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Accueil du site > Tribune Libre > Peut-on vivre sans argent ?

Peut-on vivre sans argent ?

 Dans un article précédent, « Comment l’Endettement de l’Occident a contribué à changer la Face du Monde ? Tyrannie ou triomphe de l’Argent pour le Progrès du Monde ? », paru le 18 octobre 2014, sur www.agoravox.fr, un intervenant a écrit : « Lorsque vous en aurez marre de tourner en rond, peut-être comprendrez-vous qu’il n’y a aucune solution équitable dans un système monétaire quel qu’il soit... »

 Une réponse, une approche qui laisse perplexe, puisque cet intervenant condamne tout système fondé sur l’argent. A-t-il raison ? A-t-il tort ? Il reste que toute pensée « pensée, intériorisée et réfléchie » par l’homme a sa valeur. Il est incontestable que ce qu’on croit de prime abord utopique a souvent de la valeur sauf que l’homme en général réfléchit par l’immédiateté et ne donne pas assez de « fond de réflexion » à la réflexion émise parce qu’elle semble impossible… et c’est la raison qu’il ne s’y arrête pas.

 Mais toute réflexion émise par un homme, même que l’on ne connaît pas, fait découvrir l’homme, dans le sens de ce qu’il est… sur le plan de la spiritualité évidemment. Et c’est ainsi que je suis arrivé à cette conclusion.

 Cet intervenant que je ne connais pas mais que j’apprécie par ce que dit sa pensée… C’est vrai, cela aurait été « idéal de vivre sans argent ». Mais comme tout le monde le voit et peut en témoigner, notre vie dépend de l’argent. Il n’y a que le malade réellement sur le plan mental qui n’est pas conscient du rôle de l’argent dans la société humaine. Et même pour lui, il existe des institutions qui le prennent en charge et passent aussi par l’argent pour leur activité. Donc l’argent est un phénomène universel. C’est lui qui règle, régente la vie des gens, des nations. Le monde vit avec l’argent. On peut tout aussi dire que l’argent, c’est un peu l’air que le monde respire « et par lequel il est » depuis des millénaires. D’autres diront que c’est le sang qui circule et fait vivre grâce aux échanges qu’il permet ce grand corps qu’est l’humanité. L’Argent conditionne donc toute existence.

 Et à cet intervenant, je pourrais répondre que « ce n’est ni moi, ni lui , ni les hommes ne l’ont décrété cet argent ». L’« Argent est venu par l’Histoire », il est venu comme ça, il s’est imposé aux hommes dès leur prise de conscience qu’ils doivent échanger pour survivre. Donc, l’homme n’a pas suivi ce qu’il a voulu, mais « a suivi ce qui lui était nécessaire ».

 Pour plus de compréhension, l’homme utilisait la bougie pour s’éclairer, il ne connaissait pas l’électricité. Il voyageait à dos d’ânes, de chevaux, ensuite sur des charrettes, puis des carrosses, des pirogues et… enfin en bateaux à voile, puis à moteur, en automobiles, en avion... De même, il utilisait des ossements, du sel… le troc, puis des pièces en fer, en bronze pour échanger des biens pour survivre, puis du métal-argent, métal-or, puis des créances scripturales jusqu’aux cartes de crédits électroniques aujourd’hui, aux clics informatiques que procèdent les banques dans les transactions internationales et qui brassent des milliards de dollars entre pays, à des « temps pratiquement zéro », instantanés peut-on dire.

 Mais « prôner un retour à une vie sans argent », est-ce sensé ? Est-ce réalisable ? Aussi peut-on énoncer que tout est possible. Que cet intervenant a raison de le prôner ! Mais il y a cet inconvénient que cela n’a jamais existé. Et « peut-on être si sûr que cela n’a jamais existé ? » Cela a probablement existé depuis la venue des premiers hommes primitifs sur terre, qu’il n’avait pas d’argent. Les hommes vivaient de la chasse et des cueillettes

 On peut même objecter que ce qui a existé avec les premiers hommes a existé aussi dans l’ère moderne, sous une autre forme.

  Il faut partir de ce principe que « De tout temps, les hommes ont échangé des biens quel que soit le moyen utilisé, même par la guerre, s’il le faut ». La colonisation de l’Afrique, des Amériques et de l’Asie n’a-t-elle pas a été « un pot de terre contre un pot de fer ». L’Europe n’a-t-elle pas acheté le Tiers monde par le fer. Les pays Sud et Nord américains ne doivent-ils pas indirectement leur existence à l’Argent, leur puissance. Evidemment, on extrapole, mais le « phénomène Argent » est partout, non seulement universel, il est aussi « herméneutique ».

 Un autre exemple, et celui-ci est majeur comme les précédents. L’Occident, i.e. « les États-Unis, l’Europe et le Japon n’ont-ils pas vendus une partie de leurs INDUSTRIES A l’ASIE ? » La Chine n’a-t-elle pas acheté, démonté et transporté chez elle des usines allemandes qui étaient en faillite ? Et cela grâce à l’Argent. Comment est-ce possible que l’Occident dans toute sa puissance industrielle brade son industrie qui a fait sa puissance ? N’est-ce pas un non sens ? Il a crée du chômage contre de l’ARGENT. Et c’est la seule explication. Là aussi, nous saisissons au vu de ces conséquences les phénomènes qui accompagnent l’usage de l’Argent. Un ARGENT qui peut revêtir des facettes les plus étranges qui soient. Et cette phénoménologie de l’Argent échappe aux hommes. Les hommes peuvent-ils quelque chose ? Ils n’y peuvent rien. Grâce à l’Argent, la Chine naguère pauvre a acheté pour 99 ans une partie du port grec de Pirée ? Et l’Inde immensément pauvre cherche à suivre, et suit déjà dans certains domaines, comme les aciers, et autres.

 Donc cet intervenant peut dire ce qu’il veut, il reste que toute idée réfléchie est porteuse… peut avoir un sens. Il est impossible qu’une idée pensée rationalisée, quelle qu’elle soit le contenu qu’elle véhicule et si utopique qu’elle soit, reste une idée qui a un sens. Si demain, avec le progrès, et l’homme ne peut savoir ce qu’il en sera d’un demain dont on ne sait rien, que le monde comme cet intervenant a prophétisé – il aura anticipé l’humanité de demain d’un temps dont on ne peut savoir la durée pour y arriver –, l’humanité vivra précisément ce demain sans argent.

 L’argent sera remplacé par le don, et le moyen utilisé pour y puiser sera la main, et les lignes de la main numérisées. Chacun des hommes de notre planète aura ce qu’il lui est nécessaire. Il n’aura qu’à faire circuler sa main sur des écrans de règlement quel que soit le lieu où il se trouve dans le monde pour payer ses achats. Comme on le fait sur des écrans de téléphones portables, ou des tablettes. « Des prémices pour un nouveau monde ? » Toute l’argent du monde sera numérisé. Et il a déjà commencé. Ne prône-t-on pas un gouvernement mondial, aujourd’hui ? Cela ne va pas dans ce sens ?

 Evidemment, cela paraît de la science-fiction ? Mais imaginons un croisement des temps. Un rassemblement d’hommes du Moyen-âge, rois, seigneurs et manants, en pleine campagne dans un tournoi de chevaliers, et que des hélicoptères pleines d’hommes armés atterrissent, les encerclent et leur tirent dessus, puis les met prisonniers. Que comprendraient ces hommes du Moyen-âge, avec toute leur bravoure de chevaliers, terrifiés à la vue du sang versé en quelques minutes sur des hommes criants et agonisants abattus par les balles de mitraillettes ? Certainement ils vont penser « QUE CES HOMMES SONT VENUS DE l’ESPACE ! D’UNE AUTRE PLANETE ! Ils ne pourront jamais penser que ce sont des hommes comme eux. Mis revêtus de casques et de gilets pare-balles, ils n’y verront que des hommes étranges et surtout dangereux, très dangereux ! Alors que ce n’est pas vrai, ce sont des mêmes hommes, des humains comme eux mais ont changé par le TRIBUT DU PROGRES.

 Cet exemple veut simplement dire que tout est possible. Ce l’on croit impossible peut être possible demain. Personne ne sait ce qu’il en sera demain. Sauf que la « pensée réfléchie » peut réfléchir sur ce demain même si elle n’a pas toutes les donnes. Aussi, rien n’exclut que l’humanité pourrait atteindre comme cet intervenant le pense une « civilisation post-monétique ». Fini alors le chômage ! Et pourquoi pas puisque le problème de la misère ne se posera plus puisqu’il n’y a pas d’argent. « Et si le travail remplacerait l’argent ! » Les gens vivant désormais de dons universels pour ainsi dire chercheraient alors un sens à leur vie. Et ce sens ne pourra à être accordé que par le travail, et seulement le travail donnerait un sens à l’existence, l’utilité d’exister pour les autres. Et non pour soi-même, ce qui serait sans sens.

 Et on peut même penser que les « 35 heures en France » sont une approche inconsciente à cet état de fait qui peut survenir dans un demain possible. En France, les 35 heures ont été votées pour socialiser l’emploi, le travail au plus grand nombre. Donc tout un processus nouveau aura à surgir. Et l’idée de cet intervenant n’est pas dénuée de sens.

 En attendant, et c’est très juste ce que dit l’auteur de cette critique, je « tourne en rond », mais je n’ai pas le choix. Je « tourne en rond avec l’Histoire ». J’essaie de déceler, de pénétrer les « circonvolutions cérébrales de l’Esprit de l’Histoire ». Je pars du principe que l’ « Histoire est le cerveau du monde ». Comme le grand philosophe allemand G. W. F. Hegel l’a écrit : « L’Histoire est le Tribunal du monde. » C’est elle le témoignage de tout ce qu’a fait l’homme depuis son avènement à la vie, à l’existence depuis des dizaines de milliers d’années. Et l’Argent qui a revêtu des formes différentes incroyables l’a accompagné durant toute son histoire.

 Et c’est ce à quoi je m’attelle, en espérant que « ma PENSEE me déroule les replis sinueux de ce cerveau du monde », comme l’aurait fait à un neurochirurgien sur le cerveau humain. La question est « Est-ce seulement possible ? » Et la réponse vient non de l’Homme que je suis, « MAIS DE LA PENSEE ELLE-MÊME » : « CONTINUE ! »

 

Medjdoub Hamed 

Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,

Relations internationales et Prospective.

www.sens-du-monde. com


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8 réactions à cet article    


  • L'enfoiré L’enfoiré 20 octobre 2014 19:21

    Aucun commentaire... bizarre.

    Je ne sais s’il vous répondra...
    J’aurai essayé...

    • Marc Chinal Marc Chinal 20 octobre 2014 20:23

      Il faut le temps de réponse...
      Votre billet parle de quoi exactement ? Son titre n’a rien à voir avec une civilisation qui n’utilise plus de monnaie ?! Vous parlez de l’interview que j’ai faite avec Paul Jorion, mais rebondissez sur ces propos, pas sur l’idée "post-monétaire.
      J’ai surement lu trop rapidement, mais si vous pouviez expliquer...


    • aimable 20 octobre 2014 19:59

      moi je sais une chose , « que l’argent ne fait pas le bonheur de celui qui n’en a pas »
      ça c’est du vécu !


      • Marc Chinal Marc Chinal 20 octobre 2014 20:27

        Ni de celui qui aurait pu en avoir.


      • Hamed 20 octobre 2014 21:56

        @ Marc Chinal

        Je vais essayer de vous répondre, de tenter de préciser ma réponse. J’ai vécu un temps dans les pays socialistes, l’ex-URSS précisément. J’ai visité d’autres pays socialistes et j’ai comparé avec les pays occidentaux. France, Allemagne, Royaume-Uni , Brésil, etc. Et, m’étant plongé dans cette ambiance de ces pays, dans le cadre d’études, de travail, etc., j’ai vécu un peu leur vie. A cette époque, je ne pensais pas tellement les différences entre les sociétés occidentales et celles de pays de l’Est. Mais j’ai eu à discuter avec des socialistes russes en particulier, très instruit, occupant des postes scientifiques importants et à titre privée bien sûr. J’ai eu à apprendre des choses qui ne se font pas en Occident. Par exemple, pour ce qui est de leurs économies, leur argent. Eh bien figurez-vous, tout d’abord ils ne sont pas véhiculés, prennent le bus comme tout le monde. Même des généraux, des Amiraux qu’il m’est arrivé de voir dans les bus. Et je sais qu’ils ont des véhicules de service et chauffeur. Mais, ils préfèrent aller en bus. Et cela m’a frappé.

        Quant aux civils avec qui j’ai mangé et m’ont d’ailleurs invité, ils m’ont appris que, chaque année, ils retournaient librement à l’Etat le surplus de leurs économies, leur argent amassé parce que tout simplement m’ont-ils dit, ils n’en ont pas besoin. Et ils sont même heureux de le faire. Et cela m’a marqué. Pourtant, il n’y a pas mal des choses intéressantes à acheter. Ou aller à l’opéra, le cinéma, les livres, au restaurant, ils en ont de magnifiques, etc. et tout n’était pas cher. Et là-bas, ce n’est pas l’ingénieur qui touche plus, mais le maçon par exemple qui fournit plus d’effort. Dès lors je me dis que si cette situation a existé, et elle ne s’est interrompue que suite à la crise économique du bloc Est. Ce qui a fonctionné pendant soixante-dix ans avec une monnaie socialiste peut revenir de nouveau un demain peut-être lointain mais il reviendra. Un demain où le monde aurait changé, aurait évolué et serait beaucoup plus civilisé, beaucoup plus « mental » qu’il ne l’est aujourd’hui. Un simple consommateur « désidéologisé », qui ne croit en rien. Un monde où les peuples apprendront à croire en l’humanité ! Un monde qui serait moins égoïste, plus proche de lui-même, plus riche aussi. Pourquoi plus riche ? Non pas qu’il aurait beaucoup d’argent, mais que le réservoir de travail dans le monde qui n’ont pas de travail parce qu’ils ne sont pas nécessaires à la production mondiale serait de nouveau nécessaire à la production mondiale pour une plus grande consommation, ce qui contribuerait à la croissance mondiale. Et évidemment, moins de guerres inutiles, les peuples de demain avec le progrès du monde ne seraient comme le sont les peuples d’aujourd’hui, certainement en mieux. Les guerres de cent ans en Europe, ou un régime hitlérien peut de nouveau être ressuscité. Il est évident que non. L’Histoire va de l’avant, les peuples s’améliore par l’Histoire. Et précisément, un monde nouveau et des peuples plus proche des autres contribueront à une nouvelle économisation du monde. Et cela passe par une distribution équilibrée par des besoins pour chacun comme cela fut pour les pays socialistes à leur époque. La misère n’existerait pas. D’autres problèmes surgiront certainement. On ne peut savoir ce qui peut arriver demain. Mais ce que vous dîtes un monde post-monétaire est une possibilité. Et c’est, en se rappelant comment des soviétiques rendaient leurs économies à leur Etat, et essayant de comprendre leurs motivations idéologiques, que je me suis dit qu’ils cherchaient la « sérénité de leur existence » dans l’engagement envers leur prochain. Évidemment, ce ne sont pas tous, mais je pourrais la majorité. Voilà ce que je pourrais vous dire. Et je pense que, par vos idées, vous êtes en avance du temps. Aussi comme on dit il faut laisser le temps au temps. Cordialement


      • Marc Chinal Marc Chinal 21 octobre 2014 13:47

        /il ne resterai que le pouvoir pur et dur sans concession, sans choix possible./
        .
        Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
        Le pouvoir de qui ?
        Les systèmes post-monétaires ne peuvent se baser que sur la responsabilisation de chacun, et donc sur une démocratie directe réelle (qui est impossible actuellement à cause des conflits d’intérêts liés à l’utilisation de monnaie).
        .
        Quant à la propriété, faites vous des différences entre « avoir 50 appartements pour que ça rapporte des loyers » et « la propriété d’usage » ?
        Quel est l’impact de la notion de propriété sur la psychologie humaine ?
        Etre « géré » par une « collectivité » qui vous accorde ou non un logement, n’est-ce pas toujours du pouvoir ?
        Quels sont vos points de vue ?


      • Marc Chinal Marc Chinal 22 octobre 2014 14:43

        / Mais ceux qui possèdent des biens,des terres .... Que feront ils comme chantage contre ceux qui n’ont rien et le pire peut-être ,concernera ceux qui sont locataires de leur lieu de vie ! /
        .
        Dans un système post-monétaire, vous pouvez être propriétaire historique (pour rassurer et empêcher l’idée de spoliation qui entraine des guerres civiles), mais si vous n’utilisez pas ce bien vous même, et bien une autre personne peut l’utiliser et l’entretenir.
        C’est ça la responsabilisation.
        Et le statut de locataire disparait dès qu’on supprime l’utilisation de monnaie.
        .
         / comment responsabiliser des gens sans pouvoir ?? /
        .
        1 - En leur donnant le pouvoir par la démocratie directe réelle. (sans monnaie et les conflits d’intérêt qui vont avec, c’est possible).
        .
        2 - En responsabilisant le travail qui actuellement est totalement déresponsabilisé (on ne sait plus qui fait quoi dans un produit manufacturé).


      • Marc Chinal Marc Chinal 20 octobre 2014 20:16

        Bonjour,

        c’est trop d’honneur que vous faites aux post-monétaires. smiley

        Dans un souci de « continuer la réflexion » de manière constructive, voici quelques réactions courtes pour ne pas noyer le lecteur potentiel (mais bon, le sujet fera toujours moins de buzz que Soral, Dieudo, un chaton écrasé, etc).

        /C’est vrai, cela aurait été « idéal de vivre sans argent ». Mais comme tout le monde le voit et peut en témoigner, notre vie dépend de l’argent. /

        Pourquoi dans votre logique, utiliser le conditionnel dans la 1ère phrase, et argumenter par du présent ?

        Si une situation est future (potentiellement), pourquoi dire que ce futur n’est pas possible parce que le présent n’est pas comme la situation future ?

        /je pourrais répondre que « ce n’est ni moi, ni lui , ni les hommes ne l’ont décrété cet argent ». L’« Argent est venu par l’Histoire », /

        Rassurez-vous, nous pensons la même chose. Ce n’est donc pas une « réponse ». ;o)

        /Mais « prôner un retour à une vie sans argent », est-ce sensé ? /

        Aïe... Il n’y a pas de retour (on n’est pas dans un film avec des voyageurs dans le temps), le système que nous prônons est une civilisation de l’accès, un système « post-monétaire », pas « pré-monétaire ».

        /Le don.../

        C’est un mot que nous employons parfois mais dont nous nous méfions car trop souvent il amène le contre argumentaire du « contre don » et de toutes les catastrophes qu’il peut engendrer.
        Si « contre don » nous parlons, il doit être sociétal, et non d’individu à individu.

        « j’apporte ce que je sais faire, la société comble mes besoins en retour. »
        Chose impensable dans une société de rareté artificielle et de course à la croissance.

        Un peu plus loin vous parlez de « Don universel... ». Le qualificatif va dans le sens de l’explication précédente. Donc, pourquoi pas.

        .

        Merci à vous de vous êtes penché (sans tomber) sur ce questionnement.

        N’hésitez pas à le creuser, dans le sens qu’il vous plaira, car, sans vouloir user des peurs qui empêchent de réfléchir (nous prônons l’inverse : réfléchir tranquillement), les solutions que nous propose le monde actuel (même du côté de ceux qui ont grand coeur, mais qui restent dans un système monétaire) et au regard de l’Histoire, nous font penser que nous avons le choix entre « un monde post-monétaire » ou « l’affrontement final généralisé ».

        .

        Evitons la seconde qui est une non-solution et décolonisons nos imaginaires.

        L’utopie d’hier est le présent de demain.

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