Météo : la leçon de l’actuel coup de frais
Comme écrit précédemment la météo n’est pas devenue folle. C’est une météo classique d’avril avec ses montagnes russes. Comment peut-on l’ignorer ? Eh bien beaucoup d’intervenants médiatiques l’ignorent alors qu’ils s’angoissent publiquement pour notre avenir.
Nord-est
Après avoir battu un très vieux record avec 28° il y a quatre jours les températures ont (re)plongé. La bise s’y est mise et ça caille, mes cailles !
C’est prévu pour durer une bonne semaine ou plus, sous les normales de saison. Pourquoi ? Parce que le positionnement des pressions sur et autour de l’Europe génère un courant du nord. Entre le courant du sud de dimanche et celui d’aujourd’hui la bascule a été brutale. 20 degrés de moins en trois jours !
Les masses d’air sont véhiculées par les grands courants aériens. J’ai déjà écrit ici que s’il y a un réchauffement « de fond », il y a davantage de situations chaudes à très chaudes que la seule accumulation passive de chaleur ne peut expliquer.
Ces situations sont associées à des courants aériens dominants du sud, alors qu’il y a plusieurs décennies le courant dominant était de nord-nord-est, selon les informations que j’ai pu trouver.
Nord-nord-est, c’est ce que nous avons ces jours, avec une grosse chute du thermomètre et une moyenne en-dessous des normales.
Sud-ouest
Dans un article intitulé « Deux siècles de météorologie à l'observatoire de Genève » deux auteurs, Pierre Bouvier et Josette Ruche condensent les relevés météo sur un temps (relativement) long de plus de 100 ans à l’observatoire de Genève.
L’article confirme qu’à cette époque, les années 1960 et avant, le vent dominant était du nord-nord-est à Genève. Soit la bise, un vent souvent frais qui repousse les montées chaudes. Certes ce n’est que Genève mais la bise y est assez connue pour donner crédit à cette observation.
En page 248 :
« … tout au plus y notera-t-on la prépondérance des vents de secteur NNE imposée par la géographie de la région. »
La géographie n’y est cependant si importante puisque les vents dominants ont pu changer à Genève. On voit par exemple sur l’image 2 de météosuisse, une rose des vents qui couvre la période du 1er mars au 6 avril de cette année à la station de Genève-Cointrin. Dans un mois en principe frais et sujet à la bise on relève une forte dominance des vents de sud-ouest, qui apportent de la douceur.
Ouest
L’image 1 de météoblue retrace la rose des vents sur 30 ans. Le courant dominant est clairement de sud-sud- ouest.
Cela signifie que les courants aériens se sont inversés depuis 1950, et pas seulement sur la Suisse. Les montées chaudes semblent plus fréquentes sur la route Sahara-Espagne-France.
L’image 3 (source) montre qu’au début des années 1990 les deux courants étaient également représentés. Je me permets de supposer que cette inversion a commencé dans les années 1980, et pourrait avoir un lien avec la montée des températures de l’époque et actuelle.
J’ai cru déceler depuis quelques années un retour aux vents d’ouest et à la bise. Dans 10 ou 15 ans nous saurons s’il y a une nouvelle inversion des vents dominants.
Le sujet des courants aériens, ce qui les gouverne, ce qui les modifie, est primordial, peut-être dominant sur le CO2, enfin à creuser. Je peux me tromper mais la piste me semble bonne.
12 réactions à cet article
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« ...alors qu’ils s’angoissent publiquement pour notre avenir. »
eux, ils n’angoissent pas, bien qu’on puissent finir par croire à ce qu’on raconte aux autres pour se convaincre qu’on n’est pas un menteur
mais ils font simplement le boulot pour lequel ils sont payés, plus ou moins bien, mais payés
et leur boulot, c’est justement de nous angoisser
avec n’im porte quoi : le climat, les guerres, la crise, le terrorisme, la pandémie, etc.
c’est le management de la peur
il faut maintenir le troupeau dans une torpeur qui permette de lui mettre tous les jours un suppositoire inhibiteur
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Vivement les saints de glace, les tomates piaffent dans les godets.
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@Clocel
moi, comme un con, j’avais fait des godets de citrouilles que j’avais transplantés
tout a gelé
plus qu’à recommencer
mais j avais prévu le coup, il en reste -
@Brutus
Même gag chez ma sœur...
Ça vous apprendra à faire un doigt à Pancrace et à ses potes...
Quand je plantais des cucurbits, je les mettais tard et en pleine terre, en cas de doute, ils étaient facile à protéger.
Cela dit, un bon paillage et des coupe-vent suffisent la plupart du temps.
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@Clocel
Yen a des qui ont planté les tomates dans la région, tout était gelé hier. Ya plus qu’à recommencer, mais ce n’est pas rare avec les tomates, on en trouve partout après les premières chaleurs et les gens se précipitent, les pôvres...
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@Seth
Il y a des variétés moins sensibles aux écarts violents de température, la Stupice par exemple...Cela dit ce qui importe pour les tomates, c’est la température du sol, dans un sol convenablement réchauffé (bâches d’ensilage), et enrichi (fumier bien mûr) on peut les mettre plus tard sans retarder la récolte.
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@Clocel
Mon père commençait en plantant tôt 5/6 pieds de St Pierre mais pas plus : elle sont pas géniales à manger.
Perso je ne plante rien, comme ça j’ai pas ce pbm.
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@Seth
Elles sont bonnes les Saint Pierre, sous serre, un arrosage/semaine pas plus.
A l’extérieur, faut du doigté, ça devient compliqué, manifestement il n’y a pas que de l’eau qui tombe du ciel.
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Moi chui un bon français, j’écoute ce qu’on me dit
Il fait froid c’est un aléa météo
Il fait chaud c’est le réchauffement climatique
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C’est bête de croire que la météo est une science exacte .., Exactement manipulée comme tout le reste ...
Pluies diluviennes de Dubaï : des avions avaient bien ensemencé le ciel pour provoquer la pluie
https://www.lelibrepenseur.org/pluies-diluviennes-de-dubai-des-avions-avaient-bien-ensemence-le-ciel-pour-provoquer-la-pluie/
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