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Ma langue

Une soi-disant polémique fait rage entre les partisans d’un enseignement en anglais dans le supérieur[1] et ceux qui sont contre. Parmi les premiers se trouvent madame Fioraso et monsieur Peillon ainsi que, probablement, une partie de l’establishment de l’enseignement supérieur. De l’autre côté, on trouve les syndicats et certains intellectuels. Si j’ai utilisé plus haut l’expression « soi-disant », c’est parce qu’en réalité, si le bon sens primait, il ne devrait pas y avoir polémique comme nous allons le voir dans la suite.


[1] Qui servira de cheval de Troie pour ensuite une généralisation à tous les niveaux.

 

Commençons par l’argument de ceux qui « tirent les premiers ». L’enseignement en langue anglaise serait nécessaire pour pouvoir attirer des étudiants étrangers, notamment chinois et indiens qui nous préfèrent des destinations anglo-saxonnes. Or, cet argument est bien mince. Il relève tout d’abord d’une conception marchande de l’enseignement. En effet, pourquoi la France viserait-elle à instruire d’autres populations que la sienne ? On pourrait le comprendre envers des pays qui n’auraient pas les moyens de se payer un système d’instruction, mais en Chine et en Inde, ce n’est pas réellement le cas et cela, en tout cas, ne l’est pas pour ceux qui ont les moyens de venir chez nous. On peut donc raisonnablement en déduire que nos dirigeants pensent retirer des avantages d’une fréquentation, par certains étrangers, de nos écoles et gageons que ces avantages se traduiront, in fine, en monnaie sonnante et trébuchante ! Pour qui et au profit de qui ? Cela, sans compter, à terme, la marchandisation d’un enseignement « officiellement » de grande qualité et qui sera vendu à prix d’or, avec, par exemple, le label Paritech ! Rappelons que le premier honneur d’une nation est d’enseigner sa population. Quand, comme monsieur Peillon, ministre de l’Éducation, on reconnaît, dans une émission de télévision récemment[1], que notre système forme 25% d’illettrés, on serait objectivement mieux inspiré de s’inquiéter de savoir comment l’on va enseigner sa propre population plutôt que de vouloir attirer des étudiants étrangers[2]… On pourrait aussi se demander comment un système qui produit 25% d’illettrés pourrait attirer des étrangers, à moins que ces derniers viennent soutenir un système aujourd’hui à bout de souffle et qui n’est pas capable d’avoir un noyau dur de candidats indigènes compétents…

Mais à bien y regarder sur le fond, on peut quand même penser qu’il est naturel, pour un enseignement, d’être convoité par des étrangers. Pour cela, il n’y a qu’une seule condition : que cet enseignement soit de classe internationale. Il ne fait nul doute qu’en 1929, on aurait payé cher de par le monde pour assister à un cours de physique quantique de Louis de Broglie. Feynman, d’ailleurs, lors de sa première visite en France, n’était guère intéressé que par lui… Donc, si l’enseignement français n’attire pas assez les étrangers, plutôt que de le stériliser en le faisant passer à l’anglais, on ferait mieux de s’occuper de son niveau réel, de ce qu’il procure aux élèves français qui, de fait, sont en concurrence avec les étudiants du monde entier, mondialisation oblige. Rappelons, si cela était utile, que nous ne sommes pas en concurrence avec Chinois, Indiens ou autres sur la maîtrise de l’Anglais, mais bien en mathématiques, en physique, en chimie, biologie, etc.

Passons à un point fondamental qui veut que l’on ne maîtrise bien que sa langue. J’ai eu la chance, dans ma carrière, de fréquenter de grands interprètes. L’un d’entre eux avait coutume de dire que dans sa langue, la parole se plie à l’esprit alors que dans une langue étrangère c’est l’inverse. Encore, était-il, comme je viens de le dire, un interprète français allemand de classe internationale. Alors, imaginez ce que cela peut donner pour un professeur français dont le cœur de métier ne saurait être la traduction, mais, par exemple, la maîtrise de la mécanique, de l’électronique ou autre discipline au choix !

Mais, dans le prolongement de cette réflexion, il est un fait encore plus grave. Prenons l’exemple d’un élève chinois qui vient suivre un cours en France. Si ce cours est dispensé en Français, en imaginant que notre étudiant soit « génial », il va comprendre quelque chose qui peut se décrire comme l’intersection de sa culture et de la culture française qui lui sera dispensée. Si, par contre, le cours est dispensé en anglais par un français, notre même étudiant chinois recevra l’intersection de sa culture avec l’intersection de la culture de son professeur avec la connaissance de la culture anglaise de ce dernier. Bref ! Très peu, sinon rien ! Dans ces conditions, il serait bien plus efficace à un étudiant chinois d’aller directement en Grande Bretagne, un raisonnement trivial avec ce qui vient d’être dit permettant aisément cette conclusion. Que dire alors d’un étudiant chinois en France qui viendrait écouter un professeur allemand qui lui parlerait en Anglais ?

Il y a par ailleurs une autre question tout aussi pertinente nous semble-t-il et qui est celle de l’uniformisation de l’enseignement. Il est effectivement clair que l’uniformisation de la langue accélérera, bien entendu, l’uniformisation du contenu. Aussi, tant monsieur Peillon que madame Fioraso étant des suppôts officiels de ce que l’on a coutume d’appeler la diversité, il nous faut bien remarquer que leurs actions vont exactement à l’inverse. « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais » !

Peut-être, enfin, y a-t-il un prisme encore plus pessimiste pour interpréter la position de madame Fioraso et monsieur Peillon. Peut-être participent-ils, volontairement, au déclassement de notre pays qui a été mis dans cette voie voilà maintenant quelques décennies et peut-être pensent-il porter le coup final par cette mesure intellectuellement indigente.

Je ne saurais éluder la potentielle position d’autres des tenants de cette réforme qui ne manqueront pas de mettre en avant la puissance économique de notre pays ou encore sa place dans le concert des nations en justificatif de cette voie délétère. Soyons clairs ! Si au lieu de bêtement copier l’Oncle Sam, si, en lieu et place de gouvernants médiocres depuis des décennies, si, en lieu et place d’une lâcheté généralisée nous avions eu un libre arbitre, des dirigeants éclairés et intelligents, des gouvernants courageux, alors notre pays ne se poserait pas ce genre de question. Il est vrai que la démocratie a érigé la culture du nombre en système totalitaire, mais cela n’est en rien naturel. Lors des conquêtes napoléoniennes, quelques millions de Français ont fait trembler le monde comme lors de la Deuxième Guerre mondiale, quelques millions d’Allemands l’ont fait eux aussi. Dans aucun des cas, il ne s’agissait de parler l’anglais alors que déjà, les Anglo-saxons étaient dominants.

L’Europe nous a déjà privés de démocratie, puisque les lois applicables en notre pays sont presque toutes décidées à Bruxelles, nous avons perdu le pouvoir de battre monnaie avec l’euro, notre réintégration dans le commandement intégré de l’OTAN nous a privés de notre défense. Il ne nous restait que notre langue et les fossoyeurs de notre nation veulent encore nous la voler !

Ce texte ne saurait être exhaustif dans ses arguments. Néanmoins, il donne le ton. Il ne peut y avoir polémique sur la langue d’enseignement dans nos écoles et universités. Nous savions les dirigeants déconnectés des peuples, en voilà une preuve supplémentaire qui, si elle est mise en place, contribuera à encore plus déconnecter les gouvernants de demain. La décadence d’une civilisation est phénomène connu. Étudiant l’Empire Romain, on a toujours du mal à voir quelle a été la mesure qui l’a conduit à l’effondrement. Vivant, en ce début de vingt-et-unième siècle, une situation quelque peu similaire en notre pays, de l’intérieur, il est étonnant de constater que ce n’est pas une mesure seule, mais, comme en aviation, une succession d’erreurs qui conduit au crash.



[1] « On n’est pas couché » en 2013

[2] On remarquera aussi la contradiction entre l’égalité des chances prônée par le ministre en France et ce favoritisme des classes dominantes dans des pays où les clivages sociaux sont extrêmement importants comme en Chine ou en Inde et qui seraient nos « clients ».

 


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53 réactions à cet article    


  • hunter hunter 22 mai 2013 12:12

    Papier très pertinent !

    quand vous écrivez :
    " Peut-être, enfin, y a-t-il un prisme encore plus pessimiste pour interpréter la position de madame Fioraso et monsieur Peillon. Peut-être participent-ils, volontairement, au déclassement de notre pays qui a été mis dans cette voie voilà maintenant quelques décennies et peut-être pensent-il porter le coup final par cette mesure intellectuellement indigente.« 

    Vous avez tout compris !

    La classe politique française, depuis 35 piges, est convaincue que la France et les français, c’est de la pure merde !

    Ils sont fascinés par l’étranger et en premier lieu par les USA (nous en avons eu un exemple flagrant de 2007 à Mai 2012 ).

    N’entend-t-on pas, partout sur les Merdias Mainstream, des hommes politiques ou des journalopes ou experts affidés, dire à longueur de temps : » faut faire comme en allemagne....« 
     » Ragardez l’Angleterre.....« 
     » Regardez la Suède....« 
    Comme si on était tellement nazes et cons, qu’on soit incapables de trouver des solutions aux problèmes par nous mêmes, et qu’il faille donc importer celles des autres !

    Et vous remarquerez, qu’au fur à mesure que le temps passe, il y a des modes pour les références : pendant un temps, c’était l’Angleterre, puis après ce fut la Suède, maintenant, tous ces dégénérés du bulbe sze tapent des demies-molles en pensant à Angela, etc, etc, mais en fin de compte, on en revient toujours au modèle suprème, les USA !

    L’important, est de faire rentrer dans la tête des gens, que la France, c’est une telle merde, qu’il faut l’oublier et se soumettre aux modèles dominants !

    C’est pourquoi, ils sont intimement persuadés qu’il faut bousiller par tous les moyens possibles, tous les éléments qui renvoient à la notion de ce qui fait la France !

    Et bien entendu, la langue française est une des premières cibles.

    Le processus n’est pas nouveau, et vient de loin dans le temps, et agit sur plusieurs fronts !

    Ouvrez une télé à l’heure des pubs, et dans 80% de ces pbs, vous avez..de l’anglais !

    Un autre front plus complexe (d’ailleurs, vous l’évoquez) :

     »L’Europe nous a déjà privés de démocratie, puisque les lois applicables en notre pays sont presque toutes décidées à Bruxelles, nous avons perdu le pouvoir de battre monnaie avec l’euro, notre réintégration dans le commandement intégré de l’OTAN nous a privés de notre défense. Il ne nous restait que notre langue et les fossoyeurs de notre nation veulent encore nous la voler !« 

    Je vous conseille de visionner unentretien avec un jeune homme, M Pierre-Yves Rougeyron, où il parle de la genèse de son bouquin sur la loi du 3 janvier 1973.

    Pour ce bouquin, il a fait beaucoup de recherches, et il a interviewé des anciens membres des équipes Giscard (vieux mais encore vivants)

    A un moment, l’interviewer lui demande ce qui l’a le plus frappé, lors de ses contacts avec ces gens, et il répond : » leur haine profonde de la France et du peuple français, et leur indéboulonnable sentiment de très grande supériorité"

    Be seeing you

    H /


    • Ouallonsnous ? 22 mai 2013 23:05

      A l’attention du webmestre d’Avox ; pourquoi les plussage et moinssage n’apparaissent pas lorsque l’on surfe sur Avox sous W7 ?


    • escoe 26 mai 2013 12:59
      N’entend-t-on pas, partout sur les Merdias Mainstream, des hommes politiques ou des journalopes ou experts affidés, dire à longueur de temps : » faut faire comme en allemagne....« 
       » Ragardez l’Angleterre.....« 
       » Regardez la Suède....« 
      Comme si on était tellement nazes et cons, qu’on soit incapables de trouver des solutions aux problèmes par nous mêmes, et qu’il faille donc importer celles des autres !

      C’est une stratégie normale. Expliquer au gens qu’ils sont mauvais, fainéants, arriérés disqualifie par avance toute espèce de revendication et c’est bien ce que veut madame Parisot, maîtresse des medias.

    • volt volt 22 mai 2013 14:27

      oui, c’est le genre de papier face auquel il vaut mieux n’être pas français, 

      et surtout pas exclusivement francophone pour comprendre.
      il ne s’agit plus de l’oncle sam, mais de ce qui s’impose, techniquement, 
      de par l’intercommunication, et connection du monde entier.
      statistiquement, le Français fait son score olympique, 
      pas vraiment un podium.
      les Français hurlent, 
      les non-français, largement majoritaires par rapport à ce village gaulois, 
      n’ont même pas remarqué...

      la manière dont vous posez l’équation est... comique :
      donc y’a un élève, en grave déficience et retard dans la classe, 
      enfin on a l’amabilité de se pencher sur le cas de ce pauvre mongol, 
      c’est là qu’il s’imagine qu’on vient à lui pour... en tirer du savoir ! 
      (ne rions pas, il croit à ces sornettes qu’on lui aurait contées à la télé, 
      que ses facs seraient encore celle des 70s, tout ça), 
      et là il proteste, et veut se maintenir dans son éloquence,
      refusant d’accepter que tout son bavardage, là où les choses se passent désormais, 
      équivaut à... un silence assuré, une simple et claire sortie de l’histoire et de la géographie.

      les messes en latin, ça fait un bail que c’est fini.
      les langues meurent, c’est pas grave, 
      y’en a des centaines, des mortes.
      ne dites à personne que c’est ainsi qu’elles deviennent... les plus vivantes,
      là où le temps lui-même ferait grève.

      • Geneste 22 mai 2013 20:59

        Je vais me permettre plusieurs niveaux de réponse. Concernant le score olympique dont vous parlez, je vous renvoie à l’émission hébdomadaire sur France Info de Michelle Serre qui a lieu les dimanche. Dans la dernière à ce jour, il a expliqué, dans son discours sur la compétition, pourquoi le nombre de médailles aux J.O. ne représente non pas le pourcentage de population, mais exactement l’ordre du PIB des nations. La France est donc bien souvent sur le podium contrairement à vos affirmations non fondées.

        Ensuite, vous faites référence aux facs des années 70 qui, si je comprends bien votre prose, qui est quand même difficile à suivre, auraient été de bonnes facs. Vous reconnaissez donc que donner un bon niveau à des élèves est possible et cela en français, car dans les années 70, on parlait beaucoup moins l’anglais qu’aujourd’hui. Là encore, il y a contradiction dans votre discours.

        Ensuite, vous vous égarez dans une diatribe que j’ai quelque difficulté à déchiffrer tant votre pensée est floue. Néanmoins, je me permets cette remarque : mieux vaut ne pas être entendu si l’on n’a pas de choses intelligentes à dire. Déjà, pas mal de français en français n’ont pas grand-chose d’intéressant à dire, alors en anglais, avec l’appauvrissement de la pensée lors du passage à la langue de Shakespeare, voilà de la pensée profonde ! Ne croyez d’ailleurs pas que je critique l’anglais, il en serait de même dans toute autre langue... étrangère !

        Ce qui m’amuse, ce sont ces personnes qui défendent l’expression anglaise alors qu’en réalité elles ne savent pas parler l’anglais réellement. Tout au plus connaissent-elles quelques notions de « globish » ! Si elles allaient quelque peu dans la campagne anglaise ou si elles fréquentaient les quartiers populaires du nord de l’Angleterre, elles verraient le fossé qui les sépare de ce que peut être la culture d’un peuple dont la langue évoluée, qu’on le veuille ou non, n’est que le reflet in fine. D’ailleurs, n’est-ce pas Shakespeare lui-même qui a rendu la littérature populaire dans son expression écrite ?

        Je terminerai par le latin. On estime aujourd’hui à 3000 le nombre de personnes qui parlent le latin couramment dans le monde. On peut raisonnablement considérer cette langue comme morte, car 3000 personnes disséminées ne peuvent constituer un noyau de progrès. Ce ne peut être que le progrès réalisé par une culture qui permettra à sa langue de survivre, voire de devenir dominante. J’étais en Chine il y a quelques années et clairement le gouvernement chinois avait décidé que certains travaux ne seraient pas traduits ni publiés en anglais. J’étais au Japon il y a 2 mois et j’ai pu y constater le même phénomène. Manifestement, certains peuples n’ont pas les mêmes vues que vous. Et il y a une raison très simple à cela : le progrès, certains progrès, sont avant tout liés à une culture et la base de la culture est la langue. Encore faut-il maîtriser cette dernière pour avoir accès à la première. Mais, à part quelques bilingues de naissance (parents ayant deux nationalités ou voyage de longue durée des parents à l’étranger), cette acquisition culturelle nécessairement totale n’est pas accessible à plus de 99% de la population dans une langue qui lui est étrangère. La question se pose donc aussi brutalement que cela : culture ou rien ?
        Et le jour où les Chinois auront une connaissance que n’ont pas les autres peuples, parce que, par exemple, ils auront travaillé davantage, il faudra alors passer au chinois et l’on créera alors des enseignements en chinois dans les écoles et universités françaises pour être écoutés des chinois paraît-il... Tout cela est pathétique !


      • volt volt 22 mai 2013 21:31

        1/ je constate que la mythologie de la francophonie est stérile, vu le recul avéré partout, et qui pourtant aurait pu être surmonté ; que la francophonie est raciste, de fond, car la simple expression « écrivain francophone » n’étant pas appliquée aux français « de souche », conte toute une ségrégation active et sournoise.


        2/ partout désormais, en affaires comme en politique et communication, le recul définitif de la langue française et avéré, acquis, et reçu ; hélas, il n’est plus question d’y revenir, le problème est désormais d’assumer...

        3/ il ne fait nulle doute à mes yeux - de non Français, et pas principalement francophone, c’est pour moi une langue seconde, voire moins - que le Français est porteur d’une intelligence, d’une vivacité, et d’une richesse qu’on ne trouve dans aucune autre langue, actuelle, voire même passée ; cela n’empêche pas d’être réaliste et de constater que ce n’est pas tant l’avancée de l’anglais ou du globisch, que plutôt la très nette régression du vocabulaire et de la syntaxe des nouvelles générations, qui a signé cet arrêt de mort, désormais irréversible et définitif, c’est une question d’heures. & mes condoléances.

        4/ tout le reste ne sert à rien, vous et moi serons bientôt (une à deux décennies) des animaux empaillés bon pour les musées et ) amuser la galerie de nouvelles générations qui riront bien de nos adjectifs - voilà, c’est fait, échec et mat, il aurait fallu se réveiller sous tonton, mais le sommeil était profond.

      • Geneste 22 mai 2013 21:54

        Vous êtes très pessimiste ! Rien n’est jamais perdu et les temps modernes passent plus vite que les temps anciens. On peut encore relever la tête, mais, je vous l’accorde, ce sera difficile.


      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 24 mai 2013 03:15

        « Étudiant l’Empire Romain, on a toujours du mal à voir quelle a été la mesure qui l’a conduit à l’effondrement »,
        Belle œillère, bien que fort commune. Mais, patience, l’effondrement en question n’est en effet pas loin, je ne sais pas si c’est un catastrophe, d’ailleurs, mais il il est loin d’être avéré, du moins tant que Vatican sera un état.
        Ceci-dit, vous y participez activement, à mon sens.


      • escoe 26 mai 2013 13:06

        Si elles allaient quelque peu dans la campagne anglaise ou si elles fréquentaient les quartiers populaires du nord de l’Angleterre


        Je conseille vivement à madame Fioraso et monsieur Peillon d’aller travailler quelques temps dans un chantier naval à Newcastle. Il verraient alors que ce qu’ils croient être de l’anglais (celui de l’éducation nationale) n’existe en pratique nulle part.

      • L'enfoiré L’enfoiré 27 mai 2013 09:39

        Si vous me permettez, je me réserve d’écrire un deuxième article sur le sujet, la semaine prochaine

        Je dis deuxième car j’ai déjà longuement parlé de cela dans un billet qui disait « Les langues, un sacré jeu de langue ».
        Bruxellois, cela veut dire que les langues sont un atout de première force, bien plus ou égal que tout autre matière de l’éducation.

      • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 22 mai 2013 17:40

        @ durae.leges.sed.leges

        « Si votre but est de défendre la langue française, commencez par l’utiliser correctement. »
        Je ne sais pas où vous voulez en venir avec cette formule liminaire au ton impératif, même si vous avez raison au fond ; l’adjectif « prétendu » convient mieux pour les êtres inanimés, c’est parfaitement exact.
        Encore qu’il peut y avoir quelques exceptions du style : « un soi-disant escroc ». Franchement, vous voyez un escroc se prétendre tel ?
        Non, je le répète, vous avez raison au fond, mais vous êtes très sévère avec l’auteur, qui, je le précise, a non seulement produit un excellent article, mais qui de surcroît n’a fait aucune faute d’orthographe et ou de ponctuation. C’est à souligner. Comme vous avez raté l’occasion de le faire, moi, je rectifie le tir.
        Félicitations, l’auteur !

      • alinea Alinea 26 mai 2013 15:26

        Hardlaw :
        soi-disant et prétendu, n’a rien à voir avec l’animé , l’inanimé, sauf à ce qu’un inanimé ne peut pas se prétendre : soi-disant : il se prétend, prétendu, on le prétend !
        Vous m’avez suivie ? Ce n’est pas tout à fait la même chose


      • Paul ORIOL 22 mai 2013 15:57

        J’ai oublié le nom du Russe qui disait « je parle russe en 9 langues ».


        • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 24 mai 2013 03:15

           smiley smiley smiley bravo !


        • tf1Goupie 22 mai 2013 19:53

          Encore un qui n’a rien au Monde actuel.

          D’abord attirer des étudiants étrangers ça augmente la crédibilité de nos université et notre influence dans le monde universitaire.
          Ensuite former nos étudiants Français à la maîtrise de l’anglais ça permettra dexporter notre savoir-faire et notre culture à l’international.

          En attendant notre influence elle continue à décliner, parce qu’on est repliés sur nous-mêmes, peureux de l’extérieur, et ridicules dans les débats internationaux.

          Merci à l’auteur de contribuer à l’atrophie française par ce combat d’arrière-garde.
          Sortez un peu de votre village. Même les quebecois se moquent de notre pitoyable accent anglais.


          • Geneste 22 mai 2013 20:31

            Je crains que ne ce soit vous qui n’ayez rien compris ! Un idiot parlant l’anglais reste un idiot. Si les français disaient des choses intelligentes en français, même les Anglo-saxons les écouteraient.


          • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 22 mai 2013 21:07

            @tf1Goupie,


            (...)En attendant, notre influence, elle, continue à décliner, parce qu’on est repliés sur nous mêmes, peureux de l’extérieur, et ridicules dans les débats internationaux(...)

            Je regrette, mais notre influence a diminué et continuera de diminuer pour une tout autre raison que celle que vous avancez. Notre recul vient, au contraire, du fait que nous passons notre temps à regarder et à vouloir singer tout ce qui vient du Royaume Uni et des États-Unis. Ce qui n’est pas la même chose.
            À force d’avoir cessé d’être des Français, fiers du génie que porte notre langue française notamment, voilà où nous en sommes arrivés. Et je pourrais multiplier les exemples. Vous aurais-je convaincu, j’en doute, mais je l’espère quand même pour vous. 
            Ce comportement de mes compatriotes, cela fait plus de trente ans que le subis, avec tristesse pour mon pays. Excusez-moi, mais comme de Gaulle, j’affirme que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».
            De Gaulle, sans qui nous étions dans le camp des vaincus en 1945. Il ne faut jamais l’oublier. 
            Lui, il avait une certaine idée de la France. Nous, actuellement nous ne cessons de dire que tout ce qui est fait par l’Allemagne, c’est mieux qu’en France, ou bien que les pays Anglo-saxons réussissent mieux que nous, et le reste à l’avenant. Nous passons notre temps à nous autoflageller et à matraquer notre pays. Quel masochisme !

            Un peuple qui ne parle plus sa langue est un peuple décadent. Or, combien sommes-nous à ne plus être capables de parler sans utiliser « cool, ibeye, ayefone, ayepad, ayemak, standing ovécheune, praïme taïme, opeine speïce, chado cabinet, imeyl, pipol, ofchore, laucoste, standebaille, etc » tout cela écrit phonétiquement pour que vous saisissiez la gravité de ce que je dénonce. Du moins, encore une fois, je l’espère pour vous.
            Avez-vous déjà réfléchi au mot « ticheurte » ? Je l’écris volontairement comme cela. Pourtant quand j’étais petit, on appelait cela un maillot. Et depuis longtemps. Il y avait le maillot, et le maillot de bain.
            Vous ne me croyez pas ? Qu’elle est la couleur du premier coureur du Tour de France ? Le jaune, n’est ce pas ?. Et il porte donc sur sa poitrine le ticheurte jaune ? C’est bien ça ? Voilà une preuve de plus de l’américanisation de la langue française. Et des exemples comme ça, j’en ai une quantité à vous donner.

            En conclusion, c’est vous qui ne comprenez rien au monde actuel. Mais consolez-vous, vous êtes très nombreux à penser ainsi, trop nombreux, et c’est pour cela que nous allons tous dans le mur. Parce que nous y allons dans le mur, et là vous êtes d’accord avec moi. Alors ? Réfléchissez donc un peu, mais sans écouter tf1.
            Je répète donc que l’auteur de cet article que vous devriez relire, lui, a tout compris.

          • tf1Goupie 23 mai 2013 16:59

            « Un peuple qui ne parle plus sa langue est un peuple décadent »

            Réflexion stupide : il y a un monde entre parler d’autres langues et ne plus parler sa langue.

            On voit que l’auteur et d’autres ici n’ont jamais pratiqué l’environnement international.
            Les Français y sont très peu écoutés car étant parmi ceux qui sont le plus pitoyables en langue étrangère, qu’ils soient intelligents ou pas.

            Maintenant j’aimerais bien que vous me citiez les autres pays européens qui sont devenus décadents parce qu’ils se sont mis à l’anglais.
            J’attends ...


          • Geneste 23 mai 2013 22:39

            « Un peuple qui ne parle plus sa langue est un peuple décadent »

            Réflexion stupide : il y a un monde entre parler d’autres langues et ne plus parler sa langue.

            On voit que l’auteur et d’autres ici n’ont jamais pratiqué l’environnement international.

            Vous dites n’importe quoi ! comment pourriez-vous savoir ?

            Les Français y sont très peu écoutés car étant parmi ceux qui sont le plus pitoyables en langue étrangère, qu’ils soient intelligents ou pas.

            Ce n’est pas vrai, les français sont écoutés !

            Maintenant j’aimerais bien que vous me citiez les autres pays européens qui sont devenus décadents parce qu’ils se sont mis à l’anglais.
            J’attends ...

            On peut considérer que tous les peuples européens sont passés à l’anglais et ils sont décadents...


          • escoe 26 mai 2013 13:08

            En attendant notre influence elle continue à décliner, parce qu’on est repliés sur nous-mêmes, peureux de l’extérieur, et ridicules dans les débats internationaux.


            Vous n’en avez pas marre de ce boniment décliniste ? On a l’impression de lire le Point ou le torche-balle de référence.

          • enréfléchissant 22 mai 2013 21:33

            Tout ca est tres beau mais malheureusement il faut avouer une langue commune est necessaire dans le monde actuel. L’anglais a beaucoup d’inconvenients (voir le rapport grin), l’esperanto est voue a le remplacer quand les non anglophones (90% de la population mondiale) auront compris qu’ils se font enfler...

            Je trouve que rejeter l’apprentissage de l’anglais sans donner de solution est un peu creux...

            Et n’avancez pas que c’est le francais qui pourrait faire office de langue internationale, car les consequences que nous subissons de l’hegemonie culturelle et linguistiques seraient tout simplement renversees mais pas supprimees. Ce qu’il faut c’est une langue neutre comme l’esperanto..

             

            Desole pour l’absence d’accents.


            • Geneste 22 mai 2013 21:50

              Je n’ai jamais dit que j’étais contre l’enseignement de l’anglais. Par contre, en France, je suis contre l’enseignement des autres matières en anglais.


            • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 22 mai 2013 23:50

              Saluton enréfléchissant,

              Ayant un clavier Azerty, je vous mets les accents sur votre pseudonyme.
              Vous êtes favorable à l’espéranto, moi aussi et vous le savez, puisque je suis intervenu et ai laissé quelques commentaires sur vos derniers articles. Moi-même, j’ai écrit un article sur l’espéranto tout récemment.

              Au risque de vous déplaire, je me permets de vous dire que votre intervention ici est maladroite.
              L’auteur analyse avec justesse une situation qui aboutit à une marginalisation de sa langue maternelle, qui est aussi la mienne et qui est aussi la vôtre. C’est ça le sujet, et rien d’autre.

              Certes, la reconnaissance de l’espéranto en 1922 par la SDN aurait permis de ne pas en arriver là. Mais c’est ainsi, cette reconnaissance fut sabordée par la France, qui en ce temps-là voyait en l’espéranto un ennemi mortel alors qu’elle avait dû concéder aux Anglo-américains la double version linguistique du Traité de Versailles en 1919. Le français, langue diplomatique par excellence depuis Louis XIV se voyait ainsi tailler une croupière. 

              Le Quai d’Orsay adopta alors une attitude réactionnaire et torpilla le projet présenté par une douzaine de pays et par le Secrétaire général adjoint de la SDN, le Japonais Inazo Nitobe. À Paris, pouvait-on prévoir que la France demanderait l’armistice après seulement cinq semaines de combat en 1940, et que la France disparaîtrait de la scène internationale quasiment jusqu’en 1945 ?
              Les choses étant ce qu’elles sont, l’espéranto qui conserve toute sa valeur pour que le monde puisse un jour disposer d’une vraie langue internationale, neutre, accessible à tous, quel que soit le QI de tout un chacun, et respectant la diversité linguistique, est à la disposition de l’humanité depuis 1887. Mais celle-ci par esprit routinier et par bêtise le refuse. Mais cela ne durera pas. Dans ce monde qui n’en finit pas de craquer de toutes parts, l’espéranto basé sur de tout autres valeurs n’a probablement pas sa place. Mais dans le monde d’après, certainement. Du moins, si on se sort de la situation actuelle par le haut.
               L’auteur de cet article, que pense-t-il de l’espéranto ? Je ne sais. Accordons-lui le bénéfice du doute par le silence qu’il a montré en vous répondant.
              Mais si j’écris ceci, c’est que vous risquez de vous prendre dans la figure la bande à Asp, tous ces rigolos agressifs, qui ne cessent de vomir sur AgoraVox dès que le mot espéranto apparaît
              Comme vous le savez, ils répètent toujours la même chose, et sont sourds à toute argumentation rationnelle.
              Il faut donc être prudent.
              Mi esperas, ke vi bone komprenos, kial mi precizigas tion. Tiel, mi provas helpi vin.
              Samideane.
              T.S.


            • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 23 mai 2013 02:32

              J’ai essayé de m’intéresser à l’esperanto mais je m’en suis vite désintéressée car je trouvais qu’elle sonnait trop occidentale à mes oreilles, et je pense que c’est pour cette raison quelle ne sera jamais adoptée.

              Même si l’esperanto était adopté, elle se créoliserait rapidement pour finalement devenir une autre langue ; Retour au point de départ.


            • Didier 23 mai 2013 09:17

              Nous sommes issus d’une langue commune.

              Vouloir mettre tout les langages et donc culture dans un vaste mixeur est le souhait de la commission bilatérale, L’espéranto, avec une bouteille de coca à la main.

            • Enotero 25 mai 2013 07:18

              Tetsuko Yorimasa :  « J’ai essayé de m’intéresser à l’espéranto mais je m’en suis vite désintéressée car je trouvais qu’elle sonnait trop occidentale à mes oreilles ».

              Et l’anglais, et le français, ça ne « sonne » pas occidental ???  smiley  smiley

              Quand à vos prédictions, laissez cela aux marabouts et autres voyantes,  smiley car, comme le disait Pierre Dac « Les prévisions sont difficiles à faire, surtout en ce qui concerne l’avenir ». Je vous rappelle que dans les années 70, au début des années 80, il se trouvait beaucoup de gens pour prédire que l’URSS durerait encore un siècle...  :->  smiley
              Le risque de créolisation des langues diminue au fur et à mesure que les moyens de communication sont mondialisés et rapides, comme l’internet...  smiley

              Ah, au fait, c’est un Japonais, anglisciste de renom, Inazo Nitobé, qui a proposé d’introduire l’Espéranto à la SDN en 1922, et le délégué français qui a mis son veto.

              Mais à l’heure actuelle, les Chinois font plus que s’y intéresser. Apparemment ils ne trouvent pas que « ça sonne trop occidental »...  smiley smiley
              Voici un lien vers une intervention (version en anglais  - version en chinois) faite en 2004 à un colloque chinois. L’auteur (chinois) y recommandait que l’Etat y diversifie le plus possible l’offre de langues dans l’enseignement (et notamment l’espéranto !!!), afin de faire baisser la prévalence de l’anglais.
              -------------------------
              Didier : « Nous sommes issus d’une langue commune. Vouloir mettre tous les langages et donc culture dans un vaste mixeur est le souhait de la commission bilatérale, L’espéranto, avec une bouteille de coca à la main. »

              Heu...  smiley Vous devez vous comprendre, je suppose, mais qui  parvient à vous comprendre ??? Vous me donnerez l’adresse de votre dealer, il en a de la bonne !!  smiley smiley smiley MDR


            • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 16:23

              « Vous devez vous comprendre, je suppose, mais qui  parvient à vous comprendre ??? Vous me donnerez l’adresse de votre dealer, il en a de la bonne !! »


              Pas besoin de dealers pour cela.
              « Dealer », ce n’est pas un mot anglais ?

            • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 23 mai 2013 02:23

              Je me demande quel genre d’enseignement on peut avoir lorsque un professeur français parle en Globish à un étudiant chinois ?

              L’enseignement des langues et tellement catastrophique dans les pays industrialisés que les politiques choisissent la solution de facilité : le Globish pour tous.
              Pourtant, les langues ne sont pas dures à apprendre.


              • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 16:14

                Je dirais même plus qu’étudier le mandarin n’est absolument pas une mauvaise idée, de nos jours. smiley


              • L'enfoiré L’enfoiré 3 juin 2013 18:03

                Tetsuko,

                 Les langues pas si dures à apprendre, peut-être, mais plus difficile à maintenir à niveau.
                 Une langue, c’est en immersion que l’on peut se le permettre, pas dans des bouquins de langues.
                 Je crois que vous ne connaissez pas Bruxelles.
                 Je vous y invite et en attendant, lisez cela et ainsi vous comprendrez le pourquoi du comment. smiley

              • taktak 23 mai 2013 10:04

                Je vous engage à lire la déclaration commune sur le sujet du COURRIEL association de défense de la langue Française et de la Libre Pensée.

                http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/declaration-commune-de-courriel-et-de-la-libre-pensee/


                • alinea Alinea 25 mai 2013 23:38

                  Mais cela est pire encore ! Il est question « d’attirer » les meilleurs professeurs !! dans nos universités, et qui sont le meilleurs professeurs ? Des anglophones en tout cas ! La ministre n’a pas spécifié s’ils étaient américains, canadiens ou australiens,etc.


                  • escoe 26 mai 2013 13:15

                    et qui sont le meilleurs professeurs ? Des anglophones en tout cas !


                    Je connais d’excellents professeurs de mathématiques de Saint Petersbourg, Moscou ou Novosibirsk qui viennent régulièrement faire des cours ou des conférences en France. Il est vrai que ces cours sont faits pour des doctorants, des chercheurs ou au minimum des étudiants en DEA. Si il y avait un public russophone comme cela existe en Allemagne ils préféreraient parler leur langue plutôt qu’en anglais.

                    • alinea Alinea 26 mai 2013 15:29

                      escoe : vous avez raison, j’ai été rapide ; anglophone : qui parle l’anglais ; quelle que soit sa langue maternelle, of course smiley


                    • Graffias Graffias 26 mai 2013 14:39

                      Quand on veut imposer quelque chose à quelqu’un il y a toujours cette phrase qui me revient à l’esprit : « Une femme que l’on force n’est jamais une femme conquise »

                      L’empire romain s’est affaibli progressivement de l’intérieur par l’inflation monétaire, il etait devenu de plus en plus cher à maintenir une armée de spadassins. Les Huns avec Attila (les vandales, les celtes, etc ...) en ont profité.

                      Qu’ont gagné les anglais à envahir pendant un peu plus d’un siècle la france au moyen age ? Jeanne d’arc « will be back »

                      Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamné à le répéter.


                      • mortelune mortelune 26 mai 2013 15:01

                        Mais on s’en fout de l’anglais !


                        • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 16:12

                          Là, t’as pas beaucoup de chance de trouver du boulot ailleurs...

                          Mais, qui sait, peut-être es-tu rentier... smiley

                        • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 16:10

                          D’où l’intérêt d’avoir des parents dans deux cultures différentes.

                          Les langues s’apprennent le mieux dès la naissance.
                          Venez à Bruxelles et vous comprendrez.
                          On ne sait pas toujours quand on parle dans une langue plutôt qu’une autre, mais tout le monde comprend, malgré les belgicismes.

                          • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 16:27

                            Elevez le regards vers les pays du nord (Pays-Bas, Danemark, Suède, Norvège, Finlande...) et vous verrez que l’obligation de posséder une deuxième langue est obligatoire.

                            Mais la France est une exception, bien entendu.

                            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 mai 2013 16:34

                              Exeption ...que non ,que nous aussi on en a des obligations obligatoires .


                            • wesson wesson 26 mai 2013 16:45

                              Bonjour l’enfoiré,


                              ce que vous oubliez de dire, c’est que dans ces pays nordiques, les films et séries qui passent à la télé sont systématiquement en version originale sous-titrée. 

                              ça facilite bien les choses au niveau de l’Anglais, en plus d’être pas cher pour les réseaux télé.

                            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 mai 2013 16:56

                              Plutot que multiplier à l’infini les memes débiles chaines privées sur la TNT ,un ou plusieurs canaux en langues étrangères ,avec différends niveaux de pratique ...


                            • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 18:49

                              Bonsoir Wesson,


                              « ça facilite bien les choses au niveau de l’Anglais, en plus d’être pas cher pour les réseaux télé. »

                              Absolument d’accord, avec vous.
                              Apprendre l’anglais avec des sous-titres d’abord, c’est progresser dans l’étude.
                              La lecture et l’écriture ne suffissent pas.
                              Merci, pour cette remarque judicieuse.




                            • L'enfoiré L’enfoiré 26 mai 2013 18:53

                              L’aversion pour tout ce qui anglophone n’est pas nouveau en France.

                              Si vous avez vu le bon téléfilm « Alias Caracalla », le jeune Alain avait besoin d’un interprète.
                              On peut être excellent avec sa langue, mais que fait-on quand on entend « it’s burning » et qu’on y comprend rien ?
                              On brûle... smiley 

                            • ZEN ZEN 26 mai 2013 19:01

                              Bonjour
                              Quand un ministre se met à parler (mal) anglais pour communiquer avec ses services, c’est grave...
                              Faute de temps, je me permets de vous livrer ma petite synthèse sur ce sujet, qui essaie d’aborder l’essentiel
                              Les liens ajoutés à la fin méritent le détour


                              • L'enfoiré L’enfoiré 27 mai 2013 09:44

                                Allez Zen, Je vais en ajouter une couche, je m’amuse toujours en entendant parler anglais, un de vos ministre.

                                Jacques Delors, si vous saviez comme j’adorais.
                                Cela me donnait espoir et envie de revoir mon accent dès qu’un anglais me parlait.
                                La prononciation, un point ultra important en anglais. 

                              • Chris De Baün 26 mai 2013 20:11

                                En bon citoyen de la Res-publica je veux que le Français littéraire reste la langue parlée pour tous dans ce pays, cela suffit de vouloir absolument américaniser la France et l’Europe !





                                  • phiconvers phiconvers 27 mai 2013 02:59

                                    Pouvoir étudier dans sa langue est un droit fondamental. Se résigner à une pseudo « lingua franca » consiste tout simplement à se placer volontairement en situation de soumission et d’infériorité. 

                                    Et c’est un Français trilingue vivant à l’étranger dans un pays non francophone qui vous le dit !

                                    • L'enfoiré L’enfoiré 27 mai 2013 09:46

                                      Absolument.

                                      mais rien n’empêche pas l’autre.
                                      Comprendre ses « ennemis » est une force même pour les langues. 

                                    • Chris De Baün 27 mai 2013 13:00

                                      Apprendre les autres langues sans pour autant mutiler sa propre littérature pour connaître et apprécier les autres cultures est une très bonne chose 

                                      (comme pour comprendre ce que mijotent les ennemis°
                                       smiley

                                      • L'enfoiré L’enfoiré 3 juin 2013 14:57

                                        Puisque cet article était repris dans le mien qui fait suite. smiley


                                        • VICTOR Ayoli Victor 1er octobre 2014 14:17

                                          L’anglais, bien loin d’être la langue universelle qu’on nous présentait jusqu’alors, l’anglais, la langue de Shakespeare, n’est rien d’autre que du français mal prononcé : 
                                          - Ail ou radis ? Are you ready ? Êtes-vous prêt ? 
                                          - Saintes salopes - Thanks a lot - Merci beaucoup 
                                          - Débile - The bill - L’addition 
                                          - Mords mon nez - More money - Plus d’argent 
                                          - Marie qui se masse - Merry Christmas - Joyeux Noël 
                                          - Oui Arlette - We are late - Nous sommes en retard 
                                          - Mais dîne Franz - Made in France - Fabriqué en France 
                                          - Y s’pique Germaine - He speaks German - Il parle allemand 
                                          - Ahmed a l’goût de tripes - I made a good trip
                                          - J’ai fait un bon voyage 

                                          - Six tonnes de chair - Sit on the chair - Asseyez-vous sur la chaise 
                                          - Les slips tout gais serrent - Let’s sleep together - Dormons ensemble 
                                          - Guy vomit sous mon nez - Give me some money - Donne-moi un peu d’argent 
                                          - Âme coquine - I’m cooking - Je cuisine 
                                          - Deux bouts de chair - The butcher - Le boucher 
                                          - C’est que ça pèle - Sex appeal - Attirance sexuelle.

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