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Le Dieu d’Hervé


 

Le Dieu d'Hervé

Je voudrais vous soumettre ce texte d'Hervé ; il est une tentative comme sans doute chacun devrait pouvoir le faire ; il est critiquable mais suscite la réflexion ; il est partiel mais ne se veut que proposition ; une quête de soi, une quête de morale, un désir de perfectionnement, il est courageux et louable parce qu'il s'expose mais n'impose pas, ne se donne l'illusion ni des « Lettres » ni du Savoir. Il vous interpellera.

 

Il était une fois, un enfant à qui les parents avaient livré l'Univers tout entier comme expression de son être et comme terrain de jeux. Ils lui avaient légué toute l'énergie de l'Univers de façon qu il n'eut jamais froid, jamais faim et jamais peur. Du moins ils le pensaient.

Ainsi cet être était- il omniscient, omniprésent et omnipotent dans tout l'Univers. A vrai dire, son corps était l'énergie éthérée de l'Univers lui même.

Ses parents lui avaient tout donné d'eux mêmes, mais avant de mourir ils lui avaient fait deux recommandations. Comme tout bons parents qui se respectent doit le faire.

1 Sans cesse tu créeras

2 Jamais tu ne te retourneras sur tes créations

Et Dieu, car c'est bien de Lui qu'il s'agit, commença à vivre. La vie qui est de donner sens à l'existant, de créer sans jamais s'arrêter.

Plus Dieu créait, plus Il s'émerveillait et jouissait de ses créations, qui étaient toutes une partie de son ego. Plus Dieu créait et plus Il s'éveillait à sa propre conscience. Ainsi vécu Dieu durant une éternité qui pour nous est incommensurable.

Lorsque vint le jour où Dieu s'arrêta de créer car il n'en voyait plus une qu'Il n'avait faites. Qu' Il pensa sa création achevée. Alors Il considéra que le temps était venu pour Lui de s'affranchir des recommandations de ses parents et se retourna pour contempler toute ses créations, son corps éthéré ainsi matérialisé.

A cet instant précis, Dieu vit ce que ses parents ne voulaient pas qu'Il prit conscience durant sa vie créatrice. Qu' Il s'interrogea sur sa solitude, sur le sens de sa création.

Quand Dieu vit cela, Il se rendit compte qu'Il venait d'atteindre ce qui Lui manquait de connaître et qui était aussi son ultime création, Lui même. L'accomplissement total de Lui même s'achevait par l'omniconscience. Mais de la conscience de Lui même apparaissait l'absence de l autre. la solitude infinie de soi même.

Commença alors pour Dieu le sentiment d'une grande, très grande solitude. Une solitude incommensurable, absolu où le sens de toute sa création se perdait et sombrait inexorablement dans le Néant. L'antre de son père. Dieu tomba dans une grande dépression. Voulait retourner dans le ventre utérin de sa mère.

Dieu parcourait tous les recoins de son corps à la recherche d'une seule création qui fût animée d'une volonté propre, unique, indépendante de Lui même. Qui fut animée de son libre arbitre pour pouvoir converser avec elle. Bref, une création dont Il ne connaîtrait pas à l'avance son intention, sa vérité intime. Qui ne Lui obéirait pas. A qui Il pourrait partager, montrer toute la beauté de sa création et écouter ses remarques, ses désapprobations et ses « roucoulements admiratifs » (tiré de « plume d'ange » de Nougaro). Être Un parmi Autres.

Mais tout, absolument tout dans l' Univers était de Lui, par Lui, pour Lui, en Lui. Tout était Lui.

Ainsi Dieu connut la faim, le froid et la peur.

Quand Dieu eut parcouru tout son être sans trouver âme qui vive, il comprit alors que sa vie prenait fin. Qu'il était temps pour Lui de retourner dans le Néant, de prendre place au coté de son père. Il était temps pour Dieu de mourir pour rester fidèle à la volonté créatrice de sa mère la Vie. Donner sens à son existence passée par la poursuite d'une nouvelle existence, avec un nouveau sens. Mais dans lequel, Lui, n'avait pas sa place. Dans lequel la condition pour qu'il y ait la vie, était sa propre mort.

Alors Dieu ordonna à tout son corps qu'étaient toutes ses créations, de garder souvenir de son essence, comme il l'avait gardé de ses parents. Et quand cela fut fait, Dieu fusionna tout son être et se réduisit en poussière car Dieu était omnipotent.

Tout son être ainsi réduit en poussière, jaillit dans un nouvel Univers animé d'un nouveau sens de la Vie. Un nouveau paradigme existentiel venait de naître, animée de la volonté de Dieu, de sa vérité mais plus de sa réalité. Car Il était bien mort.

Ce paradigme nouveau s'écrit ainsi :

« tu aimeras ton prochain comme toi même car c'est de sa présence et de sa différence que tu trouveras le sens de ta propre existence. »

"Chéri la diversité et la différence comme tes biens les plus précieux. La richesse véritable. Plus tu croiras posséder autrui et des choses, plus tu seras pauvre parce que tu n auras en diversité et différences des êtres et des choses que l écume de leur valeur.

Depuis lors, Dieu continue d'exister en vérité, car la vérité est dans l'intention de l'être, mais est (Dieu !) mort en réalité, car c'est la forme des êtres et des choses.

Aussi Dieu n'apparaît Il jamais à nos yeux, mais sa présence se manifeste à travers l'être. A toute personne qui le recherche en vérité et non en réalité.

Aussi Dieu n'intervient jamais de Lui même mais uniquement par l'entremise de la transcendance humaine. Car il est bien mort en réalité.

Aussi aucun livre sacré n'est la parole directe de Dieu ni est parfaite. Car tous dépendent de l'interférence entre la forme humaine et l'essence de Dieu contenue en toute chose.

Aussi Dieu ne se préoccupa-t-il pas du bien et du mal, car donner sens est sa seule volonté vraie, comme celle de sa mère la Vie. Pour qui aimer son prochain comme soi même est le sens donné à notre Univers légué par Lui. Car d'aimer les êtres et les choses vient la profusion de la vie dans toutes ses différences et diversités.

Aussi ne faut il pas s'attacher aux êtres et aux choses, mais seulement à soi même. Car c'est le véritable secret de l'amour et de sa propre libération. La seule qui permet la rencontre, l'attention et l'intention toujours renouvelée. Qui permet l'acceptation de l'autre sans ressentiment ni servitude aucune.

Ainsi, Il était une fois Dieu.


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76 réactions à cet article    


  • Agoranymous42 29 décembre 2012 09:44

    Il vous interpellera.


     smiley >>>

    Pour 95% des légumineu(ses)x qui composent l’Agora ? Warffffffff, je me marre, mais je me marre. smiley smiley smiley

    Mais vous la connaissez : qui rira...

    Demande au mégaphone
    Bientôt au bout du fil
    Tu n’auras plus personne


    More lyrics : http://www.lyricsmania.com/hygiaphone_lyrics_telephone.html


    • Shawford42 29 décembre 2012 22:26

      Toujours à - 2


      Hé bé, vous avez pas fini de pédaler dans la semoule avant qu’on arrive à + 42

      Si au moins y’avait un petit lapin à suivre, ou un petit ourson, enfin... H-50 smiley




    • Shawford42 30 décembre 2012 11:33

      H - 36 et 30 minutes !




    • lerenard lerenard 29 décembre 2012 10:07

      si on se réfère au livre de hatem l’univers est nucléaire nous faisons parti de l’univers l’univers est un nous sommes nous même des univers nucléaire à notre échelle donc cette pensée est loin d’être critiquable l’univers voie son infini mais l’infini n’est pas l’univers d’où dualité d’où création 


      • TSS 29 décembre 2012 10:38

        @ l’auteure

         on vient faire de la « retap » sur agoravox ... !!

        Pour 95% des légumineu(ses)x qui composent l’Agora ? Warffffffff, je me marre, mais je me marre.

        Plus on se croit superieur ,plus on a de chance de se repandre en descendant de la marche... !!


        • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 13:08

          Alinea a eut la grande gentillesse de présenter cet article à ma demande.

          Si quelqu’un doit se répandre en descendant la marche, c’est moi et moi seul....

          Car ici, Alinea gravit les marches


        • olivier cabanel olivier cabanel 29 décembre 2012 20:16

          Hervé

          j’ai beaucoup aimé ce texte.
          riche en découverte, en propositions, et il ouvre les possibilités de dialoguer, de réfléchir.
          merci

        • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 22:18

          Olivier, merci pour ce commentaire.

          Le but est en effet de permettre le dialogue entre tous. Il ne s’agit pas de dire que c’est la vérité, mais qu’il existe bien une manière de voir qui donne à toutes les formes de pensées et croyances, un lieu commun.


        • Hervé Hum Hervé Hum 30 décembre 2012 10:26

          Selena, j’ai omis de vous remercier pour ce compliment qui est le plus fort que j’ai souvenir avoir reçu.

          Bon dimanche


        • Shawford42 30 décembre 2012 10:28

          Toujours une minute de retard : ce doit être celle de Monsieur Cyclopède, on va arranger ça smiley


        • volt volt 29 décembre 2012 18:15

          aaaah... y’aurait tant de choses à dire... 

          le branleur égyptien atoum, la création d’eve, l’arrivée de caïn, les grands théoriciens du « tsimtsoum »... 
          je pourrais en deux temps vous sortir des pages entières ! - d’autant plus que le texte est dense, riche, intéressant...

          Mais ne nous leurrons pas : 
          le dieu d’hervé ici c’est vous, Alinea, 
          elle-même en sa splendeur révélée, 
          d’autant plus que cette divinité évoquée dans le texte a bien une maman 
          si jeune ma buse...

          donc !
          et pour bien nous recentrer...
          ce texte, ou plutôt cette publication en son mode, ne pose qu’une seule et unique question :
          celle de la modé sur AV, 
          lieu étrange où les coulisses, que dis-je, les chiottes, sont au-dessus, 
          et dégoulinent leurs cachotteries plus bas.

          alors ?
          qu’en est-il de ces manoeuvres, de ces cachotteries, de ces mafias pour et contre ?
          chacun dans son agorabox ? et des coups de main pour les vieux potes ?
          avec plus bas agoraboxe pour les gladiateurs ?
          quelle misère accomplie ce silence assourdissant...

          et pourquoi pas guéguen !? 
          et pourquoi pas le yang ?
          on va juste se suffire de cette mise en adoption, 
          de cette mise à faire la manche pour pouvoir parler, 
          et passer, voilà, comme si de rien n’était, 
          problème pas évoqué, manoeuvre accomplie ?
          trop facile...
          trop trop facile.

          • alinea Alinea 29 décembre 2012 18:41

            Volt : je ne sais pas bien ce que vous imaginez ! le texte d’Hervé était pas mal noté il y a quelques mois ; j’ai discuté longuement avec lui ; lui ai dit ce que j’en pensais, ce que je pensais aussi de son manque de persévérance. Vous avez dû, ou vous auriez pu lire de quoi il retourne. J’ai été très critique( au sens « noble ») sur ce texte, Hervé Hum vous le confirmera, mais je trouve la tentative intéressante.
            Quant à le proposer moi-même, j’avais le choix entre une trahison ou une mise à l’épreuve. J’ai choisi la mise à l’épreuve.
            Bien à vous


          • volt volt 29 décembre 2012 18:59

            « je ne sais pas bien ce que vous imaginez » ? 

            mais je n’imagine rien, peut-on être plus clair ?...

            j’ai tout le respect pour Hervé, 
            mais je vous rappelle votre signature et votre plume, tout ça...
            alors, que vous posiez l’équation en termes de « trahison ou mise à l’épreuve » demande à mon sens de sacrées visières, et une focalisation du diable, 
            un peu de recul vous permettrait de voir immédiatement que cela dépasse largement le cadre du seul Hervé. 
            Vous posez en acte une question qui dépasse tout cela, c’est tout, 
            alors soit on assume, 
            sinon on peut soulever le tapis sous le lit, déposer ces poussières et remettre la télé, 
            y’a un bon feuilleton qui dure là, 
            sur des gens dans un château avec des fantômes, 
            je vous jure c’est très prenant.

            amitiés.

          • alinea Alinea 29 décembre 2012 19:11

            Volt : vous imaginez forcément puisque vous ne savez pas mon état d’esprit. Je n’arrive pas à voir l’importance que vous donnez à tout ça ( vous au sens les autres aussi), mais j’y arriverai sûrement. Il n’y a aucune cachotterie, et puis merde, quand on voit ce qui se passe sur le fil de Romain Desbois, on se dit que oui, tout ce petit monde tourne en rond et va très mal.
            J’aimerais avoir la première réflexion posée sans poésie pour y voir plus clair. Quant aux courageux anonymes, j’aimerais avoir accès à leur génie.


          • Shawford42 29 décembre 2012 20:13

            Clairement, l’esprit d’Hervé quand il a écrit cet article, il est comme ça : http://image.surf-prevention.com/surf-videos/heavy-water/


          • volt volt 29 décembre 2012 20:39

            Alinea, il me semble, quelles que soient par ailleurs vos qualités, que vous pouvez parfois déployer des capacités de censure remarquables. 

            Libre à vous de nous détourner vers les bois, ou ailleurs... vers votre propre état d’esprit, ce n’était pourtant pas ma manière de - non pas poser, mais simplement constater l’équation qui s’impose. 
            toutefois, pas la peine d’insister, le message est bien reçu, et que d’aucuns veuillent y rester sourds, ou contourner, pour des raisons qui leur sont propres, je peux comprendre, et au fond je m’en fous - mon choix étant de ne pas approcher de cette arrière-cour, le bronzage (réussi) en terrasse me convenant parfaitement.
            et bonne année.

          • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 22:29

            Volt, je ne sais pas des manoeuvres d’Agoravox, mais il me semble que la règle est que plus vous publiez et moins vous êtes sujet à la censure de la modération. Alinea n’a rien à voir dans ce procédé.

            Ils l’expliquent d’ailleurs sur le fait qu’au bout d’un certains nombres d’articles publiés (20 ou plus), l’auteur acquiert une sorte de confiance quand à la qualité de ses articles.

            Quand à la maman et au papa, on est dans le domaine de la dialectique philosophique et fait entrer la dualité entre le néant (papa) et la vie (maman).


          • volt volt 29 décembre 2012 22:52

            je trouve énormissime que papa soit « néant »... 

            ça me rappelle un article célèbre de 1935 intitulé :
            Le déclin de la fonction paternelle en Occident.
            (et, n’ayez crainte, nous ne toucherons pas à maman).

          • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:58

            Volt : je ne sais pas ce que vous ne savez pas pour la modé : quand vous avez écrit quatre articles vous avez accès aux articles en modération ; vous approuvez ou refusez ; ceci est tout à fait secret : je ne sais pas qui a voté quoi et personne ne sait ce que j’ai voté ; je ne connais que le nombre de pour ou contre quand je vote ! Même Walter a des articles refusés ! Et moi aussi of course !


          • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 23:21

            Volt, je me répète, dire que le néant est le père de Dieu tandis que la vie est la mère, c’est de la pure dialectique métaphysique. On est loin du père avec la barbe et de la mère avec le ventre gros.

            Le Néant est « la négation de sens de l’existant » et la Vie « donner sens à l’existence de l’Être ». Entre le Néant et la Vie il y à la naissance de l’Être. Soit Dieu. Seulement, la conscience d’Être naît de principe de causalités qui s’ils ne sont pas respectés font automatiquement replonger dans le néant... La négation de sens de l’existant. Le but (pour que mon histoire tienne debout) ou rôle de Néant et Vie étaient donc de déterminer les principes inviolables permettant à l’être de s’exprimer, de doter l’Univers d’un milieu avec une pression, c’est à dire d’avoir une réalité ou ’forme d’être". Car on peut bien considérer la physique et la biologie comme des processus mécaniques, personne ne peut expliquer par un quelconque déterminisme la nature des forces qui les animes et que l’on appelle aussi la volonté.

            Et vous savez quoi ? Le seul vrai danger pour la Vie, c’est la perte de sens de son existence.

            Cette dualité opposant le néant (et non la mort) avec la vie permet une dialectique où le but est de faire naître la conscience de l’Univers. Et celle ci est permise par la définition que je donne de la conscience soit  : Le sens de l’action en conséquence de la connaissance.

            Mais là, c’est une autre histoire !


          • Shawford42 29 décembre 2012 23:38

            Message personnel pour Fufu : tiens t’voilà de quoi nourrir Snoopy pour finir la soirée : http://instagram.com/p/T1jdG4Rfy6/  : le pauvre m’a l’air affamé smiley 


          • volt volt 30 décembre 2012 00:01

            Hervé, je reviendrais, peut-être, bien plus tard, vous parler des théoriciens du « tsimtsoum » ou ce qu’on appelle le retrait du divin dans un point, de sorte justement à laisser la Création advenir sans la brûler...

            Pour l’instant, voyez-vous, au vu de l’historique, je médite un peu ces mots d’ouverture :
            « je voudrai vous soumettre... »
            mais je peux déjà vous dire que le propre de l’ancien testament, c’est de s’amuser continuellement à des pirouettes... entre deux mots anagrammes qui sont :
            - le « moi », qui s’écrit avec les trois lettres A-N-Y
            - et le « néant », qui s’écrit avec les trois lettres A-Y-N.
            ça n’arrête pas de dire à la fois que :
            le moi n’est rien, 
            et que le rien est à repenser comme positivité.

          • volt volt 30 décembre 2012 00:05

            Oops... j’ai oublié un « S » en chemin dans le « je voudraiS », ça relativise un peu, et même dans ce cas, y’a pas photo, mais y’a pas de problème non plus, du moins n’est-ce pas ou plus le mien - qu’un porte.


          • Hervé Hum Hervé Hum 30 décembre 2012 00:37

            Volt, toute personne qui s’est amusé à plonger dans le mystère de la création s’est retrouvé à se mordre la queue.

            La quadrature du cercle est donc d’arriver à ne pas se mordre la queue et peut être que la seule façon d’y arriver est de partir du simple postulat que si le néant est l’absence d’existence, la vie est donner sens à l’existence pour échapper au néant !

            Et de fait, les « tsimtsoum » dont vous venez de m’apprendre l’existence, ne semblent pas dires autre chose fondamentalement.


          • alinea Alinea 30 décembre 2012 12:12

            «  soumettre quelque chose à quelqu’un : présenter, proposer à la lecture, à l’examen, au jugement... »


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 décembre 2012 18:49

            Aussi Dieu ne se préoccupa-t-il pas du bien et du mal, car donner sens est sa seule volonté vraie .


            Ben oui sans sens la vie n’ a pas de sens . 

            • epicure 29 décembre 2012 19:32

              mythe intéressant : questionner au travers d’une figure dite divine l’humain et l’univers.


              • alinea Alinea 29 décembre 2012 20:21

                Petite brève de cuisine : sur ce site on peut mener quelqu’un au suicide- médiatique certes- ce n’est pas de bon augure ni un bon diagnostic pour notre santé sociale.
                Je pourrais retrouver le dimanche où Romain Desbois a viré de bord. Je ne le ferai pas, cela n’a aucune importance.
                Il s’en trouve pour, sur un article, ne pas parler du contenu ; de plus en plus : c’est ingérable.
                Cela fait plus d’une semaine qu’on me bassine avec des foutaises sur mon article sur l’anarchisme ; confusion donc entre anarchisme et anarchie. Je l’ai relu et n’y ai vu aucune ambiguïté !
                Ici, l’article parle de Dieu. Merci aux trois ( peut-être quatre) « innocents » qui ont lu le texte et donnent leur avis ou impression. Ces gens-là se font rares, il faut les choyer.
                Un peu plus de trois heures avant la fin de la publication ; j’espère qu’Hervé Hum viendra défendre le texte qu’il voulait tant voir publier.
                Quant à ceux qui me reprochent de l’avoir fait, j’attends des leçons de savoir-vivre.Et ceci est sincère, j’ai peut-être péché par innocence.


                • foufouille foufouille 29 décembre 2012 20:29

                  j’ai jamais cru une seconde en un dieu quelconque
                  pas d’avis


                  • volt volt 29 décembre 2012 20:46

                    Alinea, pas la peine de dramatiser et généraliser en découpant les choses en « innocents » et donc supposés coupables... noyer ainsi le poisson est un peu facile, vous en êtes libre, mais décider que l’on manquerait de « savoir-vivre » à simplement vouloir poser la question qui nous semble opportune et claire, sans agresser personne mais des principes, c’est encore une facilité - je vous laisse, pour de bon. 

                    je me fous de dieu comme de madame michu, je vous parle de ce que vous croisez quotidiennement - et en le dénonçant... mais comme un « ailleurs » dans les bois, triple saut avec vrille -, et vous me ramenez au ciel ! 
                    que d’attentions, c’est trop d’égare...

                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 20:58

                      J’ai eu l’impression d’un petit groupe d’initiés, voyez ; les innocents sont les externes ! il n’y avait pas là de sous-entendu religieux.
                      On invente Dieu, chacun à sa manière, c’est ça qui m’intéresse mais, Volt, si vous vous fichez de cette quête, pourquoi y être venu ?
                      C’est curieux ! à cause sans doute de votre premier avatar, je vous prends toujours pour une femme ! Comme easy d’ailleurs...
                      je ne dramatise pas, je ressens la douleur des autres ; plus ils sont agressifs, même à mon égard, plus je la ressens forte.
                      Quant au « savoir-vivre » il ne fait allusion qu’à une sphère sociale dont j’ignorerais les codes. Là aussi, de ma part, aucune généralité.
                      Voyez comme c’est complexe
                      Bonne année à vous aussi... mais pas dans le texte, nuance.


                    • volt volt 29 décembre 2012 21:29

                      Mais Alinea très chère, personne ici ne parle de « douleur », ni « colère », ni rien de cet accabit... 

                      il s’agit simplement de poser un « problème », 
                      encore moins : 
                      de le reconnaître puisqu’il est avancé comme tel,
                      vous savez... y’a les mots oui, mais les mots portent aussi leurs actes, un peu de recul.

                      now dieu...
                      vous soupçonnez mes connaissances théologiques, 
                      seulement puisqu’Hervé pose bien des questions de Création, de retrait, d’isolement, toussa, y’a pas métaphore ! 
                      si en plus on y ajoute cette espèce d’assistance béquille, sans parler de la manche anarchiste, vous savez... j’étais sur le fil, on a bien vu...

                      c’est cool, vous me direz, c’est rien, un détail, bien sûr, 
                      mais le contexte, ça existe, c’est pas n’importe où cette scène, 
                      et encore, on est gentils de s’en tenir à la lecture politique, 
                      le reste ne regarde personne ok, 
                      mais franchement...

                      bref, je vous avais prévenu :
                      vous et Volt vous êtes tenu(e)s au malentendu, 
                      et bonne nouvelle que ce soit pas une meuf, 
                      mais va savoir...
                       smiley

                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 21:37

                      Volt : j’ai mélangé Romain Desbois et l’article d’Hervé qui se défile et s’est défilé ; car, il serait passé sous son nom, c’est ce que je lui ai dit ! Puisque j’avais parlé des deux dans « ma brève ». C’est concomitant et du coup curieux ; franchement ! je m’en fous. je m’investis !! mais ne le prends pas au sérieux quand mon investissement est débilité.


                    • volt volt 29 décembre 2012 21:46

                      bon c’est pas la peine hein... je vais pas vous secouer, 

                      je pourrais m’amuser à vous prouver les choses « par la négative » : 
                      c’est bien hervé l’auteur, mais il commente pas... !?
                      il reste cependant mon dernier espoir dans ce débat sur dieu et ses aventures détaillées sur AV...
                      nous verrons ce qu’il en dira -
                      puisque vous et moi, quelques soient les sots périlleux, 
                      nous ne sommes pas allah auteurs.

                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:02

                      Vous savez que votre manie de faire toujours des jeux de mots est une maladie dont j’ai oublié le nom et que vous me direz peut-être. J’en ai deux exemplaires dans mon proche environnement. Cela m’amuse et j’apprécie les prouesses et parfois cela m’agace au plus haut point. En tout cas cela montre des pirouettes bonnes à se protéger !!! Esquive. Maniez-vous l’épée ???


                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:05

                      je voulais dire aussi : je ne veux pas parler de Dieu ou dieu plutôt ; je l’ai fait ici même ; je n’en ai pas la même vision ; Alors, ce soir, oui pour le pirouettes !


                    • Shawford42 29 décembre 2012 22:07

                      Jusqu’à preuve du contraire, le mot pirouette serait plus approprié smiley


                      C’est t’y pas Level 42 sur Radio Tripping : Vous avez dit bizarre ?

                    • volt volt 29 décembre 2012 22:29

                      « m’agace au plus haut point » ! ? 

                      je ne manie pas l’épée Alinea, je suis l’épée.
                       « la guerre est le père de toutes choses », vous connaissez ? 
                      en voilà une juste définition de dieu tiens...
                      donc c’est pas que je pire où êtes pour pas en parler, de dieu, 
                      je vous l’épargne (en gros).
                      maintenant sur votre réactivité remarquable, 
                      lune en cancer et miroirs suractivés, ça vous dit quelque chose, 
                      vous qui la suivez de si près,
                      un peu en deça des sphères de dieu ?...

                    • volt volt 29 décembre 2012 22:39

                      un dernier conseil cependant, pour vous parler votre langue :

                      ce que l’on sème en eau, on le récolte en feu,
                      il faut donc y marcher mollo, sinon dans les 48h ça flambe ;
                      et si dans l’eau on touche au feu, alors une fois proche du foyer,
                      on peut ramasser les charbons.

                      maintenant revenons à notre propos :
                      il y a déjà quatre heures que j’ai posé un problème évident,
                      et comme dab y’a que sabine pour repérer,
                      que serai-je sans elle...
                      mais vous avez réussi, vous, et à coups de pirouettes justement (ça crée miroir !)
                      à centrer tout ailleurs, et faire que la question devient mon mode écriture,
                      là où j’interrogeais d’abord votre Acte.
                      souhaitons qu’alentour, on soit dupes de la woman oeuvre.

                      après ça évidemment, poor ce qui reste de Dieu, on ira très loin.

                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:42

                      Oui, Dieu ne me préoccupe pas. Je suis si souvent en phase avec « sa création » !!! Lune en cancer...
                      Si vous ne le connaissez pas, je vous conseille Dane Rudhyar ; quelque chose me dit que vous y trouveriez quelques nourritures qui, peut-être ne vous sont pas habituelles !
                      je vous souhaite une bonne année Volt


                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:47

                      Vous parlez de la modé ? Mais je ne sais rien de ce côté-là ! C’est sans doute pourquoi je n’ai pas relevé ; vous parlez de chiottes en haut et de je-ne-sais-quoi ! Tout ça est étranger à ma perception...


                    • volt volt 29 décembre 2012 22:54

                      bonne année, je vous y souhaite le meilleur, la parole.


                    • alinea Alinea 29 décembre 2012 23:01

                      Volt : à votre avis, je manque de parole ? Je n’ai pas droit à la parole ?
                      Parole parole parole... je ne vous ferai pas l’injure de vous trouver le lien de cette chanson de Dalida !!!!!


                    • volt volt 30 décembre 2012 00:08

                      Vous vous ex-clamez soudain beaucoup Alinea, et la pire des pirouettes c’est la surinterprétation.

                      Je n’ai pas dit que vous n’aviez pas la parole, je suggère juste le fait qu’en priver l’autre à tout prix, c’est la perdre soi-même, sans plus.

                    • easy easy 29 décembre 2012 20:54

                       
                      Concernant le procédé de publication, je n’y vois rien à redire.

                      Je vais précisément répondre à la demande d’Alinéa de recevoir des commentaires non poétiques


                      Concernant ce très original paradigme, il pose un préalable ordinaire qui me gave. 

                      Je crois qu’en dépit des apparences et des commentaires que nous faisons sur nos agitations, nous sommes -quoi que nous fassions- bien plus exactement en train de vivre qu’en train de créer.

                      Nous respirons n’est-ce pas ?
                      Mais personne n’en fait un plat n’est-ce pas ?
                      Nous clignons des yeux n’est-ce pas ?
                      Nous rotons, nous pétons n’est-ce pas ?
                      Nous épluchons, nous lavons ...


                      Quelle histoire alors, mais quelle histoire nous faisons pour ce que nous faisons d’autre que ces trivialités ! 

                      Respirer, marcher, manger, pisser, câliner, accoucher, pousser une branche, lever une pierre, monter un mur ; creuser un trou...tout cela est à ranger sur le même plan d’importance d’étant (dasein). Rien ne vaut plus, rien n’est moins vie en ce qu’il aurait plus l’allure d’une pyramide ou d’un avion

                       
                      Notre focalisation sur certaines choses que nous faisons et que nous appelons création, dénie les autres choses que nous faisons sans y penser de trop. Alors qu’elles sont également importantes. Notre coeur ne peut pas cesser de battre une minute, c’est très important et ça participe à la vie à haut niveau.
                       
                      C’est l’intellectualisation créationniste (au sens immanent) qui confère à une catégorie de nos gestes, une charge symbolique

                      Et je soupçonne cette focalisation d’être masculine ; d’avoir des fondamentaux jaloux de l’enfantement que savent faire les femmes.
                       
                      Elles oui, elles ont un pouvoir de créer.
                      Et par analogie, nous, les garçons, nous concevons qu’elles auraient quasiment pu pondre le monde. Comme ce n’est tout de même pas le cas, nous, les garçons, nous cherchons névrotiquement à occuper ce rôle qu’il leur manque (aux filles)

                      Nous, les garçons, nous nous donnons de l’importance que nous n’avons pas

                      Il est symptomatique du dépit des garçons que notre allstream mondial fasse tant de plat sur la Création mais soit si taiseux sur la création d’un enfant.

                      Lequel enfantement a très, très fortement perdu du peu de magie qu’il avait dès que la médecine du XIXème l’a considéré comme objet d’étude biologique (ce mot étant catastrophique en terme de sacré). Et l’avortement n’aura rien arrangé. 


                      Je le comprends le garçon. Bien sûr, je comprends son complexe. Mais je suis lucide. Et quand je me retourne, je vois que j’ai vécu, constamment vécu et que je n’ai créé, avec ma douce qui a fait tout le boulot, que des enfants, strictement rien d’autre (en dehors de participations au jeu de la création des garçons)


                      Les femmes qui étaient les seules véritables créatrices sont hypnotisées depuis le XIXème siècle par le discours créationniste (mais d’autre chose que des bébés) que tiennent les garçons et perdent leur essence originelle pour devenir créatrice au sens des garçons. Elles veulent devenir des garçons dans leur tête

                       


                      • alinea Alinea 29 décembre 2012 21:06

                        Oui, easy : mais vous oubliez le pouvoir des mots ; parler, écrire, n’est pas agir d’une certaine manière puisque cela peut provoquer des ambiguïtés. Quand je monte un mur en pierres sèches, quelqu’un d’avisé peut me dire qu’il est bien fait ou, au contraire pointer les défauts. la leçon est prise sans « prise de tête ». Quand je lave mon linge, le tout c’est qu’il soit propre.
                        Quand je parle ou écris, j’aime être comprise ; c’est tout, pas admise, ni suivie, ni rien, non comprise. Une fois comprise, les critiques mêmes les attaques sont constructives. Pas comprise, tout n’est que vain et « douloureux » ; il n’y a rien à apprendre.
                        Mon problème dans la vie c’est que j’y vois une marche incessante vers la connaissance ; toute entrave délibérée me gonfle.


                      • easy easy 29 décembre 2012 21:28

                        Ce besoin que vous exprimez-là, Alinéa, correspond à ce que je disais sur notre besoin (intellectuel) irréductible d’étre raccordé, directement ou pas, au allstream (qui est Echo en version interactive et très vivante)

                        Ce besoin de connexion au allstream (besoin seulement intellectuel et vital d’équilibre psychologique) nous donne à entendre, depuis le XIXème un mot jusque là réservé à Dieu.

                        Le mot créateur.

                        Créateur de mode, créateur de tendance, créateur d’entreprise, créateur d’effets spéciaux, créateur exclusif, créateur de beauté, créateur étranger, créateur de bijoux, créateur de caractères, créateur de parfum, créateur d’ambiance, créateur industriel, créateur de jeux, créateur d’espace, créateur de quartier...

                        Tu donnes un coup de pied dans une poubelle parisienne, il en jaillit au moins quatre démiurges au chômage

                        Et cela alors que nous n’avons créé que des bébés et décréé beaucoup de natures


                      • alinea Alinea 29 décembre 2012 21:31

                        Non easy, pas le courant principal, juste une connexion avec celui ou celle à qui je m’adresse. Dans la communication, pas forcément de création, juste... communication !


                      • volt volt 29 décembre 2012 21:33

                        salut easy,


                        il se peut que le parangon de la matricialité soit le pire détour pour penser Création.
                        Un exemple ?
                        Vous n’oubliez que le seul Miracle de la Présence.
                        La Création n’est pas seulement à penser comme un lointain point originel où à fouiller je m’interrogerais sur comment mes vieux baisent...
                        elle a lieu à chaque instant en son maintien - c’est la Présence...
                        cette pulsation continue, ce maintien du maintenant.
                        D’ici votre prochaine réponse, vous allez être re-créé !

                      • easy easy 29 décembre 2012 21:40

                         ***** D’ici votre prochaine réponse, vous allez être re-créé ! *****

                        C’est tellement vrai Volt, tellement vrai et constant !

                        Mais partagé avec les méduses et les cailloux... 


                      • easy easy 29 décembre 2012 21:47

                        ***** Non easy, pas le courant principal, juste une connexion avec celui ou celle à qui je m’adresse. Dans la communication, pas forcément de création, juste... communication ! *****

                        Le allstream est un maillage.
                        Au sein d’une société donnée (qui a son allstream et qui est raccordé aux méta-allstream mondial, bestioles et fougères comprises) chaque fois que vous êtes connectée à l’un, vous êtes connectée à tous. Car ce medium est, comme vous, intellectuellement nourri depuis des années par le réseau.

                        Vous ne communiquez jamais avec une personne seule, sauf à la trouver sur une île déserte.
                        D’où le fait que vous pratiquiez la langue et la grammaire commune.


                      • alinea Alinea 29 décembre 2012 21:57

                        Si vous voulez easy ; cela semble être la source de vos repères. Mais ce n’est pas la mienne ; d’ailleurs je serais bien infichue de vous donner la source de mes repères !
                        Il faut, bien entendu un code commun ( votre stream, d’accord), des référents communs ( stream mais pas obligatoirement main), une bonne volonté commune... alors allons vers le stream another time ; puisqu’il semble que peu semblent susceptibles de s’en sortir !!
                        Vous comprendrez que je préfère la compagnie de mes animaux ; avec eux pas de stream, juste la vie !!!


                      • easy easy 29 décembre 2012 22:10

                        Avec les fougères, j’avoue ne pas bien saisir leur allstream, mais avec les chiens, les chats, les singes, les canards, les perroquets, j’ai l’impression de communiquer

                        Il y a une vidéo en ce moment sur la toile. On y voit une jeune biche adoptée par une famille ayant un gros chien. Ces deux animaux ont visiblement échangé leur streams (celui du chien étant très humanisé) et chacun imite l’autre

                        http://www.youtube.com/watch?v=Szd8igwRzZw

                        L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, c’est le résultat d’un échange de stream



                      • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 22:11

                        Je ne vous comprends pas bien, je l’avoue.

                        Le préalable ordinaire me semble contre balancé par l’énoncé du paradigme applicable à notre Univers. C’est à dire se focalisant surtout sur création de la vie, donc l’enfantement, et non pas tant sur la création des choses. Ou disons, que la création des objets n’a de sens véritable que s’il sert la vie !

                        Dans cette histoire, les création de Dieu sont des objets et non des êtres !


                      • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:13

                        easy : le murmure et la biche ( dont j’avais déjà vu la vidéo) ; c’est une autre histoire ; j’en parlerai sûrement un jour vu que cela me tient à coeur ; mais ce qui me tient à coeur n’étant que rarement dans le courant du lit du fleuve...


                      • Shawford42 29 décembre 2012 22:14

                        Créations avec s, buddy, comme à Agoranymous


                      • easy easy 29 décembre 2012 22:31

                        Hervé,

                        De nos différents faits et gestes, le plus flagrant de création est l’enfantement. Utiliser le mot création pour autre chose que l’enfantement, sans dire précisément l’enfantement, est à mes yeux enfumage de garçon dépité devant cet extraordinaire que produit la fille.


                        Je vais forcer le trait

                        Considérant que rien de tout ce que nous faisons d’autre ne mérite le terme de création [ dont vous ne réalisez sans doute pas à quel point nous l’utilisons névrotiquement (J’avais oublié le créateur d’emploi, la création monétaire) pendant que d’autres peuples n’ont pas même l’idée d’oser ça ], j’irais à dire que même l’enfantement n’est pas création, qu’il n’est qu’un des geste de notre vie et que tout est donc simplement vie.

                        Nous vivons, rien d’autre.

                        Quoi que nous fassions, nous ne faisons que vivre.

                        Le reste est enfumage des garçons pour se donner de l’importance.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 22:51

                        Easy, je ne peux qu’être d’accord avec vous si c’est pour insister sur le sacré de l’enfantement.

                        Ensuite, on utilise le mot création pour tout et n’importe quoi, d’accord toujours.

                        Mais quand vous terminé par cette phrase

                        "j’irais à dire que même l’enfantement n’est pas création, qu’il n’est qu’un des geste de notre vie et que tout est donc simplement vie. Nous vivons, rien d’autre"

                        Patatras... Car certes nous vivons et rien d’autres, mais de quelle manière, en quantité ou en qualité ? Dans quel environnement et suivant quelles valeurs ? C’est cela qui fait que nous vivons ou survivons. Que la vie est sacrée, insipide ou vulgaire.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 22:56

                        Shawford42

                        Je vais finir par devenir un agoranymous uniquement pour que vous ne vous sentiez plus seul !


                      • Shawford42 29 décembre 2012 23:03

                         smiley Tu croyais que j’avais une quelconque illusion que ça puisse commencer autrement que comme ça (c’est à dire que tu t’y décides par désespoir de cause) ?


                        Par contre, sache quand que tu as déjà précédé dans la « place »...

                        ... tu sais comme on dit : avant l’heure c’est à pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure. smiley

                      • easy easy 29 décembre 2012 23:05

                        Hervé,

                        Les Français ont besoin de regarder la vie au travers des lunettes de la création pour lui trouver de la valeur


                      • Shawford42 29 décembre 2012 23:06

                        Oups, petites fautes de syntaxe. Qui saurait les corriger ?


                      • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 23:57

                        Sans doute Easy, c’est pour cela que les poubelles sont si pleines, car les objets qu’on achète ne sont pas des créations mais des produits de consommation.

                        Le problème est donc plus du fait des gens qui veulent consommer en lieu et place de créer. Pour eux, leur vie n’a pas de valeur. Ceci parce que la première des création est sa propre vie.


                      • Hervé Hum Hervé Hum 30 décembre 2012 00:00

                        Je vais jouer le jeu à n’importe quel moment.

                        Je me demande juste si ta curiosité te fera vouloir savoir qui se cache derrière un autre agoranymous que toi même. Autrement dit, si tu violera ta propre règle ?!


                      • Shawford42 30 décembre 2012 00:07

                        Autonomie dans la responsabilité, rappelle toi.


                        Donc libre à chacun de faire comme il l’entend. 

                        Le bin’s serait qu’une quelconque ID soit révélée au sein même des agoranonymous et donc comme de bien entendu vis vis de l’extérieur : car c’est un serment de sicilien : zéro pitié (et quand je dis zéro c’est au sens propre : à la vie, à la mort !)

                      • Shawford42 30 décembre 2012 00:08

                        Et c’est peut être pas assez explicite : deux agoranymous entre eux peuvent se rencontrer, peuvent convoler et + si affinités : smiley


                      • Shawford42 30 décembre 2012 00:23

                        Sur ce bonne nuit smiley


                      • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 21:59

                        Tout d’abord je présente mes excuses à Alinea pour mon absence du débat. Ce n’était pas volontaire, j’étais simplement occupé par ailleurs !

                        Concernant l’histoire, je commence et termine mon texte par « il était une fois », ceci pour bien montrer qu’il s’agit avant tout que je ne prétend pas détenir la vérité mais simplement une autre manière de voir les choses avec le but de concilier les inconciliables, c’est à dire qui permette d’avoir une position athée et croyante.

                        Toutes les croyances religieuses se fondent uniquement sur la foi en l’homme qui dit avoir reçu un message de Dieu. De la même manière, toutes les théories physiques reposent sur des interprétations de l’observation de la réalité mais ne sont pas non plus des vérités. En cela, elle sont autant des histoires que l’avenir peut venir infirmer ou très certainement corriger.


                        • alinea Alinea 29 décembre 2012 22:14

                          Pas de problème Hervé ; c’est vrai, un moment je me suis inquiétée ! je vous laisse


                        • Hervé Hum Hervé Hum 29 décembre 2012 22:34

                          Merci Alinea, la vague est arrivée d’un coup d’un seul et j’étais partis faire les courses.

                          Très bonne soirée à vous


                        • volt volt 30 décembre 2012 18:55

                          je vais essayer, hervé, de vous apporter ma petite contribution, en faisant en sorte qu’elle soit suffisamment originale pour valoir le coup d’oeil.

                          on trouve bien sûr répandues sur le réseau de bonnes traductions de la théogonie d’hésiode, geuthner propose une intéressante théogonie des druzes traduite par de Sacy je crois, il y a encore l’enuma et mythes de fondation babyloniens, déluges tout ça, le domaine est vaste, voilà pourquoi je vais me soucier de vous placer deux apports introuvables sur réseau.

                          eusèbe de césarée n’a pas le choix le pauvre. cet évêque des tous premiers temps se rend bien compte qu’il dispose parmi ses manuscrits d’une somme assez à la mode mais secrète quand même, qu’on appelle le « sanchthoniaton », sorte de manuel de théologie, cosmogonie, théogonie, mythologie phénicienne.
                          certains font remonter tout ça aux vieux temps de la civilisation égéenne, mon opinion est qu’il s’agit des débuts du premier millénaire avt JC.
                          bref, sun-chthoni-aton pourrait concerner le rassemblement d’un soleil de l’en bas , de la terre...
                          l’important n’est pas là.
                          au psaume 22 la dernière exclamation reprise par le christ sur la croix c’est « eli eli, lama sabactani » traduc classique : mon dieu mon dieu, pourquoi ou à quoi m’as-tu abandonné/livré/jeté« etc.
                          the point is il n’invoque pas yahvé ou jehovah mais le dieu »EL« qui est une des désignations de dieu ds la bible, mais du nord plutôt puisque EL se retrouve surtout sur des tablettes phéniciennes.
                          ce qui gêne beaucoup monsieur eusèbe, c’est que dans le sanchtoniaton on en parle sans doute pas mal de EL, EL fout un sacré bord d’EL...
                          bref, il a ces treize volumes sous la main dit-on, c’est le tout dernier exemplaire, et il le brûle, là, tout sec, fin.
                          il en garde de vagues lambeaux, philon de byblos nous rapporte quelques pages, notamment une page d’entrée, récit phénicien de la création du monde.

                          le voici, je vous retrouve tout à l’heure pour le commenter en très bref...


                           »Au commencement était ce qui est en soi,

                          frémissant dans sa totale obscurité,

                          car une brise parcourait les ténèbres,

                          mais les ténèbres étaient infinies dans les temps

                           

                          jusqu’à ce que la brise,

                          s’éprenne d’amour pour elle-même,

                          en son principe

                           

                          alors il y eut le mélange du pain,

                          et la brise s’unit à son désordre,

                           

                          naquit la mort -

                          et de la mort jaillirent toutes semences de vie,

                          car la mort est principe de toutes choses

                           

                          et la mort a la forme d’un œuf

                          où irradient le soleil, la lune, les planètes et les étoiles

                          car c’est ainsi que naquirent les vivants

                          sans conscience,

                          puis de ceux-là les intelligents,

                          qui regardent vers le ciel

                           

                          mais la foudre de la séparation

                          éveilla les intelligents de leur hypnose

                           

                          alors mâles et femelles trouvèrent leur mouvement,

                          se désirant,

                          aussi bien sur la terre que dans les eaux. « 


                          ce qui fait les humains ici n’est rien d’autre que le désir, nous habitons ce cosmos qui est un oeuf qui s’appelle môt ou la mort, ok.

                          lorsque la brise se touche, cela rappelle bien l’esprit de dieu qui est sur les eaux au deuxième verset de la genèse.

                          l’intéressant, c’est que les intelligents qui désigne ici les humains, sont dit en araméen »sophésamîm« , en hébreu ce serait »tsophé chmaïm« , qui regarde vers le ciel.

                          il est connu que le grec »anthropos« se décompose, même sous la langue de socrate, en »ano-tropein", qui regarde vers le haut, c’est le propre de l’homme, un chien ne regarde jamais vers le ciel. il ne le prend pas pour objet, l’homme si.

                          mais les phéniciens nous racontent donc qu’avant les vrais hommes y’a des illuminés au sens littéral qui contemplent le ciel, avant l’homme l’astrologue...

                          mais qu’est-ce qui pourrait prouver cela ?

                          regardons maintenant dans la salle des taureaux de lascaux :

                          http://www.google.com/imgres?q=lascaux&hl=fr&client=safari&tbo=d&rls=en&biw=800&bih=437&tbm=isch&tbnid=da8Ik2vM63b8hM :&imgrefurl=http://tnsatelier.wordpress.com/2009/03/08/paleolithic-art/lascaux-reinterpreted/&docid=sNK82DEn8OjMxM&imgurl=http://tnsatelier.files.wordpress.com/2009/03/lascaux-reinterpreted.jpg&w=1201&h=836&ei=-nTgUKDpK_D44QT0joHgBg&zoom=1&iact=rc&dur=276&sig=112084579524432311382&page=7&tbnh=148&tbnw=211&start=68&ndsp=12&ved=1t:429,r:70,s:0,i:367&tx=76&ty=73

                          on lit ça généralement comme un homme renversé sous un taureau, puis y’a sa flèche au sol, voilà terminus.

                          cela semble pourtant plus compliqué : y’a pas qu’un trait là, y’en a plusieurs, et c’est intriguant tout cela comme une superposition de figure géométrique sur un dessin...

                          l’oiseau pourrait hiérogliphiquement se lire comme l’âme du bonhomme.

                          le rhino j’y viendrais tout à l’heure...

                          regardons mieux :

                          http://www.google.com/imgres?q=lascaux&start=364&hl=fr&client=safari&tbo=d&rls=en&biw=800&bih=437&tbm=isch&tbnid=_PYqFRvXcFy8aM :&imgrefurl=http://fr.fotopedia.com/items/flickr-481506458&docid=ZA16JatoMumGqM&imgurl=http://i.images.cdn.fotopedia.com/flickr-481506458-original/World_Heritage_Sites/Europe/Western_Europe/France/Prehistoric _Sites_and_Decorated_Caves_of_the_Vezere_Valley/Lascaux_Thot_1015.jpg&w=1618&h=1080&ei=43XgUNCMLKiE4gSkhoEg&zoom=1&iact=hc&vpx=4&vpy=126&dur=3153&hovh=183&hovw=275&tx=122&ty=121&sig=112084579524432311382&page=32&tbnh=146&tbnw=219&ndsp=12&ved=1t:429,r:72,s:300,i:220

                          c’est marrant ces point sous la queue du rhino, on dirait que le bonhomme s’appuie sur l’oiseau et se joue entre deux bêtes massives.

                          et puis surtout il n’est pas à plat au sol, il est penché à côté du taureau...

                          or quiconque connaît les représentations classiques des constellations dans le ciel sait très bien qu’en novembre par exemple à minuit, au milieu du ciel il voit en haut à droite le taureau, et juste à sa gauche les gémeaux qui ont cette caractéristique d’être représentés comme flottants, penchés par rapport à la ligne de l’écliptique...

                          on peut en voir une représentation assez bateau mais suffisante là :

                          http://francklebon.f.r.pic.centerblog.net/bxhf8bs5.jpg

                          maintenant vous me direz, oui c’est joli tout ça, ça donnerait un bel écho au texte phénicien de philon, mais les gémeaux sont deux et pas un ; nous ne savons pas vers quelle époque ils deviennent deux, la succession entre une représentation animale et une représenattion humaine traverse l’histoire de tous les zodiaques dans cette zone, ou presque.

                          mais il y a ceci :

                          http://www.google.com/imgres?q=art+rupestre&start=107&hl=fr&client=safari&sa=X&tbo=d&rls=en&biw=800&bih=437&tbm=isch&tbnid=pcIf2tTiVzg4wM :&imgrefurl=http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/motscles/Images/artRupestre.html&docid=snKQW_GIFHHG0M&imgurl=http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/motscles/Images/sahara2.gif&w=300&h=206&ei=KnTgULTgNKfR4QTVjYGoCg&zoom=1&iact=hc&vpx=519&vpy=130&dur=5707&hovh=164&hovw=240&tx=92&ty=100&sig=112084579524432311382&page=10&tbnh=132&tbnw=193&ndsp=12&ved=1t:429,r:18,s:100,i:58

                          dans ce cas, on pourra dire, qu’ils trainent le taureau ou la vache, et que c’est domestication, il n’empêche que cette succession d’un taureau à droite avec deux hommes proches à gauche est à interroger.

                          tout cela n’est qu’hypothèses, le voyage est amusant.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 31 décembre 2012 11:55

                            Bonjour volt, merci pour ce commentaire, mais je dois bien avouer ne pas trop savoir comment l’aborder et qu’en penser.

                            La chose qui m’interpelle sur les dessins de Lascaux est que la représentation humaine semble comme décalé par rapports aux animaux. Comme s’il ne s’agissait pas du même dessinateur, comme si l’homme et l’oiseau furent rajouté. En effet, il y a une grande différence entre la qualité des dessins du rhino et du bison où les proportions sont bien respectés et celui de l’homme qui est un « mal dessiné ». J’imagine qu’il fut procédé à la datation des dessins, mais si l’homme fut dessiné par un autre, il est alors difficile voir impossible d’analyser l’oeuvre associant animaux et homme.

                            Pour ce qui est du récit phénicien du commencement de la création, il me semble bien qu’il parle de tous les animaux et non pas du seul cas de l’humain. En effet, la traduction que vous en donnez c’est de tous les vivants qu’il s’agit et il finit en parlant de la séparation entre mâle et femelle et autant pour ceux vivant sur la terre que dans l’eau.

                            Bref, le récit considère que toutes formes animés de mouvement propres est intelligent mais qu’au début elles étaient « hypnotisées » par le ciel faisant d’elles des êtres asexués. Ce n’est qu’au moment où ils prirent conscience l’un de l’autre, donc en ne regardant pas seulement vers le ciel, qu’il voulurent êtres divisés en entités différentes pour pouvoir se désirer l’un l’autre.

                            La grande force du texte est de considérer que toutes formes de vies est intelligente et consciente.

                            Reste qu’en Asie, pour le peu que j’en sais, c’est l’inverse, c’est la contemplation du ciel qui fait la séparation entre l’humain et les autres formes de vies. Ce que vous écrivez par ailleurs. Ce que ne contredit pas forcement le texte phénicien si l’on considère que l’humain opère un retour au source non plus alors soumis à l’hypnose du ciel, mais à son questionnement !

                            Mais, quelle que soit la genèse prise, toutes commencent par le principe du mystère de la création. Mon histoire ici présente n’y échappe pas. Même si je me suis amusé à faire une dialectique opposant le néant et la vie faisant apparaître ou plutôt évoluer la conscience aboutissant à Dieu. Car je n’ai pas trouvé d’autre moyen de faire apparaître la conscience de l’Univers qu’en considérant qu’elle Est inné. Ce qui m’a amené à poser la définition de la conscience suivante :

                            Le sens de l’action en conséquence de la connaissance, où l’action en conséquence de la connaissance est l’intelligence et la connaissance est la mémoire de la chose observé.


                          • alinea Alinea 30 décembre 2012 19:29

                            le taureau, symbole du Dieu El, force créatrice mais qui se figure sous forme de statuette semblable à celle du Veau d’Or ; ainsi, de l’esprit nous passerions à la matière ; depuis plus de trois mille ans avant notre ère, le taureau hante l’homme ; homme double, qui regarde le ciel et qui a les pieds sur terre.
                            Dans toutes les civilisations d’Extrême-Orient, d’Orient, de Méditerranée, le taureau est présent.
                            Le taureau et le cheval, comme par hasard ! Sortant de la terre ou de la mer, symbole de mort comme de vie !
                            Aujourd’hui où le symbole n’est que le logo d’une « marque », on me reproche d’être manadière !!!


                            • volt volt 30 décembre 2012 21:15

                              oui du dieu el, mais aussi taureau de mithra, vache d’isis, ou encore taureau de jacob comme nom biblique de dieu, sans doute une affaire de domestication ou de facsination.

                              certains sont plus faciles à domestiquer justement que d’autres définitivement récalcitrants à toute corrida, nulle patte blanche, mais pas nuisibles.
                              fascination des histoires d’amour entre les brahmanes et leurs veaux sacrés, la vache ne se mange pas elle est dans la rue, elle peut bloquer une autoroute si elle décide.
                              l’amusant dans le mythe c’est que ça dit bien qu’à regarder le ciel faut faire gaffe, on peut en perdre le désir c’est-à-dire l’humanité, en gros les phéniciens nous donnent une bonne réflexion sur france2 ou bfm ou rtl2...
                              vous finissez sur « marque », oui, c’est le propre du cowboy, ce veau, ça n’en finit plus le cowboy, on est debout dedans.

                              • Pr gunther-schroebel 21 février 2014 22:59

                                j’arrive encore après la bataille.


                                et la mort a la forme d’un œuf

                                où irradient le soleil, la lune, les planètes et les étoiles

                                car c’est ainsi que naquirent les vivants

                                sans conscience,

                                puis de ceux-là les intelligents,

                                qui regardent vers le ciel

                                 

                                mais la foudre de la séparation

                                éveilla les intelligents de leur hypnose

                                 

                                alors mâles et femelles trouvèrent leur mouvement,

                                se désirant,

                                aussi bien sur la terre que dans les eaux. « 

                                je me permet une autre interprétation.
                                selon la ponctuation, pour moi, les vivants sans conscience sont la lune, les planètes et les étoiles.
                                les intelligents qui regardent vers le ciel sont les plantes qui se dirigent vers la lumière du soleil.
                                et donc les males et femelles qui trouvent leur mouvement sont les animaux.

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