Mieux vaut jeter la nourriture plutôt que la donner aux nécessiteux !
Chaque année, plus d’un tiers des denrées alimentaires sont jetées, et ce même si elles sont encore consommables. Un sort vraiment malheureux pour ces produits qui étaient quelque temps auparavant encore exposés dans les rayons des supermarchés. Une expérience édifiante à été récemment faite sur le sujet dans une ville de Géorgie, aux États-Unis.
Les gérants d’un supermarché d’Augusta ont reçu un arrêté d’expulsion de leur banque, à qui ils devaient quelques milliers de dollars. Ils ont alors décidé d’accomplir une bonne action en faveur des habitants les moins fortunés. Avant de cesser leurs activités, ils ont fait don de la nourriture présente dans leur magasin à une communauté religieuse locale. Mais cette dernière déclina mystérieusement l’offre.
Les produits ont donc atterri sur un parc de stationnement adjacent où ils ont immanquablement attiré l’attention des passants, prêts à emporter avec eux les invendus. Ces repas gratuits auraient pu faire le bonheur des indigents et des meurt-de-faim. C’était sans compter sur les forces de l’ordre qui ont rejeté manu militari les trois cents affamés qui avaient accouru à l’annonce de cette nouvelle providentielle…
Pas de nourriture pour les pauvres, donc ! Toutes les victuailles ont été transportées à la décharge à la demande de la SunTrust Banks, la banque d’Atlanta à laquelle appartient le supermarché. La police a justifié son intervention en affirmant que la présence de produits parfaitement intacts aurait pu déclencher l’apparition de troubles à l’ordre public.
Des milliers de produits alimentaires tout à fait mangeables se transforment ainsi en déchets en une fraction de seconde, alors qu’ils pourraient combler la faim des plus malheureux. Cet épisode nous rappelle avec acuité ce qui se passe quotidiennement dans les cantines, les restaurants et les supermarchés. Ici et là naissent avec la crise des projets de certains organismes de bienfaisance pour enrayer le problème des déchets alimentaires. Citons parmi ceux-ci Last minute market en Italie, Re-food et Zero desperdìcio au Portugal. Ces initiatives devraient s’étendre devant l’infamie grandissante des banques. Quant aux États, ils ont depuis belle lurette abandonné toute idée de solidarité. Il faut dire qu’ils sont soumis au chantage des spéculateurs, du FMI et d’autres organismes internationaux comme la commission européenne qui leur imposent de payer une dette que les populations n’ont pas créée. Il est plus que jamais inacceptable de leur faire payer le prix de leur propre oppression !
Capitaine Martin
- Mieux vaut jeter la nourriture plutôt que la donner aux nécessiteux !
19 réactions à cet article
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... vous dites « banque » ???
Pas tout a fait, oui la banque y trouve son compte, mais le vrai coupable n’est pas là !
Le vrai coupable s’appelle mr Marketing-Merchandising.
Pourquoi ? tout simplement le même raisonnement. Mr marketing veut vendre a tout prix ce dont vous n’avez pas besoin, juste pour maximiser la vente.
La preuve... vendre deux vis dans une pochette ne se fait pas, on vous en vend 3 pour que vous en jetiez une. Tout le monde sait qu’il y a une majorité d’usage pair, c’est simplement satistique.
Le supermarché jette. pourquoi jette-il ? mr Marketing vous le dit... tout produit soldé ou jeté et recuperé par un consommateur sera autant de produit qui ne sera pas acheté demain.
Pensez donc, donner un pack de yaourt a un pauvre fera qu’il le consommera, et pendant tout ce temps là, il ne vous en achetera plus.
En fait les vrais coupables sont ceux qui ont renoncés : Mrs et mmes « valeurs », « morale », « respects » ont capitulés ... devant les professeurs d’economie des universités et ecoles specialiséees. -
Hélios,
le Marketing n’est qu’un outil
Le véritable coupabe de cette situation est le système basé sur l’économie de marché. Pour maximiser le profit, objectif de la propriété lucrative, il faut que le bien soit le plus « valorisé » possible, donc un des moyens le plus simple est la « pénurie ». Donner cette marchandise revient à la dévaloriser d’un point de vue économique. Ce qui est ilportant pour les investisseurs lucratifs, ce n’est pas la valeur réelle du produit (le fait de nourrir X personnes) mais la valeur qu’on lui donne.
Effectivement, en Marketing ensuite on vous apprend à ne pas dévaloriser le produit que vous désirez vendre donc faire très attention aux remises, gratuités etc... Mais ce n’est qu’une réponse au besoin de base du système.
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Mais enfin, c’est parfaitement dans la logique capitaliste.
Il vaut mieux avoir des gens ayant faim que de faire chuter les prix des denrées, et partant, les profits, par la distribution gratuites de celles-ci lorsqu’elles sont proches de leur date recommandée de consommation.
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Et dire que certains nous disent que l’on ne PEUT PAS nourrir toute l’humanité ... on serait trop nombreux parait-il ...
trop nombreux a jouer le jeu de l’égoïsme, ça c’est sûr !
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c’est pas pareil partout
il y a des déstockeurs. certains magasins vendent le dlc courtes a 50%-
pas chez nous
a la base, c’est le producteur, puis la distribution et la restauration
ensuite, on nous a souler de règles hygiénistes durant des années -
"
La nourriture bon marché en SuisseJoão Almeida explique ce gaspillage commis par les consommateurs par le fait qu’en Suisse, la nourriture ne coûte pas chère et qu’elle est disponible à souhait. "Les dépenses pour la nourriture représentent en moyenne 7% du budget des ménages en Suisse, soit à peu près la même proportion que les dépenses de divertissements« , indique le chercheur. »
en dépenses de divertissements, je suis proche de zéro
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Donner et un non sens dans une économie de marché !
Surtout un bien indispensable pour lequel meme le plus malheureux peut facilement être racketté .Quitte à lui reprendre l’aumône que la société lui donne et lui reproche.-
Sauf que : avant les bourgeois il y avait les courtisans (noblesse oblige). quand aux bourgeois, ils vendaient les restes..... L’économie de marché déjà.
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Il n’y a pas que la nourriture dont le gaspillage se chiffre à 53% et pour l’energie 50% à peu près.
Il y a aussi le matériel qui est construit, et que ne sont pas consommés, ce sont des quantités colossales de produits fabriqués non vendus qui sont issues des délocalisations.
C’est un gaspillage massif de consommation qui font que les stocks ne sont plus prise en compte comme par le passé car ce sont les chiffres de la fabrication qui sont prise en compte, et l’on parle de grandes entreprises qui ont des revenus énormes de la bourse donc la fabrication n’est pas une priorité mais une notion de rendement effectué avec des assurances en cas de perte qui rapporte aussi des masses f’argent.-
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Couper les deux mains en deux coups de pierre, c’est pas si facile !
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si tu ne donnes pas un poisson à quelqu’un il ne mangera pas aujourd’hui
mais si tu ne lui donnes jamais de poisson, il ne mangera pas demain non plus.-
On ne va quand même pas nourrir gratuitement tous ces paresseux ! Si les pauvres ont faim, ils n’ont qu’à se manger entre eux !
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+1 en espérant que c’est de l’humour.
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Cupidité quand tu nous tiens...
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Sous Mao, dans les années 60, des paysans crevaient de faim alors que des greniers étaient gorgés de grains.
Le problème est le même quel que ce soit le système. Parce que gérer la société de masse est complexe.Trouver des coupables reste néanmoins facile et agréable.
Avec des yaka focon la vie serait tellement idéale.-
Les États-Unis ont déjà comme projet de faire vivre les plus riches et d’abandonner les plus pauvres. Le gaspillage alimentaire certes est une réalité mais par exemple une redistribution qu’elle soit sous forme de dons ou pour quelques sous je pense que c’est la meilleure des solutions. Tout le monde est content.
Apparemment, les avis sont différents.
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