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Accueil du site > Tribune Libre > Ne vous fiez pas aux idées toutes faites sur les retraites

Ne vous fiez pas aux idées toutes faites sur les retraites

Concernant les retraites, on vous dit que le système par répartition n’est plus viable et que le système par points est plus juste.

La situation actuelle.

Aujourd'hui, les régimes de retraite sont quasiment à l'équilibre.

Cela est dû :

- à l'augmentation du nombre de trimestres nécessaires ; cela oblige ceux qui n'en n'ont pas assez, à retarder leur départ, évitant au système de payer de nouvelles pensions et augmentant ses recettes en maintenant le nombre de cotisants ;

- au recul de l'âge de départ possible de 60 à 62 ans ; cela oblige à attendre, ceux qui ayant tous leurs trimestres, n'ont pas l'âge requis. De plus, ils continuent de cotiser à fonds perdus, augmentant les recettes et diminuant les dépenses en stabilisant le nombre de pensionnés.

L'ajournement de beaucoup de départs à la retraite fait qu'il y a moins de pensions à payer et plus de cotisations perçues que prévu.

La situation à moyen et long terme.

Dans les quinze à vingt prochaines années les effets du baby-boom d'après-guerre vont s'estomper. Le nombre de pensionnés diminuera avec le temps, donc les dépenses. La situation de l'emploi s'améliorera pour la même raison augmentant automatiquement le nombre de cotisants, donc les recettes.

Le ratio cotisations/pensions s'améliorera et permettra de pérenniser le système de répartition au prix peut être d'ajustements ultérieurs.

Contrairement à ce qu'on prédit pour inquiéter et démobiliser les jeunes générations, il sera plus facile de leur assurer une retraite.

Le système à points.

Les complémentaires d'aujourd'hui sont le prototype de ce système.

Plus on cotise en valeur et/ou plus longtemps on cotise, plus grand est le nombre de points acquis et meilleure sera la pension versée et réciproquement.

Ceux qui n'ont pas pu verser de grosses cotisations sont pénalisés. Même avec tous les trimestres nécessaires, ils perçoivent une petite pension complémentaire.

Ceux qui n'ont pas tous les trimestres nécessaires sont pénalisés aussi, même ceux, parmi eux, qui ont pu verser de grosses cotisations.

Dans un système à points, la valeur du point et donc le montant de la pension dépendent du nombre de départs en retraite prévus sur une période.

Prenons un exemple simplifié (dans la réalité la période portera sur plusieurs années) : le point aura une plus forte valeur une année avec peu de départs qu'une année avec beaucoup de départs. En effet, pour assurer l'équilibre dépenses/recettes du système, la part du gâteau à partager (le point) sera moins importante compte tenu du plus grand nombre de convives (les retraités de l'année).

Dans ce système il n'y a pas besoin de fixer un nombre minimal de trimestres à cotiser pour pouvoir partir à la retraite. Plus vous partez tôt et moins vous avez de points acquis et donc moins de pension perçue.

Du coup, soit par insuffisance de ressources, soit par choix personnel en particulier si vous exercez un travail intéressant ou peu fatigant ou bien rémunéré ou tout autre raison, nombreux seront ceux qui prolongeront leur période d'activité dont beaucoup par obligation.

On prétend que ce système est équitable : un point acquis = un euro perçu (un euro pour l'exemple).

C'est faux !

Les inégalités sont dans les conditions d'acquisition de ces points : montant du salaire, pénibilité du travail, travail précaire, temps partiel, maladie, maternité, accidents de la vie, chômage. Certains sueront plus pour acquérir des points qui n'auront pas plus de valeur pour autant.

Par principe, dans ce système, il est difficile d'apporter des corrections à tous ces aléas car alors il faudrait compenser en attribuant des points à certains sans les cotisations correspondantes, diminuant du coup la valeur du point de tous.

Au contraire, aujourd'hui c'est le principe de solidarité du système par répartition qui permet d'aider ceux qui en ont besoin sans pénaliser les autres.

Et c'est là toute la différence : valeur économique pour l'un, valeur humaniste pour l'autre.

Et tant pis pour ceux que le mauvais sort aura défavorisés.

Ne vous fiez pas aux idées toutes faites sur les retraites.


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17 réactions à cet article    


  • Pierre Sanders Pierre Sanders 21 octobre 2018 17:06

    @sls0


    Tout le contraire de Plenel, tête de série N° 1 dans la vivrensemblosphère

  • sls0 sls0 21 octobre 2018 17:40

    @Pierre Sanders
    J’évite de prendre les extrêmes de tout bord comme références surtout que l’on a accès aux mêmes chiffres.

    Je préfère prendre mes références dans des thèses, il y a un contrôle par un jury.

  • Pierre Sanders Pierre Sanders 21 octobre 2018 20:07

    @sls0

    J’en suis vraiment navré pour vous, mais mon intervention de 17:06 était à prendre au 2e degré. J’ai inventé la vivrensemblosphère, en lisant le mot réacosphère - je connaissais fachosphère, mais je n’avais jamais rencontré réacosphère - dans votre mot de16:47.

  • Francis, agnotologue JL 23 octobre 2018 09:07
    @JL
     
     nb. Quand je dis « la bêtise insiste toujours », je ne parle pas de la bêtise-imbécile, mais de la bêtise-rusée.

  • gaston gaston 20 octobre 2018 20:02

    Pourvu qu’ils ne mettent pas le truand voleur d’argent public fillon en prison , il pourra se représenter et mettre la retraite à 65 ans !!!

    c’est vivement souhaité par les retraités actuel qui EUX sont partis à 60 ou 55 ans !

    • Montdragon Montdragon 21 octobre 2018 11:59
      @gaston

      Fillon a 100 fois moins triché que Macron pendant la campagne, mais cela vous a sans doute échappé...
      Un candidat sérieux qui voulait recentrer la puissance sur la France, les ((élites))) et les boches l’ont fait sauter, pour le bien de Cologne.


    • zygzornifle zygzornifle 22 octobre 2018 08:44

      Faut pas se faire d’idée toutes faites sur l’augmentation de la CSG ni sur celle des carburants ....


      • Spartacus Lequidam Spartacus 22 octobre 2018 11:21

        C’est beau les croyances en une pyramide de Ponsi...


        La pyramide de Ponsi de Madoff a duré 50 ans et même écroulé y’en a qui 3 jours avant y croyaient encore....
        C’est dire s’il y a des « crédules »

        Bien évidemment toute cette propagande est inexacte.

        Comme toute pyramide de Ponsi elle s’écroule à la base.¨
        Pour payer les uns il faut l’argent des autres...
        Alors au début c’est génial, la première génération ne paye pas. Laisse sa dette aux générations futures, et comme il y a 10 enfants pour payer une retraite, tout est beau.
        Quelques générations plus tard, on offre pour acheter des votes la retraite à 60 ans, et moult petits avantages pour des castes qui votent « du bon coté » et on crée les premiers déficits.
        Ensuite vient les premiers balbutiements, voici donc des impôts indirects qui « compensent » dixit CSG et CRDS basés sur tous les revenus fonciers, mobilliers et immobiliers et salaires que l’auteur à « oublié »

        Et ça commence a puer, on augmente le nombre d’années de cotisations, le pourcentage à payer et on promet toujours de raser gratis à la fin en fonction dont la dynamique n’est en aucun cas pris en compte comme ici.
        Le nombre de pensionnés diminuera avec le temps, donc les dépenses. La situation de l’emploi s’améliorera pour la même raison augmentant automatiquement le nombre de cotisants, donc les recettes...

        Le nombre de pensionnés diminuera ? A l’heure ou Google annonce l’immortalité pour la fin du siècle.
        La situation de l’emploi s’améliorera ? En France ou les charges sociales sont le double d’ailleurs. 
        Le nombre de cotisant va augmenter ? A l’heure de la mondialisation et des employeurs dans d’autres lieux et de la mobilité. Quelle famille n’a pas un membre qui va vivre à l’étranger.
        Les recettes vont augmenter ? A l’heure ou la capitalisation correspond plus au monde moderne que la répartition.

        Bref la répartition est condamnée, structurellement.
        Confier son argent à une promesse que demain vous aurez quelques chose, sans contrat écrit, au désitérata de politiciens plus adeptes de se faire élire que de l’interet du bine commun.


        Vous en voulez une preuve de suspicion légitime :
        Le COR qui vous vente la répartition, donc très bien informés, 95% de ses membres sont des titulaires de régimes spéciaux par taxation et quasi aucun en répartition. 
        Vous croyez des gens qui vous disent de sauter dans le vide pour vivre le bonheur, alors qu’eux même le font pas et ne le feront jamais ?


        • Alain Alain Alain Alain 22 octobre 2018 17:54
          @Spartacus
          Différence entre les deux systèmes de retraite.
          Dans l’un, les sommes recueillies sont réparties entre tous les bénéficiaires qui ne sont pas que les cotisants. En effet certains bénéficient de la solidarité comme certains agriculteurs par exemple qui perçoivent un minimum de pension au delà de ce à quoi ils peuvent prétendre. C’est le système par répartition et c’est pour cela qu’il est nommé ainsi.
          Dans l’autre les pensions sont versées aux seuls cotisants au prorata des points acquis, comme pour nos complémentaires actuelles. C’est le système par point.
          Ceux qui auront des ressources suffisantes et pourront cotiser assez longtemps, préfèreront le second et que chacun se débrouille comme il peut, ce n’est pas leur affaire.

        • ninportequoi 22 octobre 2018 20:33

          @Spartacus


          Les retraites par répartition et les retraites par capitalisation sont les unes comme les autres payées par des prélèvements sur la création de richesse. Dans un cas sur des cotisations basées sur l’activité. Dans un cas via des dividendes sur des capitaux investis. Mais c’est toujours les actifs qui paient pour les inactifs et dans un cas comme dans l’autre la baisse d’activité économique, la récession, les crashs, les déséquilibres démographiques, ou autres, menacent l’équilibre du système.
          Rien ne garanti à priori qu’un système est plus fiable que l’autre puisqu’ils dépendent l’un comme l’autre des équilibres actifs/retraités, et de la croissance économique.
          La finance, la banque, l’assurance militent évidemment pour le système par capitalisation puisque c’est la gestion de l’argent de autres qui est leur fond de commerce (comme ce fut le cas pour Madoff d’ailleurs).

          Vous citez régulièrement le modèle Chilien de retraite par capitalisation (vous citez même dans un de vos article comme modèle ces retraites par capitalisation qui ont été imposées par une dictature comme un exemple de réforme « libérale » !).
          Mais d’une part le modèle chilien tellement vanté par le monde financier et par vous ne satisfait aucunement les Chiliens eux même qui voient le gouffre entre le montant misérable de leur retraites et les rémunérations astronomiques des dirigeant de ces fonds de pension obligatoires. Les plus imposantes manifestations chiliennes sont nées sur la question des retraites
          D’autre part vous critiquez les régimes spéciaux alors que le système chilien que vous donnez en modèle intègre dès l’origine des régimes spéciaux de retraites puisque les policiers et les militaires disposent de retraites payées intégralement par l’Etat. 
          On doit donc avoir une suspicion légitime pour votre modèle « ibéral » qui a été imposé violemment à une population qui n’en voulait pas par des corporations qui s’en sont mises à l’abri pour elles mêmes.

        • Spartacus Lequidam Spartacus 23 octobre 2018 09:33

          @ninportequoi


          La répartition est directivisme et collectiviste.
          Pas de contrat, modification subie incontrôlable des termes durées ou montants, pas d’agrément, pas de choix et fond perdus en cas de sinistre trop tôt ou avant terme et opacité des prélèvement, opacité de la gestion, opacité des directions et de la répartition de l’argent. Imposition d’une dette a des générations futures. 
          En cas de faillite du pays, c’est tout les retraités du pays qui sont touché (exemple Argentine).
          Très inadapté aux mobilités d’un monde dynamique et périodes de vie hachées. 
          Favorise surtout les castes stables et intégrées, défavorise les plus mobiles, les carrières instables, les indépendants et les personnes qui ont moins d’années de cotisation et ceux qui ont le moins de pouvoir de nuisance et moins la parole.

          La capitalisation est libre.
          Un contrat qui indique qui, quoi, combien, comment. Pas d’opacité ni d’ingérence politique. Pas de modification de contrat sans agrément. Pas de fond perdus, clarté de la gestion et pas de dette sur les générations futures. Possibilité de cotiser à tempérament pour faire des rattrapages de période instables et est plus le reflet d’une carrière que la répartition. Adapté à la dynamique des vies. En cas de faillite du fond, c’est les seuls titulaires du fond qui sont touchés et l’actif est récupérable pour revendre ou solder pou amortir.

          Le modèle Chilien n’a pas un cycle complet, aucune retraite complète n’existe, le départ date des contrats de capitalisation démarre seulement des années 80. En fait les résultats sont extrêmement bons.

          La capitalisation a été réalisée par un ministre libéral, José Pinerai. Ministre qui a participé activement à la remise en démocratie du Chili. 
          Aujourd’hui c’est son frère qui est président élu du Chili, Sebastien Pinerai, tellement une majorité a un bon souvenir de la richesse qu’a apporté a une majorité la capitalisation. 

          Comme en France, au Chili il y a des gauchistes, et la vue de l’argent des fonds de pension les font saliver et les manifestations existent.
          Aujourd’hui les fond Chiliens rivalisent avec les fonds Hollandais, Anglais ou Américains et sont dans les meilleurs du monde.

          La France est un pays moutonnier et les foules se sentent bien sur le Titanic.

        • Spartacus Lequidam Spartacus 23 octobre 2018 09:53

          @Alain Alain


          Vous avez une drôle de croyance sur la répartition et la notion de solidarité

          En France répartition ou pas, tu cotises pas, t’a rien. Point.
          Si t’a pas de ressources t’a pas de retraite sauf la solidarité et c’est l’impôt, pas la répartition.
          Tu dois avoir 42 ans de cotisation ou t’es pénalisé lourdement. Point. C’est même très injuste les pénalités.

          La solidarité entre caisses est juste un palliatif de gestion mais en aucun cas un palliatif d’absence de cotisation. 
          C’est même la démonstration d’une tare, l’absence d’universalisme spécifique à la France.
          Au moins les Américains avec OAHSDI, leur répartition est universelle. Tous les revenus en dessous de 7000$ cotisent à la même caisse et un seul payeur pour tous, fonctionnaire, agriculteur ou salarié.

          Je persiste et signe contre les moutons. 
          La capitalisation c’est la responsabilité, c’est la solidarité car non seulement ça ne laisse pas une dette à ses enfants mais en cas de départ trop tôt leur laisse un capital.
          C’est la solidarité avec la société, car les fond servent l’investissement et le travail des autres (en passant de la répartition à la capitalisation le Chili est passé 1er économie d’Amérique du Sud et chaque Chilien est plus riche que Chaque Français.

          Non la répartition n’est pas une « solidarité » mais une dette laissée à ses enfants.




        • ninportequoi 23 octobre 2018 14:20

          @Spartacus
          La répartition est voulue en France par la majorité, elle est donc démocratique.

          La capitalisation a été imposée violemment au Chilli par une dictature sanguinaire. Elle n’a donc rien de libérale. 
          Répartition ou capitalisation, la charge de payer la retraite des retraités est TOUJOURS sur la génération suivantes d’actifs
          Malgré ces faits vous récitez votre habituel cathéchisme néo-libéral. 
          Le système chilien est jugé comme l’un des meilleurs par les milieux financiers parce qu’il est extrêmement profitable à ses gestionnaires. Les premiers concernés, qui ont travaillé depuis Pinochet pour des retraites actuelles misérables, sont mieux placés que vous pour juger d’une réalité qui les concerne de près. Il est trop facile de décrire comme un modèle à des personnes qui ne vérifient rien un système situé à des milliers de kilomètres. En réalité, et cela est vérifiable, les Chilien manifestent contre ce que vous décrivez comme des « résultats extrêmement bons ».
          Auriez-vous quelques difficultés a appréhender les réalités ?

        • ninportequoi 23 octobre 2018 16:53

          @Spartacus
           « Chaque Chilien est plus riche que chaque Français ».

          Selon trois classement internationaux le PIB par habitant est d’environ 45000€ en France pour environ la moitié au Chili. De plus l’inégalité au Chili étant une des plus élevé de la planète (40 ans de néo-libéralisme, ça laisse des traces) les classes pauvres sont à la fois très nombreuses et très pauvres. 
          Sur le point précis des retraites le niveau courant pour un ouvrier ou un employé est de l’ordre de 200€ par mois et c’est bien pour cela que les Chiliens descendent massivement dans les rues. Surtout que les fonds de pensions obligatoires versent des rémunérations délirantes à leurs équipes dirigeantes ce qui accroît la révolte.
          Le PIB Chilien est largement du aux richesses naturelles chiliennes : premier producteur mondial de cuivre et de lithium, second producteur mondial pour d’autres minerais. production agricoles en zone tempérée exportable dans l’hémisphère nord en contre-saison, domaine maritime vaste et poissonneux, etc. Mais comme expliqué précédemment cette extraction de richesse est accaparée par une caste étroite. La masse des Chilliens reste pauvre.
          Reposez vous sur des chiffres attestés et vérifiables et ne croyez pas trop naïvement la propagande néo-libérale.

        • Spartacus Lequidam Spartacus 23 octobre 2018 18:57

          @ninportequoi


          Le PIB/habitant est une mesure de production de richesse, pas de la richesse et le revenu moyen de chaque habitant.
          Oui chaque chilien est plus riche que chaque Français. Il possède à son bilan individuel le capital de son assurance retraite que ne possède pas le Français.

          L’inégalité n’est pas un signe de richesse ou de pauvreté c’est une mesure de différence. 
          Le décile le plus pauvre des Chiliens est plus riche que 95% des Vénézuéliens et une majorité du continent. 

          Un peu comme l’inégalité en Suisse. Beaucoup de pauvres mais pas beaucoup dans la misère noire.
          Je crois que les dirigeants des caisses de retraite par répartition en France ont aussi des revenus délirants.
          Les gens dans les rues sont des gauchistes qui réclament des régimes spéciaux et différenciés. La bas aussi il y en a.

          Les richesses du Chili existent dans tous les autres pays, Venezuéla et son pétrole, Argentine et ses immenses plaines agricoles. 

          Et non, justement la richesse du pays est principalement possédée par les fonds de pensions et le PIB en augmentation favorise tous les adhérant aux fonds Chiliens et non pas une catégorie sociale comme vous voudriez le véhiculer.

          L’exemple du Chili est le seul connu qui est passé de la répartition complète, à la capitalisation complète. 
          Aujourd’hui Suède, Allemagne sont en train le mettre en place.

          La Hollande et la Suisse qui ont aussi une bonne part de capitalisation ont aussi les plus hauts PIB, et revenus par habitant d’europe.

          En France le réparti de Français produit un PIB pour ses parents qui n’ont rien parce que en répartition, pour des retraités Hollandais ou Américains adhérant de fonds de pension et rien pour lui et est condamné a demander à ses enfants de travailler pour lui.

          Au lieu d’être moutonnier de la psychologie des foules, qui vous a montré qu’il n’y avait que la répartition comme solution, vous devriez peut être vous poser la question de l’absence de responsabilité de laisser a ses enfants une dette et une charge.

          Changer le sens des mots « charge » en « solidarité » ne change pas le factuel de ce concept de l’irresponsabilité. 
          Dans un pays qui manque cruellement d’investisseur et de capital développement comme la France, entre 10 et 12% de chômeurs qui souffrent, présenter la répartition comme « solidarité » est une honte.

        • Spartacus Lequidam Spartacus 23 octobre 2018 19:06

          @ninportequoi

          L’histoire du Chili vous apprendrait que la dictature du Chili n’a jamais géré l’économie, mais qu’elle a laissé le soin aux anciens étudiants de l’école d’économie de Chicago le soin de la gérer.

          Les revenus des retraités en répartition est corrélé aux cotisations des enfants et leurs revenus directs, ceux de la capitalisation à la création de richesses. 
          Les manifestations de gauchistes ne sont que des castes identitaires de fonctionnaires comme en France qui veulent comme vous vivre aux dépens des autres.

        • ninportequoi 24 octobre 2018 15:03

          @Spartacus
          Les manifestation contre la système de retraite au chili rassemblent beaucoup plus que le nombre de fonctionnaires Chiliens. La fonction publique ayant été réduite au Chili ne reste pratiquement comme fonctionnaire que l’armée et la police qui se sont elles-même mises à l’abri des retraites par capitalisation lors de la dictature. Ce ne sont évidemment pas ceux-là qui manifestent contre la capitalisation. Ils n’en souffrent pas.

          Les montants des retraites qu’elles soient par capitalisation ou par répartition dépendront toujours de la situation économique.
          Un retraité par capitalisation touche une retraite gagnée grace au travail des générations suivantes exactement comme un retraité par répartition. La création de richesse n’existant pas sans travail la situation est la même dans les deux cas.

          « Manifestations de fonctionnaires qui veulent comme en France veulent vivre comme vous aux dépend des autres ».
          Dès que vous perdez pied dans un débat, vous partez toujours ainsi dans le grand n’importe quoi ? Dans ma carrière j’ai été parfois salarié du privé, mais majoritairement j’ai été indépendant. En tout cas jamais fonctionnaire.
          M’attribuer ainsi le qualificatif de « fonctionnaire » résume votre personnage : quelqu’un qui s’exprime sur n’importe quel sujet dans une totale incompétence et qui dit n’importe quoi sans savoir de quoi et de qui il parle. J’ai souvent débattu sur Internet. J’ai rarement rencontré un tel cas d’incompétence, d’agressivité, et de partialité dans les médias que je fréquente.

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