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Accueil du site > Tribune Libre > Le mode de production capitaliste est condamné à péricliter

Le mode de production capitaliste est condamné à péricliter

Le mode de production capitaliste (MPC) repose sur la valorisation (reproduction élargie) du capital et sur son expropriation. Pour ce faire, le capital aliène le travail – se l’approprie. Il exproprie les fruits du travail qu’il transforme en marchandise commercialisable – transformant ainsi le travail humain en marchandise afin d’en extirper la plus-value que le capital s’approprie.

 

Les fondements du mode de production capitaliste

Le mode de production capitaliste (MPC) repose sur la valorisation (reproduction élargie) du capital et sur son expropriation. Pour ce faire, le capital aliène le travail – se l’approprie. Il exproprie les fruits du travail qu’il transforme en marchandise commercialisable – transformant ainsi le travail humain en marchandise afin d’en extirper la plus-value que le capital s’approprie. De fait, c’est cette transformation du travail humain en marchandise qui permet au capital de transformer toute réalisation humaine en marchandise ce qui inclut la production de marchandises intellectuelles tels les inventions, les brevets, les œuvres d’art, etc. Le capital fait du travail vivant, fait du travailleur, une extension de la machine – des moyens mécaniques de production, mais aussi, aujourd’hui, des moyens informatiques, numériques, cybernétiques de production. L’argent, sous ses multiples formes, que d’aucuns stigmatisent et accusent de tous les maux, n’est qu’un intermédiaire qui opérationnalise ce processus en le rendant pus fluide.  

Pour ce qui a trait à la mécanisation de la production, Marx a bien décrit le processus en action sous le capitalisme triomphant de l’Angleterre du XIXe siècle, au cours de sa phase impérialiste moderne ascendante. Cependant, Marx ne pouvait décrire le même phénomène relativement au travail intellectuel, scientifique, cybernétique puisque ces développements étaient peu avancés à son époque.

Aujourd’hui, ceux qui étudient le phénomène de numérisation et de robotisation des moyens de production ont bien perçu l’ampleur du phénomène numérique, informatique, technologique, scientifique qui ne contredit en rien la dialectique générale opposant les moyens techniques de production, ou capital mort, au travail salarié, ou capital vivant, dans le cadre des rapports de production capitalistes (1). Via les moyens cybernétiques de production, le travail intellectuel rejoint le travail manuel qui ensemble fusionne dans l’aliénation du travail salarié sous la dictature oppressive du capital, lui-même soumis aux lois impératives de sa reproduction élargie que les marxistes appellent l’accumulation du capital.

 

Intégration-expansion et intensification-approfondissement

Allons plus loin, si le mode de production capitaliste ne s’effondre pas immédiatement, alors même qu’il est traversé de multiples contradictions qui obèrent son développement, cela est dû à deux phénomènes concomitants :

Premièrement, le mode de production capitaliste intègre et absorbe, pourrait-on dire, les dernières terres, les derniers peuples, les derniers grands groupes paysans agraires vivant quasi sous le féodalisme que l’on appelle « néocolonialisme ». Des populations que le capital n’avait pas encore totalement intégrées à son processus de reproduction élargie ; des contrées marginalisées, excentrées, ou le capital, pourtant présent, se contentant de collecter la rente ; de spolier les ressources en les transformant minimalement localement ; d’exploiter une portion de la population, laissant la majorité, tels des clients en jachère, sous le joug des anciennes classes dominantes, en marge de l’industrialisation. Ce sont la Chine, l’Inde, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique... Ce processus d’intégration rapide de ces régions au mode de production hégémonique donne lieu à l’apparition des puissances capitalistes « émergentes » et bouleverse les rapports de forces au sein de l'impérialisme mondialisé. Cet apport de nouvelles forces de travail productives permet au mode de production de poursuivre sa valorisation et sa reproduction élargie du capital et cela fonctionnera aussi longtemps que ce processus d’expansion géographique ne sera pas complété. Pour ce faire, le mode de production capitaliste doit achever la destruction des anciens rapports sociaux de production précapitalistes (néocolonialistes), d’où ces multiples guerres aux confins de la Terre qui forcent la migration de millions d’hommes et de femmes prolétaires qui transfèrent leur misère d’un continent à un autre, jusqu’en Occident, où ces transformations économiques et sociales ont eu lieu bien avant. Nous n’assistons en cela qu’a la mise à niveau du tiers-mode « néocolonial » et « émergent » et à l'apparition de nouvelles puissances dans le monde impérialiste. Il s’agit ici d’un processus économique d’expansion géographique et démographique de l’exploitation de la force de travail mondial visant la reproduction élargie du capital international (c’est ce que l’on appelle l’impérialisme moderne, ascendant dans les pays « émergents », alors qu’il est déclinant dans les pays d’Occident).

Deuxièmement, le développement des moyens scientifiques, numériques, informatiques, cybernétiques de production permet une intensification de l’exploitation de la force de travail pour assurer la valorisation et donc la reproduction élargie du capital international.

 

La contradiction fondamentale qui paralyse le développement

Ce second processus est contradictoire avec le premier. En effet, l’expansion géographique accroit le nombre de prolétaires aliénés et augmente la quantité de force de travail exploité et ainsi fait augmentée la valeur totale de cette force de travail (le salaire nécessaire global est en hausse d’où une baisse relative du surtravail et du taux de plus-value) ce qui réduit le taux d’exploitation moyen du travail salarié. Le second processus – l’intensification de l’exploitation de la force de travail par la mécanisation - robotisation - numérisation - innovation réduit la quantité de force de travail vivant nécessaire à la production et surtout réduit sa valeur relative (par unité de marchandise produite même si le salaire des servants des machines robotisées augmente). Ce processus appelé « hausse de productivité du travail » va dans le sens d’une augmentation du taux d’exploitation de la force de travail salarié et d’une hausse du taux de plus-value. Ce processus intéresse particulièrement le capital productif (industriel), alors que le capital rentier, roturier, s’en désintéresse, s’efforçant plutôt de capter la plus-value sous forme de rente spéculative. Ici précisément, le contrôle que les banquiers exercent sur l’argent (le capital monétarisé, le capital financier) leur permet de s’emparer d’une partie de la valeur créée dans la sphère de la production industrielle. Il s’ensuit une dichotomie entre le clan des capitalistes industriels et commerciaux et le clan des capitalistes financiers, banquiers et boursiers. Il faut bien comprendre cette mécanique dialectique. D’un point de vue matérialiste, ce ne sont pas les acteurs économiques – industriels, banquiers, spéculateurs boursiers, commerçants, administrateurs, personnels politiques, qui composent leur rôle dans la sphère de reproduction et de circulation du capital. Ces différents rôles, ou tâches sont inhérents – consubstantiels – au processus de reproduction du capital. Si l’un ou l’autre de ces acteurs économiques ne jouent pas son rôle prédéterminé, la main invisible du marché le fera phagocyter par ses concurrents. Voilà pourquoi, les solutions réformistes visant à modifier la mécanique de fonctionnement du capitalisme ne peuvent fonctionner. Elles sont pures illusions, une façon d’occuper la petite bourgeoisie paupérisée, victimes vindicatives, comme le prolétariat de surcroit, du déclin de ce mode de production moribond.

Bien entendu, le phénomène d’expansion géographique aura une fin, et le phénomène d’intensification de l’exploitation aura aussi une fin. Du moment que toutes les populations du globe auront été soumises au salariat l’expansion s’essoufflera. À l’instant où plus aucune force de travail vivante ne sera requise pour produire et reproduire le capital – quand des robots produiront les robots, l’objectif de la cybernétique – c’en sera fini de l’intensification de l’exploitation du travail salarié. Toutefois, nous pensons qu’il y aura toujours une certaine quantité de force de travail vivante intégrée dans la marchandise – y compris dans la marchandise que l’on appelle les « robots producteurs de robots », ne serait-ce que la force de travail intellectuel des concepteurs et des programmeurs des robots producteurs de robots. Par contre, le cout de production de cette force de travail hautement spécialisée sera amplifié.

Pour résumer, moins de main-d’œuvre salariée plus couteuse (à former) produit plus de marchandises moins couteuses à produire (contenant moins de valeur, moins de force de travail vivante), engendrant un chômage important, ce qui par ricochet réduit la valeur moyenne de la marchandise main-d’œuvre non spécialisée et provoque des conflits sociaux récurrents alors que le taux de profit moyen va en diminuant.

Donc, la quantité de travail salarié vivant requise pour produire les marchandises est en baisse drastique (par unité produite). Une large part du prolétariat est déjà superflu, voire nuisible, des bouches inutiles à nourrir et à reproduire, un fardeau social qui grève la reproduction élargit du capital. Et ces affamés qui traversent les continents à la recherche de travail salarié apportent avec eux des mœurs et des coutumes dans lesquelles la bourgeoisie occidentale ne se reconnait pas et qu’elle voudrait éradiquer en lançant les prolétaires occidentalisés guerroyer contre les prolétaires orientalisés. Ultimement, les lois mécaniques du capitalisme forceront la classe capitaliste mondialisée à se débarrasser de ce bois mort, de ce fardeau social, de ces prolétaires surnuméraires.

 

Le modèle chinois de développement capitaliste en phase impérialiste

Un exemple simple et contemporain suffira à illustrer cette dialectique paradoxale. En Chine capitaliste, 350 millions de paysans ont déjà été prolétarisés (pour une population active totale de 775 millions d’individus). Leur niveau de productivité augmentant (environ 6,6 % annuellement) ceci fait de la Chine la première puissance industrielle au monde (pas encore la première économie mondiale, mais ça viendra). Mais voilà qu’il reste environ 350 millions de paysans chinois à prolétariser. Ils se déplacent en masse vers les mégapoles urbaines à la recherche d’emplois. C’est-à-dire, que ces millions de paysans cherchent à vendre l’unique marchandise qu’il possède, leur force de travail, contre un salaire nécessaire, sachant qu’ils abandonneront aux propriétaires de l’usine (étatique bourgeoise ou privé bourgeois) leur surtravail, la plus-value qui sera réalisée seulement quand la marchandise sera commercialisée et vendue (transformée en monnaie, ce qu’espère le banquier chinois). Mais la Chine a bien peu d’emploi industriel rémunérateur à offrir à ces millions de paysans nouvellement urbanisés (13 millions d’emplois ont été créés en 2015, surtout dans les services tertiaires de proximité), car la concurrence marchande des autres puissances impérialistes mondialisées force le capital chinois internationalisé à robotiser sa production pour réduire le prix de ses marchandises, soutenir le niveau d’exploitation de la force de travail et maintenir le taux de plus-value général, sinon le capital migrera hors de Chine attestant en cela que la Chine capitaliste est bien intégrée au monde impérialiste globalisée.

Fin 2016 la Chine aura acheté plus de la moitié des robots mécanisés, numérisés, produits dans le monde entier. Cela amène la Chine à saquer des millions de prolétaires déjà embauchés (2). Pire, les consommateurs des pays avancés n’ont pas l’argent requis pour acheter la totalité des marchandises industrielles produites par la Chine et sa production double tous les sept ans. De plus, les capitalistes commerciaux occidentaux paient les capitalistes chinois en crédit-dettes, en dollars de pacotilles, et demain – au moment du grand krach boursier – cette monnaie de singe disparaitra en fumée ainsi que les fortunes boursières des milliardaires du monde entier, y compris celles des milliardaires chinois totalement intégrés à l’économie impérialiste globalisée. Le mode de production capitaliste d’État en Chine ou aux États-Unis ne peut pas résoudre de telles contradictions, quelle que soit la clique de potentats qui dirige le Parti « Communiste » chinois ou la Maison-Blanche. Les krachs boursiers internationaux répétés sont les manifestations de cette contradiction qui oppose le capital industriel productif mondial (comprenant le capital vivant salarié) et le capital financier international spéculatif et parasitaire (3).

 

Deux forces convergentes minent le mode de production capitaliste

Ce double processus d’expansion et d’intensification de l’exploitation du prolétariat par le capital mondial est le fruit de deux forces convergentes ; d’une part, le capital occidental délocalise ses unités de production vers les pays de la périphérie afin de réduire la portion du salaire nécessaire ; et, d’autre part, le capital national se consolide dans les pays « émergents » qui s’intègrent au capital mondial. Le développement impérialiste, inégal et combiné, se répartit ainsi différemment géographiquement, mais sa mécanique générale de reproduction élargie demeure la même et se bute aux mêmes paradoxes. Ces bourgeoisies indigènes des puissances « émergentes », en accédant au pouvoir économique, réalisent la nécessité de consolider leur pouvoir politique national. Au cours du XXe siècle, ces bourgeoisies nationalistes (tiers-mondistes) sont même parvenues à mobiliser la paysannerie, le prolétariat national et la gauche bourgeoise en faveur de leur émancipation de classe, édifiant leur pouvoir capitaliste national sur le sang des peuples autochtones, ce que la gauche bourgeoise appela les « luttes de libération nationale pour le droit à l’autodétermination des peuples ». Les guerres civiles et leurs carnages, qui ravagent l’Afrique notamment, à chaque élection bourgeoise téléguidée, ne sont rien d’autre que les manifestations de ces disputes entre clans bourgeois nationaux commandités par une puissance impérialiste ou par une autre. Rien à voir avec l’émancipation de la classe ouvrière et du prolétariat.

Ce rapport dichotomique entre le processus d’expansion des régions d’exploitation du capital productif mondial – et le processus d’intensification de l’exploitation du capital dans chacune des régions entraine la paralysie des forces productives – annihile les efforts de valorisation du capital productif et plonge le capital mondial dans une suite de crises systémiques dont les Krachs boursiers, les crises de la dette, l’inflation monétaire, la déflation, la récession et la dépression économique sont des manifestations qui rongent le cœur de la mondialisation dite « néolibérale ». Du jour où le capital productif ne peut plus se valoriser pour se reproduire – le mode de production capitaliste est condamné. C’est ce que nous appelons la décadence du mode de production capitaliste, dont les manifestations sont multiples et interpellent les médias, les ONG, les syndicats et les petits bourgeois de gauche, abandonnés et paupérisés, qui s’émeuvent de leurs chèques de paye nouvellement amputés par l’austérité. La classe ouvrière connait depuis longtemps cette dégradation de ses conditions de vie et de travail. La classe ouvrière vit sous l’austérité depuis nombre d’années et y résiste depuis longtemps, mais ce ne sera pas suffisant. 

 

La dialectique matérialiste contre le « complotisme » 

Attention, contrairement aux théoriciens du complot mondial, contrairement aux altermondialistes et autres réformistes de tout acabit, qui imaginent un comité central international et un Bureau politique bancal – regroupant des milliardaires malfaisants – planifiant consciemment une guerre thermonucléaire pour faire disparaitre quelques milliards de prolétaires solidaires, nous pensons que ces milliardaires, regroupés en alliances impérialistes mondiales concurrentes (OTAN, Alliance de Shanghai, BRICS) – eux-mêmes en concurrence inter capitaliste au sein de chacune de leurs alliances – seront poussés inexorablement à provoquer une guerre thermonucléaire planétaire comme ils le furent lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. L’assassinat d’un Archiduc ne constituera qu’un fait divers dans cette galère, tout comme l’incendie du Reichstag ou l’effondrement du World Trade Center. Le mode de production paralysé appellera des malfrats au pouvoir pour représenter le patronat, et fera la partie belle à quelques psychopathes au service du capital internationalisé, que les médias bourgeois dégénérés présenteront comme une solution aux difficultés d’un monde enflammé. Cette soi-disant “solution” apocalyptique n’en sera pas une – pas davantage que la Première et la Seconde Guerre mondiale n’ont entravé la marche funèbre du capitalisme sénile. 

 

La guerre ou la révolution ?

C’est tout ceci qui nous fait dire que la classe prolétarienne internationale est coincée et réellement en danger. Ou bien le prolétariat se mettra en marche, massivement, en tant que classe sociale consciente, et renversera le capital, son État bourgeois, cette superstructure obsolète, incapable d’assurer le développement des moyens de production, d’échanges et de communication ; – ou bien le prolétariat se verra retranché des milliards de bras pour que ce mode de production décadent reprenne son processus de reproduction ascendant dans les conditions du siècle précédent. L’expérience passée nous laisse croire que la guerre thermonucléaire sera nécessaire pour déclencher le réflexe salutaire des prolétaires. Le mode de production capitaliste est condamné à péricliter mais pour s’effondrer le prolétariat devra le renverser.

 

Camarades, protégez-nous de « l’avant-garde », nos ennemis on s’en charge ! Prolétaires du monde entier, unissez-vous !

 

 

  1.  http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/titre/
  2.  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/la-chine-premiere-economie-mondiale/
  3. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/leconomie-socialiste-marx-lenine-staline-et-le-vietnam/

 

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-mode-de-production-capitaliste-est-condamne/

 


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35 réactions à cet article    


  • Harry Stotte Harry Stotte 12 septembre 2016 17:05

    « Le mode de production capitaliste est condamné à péricliter... »




    J’ai déjà entendu quelque chose de ce genre. C’était il y a environ cent soixante ans...


    « L’expérience passée nous laisse croire que la guerre thermonucléaire sera nécessaire pour déclencher le réflexe salutaire des prolétaires. »


    Enfin, disons plutôt des prolétaires survivants. Il en restera sûrement pas lerche... S’il en reste ! Et espérons qu’ils sauront bosser, parce que les manoeuvres balai du tiers monde, ça ira pour déblayer les gravats, mais pour le reste.

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:05

      À l’auteur :
      « Ou bien le prolétariat se mettra en marche, massivement, en tant que classe sociale consciente, et renversera le capital, son État bourgeois, cette superstructure obsolète, incapable d’assurer le développement des moyens de production, d’échanges et de communication ; »
      « 
      Ou bien le prolétariat se verra retranché des milliards de bras pour que ce mode de production décadent reprenne son processus de reproduction ascendant dans les conditions du siècle précédent. »

      OU BIEN :

      De la nécessité d’un consensus socio-économique pour que la France puisse se réformer dans l’équité

      Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi si tant est qu’il soit encore envisageable.

      Aujourd’hui, l’offre socio-économique se réduit à trois propositions :
      1) protectionisme rigoureux,
      2) libéralisme avec capitalisme plus ou moins bien assumé,
      3) anticapitalisme irréductible.

      Il conviendrait de faire consensus sur le fait que, contrairement à ce que croient trop de gens, le capitalisme n’est pas paupérisateur : il produit globalement des richesses mais il ne parvient pas à les répartir équitablement. Le but du socialisme est de parvenir à répartir ces richesses équuitablement.

      De plus, la concurrence est la meilleure des choses à condition qu’elle soit loyale, non faussée.

      Les libéraux ( de Droite ?) croient que le marché est naturel et qu’une « grande main invisible » régule naturellement les dysfonctionnements du marché, de l’offre et de la demande.

      Au contraire, les ordolibéraux (de Gauche ?) ne croient pas que le marché soit naturel et ils pensent qu’il est impératif que l’État mette en œuvre des lois propres à restaurer et maintenir une concurrence libre et non faussée.

      En toute immodestie, concernant les ordolibéraux, j’apporterai une nuance.
      Au lieu de dire : « Le marché n’est pas naturel », je proposerais : « Le marché est naturel mais il n’est pas naturellement équitable ».
      D’où la nécessité de réguler transitoirement le marché par l’État.

      Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
      l’accord intellectuel et du soutien moral de
      Jacques SAPIR,
      Économiste.

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      INTRODUCTION :

      Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
      Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
      Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

      ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

      Cependant, au
      Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
      on peut préférer le
      Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

      ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      Lire le lien, SVP :

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      RÉSUMÉ :

      Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

      Objectif Principal :
      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
      Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
      Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

      Objectifs Spécifiques :
      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
      II.1)
      À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
      II.2)
      a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
      b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
      II.3)
      Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

      ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:05

      À l’auteur :

      L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

      Addendum :
      À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

      Lire le lien, SVP :
      Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
      http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

       = = = = = = = =
      ​Post-scriptum :
      ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

      http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

      = = = = = = = =
      La chance de Cuba : son Économie d’État !
      http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 septembre 2016 18:27
      @Jean-Pierre Llabrés

      Vous répétez l’erreur de toute la gauche bourgeoise depuis Lénine - Staline et les bolcheviques Vous écrivez ceci : « tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe. »

      Dans une société de classe l’État est l’appareil de gouvernance de la classe dominante. L’État du peuple tout entier ça n’existe pas. Le peuple n’est pas une classe sociale mais un amalgame comprenant et la petite bourgeoisie et la classe ouvrière et les paysans quand cette classe existe - etc.

      Non le prolétariat n’était ni au pouvoir économique en URSS - CUBA et Non le prolétariat n’était pas au pouvoir politique ni donc en contrôle de l,État bourgeois soviétique = l’État major administratif de la classe dominante dans les pseudos pays « socialiste ».

      Répéter un mensonge 1000 fois n’en fait pas une vérité.

      Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com



    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 19:00

      @Robert Bibeau
      « Vous écrivez ceci : « tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.  » »


      Je me rends humblement compte de mon erreur :
      En fait, en URSS, régnait « le capitalisme dans sa forme soviétique  » ;
      donc, l’État possédait tout le capital des entreprises.
      Mais pas le peuple russe parce qu’il ne vivait pas dans le VRAI SO-CIA-LIS-ME  ! ! !

      J’ai bon là ? ? ?

       smiley smiley smiley 

       smiley smiley smiley 

       smiley smiley smiley 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 septembre 2016 02:10
      @Jean-Pierre Llabrés

      QU’est-ce que ce concept de PEUPLE ???
      QU’EST-CE QUE CE CONCEPT de bon socialisme ? Qu’est-ce que le socialisme ? Vous n’avez pas vu une seule fois le mot socialisme énoncé dans mon texte original

      ni le mot peuple non plus

      Pour ce qui est de l’État - j’ai écrit sur ce concept qui est un concept de classe au service d’une classe sociale et jamais au service du PEUPLE

      robert Bibeau


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 12 septembre 2016 17:08

      L’agonie semble longue.

      Les malfrats et les psychopathes, impatients, se sont rabattus en 1991 sur un gros cadavre qui était enfin de vie depuis 1953.

      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:11

        @Jeussey de Sourcesûre

        Sub-claquant en 1953 ? mort en 1991 ? Qui ? Quoi ?
        J’ai un trou de mémoire.
        Merci de vos éclaircissements.

      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 12 septembre 2016 20:59

        @Jean-Pierre Llabrés
        Bibeau a très bien compris, et vous aussi, sinon demandez-lui.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 13 septembre 2016 08:36

        @Jeussey de Sourcesûre

        Sincèrement, non.
        Quant à discuter avec Bibeau...


      • Spartacus Lequidam Spartacus 12 septembre 2016 17:55

        Mon pauv’ monsieur......

        .Il faut reconnaître une chose aux marxistes : quoi que soit la réalité. Ils sont toujours dans le déni.
        Chaque développement du système capitaliste est pour eux la marque évidente de sa fin. Ils se trompent à chaque fois, mais ils ne perdent jamais espoir. 

        Qu’est ce qu’on peut rigoler de voir ces poissons rouge qui a chaque tour on oublié celui d’avant.

        • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 septembre 2016 18:04

          L’histoire prend son temps c’est évident mais n’oublions pas que le mode de production esclavagiste a perduré plus de 1000 ans
          que le mode de production féodal du servage a duré lui aussi 1000 ans 
          le mode de production capitaliste industriel né en Angleterre vers 1650 n’aura que 400 ans en 2050 - rapide le déclin de l’empire américain 


          Vrai que 1991 a mis fin à une péripétie des haut et des bas du capitalisme en convulsion 

          Robert Bibeau. Éditeur http://www.les7duquebec.com

           

          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:17

            @Robert Bibeau
            « Vrai que 1991 a mis fin à une péripétie des haut et des bas du capitalisme en convulsion  »


            1991. Êtes-vous bien sûr que la victime de convulsion était le Capitalisme ?
            Je ne me souviens pas.
            Pouvez-vous me rafraîchir la mémoire ?


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:21

            @Robert Bibeau
            « Vrai que 1991 a mis fin à une péripétie des haut et des bas du capitalisme en convulsion  »


            1991. Êtes-vous bien sûr que c’était le Capitalisme qui souffrait de convulsion ?
            Je ne me souviens pas.
            Merci de me rafraîchir la mémoire.


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:24
            Désolé pour le doublon (mystère informatique).

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 septembre 2016 18:36
            @Jean-Pierre Llabrés

            OUI je suis bien certain qu’en 1991 ne fut qu’une péripétie où le capitalisme dans sa forme soviétique connut un soubresaut et se modélisa sur la formule la plus courante - le modèle classique britannique - français -allemand étatsunien Le modèle occidental en d’autres termes. Les autres suivirent (exemple la CHINE - Vietnam - Corée prend plus de temps il y viendra lui-aussi) sous des scénarios historiques légèrement différent.

            Ou c’est la capitalisme du libre marché - du crédit et de la plus-value ou c’est le mode de production communiste qui est en construction mais l’un interdit l’autre Un monde avec moitié capitaliste et à moitié communiste est une impossibilité comme tous ces événements historiques l,ont prouvé. 

            La théorie des petits pas a échoué et elle ne pouvait gagner

             

          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 12 septembre 2016 18:50

            @Robert Bibeau
            « le capitalisme dans sa forme soviétique »


            Mais c’est bien sûr ! ! ! ...
            Comment n’y ai-je point pensé ? ? ?...

             smiley smiley smiley 
             smiley smiley smiley 

             smiley smiley smiley 

          • howahkan 13 septembre 2016 08:35

            @Jean-Pierre Llabrés

            salut ici je soutiens Robert, ceci est juste, d’ailleurs des financement fait en URSS nombreux venaient aussi des usa ai je lu récemment mais cela serait a confirmer je n’ai pas retrouvé le lien.....derrière il y a le même maître...la finance apatride internationale...qui avait parié sur deux chevaux...L’URSS et le US

            l’idée étant d’occuper 100% du paysage économique et politique en se montrant le moins possible.

            comme c’est le cas toujours aujourd’hui et dont ,mais cela je ne sais pas, pourriez ou pas ??, vous aussi être un de ces pseudo opposants dont le rôle comme le pen ,mélenchon ; npa, les verts, etc etc et peut etre meme Asselineau, ????? je ne pense pas mais c’est pas impossible ! et toute la clique, est d’occuper l’espace..pour ne jamais laisser la moindre réelle opposition voir le jours...

            juste une impression...un avis,sauf sur le même maître des deux cotés, la fiance apatride internationale..

             smiley @+


          • howahkan 12 septembre 2016 18:15

            certes oui,mais cela suggère que il y aurait des systèmes indépendant quasiment des humains or pas d’humain pas de tels systèmes....

            or la racine du système est l’humain ,enfin le cerveau, enfin ce qu’il en reste...c’est lui qui doit changer, or il ne veut pas encore pour le moment, il va donc falloir encore bien pire...

            avez vous remarquez selon goûts de chacun que tout peut être la cause de nos ennuies , nous jamais..

            il est clair que globalement nous sommes atteint de crétinisme, là haut aussi bien sur...cela dit on se sent moins seul en compagnie non ??

            chaque humain se prends pour le centre parfait de son propre monde totalement illusoire, les autres ne sont là que pour être utilisé ou périr..

            sorte d’auto satisfaction générée automatiquement par une partie de notre programme appelé pensée, la seule partie de notre cerveau qu’il nous reste .et oui je me vois humain mais ne suis que une sorte de programme...une calculatrice, vitale dans certains domaines et qui tuent là ou elle ne doit jamais aller..

            ceci est du à la perte de nos autres capacités, que je connais un peu comme certains et qui ne sont ni hiérarchique, ne donnent aucune valeur auto centrée sur moi je, ne comparent pas, etc etc et et et et contiennent une connexion que la pensée ne peut pas déclencher avec ??? peut être L’Origine....c’est avec quelque chose mais est ce L’Origine ? je ne sais pas...en tous les cas « c’est en paix apporte un contentement absolu etc etc comme est compassionnel,pas dans le sens de pleurer avec les autres mais dans le sens de la passion d’être avec les autres....les autres étant tout ....partie d’un tout là ou je suis en paix avec moi même, seule la pensée est en guerre avec elle même..mais que sait elle de cela ? rien sauf exceptions...

            derrière ces mots il y a une réalité...c’est pas du bla bla...mais je ne peux la vivre pour vous comme vous ne pouvez la vivre pour personne

            eh les gars va falloir grandir tous, moi, toi mais lui aussi, car nous sommes tous coincés encore dans l’enfance or a l’age adulte ou je dois quitter cette enfance pour une autre naissance et elle est mentale celle la....

            Ceci se savait il y a très longtemps mais comme il faudrait chercher dans la partie de l’histoire officielle qui est fausse.....pour en retrouver des »vestiges" ....rien ne se fait.

            cela dit comme tout est en chacun......pas besoin de religions, de gourou, de pertes, de rabbins de prêcheurs quelconque x ou y etc..

            ce chemin là est personnel ,le chemin de la survie ne peut que être collectif volontaire de fabrication et de partage....et je suis persuadé que vous n’en ressentez absolument pas toutes les implication incroyables

            bon etc, je dois faire à manger..


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 septembre 2016 18:38
              @howahkan
              La conscience vient du mouvement et procède du mouvement et non l’inverse comme vous le suggérez

              Sorry




            • howahkan 12 septembre 2016 19:41

              @Robert Bibeau

              ainsi vous aussi vous niez que ce sont les humains qui font les systèmes..nier un fait absolu est osé...


            • picpic 12 septembre 2016 22:51

              vous auriez pu faire plus simple en comparant le capitalisme au jeu de monopoly...à la fin de la partie, tout le monde à perdu, même le riche qui ne peut plus louer ses hôtels à personne, puisque tous les autres joueurs sont ruinés...en fait, une fois que le plus riche à « gagné », la partie est finie ! Game over !


              • howahkan 13 septembre 2016 08:20

                @picpic

                exact merci de ce rappel, image vraie que j’ai souvent amené ici et ailleurs...la comparaison est éclairante..et juste , de « notre » avis donc smiley

                salutations..


              • chantecler chantecler 13 septembre 2016 08:45

                @picpic
                « Bof deux incompétents notoires en matière d’économie »
                Blabla :
                Il a toujours ses hôtels , il possède énormément de biens immobiliers et mobiliers .
                Il peut fonder une dynastie .
                Il peut réintroduire l’esclavage , le STO etc etc ....


              • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 13 septembre 2016 08:46

                @howahkan

                sauf que dans les deux cas, quand c’est fini, on recommence la partie, et quand c’est pour du vrai, le gagnant de la partie précédente reçoit des dommages de guerre... et il commence la partie suivante avec une longueur d’avance, et ainsi de suite. C’est un cycle.

              • chantecler chantecler 13 septembre 2016 08:47

                mon copié collé a merdu !
                "à la fin de la partie, tout le monde à perdu, même le riche qui ne peut plus louer ses hôtels à personne, puisque tous les autres joueurs sont ruinés...en fait, une fois que le plus riche à « gagné », la partie est finie ! "


              • howahkan 13 septembre 2016 09:34

                @chantecler

                une autre commence ou « on » ne joue plus....

                « on » ne joue plus est la seule issue, qui ne peut être imposée, qui est un effet secondaire « d’autre chose » qui nous échappe depuis + ou - 3000 ans voir 10000 selon le degré de mensonges de l’histoire Mc Donald que l’on nous vends pour pas cher.. en fait cela n’est même pas une issue mais notre seul chemin...

                « on » n’en veut pas sauf exceptions..car ce qui gère encore nos vies est la fuite qui est l’origine de la peur, la terreur, le refus de la vie...or « on » n’a pas le choix...

                au sommet du gouffre nous sommes....quoique il en faut encore plus car un simple retours aux années 1970-1981 suffirait à la plupart or le maître lui veut continuer..alors le pire va continuer et s’accentuer c’est inévitable ...

                combien de temps encore allons nous laisser la main dans le feu qui nous brûle.. ??
                salutations...


              • Maurice le prince 13 septembre 2016 09:15

                Bonjour,
                "Ici précisément, le contrôle que les banquiers exercent sur l’argent (le capital monétarisé, le capital financier) leur permet de s’emparer d’une partie de la valeur créée dans la sphère de la production industrielle"...
                C’est dans ce paragraphe, que toute l’implication du crédit est complètement oubliée, en effet, le crédit permet au système capitaliste, de de faire un saut qualitatif, ce n’est pas la richesse de la production cooptée par les marchés, prise dans le circuit spéculatif qui permet la survie du système, mais bien plutôt le crédit, richesse fictive, qui permet de tenir tout le système.


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 septembre 2016 16:46
                  @Maurice le prince
                  Comme vous faites une intervention sérieuse - et solide je vais prendre le temps de vous répondre.

                  Vous avez raison de souligner le rôle du crédit - richesse fictive - en fait le crédit est une expropriation réalisée par avance d’une plus-value qui ne sera probablement produite.

                  Ce qui implique que OUI vous avez raison le truc du crédit permet au système de SURVIVRE - de TENIR - mais vous devriez ajouter : POUR MIEUX S’EFFONDRER DE PLUS HAUT ET AVEC PLUS DE FRACAS plus tard.

                  Je n’ai pas traité de ce point dans le présent texte l’ayant moult fois abordé dans des textes antérieurs. ICI je m’en tiens à l’essentiel et non au truc et passe - passe qui permet au capital de tituber avant de s’effondrer

                  Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com




                • Maurice le prince 13 septembre 2016 18:33

                  @Robert Bibeau
                  Nous avons le même point de vue sur le sujet.
                  Ce qui nous amène à essayer d’entrevoir, qu’une des solutions c’est produire selon les besoins, « logement, nourriture, santé etc », ou sous forme redistributive, pour dépasser la structure marchande, qui nous aliène, cela ne peut advenir sans le passage obligé de la lutte.
                  L’abolition de l’économie, dans sa forme la plus dégradante l’exploitation du travail vivant, point critique car seul producteur de valeur, par rapport au travail mort (la robotisation), même si ici où là il y a encore des cooptations de richesse, la masse globale de valeur elle, baisse drastiquement.
                  Par contre le système est en cours d’effondrement, cela se remarque notamment dans le chaos des rapports sociaux totalement dégradés et un chômage endémique, que le système ne peut plus faire baisser, impuissant qu’il est car totalement has been.


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 septembre 2016 19:32
                  @Maurice le prince

                  Vous avez totalement raison quand vous écrivez qu’il faut produire selon les besoins - et le développement des forces productives que le CAPITALISME A PERMIS rend cet objectif réalisable sur la terre entière - pour tous.

                  Alors quel est le problème - les besoins sont la - la population les bras pour produire sont disponibles - les ressources sont suffisantes et pourtant des millions meures de faim, alors que des biens sont gaspillés -détruits

                  Seul un changement total de mode de production permettra de régler ce problème intolérable dans un monde qui par ailleurs peut satisfaire les besoins de tous

                  Robert Bibeau

                   

                • ppazer ppazer 13 septembre 2016 10:36

                  Tout ce que vous dites est très rationnel, c’est intéressant.
                  Le souci, c’est que l’Histoire ne cesse de nous montrer que l’aventure humaine est tout sauf rationnelle.
                  Du coup, ce genre de raisonnement...

                  Merci néanmoins d’avoir partagé.


                  • CN46400 CN46400 13 septembre 2016 15:09

                    Bilbeau n’a raison que sur une chose : le capitalisme ne sera pas éternel !!!


                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 septembre 2016 16:37
                      @CN46400

                      HEURREUX DE VOUS LIRE - JE PENSAIS JUSTEMENT LA MÊME CHOSE - LE CAPITALISME PÉRICLITE

                      DANS LE TEXTE J’EXPLIQUE POURQUOI ET COMMENT ( smiley)

                      ROBERT BIBEAU. HTTP ://WWW.LES7DUQUEBEC.COM



                    • Tzecoatl Gandalf 13 septembre 2016 18:36

                      « Le mode de production capitaliste (MPC) repose sur la valorisation (reproduction élargie) du capital et sur son expropriation. Pour ce faire, le capital aliène le travail – se l’approprie. Il exproprie les fruits du travail qu’il transforme en marchandise commercialisable – transformant ainsi le travail humain en marchandise afin d’en extirper la plus-value que le capital s’approprie. De fait, c’est cette transformation du travail humain en marchandise qui permet au capital de transformer toute réalisation humaine en marchandise ce qui inclut la production de marchandises intellectuelles tels les inventions, les brevets, les œuvres d’art, etc. Le capital fait du travail vivant, fait du travailleur, une extension de la machine – des moyens mécaniques de production, mais aussi, aujourd’hui, des moyens informatiques, numériques, cybernétiques de production. »


                      Excellente critique, mais zero proposition.Voici la solution à votre problème (création monétaire lors du travail, destruction lors de la consommation, avec chambre de compensation entre monnaie capitalistique et travail) :http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/creation-de-valeur-en-echange-de-182760

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