se jaïre veut dire se coucher. Le rebrou est la feuille du pêcher ou autre, après la récolte des fruits, rebrou qu’on récupère en tirant à pleine mains les feuilles des tiges, et en les faisant tomber dans la boge. Le rebrou est mangé par les lapins, les chèvres, aussi profitable que du foin. Pendole veut dire pend en se balançant. Le bourrin est une bâche en toile de jute ou autre que l’on noue par les 4 coins et enserre dans une corde avant de la charger sur le coulassou. Le cayou est le cochon. Migraillou veut dire maigre. Répite veut dire remue, se débat. Les ploumailles sont les épluchures. Pétafiner est être perdu par gaspillage. L’oule est la marmite. Escachiner c’est écraser, le bachas est une auge creusée dans du bois ou bâtie. Le pestaillet est un gros pilon. Le bouillou est le veau. Les pataris sont des lambeaux de tissu usé. Le bouffaïre est le soufflet à deux manches qui sert à attiser le feu. Ensuquer veut dire étourdir. Le gouillassou est un petit trou d’eau, ce peut être une flaque. Les babés sont des pommes de pin utiles pour allumer le feu. Un billot est un cageot de bois léger, haut, ovale, cerclé de bois, et plus large en haut qu’en bas où se trouve le fond, moins aéré que les côtés. Entrablées veut dire liées avec du mou, du large pour permettre un petit mouvement. Les frachous sont de petites ouvertures en général sans fenêtres, dans des caves, relises, greniers. La jagne est la grappe qui après pressage et fermentation va fournir l’eau de vie à l’alambic. Pétasser veut dire raccomoder en posant une pièce (un pétassou).

Voilà, bonne lecture de la pièce jointe.

Il me reste à donner un lien vers un petit texte qui contient un hommage à mon instituteur. Je me sens très proche de Gérard COSTE que je n’ai pas revu….

Fonction publique : grandeur et Honneur

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=3


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21 réactions à cet article    


  • OUI
    AUX LANGUES REGIONALES !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    pourquoi...parce que la france au depart n ’etait qu’ ilot de 30 hectares..
    que les regions lui ont apporté leurs richesses.dont elle a elle surprofité largement...par les impots percus pour les rois...puis pour les républiques....et depuis 2007 c’est la dégringolade...grace aux politiques corrompus...aux banksters et auc avocats d’affaires gérants de SCI...
    l’immobilier se casse le nez en province mais atteint des sommets et les loyers sont 2 fois trop chers.. A PARIS .il est avèré qu’il y a collusion entre élus (surtout a paris) et agents immobiliers...ET BANKSTERS

    LA FRANCE LE DOIT AUX REGIONS VU LE RACKETT ORGANISE DES PROVINCES


    • taktak 28 novembre 2011 14:24

      bien sur, il faut conserver les langues régionales. Mais je crois que vous mélangez tout !

      1°) sur les langues régionales : à l’heure actuelle, plus que les langues régionales, morte aujourd’hui et on ne les fera pas revivre, c’est le français et avec lui une partie de la culture progressiste qu’il porte qui est menacé par l’anglais des ultra libéro.
      Je ne crois pas donc pas que le combat qu’il faille mener soit contre la langue française horreur jacobine, qui détruirait l’occitan, mais plutot de défentre le français, langue de la république, et en corrolaire ses langues soeurs que sont les langues régionales contre le rouleau compresseur du globbish.
      A ce titre les « chartes des langues régionales » sont un réel danger

      2°) En fait cela part de cette idée profondément gauchiste de la négation de la nation. Par le haut d’abod avec cette adhésion béate à l’union européenne totalitaire, par le bas également par le régionalisme des baronnie politicarde.
      Effectivement, au 19es, on aurait pu défendre des identités régionales, face à la langue française, langue de la bourgeoisie impéraliste. Mais le contexte est différents aujourd’hui. A force de lutte, et ce depuis 1789, la Nation française s’est constituée est appartient au peuple.
      Défendre l’indépendance des régions, et la préhéminence supra nationale, ce qui va ensemble, c’est en fait se priver de l’exercice de la souveraineté populaire.

      Je crois à la république, pas aux baronnie PS d’aujourd’hui ou UMP de demain, pas à l’europe des marchés financier. Je défend donc sa langue, le français, comme condition d’expression de la volonté du peuple, et à ce meme titre la diversité culturelle : français langue principale, et libre choix d’apprentissage de langues régionales ou étrangères.


    • il N Y A AUCUNE NEGATION DE LA NATION...ENCORE UN ARGUMENT DE PROF DE

      FRANCAIS HOSTILE AUX LANGUES BRETONNES...CORSES...BASQUES OU CATALANES.

      LES HUSSARDS NOIRS DE LA REPUBLIQUE ET LES RELIGIEUX ONT ETE TOUR A TOUR

       LES DESTRUCTEURS DES LANGUES REGIONALES

      VOUS DEVRIEZ MIEUX COMME PROF DE FRANCAIS TOUT FAIRE POUR QUE DES JEUNES
       
      BACHELIERS OU BACC+ 5 FASSENT MOINS DE 2 FAUTES D ORTHOGRAPHE PAR LIGNE DANS LEUR CV...
      LES BRETONNANTS QUE JE CONNAIS PARLENT UN EXCELLENT FRANCAIS ET L ECRIVENT MIEUX QUE VOS ELEVES

      DE PLUS EN SUISSE ET ALLEMAGNE AUX USA ...LES ETATS...COMTES...OU LANDS
      N’ ONT JAMAIS EMPECHER DES PATOIS REGIONAUX


    • N IMPORTE QUOI MR LE NATIONALISTE

      LISEZ DONC MA REPONSE PLUS BAS

       TOUSENSEMBLE....GAUCHISTE ET FIER DE L ETRE


    • @TAKTAK MONSIEUR LE NATIONALISTE CE N ’ EST PAS FRANCAIS...IL FAUDRAIT ECRIRE

      TACTAC

      TOUSENSEMBLE ...............AVEC TOUTES LES LANGUES VIVANTES DE FRANCE.........


    • zany 28 novembre 2011 18:11

      La langue française est une union des tous les mots patoi, François 1er la rendis populaire, et l’académie française fut crée il me semble sous Richelieu (il me semble mais je peu me tromper)

      Bien que je ne sois pas contre les traditions séculaire des région cité par vous, il n’en demeure pas moins que cela divisera les français davantage, voir crée des guerres entre région qui ont en commun le gaulois comme ancêtre à peu de chose près, une région voulant contrôler l’autre elles se ferons la guerre pour pas grand chose, c’est toutes l’histoire française et européenne.

      N’ayez crainte, j’ai bien plus de respect pour les breton, basque et corse que vous n’en aurez jamais pour vos compatriotes, ces régions se sont battue et ont honoré la France, ses peuples celtique/germanique/gréco-romain à la perfection pour donner une des plus belle civilisation que le monde ais connu.

      Quel est le rituel que doivent faire les bretons qui se nomme renan ? Quel est le sport breton et plus largement celtique pratiqué encore aujourd’hui en Bretagne ?

      Quel est le sport favoris des basques ? Quelle sont les spécialitées culinaires de ces régions là ?

       vous Ho grand défenseur du régionalisme ?

      Guignol vas, je n’échangerais pas un breton un basque et un corse pour votre famille de traitre à la France, de part leurs spécificités je les honores, les respectes et les AIMES.

      Quel sont les héros bretons, basques et corses qui ont combattue et sont mort pour la France ?

      connaissez-vous les navigateurs, explorateur, philosophe, faits d’armes de ces régions ?

      L’exemple type de l’ignare imbécile qui se veut plus royaliste que le roi, quel fut le score des parti régionalistes sponsorisé par l’UE que vous prétendez changé depuis désormais 20 années ?

      Résultats de l’élection Gérard Guillemot : 2,84%
      Sébastien Girard : 2,45%
      Emmanuel Letoffe : 1,97%
      Thierry Salaün : 1,66%

      Si vous êtes un ennemis de la France lisez un peu ce qu’il advient d’eux, nous n’avons pas hésiter à tuer un pape par le passé, alors un guignol comme vous pffffff........


    • Krokodilo Krokodilo 28 novembre 2011 10:33

      Article très déséquilibré : le sujet annoncé par le titre et le chapeau est à peine effleuré, par contre le lexique d’occitan occupe plus du tiers du papier.
      « L’Occitan est plus riche que le Français » ? Le français ne prend pas de majuscule, et cette affirmation est péremptoire, je ne vois pas comment vous pourrez bien prouver ça.

      « (...) sur les perturbations que pourrait apporter cet ajout aux enseignements obligatoires de l’école élémentaire »
      Pourquoi toujours penser en termes d’obligation ? On a déjà imposé l’anglais à l’école primaire, sans l’avouer officiellement...


      • kev46 kev46 28 novembre 2011 10:44

        Je ne suis pas du tout d’accord.

        Tout d’abord, vous semblez assimiler le franco-provençal à de l’occitan.
        Non, c’est une langue à part entière anciennement parlé entre Lyon, Genève et la Savoie !
        Vous vouliez sans doute faire référence au provençal (tout court) qui lui est bien un dialecte occitan sans doute parlé en Ardèche.

        J’ai beau être toulousain, le nom des rues en occitan me suffit à cultivez l’identité occitane. Et oui, je suis français avant tout.

        Je ne vois pas l’utilité d’apprendre une langue morte alors qu’il y a tant de langues vivantes à apprendre qui peuvent nous être plus utile.

        Si vous êtes tant attaché à l’occitan, vous pouvez apprendre la catalan, cette langue en est relativement proche, et en plus elle vous permettra de communiquer avec des gens et d’accéder à une culture encore existante et dynamique.

        De plus, il existe d’autres langues latines qui sont tout autant bénéfiques à la compréhension du français. En effet, le latin ne m’a jamais servit, et j’ai déjà oublié tout ce que j’en avais appris (n’ayant jamais à l’utiliser) au contraire de l’espagnol que je lis tous les jours sur internet. Apprendre l’italien mais surtout l’espagnol est largement plus utile et tout aussi bénéfique qu’apprendre le latin ou l’occitan.

        Il faut regarder vers le présent et penser à apprendre à communiquer avec nos voisin, et non nos morts !


        • Fergus Fergus 28 novembre 2011 13:53

          Bonjour, Juluch.

          Entièrement d’accord avec vous. Sans sa langue véhiculaire, une culture s’étiole puis diparaît, phagocytée par une autre. C’est pourquoi je suis si attaché aux langues occitanes (je suis auvergant d’origine), au breton, langue du pays où je vis actuellement, ainsi qu’à toutes les autres.

          Quant à enseigner ces langues aux jeunes très tôt, c’est un atout car cela contribue à diversifier leur approche de la culture au sens large.


        • Ruut Ruut 28 novembre 2011 15:52

          Il y as suffisamment de langues a connaitre pour ne pas s’éparpiller avec les langues inutiles.
          Le patois a la particularité d’exclure tous les nouveaux arrivants.
          C’est assez triste et discriminant.
          En plus cela exclus tout dialogue avec une personne d’une culture différente.

          C’est uniquement utile pour les mafias locales comme système de codage.


          • Fergus Fergus 28 novembre 2011 16:41

            Bonjour, Ruut.

            Désolé, mais l’exclusion dont vous parlez ne concerne que ceux qui s’excluent d’eux-mêmes. Arrivé en Bretagne il y a environ 15 ans, j’ai pris des cours de breton (pas assez, hélas !) pour mieux comprendre les noms patronymiques, la toponymie durant mes randonnées, ou les chants traditionnels. Pour échanger également quelques mots avec des voisins bretonnants. Et je suis ravi de l’avoir fait.

            Kenavo, ar wech all ! (Au revoir, à la prochaine !)


          • zany 28 novembre 2011 16:24

            Trop drôle !

            Les banlieue parle à peine français dans la rue et certain veulent leurs apprendre le patois

            ahahahahahahahahahahahahaha

            Ou comment détruire l’unité française si chèrement acquise

            TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE EX DP sante social

            hi hi hi qu’il est bête, excuser moi mais ce sont les parti qui soutiennent ces banquiers qui contrôle votre Europe, qui pour assoir sa domination favorise les régions et les disparitées ethniquo-régional française ce qui mènera à une implosion de la France, ainsi votre ue pourra jouer des dissensions interne bien plus facilement et donc contrôler les régions,

            hé gars je te paye la maison de retraite, les mecs de ta génération ils devraient plutôt la fermé quand ont vois le résultat de votre utopie qui vas crée des guerres en europe, c’est bientôt le temps des hommes d’action alors aller boire votre tisane les « jeunes » vont réparer vos erreurs et les homme qui les ont crée.

            http://www.voltairenet.org/L-eclatement-du-continent-europeen

            carte officiel prôner par tes potes, attend toi à une union patriotique souverainiste, sa saignera vieux, vous pouvez être esclave si vous voulez mais laissez nous notre souveraineté national, nos loi, nos mœurs et coutume, déscision etc...

            car pour ceux que vous chérissez nous ne sommes qu’une variation sur un graphique économique !


            • eugène wermelinger eugène wermelinger 28 novembre 2011 16:25
              Du patois MORVANDIAU, en passant par le FRANCAIS, à l’ ESPERANTO ...

              Voilà du moins le parcours linguistique de mon épouse Léone.

              Pour le mien ce fut du patois alsacien, en passant par le français à la langue internationale espéranto.

              Chaque bébé entend, comprend et répète la langue maternelle, quelle qu’elle soit. Le chinois est simple pour les petits chinois.

               

              Le morvandiau était donc le parlé dans la fermette de mes beaux-parents du canton d’Arnay-le-Duc. A l’âge d’entrer à la primaire la ch’tite Léone dut se mettre à cette langue étrangère qu’était sa langue nationale : le français.

              Idem pour le p’tit Eugène, dans son Alsace natale, vallée de Guebwiller, qui de l’alsacien, langue germanique, dut réellement se plonger dans la langue étrangère que fut le français à l’entrée au cours préparatoire. 

              Au collège l’un et l’autre « firent » aussi de l’allemand, l’une à Arnay, l’autre à Guebwiller. Avec plus de facilité pour Eugène, le vocabulaire alsacien étant même plus ancien mais le même que celui du haut allemand classique.

              Plus dur pour Léone, qui après six années d’allemand scolaire ne sait toujours pas mener une conversation dans cette langue étrangère.

              Elle n’est pas la seule. Voyez autour de vous, si nécessaire.

               

              Et puis les deux se sont rencontrés il y a maintenant presque un demi-siècle, et se sont lancés dans l’étude de la langue universelle Espéranto. Et là, ô miracle après quelques mois d’étude, tout seuls, ils ont acquis un niveau tel qu’une conversation est soutenue couramment avec des personnes, ayant bien entendu aussi fait l’effort de cet apprentissage facile, des quatre coins de la Terre.

               

              Nous voyons qu’il y a différents stades d’évolution linguistiques de l’Homme.

               

              Langue maternelle familiale en premier. (morvandiau - alsacien).

               

              Langue nationale en second. (français en France et quelques autres pays - Belgique, Suisse ou Canada, partiellement pour ces pays)

               

              Eventuellement encore d’autres langues d’autres nations qu’il sera très difficile de pratiquer sauf en cas de nécessité avec immersion prolongée.

               

              Le troisième niveau est celui où l’on aura assez évolué pour vouloir pouvoir parler avec des personnes du monde entier avec une langue neutre et riche : l’ ESPERANTO.

               

               

               

              Il y aura un quatrième niveau la télépathie qui sera atteint quand l’Homme sera réalisé dans tout son potentiel. Le septième ciel ?

              En attendant allez donc voir ici pour savoir à quoi ressemble ce merveilleux espéranto :

              www.ikurso.esperanto-jeunes.org/

               

              N’hésitez pas à le recommander à vos jeunes. Les miens - ces privilégiés - le possèdent et ma fille a même fait des études de médecine (en France à Strasbourg - doctorat, à Nancy - spécialisation, et à Dijon en fac de pharmacie ) mais aussi à Pékin où les cours étaient donnés en espéranto par l’Académie des sciences et techniques, pour des étudiants en médecine de 17 pays.

              Chez papy et mamie, dans le Morvan, nos petits-enfants s’initient à l’espéranto.

               

              La France ne parle jamais de l’espéranto à ses écoliers. Un ami professeur d’informatique à Paris, à l’âge de 54 ans n’en avait jamais entendu parler. La France avait opposé son veto international, à son enseignement généralisé. Elle rêve encore de la gloire passée de la lingua franca du 18ème siècle où le français était parlé dans toutes les cours d’ Europe.

              Ses enfants chantent en anglais, parfois le baragouine un peu, mais l’entonnent comme du dernier chic de bobos, lors de leur mariage, comme j’en ai été le témoin l’an passé en l’église de Saulieu.

              Vive le monde du Coca, des Mac’do et du ...Rund’up de Monsanto, qui empoisonne le monde entier, et nos agriculteurs en premier.

              Avez-vous Une demie-heure pour apprendre l’Espéranto ?

              Allez sur « l’Espéranto en trente minutes » que vous trouverez par Google.

              Mi salutas vin. (Je vous salue.)


              • breizhnana 29 novembre 2011 02:26

                Je soutiens fortement l’avis d’Eugène sur le choix des trois langues dont nous devrions tous être faits : 1 maternelle, 2 français et 3 Esperanto, qui est scandaleusement laminé dans notre pays. La paix et l’équilibre ne s’en porteraient que mieux dans tous les pays.


              • Fergus Fergus 28 novembre 2011 16:49

                Bonjour, C Barratier.

                « Pétasser » existe également en français pour dire racommoder, mais sous la forme « rapetasser ». En Auvergne, « pétasser » a un sens plus large : il signifie réparer ; c’est ainsi que l’on va « pétasser » une clôture par exemple.

                Cordialement.


                • zany 28 novembre 2011 18:31

                  Que les potioc sécessionniste traitre aille virailler leurs cagate ailleurs qu’en France !

                  A coup de godillot dans le fondement, nous avons suffisamment à faire pour nous rajouter des emmerdes !


                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 29 novembre 2011 00:49

                    D’accord, mais uniquement , comme le rappelle C.Barratier, avec l’impérieuse nécessité de confier ce travail à des enseignants hautement qualifiés.


                    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 29 novembre 2011 00:50

                      Ou juste compétent, ce qui ne serait pas plus mal.


                    • breizhnana 29 novembre 2011 02:19

                      Demat Fergus, vous avez tout compris. Voilà un homme ouvert et intelligent... smiley

                      et il y a ici trop de gens qui font les malins et répondent sans même avoir la moindre connaissance du sujet, ce qui donne une quantité d’inepties et de sottises sidérantes.
                       
                      D’abord ici il est question de langues régionales, et non de patois. Ce n’est pas du tout la même chose. Une langue a une structure, un enracinement culturel très profond, un vocabulaire autant écrit que parlé, de la grammaire et tout ce qui fait une langue, elle s’enseigne. Alors qu’un patois est resté dans une transmission parlée locale, donc minoritaire, le plus souvent matiné de français. 
                      Il est un peu dommage que l’article ne traite en effet que de l’Occitan, contrairement au titre prometteur, mais j’y ai retrouvé beaucoup de valeurs qui font la langue bretonne. Qui est une langue celtique, donc à fort caractère historique, la Bretagne appartient à la Celtie, la ligue des six pays celtiques (Ecosse, Irlande, pays de Galles, Cornouailles et Ile de Man )

                      La Bretagne a été un duché souverain jusqu’à son rattachement à la France en 1532, bah ce n’est pas si vieux que ça ! 
                      La langue est à la base de toute la culture bretonne avant que la France de l’après guerre ne vienne essayer de tout niveler par le bas, jusqu’à aller traduire même les noms des villes et villages d’une sauce française invraisemblable, transformant par exemple Roazhon en Rennes ou Pempoull en Paimpol. Pempoull signifie le bout de l’étang, autrefois nombreux à cet endroit et inondés par la mer, si vous êtes avides de sens des mots ce nom en a quand même un bien meilleur que Paimpol qui ne veut rien dire du tout. Voilà comment on fait pour rayer une culture des mémoires et mettre du creux à la place. Et cet exemple est valable pour tout dans toute la Bretagne. De quel droit faudrait-il tout assaissonner au français, sous prétexte que c’est « national » ? Et de quoi s’est donc construite la France, si ce n’est de ses régions qu’elle a peu à peu envahies pour y imposer une forme de colonisation qui n’avait qu’un souci, celui d’uniformiser ? 

                      Chez nous les noms de famille, les moindres lieux dits, la plupart des mots courants sont bretons, et la langue n’est qu’un élément d’une culture identitaire très forte que ne connait plus ailleurs bien d’autres régions privés de leurs repaires et de leurs racines. 
                      Pour un tout petit exemple de mots connus de tous... le Morbihan n’est autre que Mor Bihan, qui veut dire petite mer, et le Finistère n’est que la traduction française de Penn-ar-bed, qui veut dire le bout de la terre. 
                      Ceux qui se gargarisent des sources de la langue française en mettant au grand jour leur propre inculture devraient s’instruire un peu plus des sources linguistiques régionales. Comme le dit ici l’auteur pour l’Occitan, il y a encore en Bretagne beaucoup d’anciens qui n’ont commencé à apprendre le français à l’école, et qui parlent toujours breton quand ils sont entre eux. Mais aussi entre générations, puisque la langue est enseignée jusqu’à l’université, avec option breton au bac. Et durant les 2 guerres, beaucoup sont morts au front sans parler le français.
                      De quoi réviser ce que vous appelez une langue morte. Venez faire un vrai tour en Bretagne et vous verrez si la langue est morte, à commencer par tous nos panneaux bilingues...

                      De plus il est évident que l’apprentissage très jeune d’une langue identitaire est un formidable atout d’ouverture à la fois d’esprit et de culture, et ça fait pas mal d’années que la Bretagne a le meilleur taux de réussite au bac, encore cette année 92,5% face à 85,6% national, et les jeunes qui apprennent le breton sont particulièrement brillants dans beaucoup de matières, dont leur propre culture régionale comme la musique, dont la traditionnelle qui est formidablement vivante chez toutes les générations, car le breton pratique énormément la transmission, seule manière de garder une culture vivante.
                      D’ailleurs une région qui a une langue (et non un patois) et qui a donc entretenu et enraciné son identité développe parallèlement une forte culture artistique, musique, danse, théâtre... La Bretagne est la région qui compte de loin le plus de festivals, de troupes de théâtre amateur, de maisons d’éditions et de librairies...
                      Quelle chance nous avons d’avoir une langue qui nous rappelle d’où nous venons et où nous allons, parce que justement une langue appartient à son peuple...


                      • Jean-paul 29 novembre 2011 12:41

                        Avec tous les British qui debarquent en Bretagne ,mieux faut apprendrel’anglais que le breton .
                        Pour trouver du travail mettre sur son CV parle breton et vous restez chomeur pour pas mal d’annees . :)
                        Quant a l’esperanto ,on a deja l’anglais .
                        Have a great day .


                        •  C BARRATIER C BARRATIER 29 novembre 2011 19:14

                          Les patois sont la langue des autres ! Le Français était le patois des faubourgs parisiens. Il n’a pas été mauvais pour l’unité de la République de se comprendre du nord au sud. Et la langue française a fait le tour du monde, en véhiculant notre culture des Lumières et notre Déclaration des droits de l’homme. 


                          Les instituteurs respectaient la langue locale, savaient l’utiliser pour assurer l’apprentissage du Français, ce qui permit, en facilitant la circulation des personnes et des idées, l’essor français, mais aussi hélas le colonialisme évangélisateur. 

                          Les langues régionales ont nourri la langue nationale. Les enseigner à des enfants développe leur intelligence, par association des idées, par la compréhension intuitive des mécanismes linguistiques de passage d’une langue à l’autre. On le voit dans la pièce jointe « la boge », l’enfant pour son maître francise ses mots de terroir pour les faire ressembler au Français. Une belle gymnastique de l’esprit.

                          Cela n’a d’intérêt que si subsiste fortement l’enseignement du Français. Et si les enfants restent ensemble, dans les écoles communales, les uns dans une filière occitane ou bretonne, etc...les autres dans la filière traditionnelle. Pour une école privée occitane ou bretonne sous contrat d’association la dépense en fonds publics est la même, l’Etat payant les enseignants, les collectivités territoriales les dépenses de fonctionnement matériel des classes. Par la parcellisation des lieux à chauffer il y a même gaspillage de fonds publics. Et surtout, comme dans toutes les écoles privées, il y a un séparatisme des enfants qui séparera les adultes, il y a communautarisme....Cela est anti républicain.

                          Le pouvoir utilise un besoin à satisfaire dans l’intérêt de notre patrimoine pour privatiser en augmentant les dépenses publiques. Comme s’il voulait combattre la République.

                          Voir 

                          La Communale, fondement de notre République 

                           http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=123



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