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Accueil du site > Tribune Libre > Les marchands du temple

Les marchands du temple

La gratuité, un mot qui fait peur aux puissants.

Denis Olivennes, le patron de la Fnac, devient membre de la mission d’études des moyens de lutte contre le téléchargement, mise en place par le gouvernement. En effet, son ouvrage La gratuité, c’est du vol, est dans la plus pure ligne idéologique du pouvoir en place. Nicolas Sarkozy a déclaré que "la gratuité tuait la culture", et Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a déclaré le 24 juillet sur France Inter : "Ce qui est gratuit n’a pas de valeur."

La culture que veut le gouvernement est donc une culture basée sur le mercantilisme, une culture produite par l’industrie culturelle, étroitement contrôlée par les grands capitaux. La Fnac, acteur majeur de cette industrie, aura donc son mot à dire dans les nouvelles dispositions du gouvernement pour casser du hacker, comme Vivendi avait son mot à dire dans l’élaboration de la loi DADVSI.

Le pouvoir a donc pris fait et cause pour une culture mercantile. À ce propos, posons nous quelques questions fondamentales :

. La première concerne la motivation de l’artiste. En effet, lors du process de la création d’une œuvre, le premier souci de l’artiste est-il d’ordre économique ? Se dit-il : "Je vais pouvoir bien en vivre, de cette idée que je suis en train de mettre en œuvre" ? ou se dit-il : "Voici une idée que je trouve belle et j’ai hâte de pouvoir la partager avec d’autres humains" ? Qu’est-ce qui tue la culture : le partage ou le mercantilisme ?

. La deuxième question concerne la dématérialisation du support. À l’heure de l’Internet, le support physique a cédé la place au support virtuel à un prix dérisoire. De moins en moins de gens écoutent la musique à partir d’un CD. La musique est aujourd’hui stockée sur un support numérique, comme une mémoire flash ou un disque dur. La conséquence est que l’artiste n’a pratiquement plus besoin d’intermédiaires pour être diffusé. Et tout le monde sait que, dans l’industrie culturelle, un artiste ne touche qu’une petite partie du profit qu’engendre son œuvre, une très grande partie allant aux intermédiaires. Qui empoche la différence entre une œuvre achetée sur support physique et une œuvre téléchargée, payée pratiquement le même prix sur le site de la Fnac ? La culture sert-elle à alimenter un bulldozer bureaucratique ?

. La troisième question concerne les projets collectifs participatifs, comme Wiki, Linux, Open source... La viabilité des œuvres collectives n’est plus à démontrer. Wikipedia concurrence les plus grandes encyclopédies sur le marché. Linux devient accessible aux néophytes avec des interfaces comme Ubuntu. Les ordinateurs des députés à l’Assemblée nationale en sont équipés, ainsi que d’Open Office. N’est-il pas dangereux pour un État mercantile de laisser fleurir les projets collectifs ? Si l’on prouve qu’un projet collectif peut aller plus loin qu’un projet lucratif, la "Démocratie 2.0" Open Source peut, à terme, rendre l’État inutile et l’argent obsolète. Les mécanismes d’autodéfense de l’État vont probablement avoir une forte odeur de la dictature. Va-t-on essayer de saboter les projets collectifs pour sauver le marché ?

À l’instar de Jésus, qui a chassé les marchands du temple, l’Histoire ne va-t-elle pas tout simplement éliminer le mercantilisme du tout ce qui est immatériel, de ce temple qu’est la culture et l’imagination humaine ?


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32 réactions à cet article    


  • jamesdu75 jamesdu75 31 juillet 2007 12:27

    Ayant travaillé pendant pratiquement 4 ans pour la Fnac informatique. Ca m’etonne trés peu de la part d’un mec feru de DRM et de gravage.

    Vus qu’au niveau informatique on vend de tout et n’importe quoi aux clients l’important c’est qu’il paye.

    Je comprend parfaitement le letmotiv des industriels. Mais il ne voit qu’un côté du probleme. Nous aurons de plus en plus besoin de materiel et ca c’est une chose qui ne pourra jamais être dematérialisé.

    Ca choque personne qu’un industriel ait un droit d’orientation de l’etat ????

    Merci a votre article.


    • Deneb Deneb 2 août 2007 08:39

      James, vous dites : "Nous aurons de plus en plus besoin de matériel et ça c’est une chose qui ne pourra jamais être dématérialisé" C’est vrai que nos avons de plus en plus de gadgets, des téléphones qui font en même temps appareil photo, lecteur de musique et des films, stockage de documents .... Je pense tout de même que nos appétits du matériel vont se réduire, ne serait-ce que parce que la taille des gadgets va diminuer, ainsi que leur coût. Sans parler de la convergence de tous ces gadgets en un super-gadget multimédia, qui tiendra dans une bague ou dans une boucle d’oreille. Et-qui sait, peut-être cet ultime gadget va finir, lui aussi par être dématérialisé...


    • Emmanuel Aguéra LeManu 25 mars 2008 19:38

      Moi, ça me choque.


    • tvargentine.com lerma 31 juillet 2007 13:16

      La question qu’il convient de se poser est la suivante :

      La Fnac doit perd des parts de marché car elle est devenue chere.

      Dans la mesure,ou il ne marge plus sur les DVD et les CD et que les télés plasmas et LCD sont plus chers qu’ailleurs ,ou se trouvent les bénéfices ?


      • Lapinator Lapinator 31 juillet 2007 14:54

        Duneb, vous avez marqué :

        1ere question : Se dit-il : « Je vais pouvoir bien en vivre, de cette idée que je suis en train de mettre en œuvre » ? ou se dit-il : « Voici une idée que je trouve belle et j’ai hâte de pouvoir la partager avec d’autres humains » ? Qu’est-ce qui tue la culture : le partage ou le mercantilisme ?

        Dans votre approche vous opposé partage et « mercantilisme », mais ce n’est pas une opposition, un créateur peut très bien décidé en plus de partagé sons oeuvre de vivre avec les revenues que sons oeuvre vas généré, c’est même souvent complémentaire, mais je vous rejoins sur le fait qu’il ne faut pas mettre l’aspect monétaire avant l’aspect partage sous risque de tuer pour le coup la culture ( la vrais )

        2éme question : 1ere erreur entretenue avec le terme « dématérialisation » qui laisserais l’idée que l’oeuvre est un « object » alors qu’elle est redevenue à sa forme originel à savoir de de l’information. Mais revenons à l’article, le fait que les intermédiaires touche une partie plus ou moins négligeable des revenue faite sur l’oeuvre est tous à fait normal, chaque intermédiaire apporte ses compétences à l’oeuvre ou à sa distribution. Apres on pourras Toujours contesté la répartitions des gains, mais en fait sa ne nous concernes pas.

        3éme question : Vous avez tous fait raisons de marqué qu’il existe d’autres alternatives à la forme « traditionnel » du marché, mais comme sur la question 1, il n’est pas nécessaires de les opposés.


        • Emmanuel Aguéra LeManu 25 mars 2008 20:08

          J’aime le désaccord modéré.

          A part ça, les romains, dis-je souvent, avaient le même dieu pour les marchands, les voleurs et les ladres (cum Mercurus = commerçant). De la même façon, le mensonge est à mon sens la base-même de l’existence d’intermédiaires dans le processus de vente.Vendre sans mentir mènerait à la faillite.Le moins fourbe des vendeurs, qui n’est finalement que le dernier maillon entre le producteur (est-il encore vivant, celui-là ?), c’est le bonimenteur de la place du Marché. On sait qu’il ment. Il sait qu’on sait. Pas de problème, c’est la fête à l’arnaque, le poker du marchandage (A ce propos,ne pourrait-on pas dire que "poker-menteur" est un pléonasme ?) Avez-vous déjà essayé de demander sa marge à un vendeur ? Et le croirez-vous quand il vous la dira ? La justification de son prix dépend justement du fait que l’on ignore la valeur réelle de l’objet de la vente. Car l’objet n’a en réalité de valeur qu’à travers son besoin par l’acheteur. Déduction implacable : la valeur ne résidant pas dans l’objet mais dans son utilité consécutive, elle peut augmenter alors que l’objet lui-même se dégrade. Ca alors... L’analyse (était-ce Proudhon, ou Blanchi, ou Boulanger peut-être... ?) "La propriété c’est le vol" est donc vérifiée avant que l’objet soit sorti de l’atelier. Ceci dit et à propos du "désinteressement de l’artiste", un cerveau au ventre plein crée-t-il mieux qu’un autre au ventre vide ? Probablement, et ça me donne faim, d’ailleurs. Et la tranche de jambon que je vais me sandwicher a bien plus de valeur que ce jet privé que je ne saurais quoi foutre, vu les PV que je ramasse déjà avec ma Picasso.

          Bon j’ai plein d’autre commentaires éminemment constructifs à vous laisser, mais pas l’estomac vide. A+. Salut Deneb, vieille poule.


        • ripouette ripouette 31 juillet 2007 15:26

          J’aime bien ton article même s’il deux chose totalement différentes. l’open source et plus généralement tout se qui se produit sous licence libre (la fameuse GPL), n’a aucun rapport avec les droits d’auteurs, il s’agit simplement de produits mis à la libre disposition des utilisateurs mais les droits de propritété intellectuelle ne sont pas abandonnés ou inexistants, ils sont simplement ouverts à tous. Les logiciels libres par exemple ont mis enplace une nouvelle forme d’économie dans laquelle ce n’est plus le produit qui représente une valeur marchande mais tous les services qui gravitent autour. Autour du libre aussi il y a des histoires de gros sous et de détournements de licence.

          A propos des artistes et des droits d’auteur, le pire exemple est celui de la Sacem qui oblige, la première fois que l’on signe chez eux, à enregistrer toutes les productions futures de l’artiste. La conséquence, même si un artiste enregistré veut donner un des ses textes ou une de ses musiques à un autre en renonçant à ses droits, ou bien si un interprète désire se produire gratuitement pour un spectacle, ils ne le peuvent pas, et la sacem viendra réclamer des droits d’auteurs ! Ca s’appelle un hold-up légal !

          Les tenants de la chasse au pirates laissent planer une ambiguïté et font moult rapprochements entre piratage et open-source parce que si c’est gratos, c’est suspect ! Ne faîtes pas pareil smiley


          • Ploum 31 juillet 2007 15:58

            Ils se tirent une balle dans le pied, car d’une part les DRM ont sérieusement du plomb dans l’aile et le public en a un opinion passivement défavorable, et d’autre part ils se mettent à dos ainsi une bonne partie des internautes, et l’internaute moyen c’est un consommateur pas bête, il compare les prix du marché et ça ne le gènera pas d’aller acheter étranger (moins cher dans 99% des cas qui plus est) plutôt que d’engraisser une firme qui aura voulu lui imposer de payer, payer, payer et encore payer.

            Au dernier chapitre des inepties du systême français on peut annoncer la probable prochaine taxation des consoles de jeu vidéo pour la protection des droits d’auteurs sous pretexte qu’il y a un disque dur dessus. La France était le pays de la culture, elle est entrain de devenir le pays de la culture du fric.


            • Forest Ent Forest Ent 31 juillet 2007 16:52

              Je proteste. M West m’accuse souvent de prôner la gratuité de l’art, ce qui est faux. Voici une bonne occasion. J’attends une diatribe terrible.


              • patroc 31 juillet 2007 21:19

                Bon petit article. FNAC musique ? Bientôt morte car plus besoin. Juste les derniers râles d’un patron en train de se recycler pour tenter de garder la main sur un système obsolète... L’argent directement à l’artiste ou carrément gratuite est l’évolution qui me paraît la plus « naturelle » de la musique sur internet...


                • Yvan 1er août 2007 00:39

                  Deneb a écrit :

                  « Si l’on prouve qu’un projet collectif peut aller plus loin qu’un projet lucratif, la « Démocratie 2.0 » Open Source peut, à terme, rendre l’État inutile et l’argent obsolète. »

                  Je crois qu’en écrivant ces mots il s’est un peu emporté dans son élan smiley . Toutefois, la réaction de demian west est aussi excessive. La lecture dans les bibliothèques municipales est gratuite le plus souvent et sans elles beaucoup d’enfants ne liraient pas et n’achèteraient pas une fois grands. De même je lis des bandes dessinées dans une librairie de la rue des Écoles et c’est également là que je les achète. Souvent j’en lis une in extenso et je ne l’achète pas, mais sans cette liberté je pense que le monde de la BD perdrait de son charme et je ne serais plus ni lecteur ni acheteur. Cet exemple peut se décliner à l’infini. Je crois au contraire que l’art serait réduit à peu de chose s’il n’était pas souvent gratuit.

                  Cela ne dispense pas de trouver un modèle économique pour qu’in fine l’auteur gagne de l’argent par son travail. Ce modèle existe, il fonctionne même plutôt bien. Les musiciens font des concerts gratuits et d’autres payants, ils trouvent leur public et ils vivent correctement. Bien sûr, nombre d’auteurs voudraient que l’Etat achète une partie de leur production pour l’offrir gratuitement au public, les bibliothèques publiques doivent même payer une redevance sur chaque livre prêté maintenant il me semble ! C’est le beurre et l’argent du beurre. Pourquoi pas ? Encourager la culture est une bonne chose.

                  Mais dire que la gratuité tue la création reflète une compréhension pauvre des ressorts de la consommation de biens culturels, étonnante de la part d’un artiste.


                • Deneb Deneb 1er août 2007 09:52

                  En effet, la « Démocratie 2.0 Open source » est une invention maison. Et pourtant, vu que l’Etat est au fond un protocole qui permet de faire fonctionner un pays, et vu que ce protocole a été crée par des élites économiques d’un pays qui l’ont, par biais de manipulation des masses votantes, détournées en leur propre profit, pourquoi ne pas y opposer un autre protocole, une oeuvre collective à l’image de Wikipedia, qui régirait notre société mieux que l’êtat le fait aujourd’hui, sans gaspillage des ressources pour nourrir le monstre bureaucratique, un système juridique bien trop complexe et un fonctionnement économique creusant les inégalités et encourageant le sectarisme et la misanthropie. Homo homini Khomeiny, comme ils disent (pas qu’) en Iran :)


                • Gilles Gilles 1er août 2007 12:23

                  Yvan

                  Pour ce qui est des bibliothèques peut être que le vent tourne

                  Voici deux ans il me semble, certains auteurs français connus (donc avec de bons revenus) s’étaient prononcés pour que les lecteurs des bibli leur paient des droits pour chaque emprunt. Sinon, ils refusaient le droit aux bibli de prêter leurs ouvres. ça a fait flop... mais dans l’état d’esprit marchand actuel, cela risque de revenir d’actualité. ATTENTION !


                • Forest Ent Forest Ent 1er août 2007 14:22

                  C’est ça, une diatribe ? Quelle sagesse. J’ai subi pire. smiley

                  M West, vous pataugez dans vos contradictions, et il ne m’étonne pas que vous ayez fini par rallier l’UMP, refuge de tous les conservatismes.

                  L’art du 20ème siècle a été à la remorque de la technologie.

                  Quand la télévision a été inventée, il a frappé ses inventeurs qu’il était impossible de diffuser sans que tout le monde ne reçoive, et qu’il était donc impossible de faire payer la réception. Ou alors, il aurait fallu mettre un gendarme dans chaque foyer pour s’assurer qu’il n’y avait pas un téléviseur caché. C’est ce que la France a choisi. Mais dans la plupart des autres pays, on a opté plutôt pour la gratuité de la réception et un financement publicitaire. Ceci a permis la création d’une industrie de la pub télé qui pèse aujourd’hui 200 milliards US$ par an. La gratuité était un choix raisonnable et technique dans un contexte de marché.

                  Il m’est arrivé dans des articles précédents de m’offusquer de la concentration des médias et de la pub, et de m’inquiéter de la puissance excessive du 4ème pouvoir. Vous m’avez traité de crypto-chrétien, et avez défendu la réclame comme source nécessaire de financement de l’Art.

                  Aujourd’hui, internet met à mal le modèle publicitaire, car l’on n’y a pas encore trouvé le moyen de financer la diffusion par la publicité. Il y a peut-être un nouveau paradigme à trouver, mais c’est en tout cas un état de fait, une réalité technique, pas un cauchemar qui va se dissiper.

                  Votre réaction, le DMCA, le EUCD, la DADVSI, ont tous été des réactions de défense d’avantages acquis, des réactions de conservatisme, que ne renieraient pas nos syndicats les plus staliniens.

                  Celui qui a tranché en France est Pinocchio, le défenseur de tous les conservatismes, avec l’amical conseil de Martin Bouygues et TF1, Jean-René Fourtou et Canal+, François Pinault et la FNAC, Vincent Bolloré et Havas/Aegis, Bernard Arnault et Dior, etc ... Le protecteur de toutes les situations acquises, de l’agriculteur au retraité.

                  Bas les masques !


                • xapon 1er août 2007 17:25

                  « Démocratie 2.0 Open source » Je trouve le terme sympa. J’espère que vous avez pensé à le protéger par une licence creative common. Slts, Xavier


                • Deneb Deneb 2 août 2007 08:48

                  Chér ami, je vous en laisse le plaisir de s’en approprier. En effet, comme vous vous en doutez d’après mes ecrits, je suis rigoureusement opposé à la possesion immatérielle et toutes ces licences payables ou non ont pour seul effet de me donner les irruptions cutanées. Ne laissons pas le monstre bureaucratique nous voler cette liberté nouvellemnt acquise.


                • Deneb Deneb 2 août 2007 08:55

                  De quelle malhonnêteté m’accusez-vous, M. West ? Parce que je n’apprécie que les créateurs qui arrivent, le temps de créer leur oeuvre, oublier leur propre subsistance. Le problème qui se pose aujourd’hui est que tout le monde voudrait être artiste. Vu la médiocrité avec laquelle les maîtres des ondes nous inondent les sens, on se dit que le talent et la sincérité ne doivent pas vraiment rentrer en ligne de compte pour la sélection. Tandis que le système de la gratuité profiterait aux vrais artistes. Vous n’êtes manifestement pas au courant, mais à l’heure de l’Internet, la notoriété seule paie déjà. Un exemple : si vous déposez une vidéo sur Youtube, et qu’elle est vu par un certain nombre de personnes, vous touchez des sous, proportionnellement au nombre de personnes qui la voient.


                • gawtcho 20 mars 2008 16:03

                  bonjour deneb, quel plaisir de vous lire ! j’écris en ce moment un éssai sur le système monétaire( je suis ouvertement contre ! je suis pour une gratuité organisée..) avec des amis socio psy et autres.je me demandais si ce projet était susceptible de vous intérésser. voilà voilà

                  j’éspère que vous m’écrirez très bientôt [email protected]

                  salutations gratuites ! :)

                  eric deben (presque deneb)


                • herbe herbe 31 juillet 2007 22:37

                  Il y a aussi une vieille querelle opposant l’économie de marché et l’économie du don.

                  Pourtant plusieurs formes d’économies peuvent coexister.

                  Voir sur wikipedia :

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_don


                  • empalleur 1er août 2007 00:10

                    l’artiste doit gagner, et gagner bien, car il produit dans des conditions psychologiques souvent effrayantes (exclue Madona)- on s’en fiche de ce qu’il fera de son gain...le producteur aussi, l’éditeur même, tous ceux qui contribuent réélemlent à ce qu’une oeuvre voie le jour doivent gagner, que cette oeuvre soit magnifique, bof, chiante, agaçante ou nulle au résultat. Mais, le blaireau qui déplace son pognon en bourse depuis chez lui sur ordinateur, et qui crois qu’il a misé sur le gros lot, non, il s’y crois réélement, c’est lui l’artiste, dans son citron réduit...eh bien, ce blaireau-là n’est pas content que l’on n’arrive pas à vendre du caca musical ou visuel auquel il a largement contribué et il y a cru ! Et on pourrait en dire tellement plus...mais ce genre de parasites sont aussi nombreux que la diversité humaine et font palir de honte les parasites du paludisme en ce qu’il concerne l’effet néfaste et le retard sur le progrès qu’ils provoquent. Mais, doublement malheureusement, ce parasitage-là ne concerce pas seulement la culture, c’est bien plus ramifié.


                    • bulu 1er août 2007 11:37

                      « l’artiste doit gagner, et gagner bien, car il produit dans des conditions psychologiques souvent effrayantes ».

                      Vous-voulez dire que l’artiste va loin (bien plus loin que le consommateur) dans les choses du mental et que c’est difficile et que cela merite bon salaire ? car cela apporte qqchose au consommateur ?

                      C’est etrange comme point de vue, tellement presomptueux et tellement deconnecte des realites.


                    • Gilles Gilles 1er août 2007 12:31

                      Oui heu, trés peu d’artistes gagnent bien leur vie. Une infime minorité ont de hauts revenus et ce ne sont pas forcément les meilleurs artistes. En terme de vente oui, mais pas en terme d’Art !

                      En plus, tout ce débat sur les droits d’auteur et la lutte contre le piratage est surtout à l’initiative des intermédiaires et de ces artistes de masses très bien enrichis. Les artistes moins bien lotis, même si géniaux, sont peu concernés par les retombées financières du marché de l’art, qui tombe surtout dans les pognes des autres, plus influents, plus lourds, plus médiatiques et avec des potes politiques hauts placés (pourquoi d’après vous Jonnhy, Doc Gynéco, Bigeart s’affichent avec Sarko en ami ?)

                      ex : les conditions des intermittents du spectacle (les vrais) à comparer avec les millions que reçoit Jonnhy en subvention publique (pour les dépenser en Suisse) pour ses concerts.


                    • Iceman75 Iceman75 1er août 2007 00:47

                      Si l’article a pour défaut de mélanger plusieurs problèmes, il apporte des informations salutaires. Déjà le patron de la Fnac a réussi l’exploit de couler une boite autrefois réputée. Bravo. Mais en plus il ne faudrait pas citer en exemple de culture le déplorable site fnacmusic qui restreint la culture à ce qui est marketé. Pour ma part, je suis obligé de passer bien souvent par l’import pour mes achats, c’est dire. Mais l’exemple du téléchargement payant d’albums à 10 euros est intéressant. Il n’y a plus de design de pochette, plus de fabricant de cd, plus de distributeur mais seulement un gestionnaire de serveur. Les prix étant quasi équivalent (pour un album de 8 titres il est plus avantageux de faire titre par titre qu’acheter l’album...cherchez l’erreur) on se demande bien ce qui justifie cela et surtout pourquoi l’artiste touche la même chose. Ce dont a besoin l’artiste c’est d’une exposition médiatique, de publicité. C’est la seule différence qu’apporte la major. Car trouver un bon producteur d’album, ce n’est pas forcément ce que font le mieux les majors. Il n’y a qu’à voir les gâchis de certains artistes doués mais mal produits.


                      • Souvaroff 1er août 2007 13:47

                        L’industrie du Disque, elle est Finie...Ils faut qu’ils tournent la page, le CD est désuet !! C’est pour ca que les gens n’en veulent plus & n’en n’achetent plus !! La baisse est tout simplement due a l’apparition de nouveaux formats de distribution...

                        Bientot, une fois que les Artistes auront été assez intelligents, pour comprendre qu’ils n’ont plus besoin d’editeur pour diffuser leurs oeuvres, & qu’ils vendrons leur musique directement sur leur Site Web dans tous les formats (apple, windows, aac, mp3, flac ogg etc...)

                        Qui c’est qui va compenser le manque a gagner des industries ?? Le petit consommateur, quel que soit le moyen il vont trouver uen facon de nous arnaquer comme d’hab’...

                        Sur le net un album entier vaut environ 10€, a la Fnac ca en coutera 22€ Une telle difference, on s’en doute, c’est pas pour que l’artiste soit payé plus cher en vendant un CD qu’en vendant directement en mp3 ... & forcement si au final c’est pour le mettre sur son iPod ou sur le Disque dur de l’autoradio, le consommateur a vite fait le choix !!


                        • slide 2 août 2007 16:15

                          Pour moi, l’industrie du disque s’est finie d’elle même, victime de son propre paradoxe : réaliser une copie physique de manière industrielle n’a jamais été aussi souple et aussi bon marché, et la diversité proposée (en France essentiellement) est exceptionnellement pauvre...

                          Non, le support matériel n’est pas fini, mais le CD, son enveloppe plastique et un vague livret ne suffisent plus à le différencier, au sens marketing, d’une liste de fichiers ogg, mp3, ou mieux wav 44.1 stéréo. Je suis sûr que les artistes qui font comprendre que les 10 euros pour l’album correspondent à une pochette créative (interview, photos soignées, par exemple), eux on (je ?) continuera à les acheter. De même pour les chanteurs dont on voudra un support pérenne (= read-only).

                          N’oublions pas, ceux qui ont fait du marketing se souviennent des cours et de la première règle : le prix de vente d’un produit c’est celui que les acheteurs veulent bien payer. Oui, 10€ pour un CD dont le coût de fabrication est d’environ 0.3€, produit à des dizaines de milliers d’exemplaires, pour moi c’est trop cher.


                        • Yvance77 1er août 2007 13:58

                          Bon article auquel j’adhère en bien des points, même s’il y a un mélange des genres entre gratuité open source et les supports.

                          Ce que ne veulent pas admettre les lobbies musicaux et autres marchands c’est que leur univers vient de prendre une grande baffeet ils peinent à trouver la solution à leurs maux. On assiste à une véritable révolutionqui échappe à leurs contrôles. Etre coercitif c’est juste ce qu’ils prêchent. Pilotage à courte vue et à sens unique.

                          Si on prend le point de vue des oeuvres musicales et cinématographiques ce que l’on copia (K7) hier aujourd’hui on se l’échange. J’en oublie pas la gratuité, que l’on trouve dans toutes les médiathèques ,qui paradoxalement ; n’a jamais ému les Pascal Nègre et consorts.

                          2006 a été aussi une grande année pour la fréquentation des salles obscures, bien des gens qui download vont toujours autant au cinoche. Ce qui a souffert par contre c’est la location des dvd.

                          Quant à l’industrie musicale la pauvre devrais-je même ajouter que fait elle.

                          Elle nous pond dans l’urgence de la fin de la star ac des albums infâmes, des collectors (sic) de DJ Bobo, de DJ Marcel ou de DJ Sylvain Mirouf et son lapin magique, de la dernière connasse péroxydée en string sur la pochette ou quand comme je le disais hier, ce n’est pas le nième « best of » du best des meilleurs moments qui sont éternellement éternels de Dalida ou Demis Roussos. Je change rien à cela smiley

                          Et après c’est de la faute aux consommateurs qui ne se ruent pas vers ces chefs d’ouevre musicaux. Dans ce cas le téléchargement devrait même être remboursé.

                          Rien ne sort de neuf dans cette industrie, petit à petit on trouve sur la toile des groupes largement meilleurs que ces saloperies pressées chez Universal et le tout gratuit par dessus le marché. Jamendo excellent de ce point de vue.

                          Et puis, c’est la scène qui doit être le moteur pas le support, ils ont misé là dessus depuis des décennies, aujourd’hui c’est le retour de bâton. Pourquoi dois je farcir mille bornes pour aller voir mes groupes préférés qui ne tournent que sur Paris. Aux artistes aussi de faire l’effort de reconquérir le public qu’ils ont trop négligé.

                          Une tournée mondiale c’est 26 dates, pour Elvis, Johnny Cash, Johnny Lee Hooker c’était un mois normal de scène dans un état américain avec tout le confort dans le bus. Pas besoin de revenir à l’âge de pierre mais entre les deux il y a moyen de trouver satisfaction pour les deux parties.

                          Là ou maintenant cela peut se rejoindre avec l’open source, c’est que la fondation Mozilla ou Linux ont réussi à créer dans la gratuité un modèle économique, aux autres de voir comment il faut faire, et ne pas jeter tous les tords sur les salauds de consommateurs qui ne pigent que goutte aux soucis des majors.

                          Toutes les dernières études démontrent, que la licence globale est la solution, ils n’en veulent pas tant pis on aura toujours une longueur d’avance.

                          A peluche


                          • Bof 2 août 2007 11:02

                            Vous écrivez :. La première concerne la motivation de l’artiste. En effet, lors du process de la création d’une œuvre, le premier souci de l’artiste est-il d’ordre économique ? Se dit-il : « Je vais pouvoir bien en vivre, de cette idée que je suis en train de mettre en œuvre » ? ou se dit-il : « Voici une idée que je trouve belle et j’ai hâte de pouvoir la partager avec d’autres humains » ? Qu’est-ce qui tue la culture : le partage ou le mercantilisme ?

                            Ces propos rappellent qu’il faut apprendre à pecher et jamais donner le poisson . Ce que l’on donne perd toute valeur et c’est ce qu’il semble se passer dans nos groupes de tours avec le rmi, et autres allocations qui ne laissent que l’oisiveté pour tuer le temps. Il me semble bien dommage de faire appel à cette « notion » pour avaliser la création artistique et sa rémunération alors que les mêmes personnes nient la valeur de l’observation pour le sort des habitants des zups et ceci aussi bien pour les gens dits de droite que de gauche. Ils savent bien pour le sort des zups uniformiser leurs décisions. Avec mes faibles moyens ,j’essaie d’indiquer que pour ces gens qui ne savent ni lire, ni écrire ,ni compter, ils ne peuvent ni créer un propre travail pour eux-mêmes car les inspecteurs du travail et des impôts les descendent, ni travailler dans une entreprise car ils ne peuvent même pas respecter les consignes de sécurité.Alors, pour les finances de la fnac... on peut encore créer des interdits que des gens ne peuvent même pas comprendre et qu’ils vont donc honteusement « transgresser » !!! il ne fallait pas commencer à leur donner des rmi , ils ont acheté à la fnac des appareils « modernes » pour enregistrer avec cet argent au lieu de bien nourrir leurs enfants ... !!!..+ les enfants trouveraient un intérêt à écouter le prof. des écoles et même peut être à retenir et ils seraient possible aux responsables des entreprises d’en accepter sous surveillance et ceci changerait en mieux l’ambiance de ces endroits dits « zupien ». Et ils pourraient acheter à la fnac avec « leur argent » !


                            • Droplight 2 août 2007 11:07

                              Cet article a ça de dangereux qu’il utilise des arguments très convaincants, anti-sarkozystes de surcroît, donc tout pour (me) plaire !... Or, dans le fond, je ne suis pas d’accord avec cet article, qui mélange tout et brouille les pistes...

                              Je ne vais pas prendre le temps ici de lancer un débat bien ficelé, avec des contres-arguments bien pesés, mais permettez-moi quand même de soulever quelques questions, ou quelques points sur lesquels je suis en désaccord...

                              1/ Deneb, dans cet article, vous ne ne dissociez pas « la culture » et son « support » Bien sûr, je suis d’accord avec vous sur le fond, parce que j’ai bien compris, navigant dans le sujet depuis plusieurs années, que c’est du support que vous parlez quand vous évoquez la gratuité. Cependant, dire « la culture » pour désigner un CD par exemple est pour le moins ambigu et si on s’en tient au premier degré, ou plus simplement, pour les néophytes, carrément dangereux...

                              2/ « le premier souci de l’artiste est-il d’ordre économique ? Se dit-il : »Je vais pouvoir bien en vivre, de cette idée que je suis en train de mettre en œuvre«  ? ou se dit-il : »Voici une idée que je trouve belle et j’ai hâte de pouvoir la partager avec d’autres humains«  ? Qu’est-ce qui tue la culture : le partage ou le mercantilisme ? » Oulala, que cette phrase me fait bondir ! Deneb, avez-vous seulement rencontré des artistes avant d’écrire ça ???? Non, la motivation de l’artiste n’est ni mercantile, ni économique, évidemment, mais prôner la culture gratuite en s’appuyant sur cet argument, c’est tout simplement assassiner la culture ! (Et je ne parle même pas du fait que les artistes ont besoin de manger et de dormir, bref, de gagner leur vie). La création artistique a un coût, elle coûte même très cher. Le public ne doit pas simplement être un consommateur qui prend ou jette les spectacles, les concerts, les expos, les festivals, etc... Afin de pouvoir faire prendre conscience au spectateur de la valeur du spectacle, et par extension du travail de l’artiste, afin de faire respecter la culture et la reconnaissance sociale des artistes, il est nécessaire de responsabiliser le spectateur en le faisant participer (financièrement par exemple, les autres modes de participation restant à inventer) au processus de création culturelle... L’expérience l’a démontré, les spectacles gratuits sont ceux où le spectateur va et vient, irrespectueux au possible, sans le moindre soucis ou plus exactement la moindre conscience du travail de l’artiste, ni la moindre reconnaissance de son métier... Evidemment, je parle là du spectacle vivant... Et je n’ai pas le même point de vue concernant les supports que peuvent être le CD ou le DVD... La question est cependant très complexe, et ne peut pas être débattue sans soulever une prise de conscience collective du fonctionnement du circuit financier du CD. Je suis encore très loin de tout comprendre, mais quelques points cependant commencent à s’éclaircir dans mon esprit. Par exemple je pense que de dire « dans l’industrie culturelle, un artiste ne touche qu’une petite partie du profit qu’engendre son œuvre, une très grande partie allant aux intermédiaires » n’est pas tout à fait juste... Effectivement, c’est le cas pour les grosses maisons de disques, les majors que sont par exemple Universal, Barclay, etc... Mais (très) nombreux sont les artistes (pas en variété, évidemment, donc pas la majorité de ceux qui sont diffusés sur les ondes FM), qui passent par de petits labels indépendants... La différence en terme de retombées financières pour l’artiste est grande... (Je ne saurais malheureusement pas en exposer le ratio)... Et la question mérite réflexion... Cependant, en terme de circulation, de partage et d’échange, la gratuité est exemplaire et irremplaçable, précisément pour les artistes de ces labels indépendants, souvent moins connus...

                              Mon point de vue aujourd’hui, fort de ces constats mais non immuable, est que OUI, la gratuité des « supports » (quel terme paradoxal quand on parle de fichiers numériques !) me paraît nécessaire dans la société dans laquelle nous vivons, et NON, elle ne me paraît pas nuire aux artistes (sauf peut-être aux monstres type Jonnhy ou Céline Dion, mais à vrai dire, je m’en fout !) car elle apporte circulation et reconnaissance (donc potentialité de diffusion et de concerts) aux artistes qui pourraient souffrir de ne plus vendre leurs albums...

                              Quant à la troisième question soulevée dans votre article, je ne suis pas assez informée pour me permettre d’en juger... Même si a priori, je suis plutôt d’accord... (quoique je ne suis pas sure que le rapport avec le reste de l’article soit pertinent)... Je m’abstiendrai donc de commentaires...

                              Mais avant de clore cette prise de position, je tiens à revenir sur l’objet de mon désaccord : NON, la culture ne doit pas être gratuite, NON, la culture ne se réduit pas à ses supports de diffusion... A bon entendeur !


                              • Emmanuel Aguéra LeManu 2 août 2007 20:01

                                DAMIAN M’A TUER


                                • criophoros 16 août 2007 01:10

                                  Beaucoup de points de vue, c’est une ouverture pour l’esprit de ceux qui les lisent, mais pas pour ceux qui critiquent de manière acerbe.

                                  Avez-vous vu ces jours-ci la bourse a baissé, je vous le jure je ne l’ai pas téléchargée illégalement...

                                  Dommage que notre langue soit si riche, car le conservatisme, l’archaïsme et bien d’autres mots sont totalement galvaudés. Dans la bouche de l’un ou de l’autre ils décrivent des choses différentes et font même passer des messages. Mais là je m’égare c’est de la politique.

                                  Quand on voit le nombre d’artistes (ceux dont l’Art subsiste) qui de leur vivant étaient pauvres et parfois vivaient dans la déchéance, on peut se demander ce que l’on appelle art avec les vociférateurs actuels.

                                  Je ne sais pas si pour la musique il faut avoir peur des mesures qui se préparent. Les majors et les législateurs soumis ont tout simplement oublié que celui qui mène la danse est le consommateur. Mais ce consommateur a perdu l’habitude de réfléchir petit à petit il s’est fait « dumper » le cerveau. En entrant dans un magasin il cherche un produit et ne le trouvant pas il en achète un autre. Il n’est plus maître de son « destin ». Au consommateur de faire un « restore » de son cerveau et il trouvera les marchands à ses pieds. Si les DRM ont du mal à s’imposer il y a une raison...


                                  • gawtcho 20 mars 2008 15:51

                                    salut deneb, j’écris, avec plusieurs amis (sociologue, psy et autres) un éssai sur le système monétaire. Je suis contre, je suis également contre l’échange, seul le partage m’intéresse. bref autant dire que je suis pour une gratuité bien organisée... on se comprend !? :) je me demandais si ce projet était susceptible de vous intérésser étant donné qu’il est écrit avec une dizaine de paires de mains.

                                    j’éspère avoir de vos nouvelles très bientôt ! écrivez moi à [email protected]

                                    salutations militantes

                                    erico

                                    p.s vous c’est deneb moi c’est deben (edetti) lol


                                    • @politique @politique 12 juillet 2008 18:33

                                       

                                      Avis sur les ’’gardiens’’ du temple

                                      Les découvertes technologiques influencent le fonctionnement des sociétés de façon prépondérante.

                                      Lorsque ces changements technologiques sont fulgurants, il est parfois impossible d’anticiper les répercutions sociales, culturelles et économiques, voir également écologiques.

                                      Certains acteurs humains peuvent ainsi, de façon naturelle et non décisive, perdre un rang social acquis dans un contexte dés lors obsolète.

                                      Pour limiter la casse, les élites en place ont alors la tentation de légiférer afin d’endiguer ces métamorphoses sociales pourtant inévitables. Ces lois ’’sparadraps’’ ne servent qu’a ralentir ce séisme technologique et à protéger quelques temps les générations établies.

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