Pas de progrès social sans laïcité !
C’est le sujet d’une conférence débat qui va se tenir le jeudi 3 décembre à 18 H 30 à l’hôtel de Ville de Saint Denis.
Le 27 mai dernier, une réunion animée par Guylain Chevrier a été perturbée et cassée physiquement par des individus se réclamant de la mouvance des « indigènes de la République ».
De nombreuses associations et militants s’étaient insurgés contre ces méthodes et les organisateurs avaient décidé de remettre le couvert….
On ne peut pas accepter que la violence se substitue au débat démocratique.
Il existe des laïques, authentiques qui refusent le communautarisme et la xénophobie.
Ils ont droit au respect et au droit à l’expression !
Le communautarisme enferme les personnes en fonction de leurs origines, les assigne contre les lois de la République à obéir à des règles imposés par des groupes religieux.
C’est ainsi que des islamistes font pression sur des familles pour que les jeunes filles portent le voile et que les préceptes du Coran, dans leur lecture et interprétation partisane et radicale soient appliqués à la lettre.
Certains militants qui se réclament du progrès et parfois abusivement du mouvement social sont des adeptes du relativisme culturel.
Ils se sont ainsi opposés à la loi d’interdiction du port de signes religieux ostentatoires dans les écoles, jugeant cette loi « raciste ».
Leur myopie politique les a conduits à joindre leurs voix aux islamistes.
Les xénophobes, eux, en combattant « l’islamisation de la France » confondent la religion musulmane et l’orientation politique des islamistes.
Ils s’en prennent à l’immigration et aux immigrés, certains parce qu’ils sont des « identitaires » ne concevant la France que blanche et chrétienne, d’autres perdant toute boussole et tout repère, ne comprenant pas que la population musulmane souffre de deux maux :
- La pression qu’elle subit de la part des islamistes ;
- Le racisme à son encontre.
Les laïques se battent contre ces deux fléaux que sont le communautarisme et la xénophobie.
Des associations laïques mènent des actions de solidarité dans les quartiers populaires de nos villes pour créer du lien social et pour faire reculer l’exclusion sociale.
Les actions menées comme les cours de français et les permanences sociales contribuent à briser les murs de séparation et d’incompréhension qui peuvent exister.
Des personnes de toutes origines, de toutes confessions ou sans confession se rassemblent et agissent d’un commun accord dans le cadre de la mise en vie des principes républicains que sont
La liberté, l’égalité et la fraternité.
Des résultats tangibles sont obtenus et la devise républicaine ne se réduit pas à des mots inscrits sur le fronton des mairies….ils deviennent des principes vivants qui forgent l’unité du peuple dans un quartier et dans une ville.
Le chemin est encore long mais c’est le seul qui permet le vivre ensemble.
Jean-François Chalot
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