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Pourquoi les avions n’ont pas été interceptés le 11-Septembre : L’avocat de Wall Street et le Coordinateur des détournements issu des Opérations Spéciales

C’est l’une des questions récurrentes sur le 11-Septembre qui, 10 après les événements, n’a toujours pas trouvé de réponse : Comment la chasse aérienne des USA a-t-elle pu rester aussi inerte pendant plus d’une heure et demie le 11/9 et laisser trois des quatre avions détournés atteindre leur cible, et le 4e s’écraser en rase campagne après une supposée révolte des passagers contre les pirates ? Le chercheur Kevin Ryan, déjà auteur d’articles extrêmement complets et sourcés que nous avons relayés dans nos pages (voir en fin d’article), s’attarde ici sur le rôle et le profil de deux personnes en particulier, Benedict Sliney et Michael Canavan. Vous n’avez jamais entendu parler d’eux ? C’est normal, ils n’apparaissent (pratiquement) pas dans le Rapport de la Commission sur le 11-septembre, et pourtant leurs fonctions le 11 septembre 2001 les plaçaient au centre du dispositif de défense aérienne, qui a totalement failli ce jour-là. Lisez plutôt.

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Cinq chasseurs F-16 de l’US Air Force

Pourquoi les avions n’ont pas été interceptés le 11-Septembre : L’avocat de Wall Street et le Coordinateur des détournements issu des Opérations Spéciales

par Kevin Ryan, 911Blogger, le 26 avril 2011

Kevin Ryan est spécialiste en chimie et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL), la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction. C’est à UL que le National Institute for Standards & Technology (NIST) avait fait appel pour effectuer des simulations d’incendies sur des poutres similaires à celles du WTC afin de valider leur étude sur ces effondrements. Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories. Il n’a de cesse depuis de dénoncer ces manipulations, pour que justice soit rendue aux victimes de ces attentats et des guerres illégales qui s’en sont suivies. Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center.

Traduction GV pour ReOpenNews

L’une des nombreuses questions restées sans réponses à propos des attentats du 11-Septembre, et non des moindres, est celle-ci : pourquoi aucun des 4 avions n’a été intercepté ?

Une réponse succincte consiste à dire que l’échec de la défense aérienne US est dû à un ensemble de facteurs et de personnes. Des changements de politiques, d’infrastructures, et de personnel avaient été effectués peu de temps auparavant, et ce jour-là précisément avaient lieu, par une coïncidence extraordinaire un certain nombre d’exercices militaires. Mais les faits les plus surprenants à propos de l’échec de la défense aérienne concernent l’absence totale de communication entre les différentes agences chargées de protéger le pays. A la Federal Aviation Administration (FAA), deux personnes émergent particulièrement au sein de cette chaine de communication défaillante. L’un était avocat et c’était son premier jour à ce nouveau poste [à la FAA], l’autre était Commandant aux Opérations spéciales et n’a jamais eu à rendre de compte pour son rôle essentiel [ce jour-là], et n’a même pas été interrogé à ce sujet.

La Commission sur le 11/9 a écrit dans son rapport que «  le 11-Septembre, la défense aérienne US dépendait de l’étroite interaction entre deux agences fédérales : la FAA, et le North American Aerospace Defense Command (NORAD).  »[1]

D’après la Commission, cette interaction débuta par les contrôleurs aériens dans les centres régionaux concernés de la FAA, qui incluaient donc, pour ce qui concerne le 11-Septembre, les centres de Boston, New York, Cleveland et Indianapolis. En cas de détournement, ces contrôleurs aériens devaient « alerter leurs supérieurs, qui à leur tour, devaient informer leur hiérarchie, niveau après niveau, en remontant jusqu’au sommet, c’est-à-dire au Quartier général (QG) de la FAA. Au QG se trouvait le « coordinateur pour les détournements » (hijack coordinator), qui n’était autre que le directeur du bureau de la FAA pour la sécurité de l’Aviation civile, ou bien une personne déléguée par lui. »

Le « coordinateur pour les détournements » aurait alors à « contacter le Centre de commandement militaire national au Pentagone (National Military Command Center, ou NMCC) », et le NMCC demanderait l’accord du bureau du Secrétaire à la Défense pour l’envoi de l’assistance militaire. Si l’accord était donné, les ordres seraient transmis au travers de la chaine de commandement du NORAD jusqu’en bas [aux pilotes intercepteurs]. »[2]

Le rapport de la Commission sur le 11/9 (que nous appellerons « le Rapport ») indique que les militaires ont finalement été notifiés pour tous les détournements, mais qu’aucune de ces notifications n’a été faite à temps pour intercepter les avions. Le Rapport contredit au passage bon nombre de témoignages sur ce point, et suggère que les déclarations précédemment faites par les chefs militaires lors de leurs dépositions devant la Commission étaient « incorrectes ». La correction de ces déclarations a amené à une réévaluation du temps qu’il a fallu aux militaires pour répondre aux demandes d’interception faites par la FAA. Enfin, le Rapport établit que « les appareils du NEADS ont eu 9 minutes pour réagir au premier avion détourné, n’ont pas été alertés à temps pour le second, ni pour le troisième, ni pour le quatrième. »[3]

Le rapport n’accuse personne en particulier dans la chaine de communication pour l’échec à intercepter les avions, mais il dédouane explicitement «  le commandement et les officiers du NEADS » et «  les personnes chargées du contrôle aérien à la FAA, les responsables de l’infrastructure, et les responsables du Centre de commandement.  » En réalité, le Rapport va jusqu’à féliciter ces gens pour leur performance ce jour-là.[4] Curieusement, le coordinateur pour les détournements n’est pas mentionné dans la liste de personnes « dédouanées ». Les contrôleurs aériens ont averti leur hiérarchie selon la procédure, mais c’est apparemment lors des étapes suivantes de cette communication vers le quartier général (QG) de la FAA qu’il y a eu des retards. En effet, le QG de la FAA a reçu d’innombrables alertes au sujet du détournement des 4 avions, mais échoua à faire son travail. L’un des exemples les plus marquants fut l’échec du QG de la FAA à demander l’assistance militaire pour le 4e avion, le Vol 93.

Page 28 du Rapport on peut lire : «  A 9 h 34, l’annonce du détournement était parvenue au Quartier général de la FAA.  » Malgré cela, le Vol 93 s’est écrasé en Pennsylvanie entre 10 h 03 et 10 h 07.

Pour mettre cela en perspective, à 9 h 34, plus de 30 minutes s’étaient écoulées depuis que le second avion s’était écrasé contre le World Trade Center (WTC). On savait qu’un 3e avion avait été détourné , et il était sur le point de s’écraser contre le Pentagone. Tout le monde aux Usa savait que nous subissions une attaque terroriste coordonnée utilisant des avions détournés, puisque que dès 9 h 03, les grandes chaines télé d’actualité comme CNN avaient déjà diffusé l’information.

Telle était la situation au moment où le QG de la FAA a été averti du 4e détournement. Compte tenu des circonstances, un observateur neutre s’attendrait à ce que le plus haut niveau d’alerte soit décrété à tous les niveaux du gouvernement, suite à l’annonce de ce 4e avion détourné. Pourtant, la direction de la FAA ne suivit pas le protocole de demande d’assistance militaire.

La Commission sur le 11/9 soutient que le Quartier général de la FAA n’a déclenché aucune alerte à propos du détournement du Vol 93 avant que celui-ci ne soit détruit. Quelle qu’en soit la raison, le Centre de commandement de la FAA, situé à Herndon (VA), n’a pas non plus demandé l’aide des militaires. En fait, ni le Centre de Commandement, ni le Quartier général de la FAA n’ont contacté le NMCC pour demander l’assistance des militaires pour aucun des quatre avions détournés.

Par conséquent, il semble raisonnable de nous intéresser aux personnes dont les rôles étaient les plus importants le long de cette chaine de communication défaillante. Au moment où le pays tout entier était au courant que nous étions attaqués et que des avions avaient été détournés pour être utilisés comme armes, les deux personnes les plus importantes dans le cadre de la réponse de la FAA étaient 1) la personne à la tête du Centre de commandement national de la FAA, et 2) le coordinateur pour les détournements au Quartier général de la FAA. Il apparait que ces deux personnes étaient nouvelles à leurs postes. En fait, c’était le premier jour pour Benedict Leo Sliney le manager des opérations nationales au Centre de Commandement de la FAA.

Benedict Sliney (ci-contre)

Benedict Sliney avait travaillé comme contrôleur aérien à l’US Air Forcependant la guerre du Vietnam, et après cela, avait effectué toute la première moitié de sa carrière à la FAA. Dans les années 80, Sliney avait quitté la FAA pour travailler comme procureur, et l’est resté pendant les années 90. Il travailla pour différents cabinets d’avocats pendant cette période, s’occupant de cas très variés, et était associé avec certaines de ces sociétés.

Parmi les clients de Sliney, on trouvait des investisseurs financiers qui furent accusés de fraude par la Securities and Exchange Commission(l’équivalent du gendarme de la Bourse). Dans l’une de ses affaires, il représentait Steven K. Gourlay, Jr., un employé de la Sterling Foster. Il semble que la Sterling Foster était « secrètement contrôlée » par Randolph Pace et se trouvait au centre de ce qui est considéré comme l’une des plus grandes escroqueries de l’histoire. »[5] Sliney obtint en 1998 la levée des charges contre Gourlay, mais dans une affaire ultérieure en 2002, Gourlay plaida coupable de complicité de fraudes financière et de fraude postale et électronique, et fut condamné à 6 mois de prison. [6,7]

Au cours de l’été 2000, Sliney représenta Merril Lynch pour une affaire où le délai de transfert de fonds d’un client à Smith Barney « causa apparemment à ce dernier une perte d’un montant de 638 000 $ sur leurs investissements chez Merril Lynch. » Sliney réussit à tirer d’affaire Merrill Lynch.[8]

Pour une raison indéterminée, Sliney décida de quitter sa lucrative carrière d’avocat quelques mois seulement avant le 11/9, pour retourner à la FAA. Il semble que Jack Kies, le manager des Opérations tactiques à la FAA, proposa à Sliney le poste de responsable des Opérations nationales au Centre de Commandement. Mais Sliney demanda à travailler comme spécialiste, et commença à ce poste. Kies proposa à nouveau à Sliney le poste de manager des Opérations nationales quelque 6 mois plus tard, poste que Sliney cette fois accepta.[9] Son premier jour à ce poste fut le 11 septembre 2001.

Le 11/9, d’autres employés présents au Centre de commandement de la FAA étaient plus gradés que Sliney. Leurs dépositions ultérieures, dont celles de Linda Schuessler et de John White, confirment cependant que c’est bien à Ben Sliney que fut confié le rôle de superviser la réponse du Centre de Commandement aux détournements d’avion ce jour-là. Malgré l’importance critique de son rôle, Sliney n’est mentionné qu’une seule fois dans le rapport de la Commission sur le 11-Septembre. D’après le résumé de sa déposition dans le cadre de l’enquête, Sliney fut averti une première fois d’un détournement en cours » entre 8 h 15 et 8 h 20 (heure locale EDT). C’est à peu près l’heure à laquelle on perdit le contact avec le Vol 11 d’American Airlines, le premier des quatre appareils détournés, et 30 minutes avant que l’avion ne s’écrase contre le World Trade Center (WTC). C’est environ deux heures avant que le Vol 93 soit détruit en Pennsylvanie. Chose incroyable, si l’on écoute le témoignage de Sliney, ce n’est qu’après la confirmation d’un 2e avion détourné et après que les deux avions se soient écrasés contre le WTC (c’est-à-dire pratiquement une heure après qu’il eut appris le 1er détournement) que Sliney réalisa que des pirates étaient aux commandes de l’avion. »[10]

Suite au crash du 2e avion contre la Tour Sud, Sliney réagit en demandant une réponse militaire, par l’intermédiaire d’une équipe militaire spécialement dédiée au Centre de Commandement de la FAA, la Cellule des Services du trafic aérien (Air Traffic Services Cell, ou ATSC). Cela se passait aux environs de 9 h 06. A ce moment-là, l’un des trois officiers de l’ATSC appela le NMCC, et on lui répondit que les «  grands chefs » du NMCC « assistaient à une réunion pour mettre au point leur réponse » aux attaques, et qu’il serait rappelé. »[11] Comme le montre cet exemple, il y a au moins autant de questions à se poser sur ce qui s’est passé au NMCC, qu’à la FAA ce matin-là.[12]

Plusieurs hauts responsables de la FAA ont confirmé que les militaires avaient été avisés, et avaient su très tôt pour les détournements. Il s’agit de Jeff Griffith du Centre de Commandement, et de Monte Belger, l’administrateur adjoint de la FAA, qui lui, était présent au Quartier Général de la FAA. Belger déclara qu’« il y avait plusieurs militaires de permanence au centre de Commandement de la FAA, comme l’a indiqué M. Sliney. Ils participaient à tout ce qui se passait. Il y avait des militaires dans l’organisation de contrôle aérien de la FAA, dans une «  Situation room  ». Ils participaient bien à tout ce qui se passait. »[13]

Le résumé de la déposition de Sliney est truffé de phrases comme «  je ne me souviens pas » ou « je n’étais pas au courant  », mais il se souvient avoir « été informé  » que des avions intercepteurs ont été finalement été envoyés (mais trop tard). Apparemment, Sliney ne savait même pas ce que ces chasseurs feraient s’ils étaient envoyés. Il se rappelle avoir pensé « mais que peuvent-ils faire ? » De plus, adoptant une posture plutôt défensive, Sliney affirma que « de toute façon il n’avait pas reçu de requête demandant d’autoriser une requête pour demander l’assistance des militaires.  »[14]

On pourrait penser que le responsable des Opérations nationales au Centre de Commandement de la FAA n’avait pas besoin d’une « requête demandant d’autoriser une requête pour demander l’assistance des militaires,  » et qu’il savait ce que signifie l’assistance militaire. Mais les propos de Sliney laissent penser qu’il ne savait même pas en quoi consistait le protocole de demande d’aide aux militaires en cas de détournement. L’interprétation de Sliney au moment des faits le 11/9, et aujourd’hui (deux ans plus tard, lorsque fut prise sa déposition) était qu’une requête de la FAA pour demander l’aide de l’armée de l’air « émanait des centres concernés… directement vers les militaires.  » Autrement dit, Sliney n’avait connaissance d’aucun rôle que le Centre de Commandement de la FAA ou le Quartier Général devaient assumer dans le cadre d’une demande d’interception d’un avion détourné. Cela contredit de manière évidente le protocole décrit dans le rapport de la Commission sur le 11/9, et défie le concept même de "coordinateur pour les détournements".

S’ajoutant à la confusion à propos du rôle du Centre de Commandement quant à la demande d’assistance militaire, il semble qu’il n’y avait au QG de la FAA qu’une seule personne autorisée à solliciter cette assistance. Le 11/9, il fut répondu à Ben Sliney que cette personne restait introuvable. Plus tard, Sliney racontera ces faits ainsi : « J’ai dit quelque chose comme ‘C’est incroyable ! Il n’y a qu’une seule personne ! Il doit quand même bien y avoir quelqu’un désigné pour ça, ou qui prenne la responsabilité d’envoyer un ordre, non ? » Nous étions de plus en plus frustrés du manque d’information. Que faisaient les militaires ?  »[15]

Michael Canavan (ci-contre)

Le lieutenant général Michael A. Canavan, coordinateur pour les détournements au Quartier Général de la FAA, occupait ce poste depuis seulement 9 mois et devait le quitter moins d’un mois après le 11/9 . De façon surprenante, bien que Mike Canavan soit cité dans le rapport de la Commission sur le 11/9, il ne l’est pas pour son rôle de coordinateur pour les détournements à la FAA, qui était pourtant au centre de l’échec à intercepter les avions le 11/9.

Au lieu d’être mentionné comme Coordinateur pour les détournements, Canavan figure dans le rapport pour avoir commandé au Joint Special Operations Command (JSOC), qui était en charge des opérations de contre-terrorisme et des opérations secrètes. Le Rapport décrit la façon dont Canavan a participé à l’échec de la mise en pratique d’un plan soigneusement élaboré en 1998 par la CIA pour capturer Oussama Ben Laden (OBL) en Afghanistan. Canavan est cité, expliquant que le plan aurait fait prendre trop de risques aux membres des tribus afghanes, et que « l’opération était trop complexe pour la CIA. »[16]

Canavan a effectué pratiquement toute sa carrière aux Opérations militaires secrètes. Il fut soldat des Forces spéciales pendant plusieurs années, et avant de passer Commandant du JSOC, il fut Commandant des Opérations spéciales pour la partie européenne (US European Command, ou SOCEUR), qui inclut aussi les opérations en Afrique. Canavan a commandé le SOCEUR de 1994 à 1996 et le JSOC de 1996 à 1998.

Le JSOC est l’organisation qui a succédé à l’OPC, Office of Policy Coordination, une organisation secrète financée par le gouvernement depuis son autorisation par le National Security Council en 1948. L’OPC était dirigé par le directeur de la CIA, Allen Dulles, et par Franck Wisner, un responsable du Département d’État bénéficiant de pouvoirs sans précédent du fait de sa position dans les milieux financiers et juridiques de New York. Le JSOC fut créé en 1980 par le Pentagone et fut dirigé par Richard Stillwell, le collègue de Ted Shackley à l’OPC. D’après l’essayiste [américain] Joseph Trento, le JSOC est rapidement devenu « une des organisations les plus secrètes du gouvernement US. »[17]

La création du JSOC fut de manière évidente une réponse à l’échec de l’opération visant à libérer les otages détenus en Iran, opération appelée « Serre d’aigle » (Eagle Claw). Le JSOC a immédiatement commencé par s’engager dans « un ensemble d’opérations secrètes » financées par des « budgets occultes. » [18] Cela inclut des opérations au Honduras et au Salvador, pour soutenir les guerres illégales des Contras, les rebelles nicaraguayens.

En 1987, le JSOC fut transféré sous le nouveau commandement militaire appelé US Special Operations Command (SOCOM) qui vit le jour suite au travail du Sénateur William Cohen. Le Sénateur Cohen deviendra par la suite le Secrétaire à la Défense entre 1997 et 2001, c’est lui qui sera à l’origine de la révision quadriennale de la Défense réduisant de 100 à 14 le nombre d’avions de combat chargés de protéger le sol des USA.[19] Cohen est maintenant président du Cohen Group, où il travaille avec son vice-président, Marc Grossman, celui-là même qui est cité de manière répétée par la lanceuse d’alertes Sibel Edmonds dans les informations qu’elle a tenté [si longtemps] de divulguer. Il est intéressant de noter que Hugh Shelton était commandant du SOCOM durant les mêmes années pendant lesquelles Canavan commandait le JSOC. Shelton deviendra par la suite le chef d’État-Major interarmées (Joint Chiefs of Staff, ou JCS), qui est le plus haut rang militaire aux USA. C’est le poste qu’il occupait le 11-Septembre, et tout comme Canavan, il était étrangement absent pendant les quelques heures [cruciales] ce matin-là. [20]

En tout cas, il est plutôt curieux de constater que Michael Canavan était à un poste qui se révéla central dans l’échec à intercepter les avions détournés le 11/9, et qu’il avait également été impliqué dans l’évaluation des plans visant à capturer OBL quelque trois ans plus tôt. Mis à part la coïncidence qui a voulu qu’il soit choisi comme la personne la mieux qualifiée pour deux postes si différents, c’est aussi le personnage central dans ces deux affaires qui ont [au final] permis aux attentats du 11/9 de se réaliser.

Lors de ses débuts à la FAA au poste de coordinateur pour les détournements, neuf mois à peine avant les attentats, Canavan était en charge d’exercices d’entrainement qui « ressemblaient diablement au complot du 11/9,  » d’après John Hawley, un employé de la branche du renseignement à la FAA.[21] Dans ses commentaires à la Commission sur le 11/9, Canavan nia avoir participé à de tels exercices, et la Commission n’a apparemment pas pris la peine de rapprocher les deux témoignages contradictoires de Hawley et de Canvan sur ce sujet pourtant important.

Cela n’a toutefois rien de surprenant si l’on considère le fait que la Commission sur le 11/9 a traité Canavan avec la plus extrême déférence. La lecture de la transcription de ces auditions laisse l’impression que les membres de la Commission ne cherchaient pas seulement à lui éviter les questions gênantes, mais qu’ils ont fait montre d’une totale obséquiosité vis-à-vis de Canavan.

Lee Hamilton [le co-président de la Commission sur le 11/9 - NdT] a commencé ses questions à Canavan en disant : « On peut dire que vous vous y connaissez en compagnies aériennes, n’est-ce pas ?  »[22] Mais comme d’autres affirmations et rapports d’Hamilton, les éléments indiquent exactement le contraire.

En mai 2001, Canavan rédigea un mémo interne à la FAA qui établissait une nouvelle politique instituant des sanctions plus légères pour les compagnies aériennes et les aéroports connaissant des problèmes de sécurité. Le mémo indiquait que si les compagnies ou les aéroports avaient un plan pour résoudre le problème, alors aucune sanction ne serait prise. Pour une raison inconnue, le mémo a également été interprété comme spécifiant que les agents de la FAA n’étaient pas tenus d’exiger des corrections si la compagnie aérienne ou l’aéroport disaient qu’ils y travaillaient. Le mémo de Canavan a été cité à plusieurs reprises comme l’une des raisons pour lesquelles certains problèmes de sécurité n’ont pas été résolus dans les mois précédant le 11/9.[23, 24]

Le job de Canavan était clairement le maillon le plus important dans la chaine de communication entre la FAA et les militaires. Mais la Commission sur le 11/9 n’a pas cherché à savoir, comment la fonction de « coordinateur pour les détournements » avait été assurée le 11/9, et n’a pas mentionné le fait alarmant que nous ne savons pas qui a réellement assumé le rôle de coordinateur pour les détournements pendant la journée du 11 septembre 2001. Nous ne le savons pas, puisque Canavan a expliqué qu’il était à Porto Rico ce matin-là et a affirmé qu’il avait « manqué tout ce qui s’est passé ce jour-là. »[25]

Voici la phrase exacte que Canavan a prononcée devant la Commission, en réponse à la question – tout aussi servile que celles de Lee Hamilton – du membre de cette Commission, Richard Ben-Veniste :

« Voici ma réponse – et ce n’est pas pour éluder la question. Premièrement, je visitais l’aéroport à San Juan le jour où tout cela s’est produit. C’était un aéroport CADEX, et j’étais là-bas pour virer quelqu’un qui avait un poste important. Et donc lorsque le 11/9 est survenu, c’est là-bas que je me trouvais. J’ai pu revenir sur Washington en soirée par un vol spécial de l’armée depuis San Juan, jusqu’à Washington. Et donc, tout ce qui a transpiré ce jour-là en termes d’horaires, je dois dire que – et je n’ai pas d’informations là-dessus maintenant, car quand je suis revenu, nous n’étions pas… ce n’était pas le problème à ce moment-là. Nous étions… quand je suis revenu, il s’agissait de…savoir : que devions-nous faire dans les prochaines 48 heures pour consolider ce qui venait d’être fait.  »[26]

On aurait pu penser que les membres de la Commission exprimeraient un certain étonnement devant ce récit plutôt décousu, et l’affirmation relativement incohérente sur son indisponibilité pendant les événements du 11/9. Nous aurions certainement pu nous attendre à ce qu’ils posent davantage de questions précises sur qui assumait ce jour-là le rôle le plus important en rapport avec l’échec de la riposte de la défense nationale. Mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, Ben-Veniste « mit ce problème de côté, » et changea de sujet. Aucun des membres de la Commission ne fit de commentaire sur l’absence de Canavan ce jour-là, ou ne demanda qui l’avait remplacé en tant que contact principal entre la FAA et les militaires pour ce qui touchait aux détournements. Et bien sûr, le rapport de la Commission sur le 11/9 ne fait aucune mention de tout cela.

Si l’on veut vraiment savoir ce qui s’est passé, il faut revenir sur l’échec du QG de la FAA à envoyer une assistance militaire pour le Vol 93. Nous devons nous poser la question : quel usage le Quartier général de la FAA a fait de cette information pendant ces 30 minutes, alors que la seule personne en charge de « faire » quelque chose était absente ? Apparemment, pendant 1/4 d’heure, rien n’a été fait. Et après ces 15 minutes, d’après le rapport de la Commission sur le 11/9, les conversations qui ont eu lieu n’ont mené nulle part.

A 9 h 49, d’après le Rapport, voici l’échange entre le Centre de Commandement et le Quartier Général de la FAA.

Centre de Commandement  : Euh, vous ne pensez pas que, euh, il faudrait peut-être envoyer un avion de chasse ?

QG de la FAA : Mais bon Dieu ! J’en sais rien moi…

CC : Euh, c’est une décision que quelqu’un va devoir prendre disons dans les prochaines 10 minutes.

QG de la FAA  : Ouais, mais vous savez, tout le monde vient de quitter la salle ici…

Le rapport de la Commission explique que ces échanges stériles sur la possibilité de faire décoller un avion de chasse avaient toujours lieu au QG de la FAA vingt minutes après qu’ils eurent reçu l’alerte pour le 4e détournement.

A 9 h 53 : « Le QG de la FAA a informé le Centre de Commandement que le directeur adjoint pour le service du trafic aérien s’entretenait avec Monte Belger sur l’envoi de chasseurs.  »

Mis à part la contradiction avec le témoignage de Benedict Sliney selon lequel une requête de la FAA pour demander l’assistance militaire « émanait des centres concernés… directement aux militaires,  » cette partie du rapport de la Commission ne dit jamais qui était ce « directeur adjoint pour les services de trafic aérien ». Les enregistrements audio suggèrent qu’il se prénommait Peter. Ce pourrait être Peter H. Challan, un ingénieur qui travaillait à la FAA depuis 1969 et avait occupé le poste d’adjoint à l’administrateur associé pour les services du trafic aérien depuis juillet 1969. Mais le directeur adjoint des services du trafic aérien ce jour-là s’appelait Jeff Grifith. Monte Belger était Administrateur délégué pour la FAA, commandant en second de l’administrateur de la FAA,Jane Garvey

Belger et Griffith nièrent par la suite avoir jamais eu de discussion à propos de l’envoi d’un chasseur, bien que la Commission sur le 11/9 affirme que ce fut le cas.

Jane Garvey était aussi présente au QG de la FAA lors de l’échec de la riposte. Elle fut administrateur de la FAA de 1997 à 2002, et le hasard veut qu’elle ait été quelques années auparavant la directrice de l’aéroport international Logan de Boston, d’où deux des vols détournés le 11-Septembre ont décollé. Apparemment, le passif de Garvey en tant que directrice de l’aéroport Logan, qui a connu pendant plusieurs années plus de problèmes de sécurité que tous les autres grands aéroports, ne l’a pas empêché d’être nommée à ce poste haut placé à la FAA. C’est Garvey qui a embauché Canavan comme Administrateur associé à la Sécurité civile, et par conséquent, comme coordinateur pour les détournements.

En tout état de cause, en l’absence d’un coordinateur pour les détournements, la FAA était totalement incompétente pour communiquer le besoin d’intercepter les avions détournés du 11/9. Officiellement, l’unique avertissement sur les détournements qu’ont reçu les militaires est arrivé directement des centres de la FAA, court-circuitant à la fois le Centre de commandement et le Quartier général de la FAA. Le Centre de Boston a appelé le North East Air Defense Sector (NEADS) à 8 h 37 pour demander de l’aide à propos du premier détournement, et le Centre de New York a notifié les militaires du second détournement à 9 h 03. Le NEADS a su pour le 3e à seulement 9 h 34, et les militaires auraient eu connaissance par le Centre de Cleveland du détournement du Vol 93, à 10 h 07. Encore une fois, rappelons qu’aucun des quatre avions ne fut intercepté.

Le 11/9 et les opérations spéciales

Même si Michael Canavan n’était pas disponible pour remplir sa fonction si critique le 11/9, il fut quand même pleinement impliqué dans la réponse aux attentats. À peine deux jours plus tard, il prit part à la réunion des responsables de Comités (Principals Committee Meeting) présidée parCondoleezza Rice, avec l’ensemble du cabinet « de guerre de Bush. »[27] La réunion avait pour objet de planter le décor de la future « guerre au terrorisme » qui allait être menée. Canavan tirera son épingle du jeu des guerres qui s’ensuivront et de la privatisation des opérations militaires, puisqu’il sera embauché par Anteon International Corporation comme président du groupe en charge du système d’information. Il rejoindra ainsi plusieurs autres ténors du Département de la Défense, dont son ex-collègue aux Opérations spéciales, Commandant du SOCOM et président de JCS, Hugh Shelton, qui faisait lui aussi partie de la direction d’Anteon.

Depuis le 11/9, les activités secrètes ont été vivement encouragées et se sont multipliées, toutefois, avant le 11/9, la SOCOM n’était pas supposée agir dans le domaine des opérations secrètes. C’est pourquoi le JSOC travailla en étroite collaboration avec la division clandestine de la CIA appelée Special Activities Division (SAD). Canavan avait pris la direction de ce type d’opérations pour le nord de l’Irak, le Libéria et la Bosnie. Il avait mené des opérations spéciales en Croatie en 1996 et, d’après le Président Clinton, c’est lui qui avait identifié le corps du ministre du Commerce Ron Brown, après le crash de son avion. [28] Le JSOC opère régulièrement avec des agences de renseignement étrangères, y compris le Mossad.[29] Il est intervenu lors d’actes de piraterie, comme celui de l’Achille Lauro, ou encore le vol 847 de la TWA. Il a aussi opéré pendant plusieurs années depuis des bases situées dans des pays étrangers, comme l’Arabie saoudite.[30] La directive présidentielle (PDD-25) a accordé au JSOC une des rares exemptions vis-à-vis du Posse Comitatus Act de 1878, ce qui signifie que le JSOC peut légalement conduire des missions sur le sol américain.[31]. Dans la guerre contre le terrorisme, les unités de missions spéciales du JSOC ont obtenu l’autorisation de mener des opérations secrètes partout dans le monde. Le JSOC opère effectivement hors de tout cadre juridique, capturant et tuant des gens, à l’insu ou pas des pays dans lesquels il agit. Les missions du JSOC se font toujours dans la plus grande discrétion, et le gouvernement US ne reconnaitra jamais aucun détail à leur sujet.

Le reporter Seymour Hersh a écrit que le JSOC était placé sous le commandement du vice-président Dick Cheney après les attentats.[32] Hersh a également affirmé que les chefs de JSOC « sont tous membres , ou du moins soutiennent tous l’ordre des Chevaliers de Malte » et que «  la plupart d’entre eux sont membres de l’Opus Dei. »[33] Les liens étroits entre les Chevaliers de Malte et les hauts dirigeants du renseignement US, y compris William Casey et William Donovan, font l’objet d’une vaste documentation.[34] Des accusations similaires ont été adressées à Louis Freeh, qui a dirigé le FBI de 1993 à 2001, et qui a collaboré étroitement avec Canavan et Shelton dans la poursuite de cibles visées par les Opérations spéciales.

D’autres dirigeants des Opérations spéciales ont été impliqués dans l’absence de riposte le 11/9. C’est le cas de Richard Armitage, qui a assisté à la vidéoconférence sécurisée (SVTS, pour Secure Video Teleconference) pendant les attentats.[35] Il s’agissait de la réunion présidée depuis la Maison Blanche par Richard Clarke, dont la Commission sur le 11/9 a dit qu’elle avait commencé à 9 h 25, et qu’elle incluait des chefs de la CIA, du FBI et de la FAA, ainsi que des Départements d’État, de la Défense et de la Justice. Même avec tous ces hauts responsables participant à cette conférence, rien n’a été fait pour empêcher le vol 93 de se crasher ce matin-là, environ 40 minutes après le début de la conférence. Au lieu de cela, nous avons été laissés sans défense.

Tout comme Canavan et Shelton, Armitage participa à certaines opérations spéciales au Vietnam et il aurait aussi été impliqué dans certaines des opérations secrètes les plus fameuses de l’histoire des USA, comme le Programme Phoenix, et les crimes de l’Iran-Contra.[36] Malgré toutes ces années passées au Département de la Défense, il occupait le poste de Secrétaire d’État le 11/9. Après l’invasion de l’Irak, il fut identifié comme l’un de ceux qui avaient trahi l’agent de la CIAValérie Plame en révélant son identité, apparemment pour se venger des tentatives de son mari d’adopter une position critique sur l’histoire des Armes de destruction de masse (AMD). Armitage a admis avoir révélé l’identité de Plame, mais a expliqué que ce fut par inadvertance.[37]
Un autre agent des Opérations spéciales qui a témoigné devant la Commission sur le 11/9 et a joué un rôle important par rapport aux compagnies aériennes et aux infrastructures avant le 11/9, s’appelle Brian Michael Jenkins. Pendant que Shelton et Canavan dirigeaient le SOCOM et le JSOC, Jenkins travaillait comme président délégué chez Kroll au moment où cette société concevait le système de sécurité du complexe du World Trade Center (WTC).[38]

Jenkins fut nommé par le Président Clinton comme membre de la Commission de la Maison-Blanche sur la sécurité aérienne, où il collabora avec James Abrahamson qui travaillait pour la sociétéStratesec en charge de la sécurité du WTC, et Louis Freeh, le directeur du FBI (et membre supposé de l’Opus Dei). En 1999 et 2000, Jenkins travailla comme conseiller pour la Commission nationale sur le terrorisme, dirigée par L.Paul Bremer, qui fut par la suite un des hauts dirigeants de Marsh & McLennan, une des sociétés impactées au WTC, et fut également gouverneur dans l’Irak occupé. Jenkins revint ensuite à la Rand Corporation où il avait travaillé précédemment avec Donald RumsfeldCondolleezza Rice, Franck Carlucci du Groupe Carlyle, et Paul Kaminski d’Anteon. Le lieutenant-colonel John Blitch est également l’un des agents des Opérations spéciales qui prit une part importante dans les événements qui suivirent immédiatement le 11/9. Blitch passa toute sa carrière dans les Forces spéciales de l’armée US et aurait soi-disant pris sa retraite la veille du 11/9, pour devenir employé de la Science Applications International Corporation (SAIC). Juste après les attentats, il prit en charge l’équipe d’opérateurs des machines robotisées qui fouillaient le tas de débris de Ground Zero, utilisant pour cela des appareils initialement destinés au désamorçage de bombes non explosées.

Conclusion

Malgré une multitude d’avertissements concernant les quatre avions détournés le 11/9, la direction de la FAA n’a pas demandé l’assistance des militaires pour s’assurer que les avions seraient interceptés avant qu’ils ne s’écrasent. La Commission du 11/9 attribue ce fait à une série de graves échecs de communication entre la FAA et les militaires le 11/9. Pourtant, le Rapport n’accuse aucune des personnes qui étaient impliquées et ne mentionne même pas celui qui avait le rôle le plus important le long de cette chaine de communication.

L’une des personnes dont le rôle était le plus important s’appelait Benedict Sliney. Le 11/9, il venait juste de quitter une lucrative carrière d’avocat défendant des financiers de Wall Street pour revenir travailler comme spécialiste à la FAA. Le 11/9 fut son premier jour à ce poste. À propos de l’interception des avions détournés, il a expliqué qu’il n’avait pas reçu de « requête pour autoriser la requête ». Sliney a également affirmé ne pas avoir eu connaissance du fait que la direction de la FAA au Centre de Commandement, là où il travaillait, ou encore le Quartier Général de la FAA, avaient un quelconque rôle à jouer dans la demande d’assistance militaire. Ceci est en contradiction totale à la fois avec le protocole établi dans le Rapport de la Commission sur le 11/9, et avec le concept même de "coordinateur pour les détournements".

Le coordinateur pour les détournements à la FAA était Michael Canavan, un commandant qui a passé sa carrière aux Opérations spéciales, et qui n’est revenu travailler dans le civil à la FAA que neuf mois avant le 11-Septembre. D’après un agent du renseignement de la FAA, l’une des premières choses qu’ait faite Canavan à ce poste fut d’organiser et de participer à des « exercices qui ressemblaient diablement au complot du 11/9. » Il était aussi connu à la FAA pour être l’auteur d’un mémo interne quelques mois avant le 11/9, instituant une indulgence toute nouvelle à l’égard de la sécurité des aéroports et des compagnies aériennes.

Concernant la faillite dans la communication, Canavan a présenté comme excuse qu’il était absent durant la matinée du 11/9, et qu’il se trouvait à Porto Rico. La Commission sur le 11/9 n’a pas creusé cette explication, et n’a pas non plus demandé qui avait rempli ce rôle critique de coordinateur pour les détournements [en son absence]. En réalité la Commission ne s’est absolument pas préoccupée de ce rôle de coordinateur pour les détournements. Le Rapport ne mentionne Sliney qu’une seule fois au cours de son récit, et ne parle pas de Canavan dans ses fonctions de coordinateur pour les détournements.

Lorsqu’une nouvelle enquête sera finalement lancée, elle devra s’intéresser aux raisons pour lesquelles un avocat, qui savait comment manipuler les preuves et tirer d’affaire des financiers, s’est retrouvé pour son premier jour à ce poste, à travailler comme responsable des opérations nationales à la FAA [le 11 septembre 2001]. Et si le 11/9 était une « opération spéciale » comme beaucoup de gens commencent maintenant à le penser, cette enquête devra tenir compte du fait qu’un certain nombre de spécialistes des Opérations spéciales étaient en place pour s’assurer que l’opération se déroulerait sans anicroche et ne serait pas découverte. D’anciens chefs des Opérations spéciales comme Michael Canavan, Hugh Shelton, Brian Michael Jenkins et Richard Armitage ont joué un rôle déterminant vis-à-vis de l’infrastructure, des événements et du récit officiel du 11-Septembre. Ces faits valent très certainement la peine qu’on s’y intéresse.

Kevin Ryan

Traduction GV pour ReOpenNews
 

Notes de l’auteur :

  1. The 9/11 Commission Report, page 14
  2. The 9/11 Commission report, pages 17 to 18
  3. The 9/11 Commission report, page 34
  4. Ibid
  5. Matthew Goldstein, When Bad Scams Go Good, The Wall Street Journal, May 21, 2001,http://www.smartmoney.com/investing/stocks/when-bad-scams-go-good-10573/
  6. NASD Regulation, Inc. Office of Dispute Resolution, Arbitration No. 9644952
  7. Westlaw citation WL 31426028, United States District Court, S.D. New York, No. 00 CR 91-11 RWS, Oct. 28, 2002
  8. nited States District Court, E.D. New York, 103 F.Supp.2d 579, Downes v. O’Connell, 103 F.Supp.2d 579 (2000)
  9. Lynn Spencer, Touching History : The Untold Story of the Drama That Unfolded in the Skies Over America on 9/11, Free Press, 2008, page 2
  10. 9/11 Commisison memorandum for the record, Interview with Benedict Sliney, May 21, 2004
  11. History Commons 9/11 Timeline page for John Czabaranek, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=john_czabaranek_1
  12. Matthew Everett, The Repeatedly Delayed Responses of the Pentagon Command Center on 9/11, 911blogger.com, November 7, 2010, http://911blogger.com/news/2010-11-07/repeatedly-delayed-responses-pentagon-command-center-911
  13. History Commons 9/11 Timeline page for Monty Belger, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=monty_belger
  14. 9/11 Commisison memorandum for the record, Interview with Benedict Sliney, May 21, 2004
  15. History Commons 9/11 Timeline page for Ben Sliney, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=ben_sliney
  16. The 9/11 Commission report, page 113
  17. Peter Dale Scott, American War Machine, Rowan & Littlefield, 2010
  18. Harvey M. Sapolsky, Benjamin H. Friedman, Brendan Rittenhouse Green, US military innovation since the Cold War : creation without destruction, Taylor & Francis Publishers, 2009
  19. History Commons 9/11 Timeline profile for William S. Cohen, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=william_s._cohen
  20. History Commons 9/11 Timeline profile for Henry Hugh Shelton,http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=henry_h._shelton
  21. 9/11 Commission Memorandum for the Record (MFR) on John Hawley interview, October 8, 2003,http://media.nara.gov/9-11/MFR/t-0148-911MFR-00608.pdf
  22. Transcript of 9/11 Commission public hearing of May 23, 2003, 9/11 Commission Archive, http://www.9-11commission.gov/archive/hearing2/9-11Commission_Hearing_2003-05-23.htm
  23. Andrew R. Thomas, Aviation Security Management : Volume 1, Greenwood Publishing Group, page 78,http://terrortalk.org/myfiles/Terrorism%20Books/Aviation%20Security%20Management.pdf
  24. Ricardo Alonso-Zaldivar, FAA Culture of Bureaucracy Stymies Security Reform Efforts, Critics Say, Los Angeles
  25. History Commons 9/11 Timeline profile for Mike Canavan, http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=mike_canavan#a830faahijackcoordinator
  26. Interview of Michael Canavan, 9/11 Commission Public Hearing, May 23, 2003, http://www.9-11commission.gov/archive/hearing2/9-11Commission_Hearing_2003-05-23.htm
  27. 9/11 Commission Report, footnote 36 to Chapter 10
  28. White House press briefing by Leon Panetta, January 10, 1996
  29. Gordon Thomas, Gideon’s Spies : The Secret History of the Mossad, Thomas Dunne Books, 1995, pp 309-310
  30. John T. Carney, Benjamin F. Schemmer, No Room for Error : The Story Behind the USAF Special Tactics Unit, Presido Press, 2002, p 232
  31. Graeme C. S. Steven, Rohan Gunaratna, Counterterrorism : a reference handbook, ABC-CLIO, 2004, p 230
  32. Abbas Al Lawati, ‘You can’t authorise murder’ : Hersh, Gulf News, May 12, 2009,http://gulfnews.com/news/region/palestinian-territories/you-can-t-authorise-murder-hersh-1.68504
  33. Blake Hounshell, Seymour Hersh unleashed, Foreign Policy, January 18, 2011,http://blog.foreignpolicy.com/posts/2011/01/18/seymour_hersh_unleashed
  34. Matthew Phelan, Pulitzer Prize Winner Seymour Hersh And The Men Who Want Him Committed, WhoWhatWhy.com, Feb 23, 2011, http://whowhatwhy.com/2011/02/23/pulitzer-prize-winner-seymour-hersh-and-the-men-who-want-him-committed/
  35. Summary of 9/11 Commission interview with John Flaherty, Chief of Staff for Secretary of Transportation, Norman Mineta, April 2004
  36. Spartacus Educational webpage for Richard Armitage,http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/JFKarmitage.htm
  37. CNN Politics, Armitage admits leaking Plame’s identity, September 08, 2006,http://articles.cnn.com/2006-09-08/politics/leak.armitage_1_novak-and-other-journalists-cia-officer-valerie-plame-patrick-fitzgerald?_s=PM:POLITICS
  38. Kevin R. Ryan, Demolition Access To The WTC Towers : Part Two – Security, 911Review.com, August 22, 2009, http://911review.com/articles/ryan/demolition_access_p2.html

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79 réactions à cet article    


  • geantvert 28 octobre 2011 17:04

    Un article qui lève un bout du voile sur ce qui ressemble de plus en plus à une « Opération Spéciale » le 11/9, avec le nom de quelques uns des protagonistes... Il est clair maintenant que le rapport de la Commission d’enquête sur le 11/9 est nul et non avenu et que leur travail n’arrive pas à la cheville de celui de chercheurs pourtant sans moyens particuliers, comme Kevin Ryan.

    —GV

    • Robert GIL ROBERT GIL 28 octobre 2011 17:12

      L’aviation militaire américaine, qui toute l’année intervient en quelques minutes dès qu’un avion s’éloigne de son plan de vol, n’est pas intervenue. L’aviation civile a eu le temps de faire atterrir en 1H 30 plusieurs milliers d’avions, et les militaires n’ont pas pu en faire décoller un ! Et tous les responsables de ce fiasco ont été ...promus !

      http://2ccr.unblog.fr/2011/02/15/vous-avez-dit-11-septembre/


      • ObjectifObjectif 28 octobre 2011 17:30

        je relève dans l’article : "Le JSOC est l’organisation qui a succédé à l’OPC, Office of Policy Coordination, une organisation secrète financée par le gouvernement depuis son autorisation par le National Security Council en 1948. L’OPC était dirigé par le directeur de la CIA, Allen Dulles, et par Franck Wisner, un responsable du Département d’État bénéficiant de pouvoirs sans précédent du fait de sa position dans les milieux financiers et juridiques de New York.« 

        Or Franck Wisner devrait être bien connu en France : c’est l’ex-beau-père du président actuel.
        http://blogs.mediapart.fr/blog/arquius/210710/sarkozy-le-lien-americain

        Il a même joué un rôle récent en Egypte :
        http://www.rue89.com/2011/02/02/frank-wisner-un-vieux-routier-de-la-diplomatie-americaine-au-caire-188739

        Mais il trempait aussi dans le 911 :
         »Ironie du sort, ou étrange coïncidence, la sécurité de ce gratte-ciel (effondré alors qu’il ne fut pas percuté par un avion en ce jour du 11 Septembre 2001) relevait de la compagnie Kroll Associates, qui appartenait alors à l’AIG, assureur dont Wisner est le vice-président ."
        http://www.democratie-royale.org/article-affaire-dsk-frank-georges-wisner-dominique-strauss-kahn-nicolas-sarkozy-74163877.html


        • bluebeer bluebeer 30 octobre 2011 16:29

          Bonjour objectifobjectif,

          J’avais tiqué aussi sur le nom en lisant l’article.

          Je me souviens d’avoir lu cet article de T. Meyssan :

          http://www.alterinfo.net/Operation-Sarkozy-comment-la-CIA-a-place-un-de-ses-agents-a-la-presidence-de-la-Republique-francaise_a21962.html

          dont j’attends toujours qu’il soit démenti.

          Et s’il ne l’est pas, que d’implications, n’est-ce pas ?


        • reveil reveil 28 octobre 2011 19:41

          Entant que navigateur, je voudrais évoquer un sujet qui n’a pas été abordé.

          Des pseudos pirates détournent quatre avions de ligne. Après avoir pris le contrôle de ces avions, ils se trouvent à plus de 400kms de new york et doivent donc faire demi tour pour revenir en direction de leurs cibles en sachant qu’apès la bagarre, ils ignorent sans nul doute leur position géographique. 
          Croyez vous que les contrôleurs aériens ayant constaté les anomalies de transpondeurs et le détournement des avions de ligne, soient assez naïfs pour les diriger l’un après l’autre directement vers la ville de New York... C’est complètement invraisemblable

          • non667 28 octobre 2011 20:17

            à réveil
            argument imparable qui justifie à lui seul  que l’ on ne croit plus en la V.O. !


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 octobre 2011 20:30

            Je crois que tu sais pas comment marche un avion... C’est les pilotes qui dirigent l’appareil, pas la tour de contrôle... Les pilotes sont formés pour se repérer dans les airs à l’aide des données géographiques et GPS. Oui, y’a pas de panneaux flottants dans le ciel, et ceux du sol, ils sont trop petits pour les lire...


            Putain, les gars de Réopen, vous les recrutez où, vos nouvelles recrues ? A l’ UMP ?

          • reveil reveil 28 octobre 2011 21:03

            Mmarvin, tu déconnes. Ce sont les aiguilleurs du ciel qui te donnes le cap, l’altitude et la vitesse.

             Le pilote professionnel est bien évidemment capable de diriger son avion seul, mais dans le cas présent, éxécuter un virage et un cap impeccable avec des pieds nickelés à peine capables de faire atterrir un jodel, tu m’amuses, retourne faire des pâtés à la CIA et ne vient pas nous faire chier ici.

          • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 octobre 2011 01:44

            Et il se dit navigateur...


            Faudrait qu’il nous donne le nom de la compagnie pour qui il bosse, histoire de ne JAMAIS la prendre...

          • barrere 29 octobre 2011 08:53

            oui mais alors il faut une longue vue parce que revenir sur une cible située à 400 bornes.......oui je sais ...« et la boussole qu’est ce que tu en fais ! »


          • reveil reveil 29 octobre 2011 12:49

            Alchimiste, y’a un problème dans ton raisonnement, aucun vol n’a suivi la mer, tout au plus le 175 aurait pu se diriger à vue, d’ailleurs il nous a éxécuté une trajectoire de toute beauté avec un dernier virage de 270° parfait en descente à 970km/h pile dans l’axe de la tour N°2 sans correction, chapeau les pilotes aux cutters.


          • reveil reveil 29 octobre 2011 16:04

            En admettant que la chauve souris prenne le contrôle d’un avion de ligne, elle sait que le pilote a déclenché l’alerte et que d’ici moins de 20 minutes, il y a 999/1000 chance que deux avions de chasse vont lui fondre dessus pour le faire renoncer ou l’envoyer tapis. Notre chauve souris n’a qu’un solution ce matin là, virer en direction des côtes face au soleil et ensuite longer cette côte au dessus des zones fortement habitées pour ne pas être abattue. Ensuite, elle descend jusqu’à Manhattan et il ne lui reste plus qu’à viser deux belles tours bien luisantes.

            Pas de bol, les pirates vont voler pendant deux heures , survoler des zones peu denses nullement inquiet d’une interception, et se diriger tout droit sur leur objectif sans commettre la moindre erreur de trajectoire ni de pilotage, bravo !!! et cerise sur le gateau, la WTC 7 s’écroule ébranlée par un courant d’air tandis que les passeports de nos chauve souris retombent comme des feuilles mortes intactes au pied des deux tours....The end

          • Gonzague Gonzague 29 octobre 2011 16:48

            « Pas de bol, les pirates vont voler pendant deux heures »

            le vol 11 a été détourné durant 27 minutes
            le vol 175 pendant 18 minutes
            le vol 77 pendant 44 minutes
            le vol 93 pendant 33 minutes

            Tous les détournements ont duré moins d’une heure, dont deux moins d’une demi-heure. Et d’ailleurs, pour certains, les aiguilleurs n’étaient pas certains. Et pendant que les aiguilleurs et autorités étaient totalement dépassées par la rapidité des événements, elles continuaient de scruter le ciel et les milliers d’autres avions qui auraient pu potentiellement faire partie du plan.
            Si vous parvenez à vous sortir d’une situation pareille, vous êtes un génie aux pouvoirs divins. En fait, après réflexion, les conspirationnistes sont des admirateurs invétérés des USA et ne peuvent se résoudre à l’idée que leurs champions soient aussi facilement vulnérables.


          • reveil reveil 29 octobre 2011 16:51

            Mmarvin, j’oubliais mais à cette heure ci tu as peut être quitté ton bureau du pentagone. Les avions incriminés n’étaient pas équipé de GPS.


          • reveil reveil 29 octobre 2011 17:24

            Gonzague, deux heures = durée totale des opérations. Les chasseurs de la base d’Edwards sont à 15 kms du pentagone, en 10 minutes ils te sautent sur le poil. En admettant qu’ils faillissent au premier détournement, pour les autres c’est impossible. D’autre part explique moi la précision des vols sachant qu’ils ne sont pas équipés de GPS et que les transpondeurs sont coupés.

            Trouve moi un pilote de ligne qui croit en ta version officielle.
            Bon courage

          • reveil reveil 29 octobre 2011 17:50

            Alchimie, l’exploit du virage à 270° à 5 minutes de l’impact, c’est qu’il débute à 8700m d’altitude en piqué pour finir droit dans l’axe de la tour vent de travers. Ce ne sont plus de simples pilotes, ce sont des as de l’aviation. Banzaï !!!


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 octobre 2011 18:21

            « Les avions incriminés n’étaient pas équipé de GPS. »


            Ah, à l’époque je veux bien... Par contre ils avaient déjà cela.

            C’est un truc qui s’appelle un « plan de vol ». Au départ, chaque équipage se procure le plan de vol correspondant au(x) vol(s) du jour. C’est un truc qui permet, avec l’aide de l’instrumentation de bord, de trouver sa route. C’est la carte Michelin du ciel, quoi. Et le décryptage du document est une des premières choses enseignées à ceux qui passent un brevet de pilotage, chose que, au moins un terroriste à bord possédait...


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 octobre 2011 18:24

            « Mmarvin, j’oubliais mais à cette heure ci tu as peut être quitté ton bureau du pentagone. »


            Pis je suis pas au Pentagone, je suis de la NSA, faut pas confondre...

          • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 octobre 2011 18:28

            « Gonzague, deux heures = durée totale des opérations. Les chasseurs de la base d’Edwards sont à 15 kms du pentagone, en 10 minutes ils te sautent sur le poil. » : 


            Un avion de chasse a besoin de 20 à 30 minutes de préparation avant de pouvoir décoller. De plus, TOUS les avions ne sont pas de services, seuls quelques uns sont prêts à un décollage immédiat en cas d’urgence.

            Le 11/9/01, il y avait, conformément aux procédures locales, 14 avions de chasse en service immédiat. Répartis sur TOUTES les bases américaines.

            Aucun avion de la base d’ Edwards n’était de service d’urgence ce jour-là, ce n’était pas leur tour.

          • Pyrathome Pyrathome 29 octobre 2011 20:24

            Un avion de chasse a besoin de 20 à 30 minutes de préparation avant de pouvoir décoller....

            Le temps de gonfler les pneus, faire les niveaux, nettoyer le pare-brise, astiquer les chromes..... ?
            Les zincs en état d’alerte décollent dans la minute qui suit, bouffon de cirque...


          • Gonzague Gonzague 29 octobre 2011 20:57

            Dans la minute qui suit quoi ? L’annonce du détournement ? Bien sûr, c’est évident ! Avant le 11 septembre, les pilotes dormaient dans leurs F16 ! Dès qu’un avion ne répondait plus, sans même savoir s’il s’agit d’un problème technique passager, on ordonne aux pilotes de décoller et d’abattre l’appareil que l’on a localisé, placé sur une carte confiée aux pilotes, tout cela en 60 secondes. C’est évident et simple à réaliser.
            C’est ce que je disais un peu plus tôt. Les onzeseptembristes sont en réalité de grands admirateurs des USA auxquels ils confèrent des pouvoirs divins.
            Et ils prennent sans doute Top Gun pour un documentaire.


          • barrere 29 octobre 2011 23:40

            ah si ils avaient le plan de vol pour aller droit sur les tours évidemment ça change tout.........


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 30 octobre 2011 00:20

            « Les zincs en état d’alerte décollent dans la minute qui suit, bouffon de cirque.. »  : le bouffon, c’est celui qui ne prends pas le temps de lire correctement la critique adverse, c’est à dire toi !


            J’ai bien précisé que seuls les avions en réserve sont capable de décoller dans l’immédiat. Et avec la fin de la Guerre Froide, les USA ne maintenaient que 14 avions parés à toute éventualité sur leur territoire.

            Et oui, un avion de chasse a besoin de 20 minutes minimum pour être prêts à décoller ! Ce ne sont pas des mobylettes, mais des machines à plusieurs millions d’ euros l’unité, très sensibles sur le plan mécanique : il faut faire les vérifications techniques pour s’assurer que l’avion ne s’écrasera pas dix minutes après le décollage à cause d’une gouverne grippée. Il faut aussi faire le plein : le kérosène est un carburant très efficace à condition qu’il reste sans impuretés, sans parler des additifs à ajouter en fonction des conditions météo, de la température, surtout.

          • bluebeer bluebeer 30 octobre 2011 16:06

            Bonjour à tous.

            Marvinbear, Gonzague, vous tous petit peuple des provos, vous ne cessez de m’époustoufler par votre magnifique maîtrise de la voltige dialectique. Tonneaux, chandelles, loopings, immelmans et feuilles mortes, le tout au ras du sol. Cinquante fois on les voit s’écraser, cinquante fois ils repartent en chandelle !

            Un de mes grand regrets est que vous n’ayez pas encore été contacté par la bande des ZAZ (Zucker, Abrahams et Zucker) pour en faire un film. Il enfoncerait tous les autres, vous renouvelleriez le genre. Rien que la scène d’Ali et Mohammed s’engueulant dans le cockpit au dessus de la carte des Etats-Unis maculée du sang des passagers fraîchement égorgés au cutter deviendrait un grand classique. Gloire et fortune, enfin !

            Qu’est-ce que vous attendez pour nous pondre le synopsis. On meurt d’impatience.


          • reveil reveil 31 octobre 2011 09:51

            Et bien sûr selon mmarvinbear, on a laissé de pentagone sans défense ce jour là parce que les pilotes étaient en RTT tandis que les pirates ont transformé le plan de vol vers los angeles en plan de vol pour les deux tours. Tout se tient

            Le pentagone, courtois a même placé des antennes de guidage tenues par des sacs de sable sur son toit qui a permis au global hawk de toucher sa cible pile dans l’alignement désigné.
            L’amérique se suicide

          • Mmarvinbear Mmarvinbear 31 octobre 2011 13:24

            Au fait, comment tu fais tenir plus de 70 personnes dans un missile ?


            Parce que les faits sont têtus.

            Les corps des passagers du vol 77 ont bien été retrouvés sur place, personne, pas même vous, n’est en mesure de le nier.

          • Francis, agnotologue JL1 31 octobre 2011 13:47

            La question n’est pas de le nier, mais celle de le prouver :

            de prouver que les corps qui ont été retrouvés dans les décombres du Pentagone sont ceux que la VO le dit, à savoir des passagers qui se seraient embarqué sur le vol 77. Or , pour qui conteste la VO, cela n’a jamais été prouvé.

            Les défenseurs de la VO n’ont que les affirmations de la VO pour prouver la VO !

            On appelle ça le principe de Münchhausen, ce personnage de légende qui, entre autres aventures rocambolesques s’était sorti tout seuls des sables mouvants, en se tirant lui-même en l’air par le col de sa chemise.


          • Francis, agnotologue JL1 31 octobre 2011 13:53

            mmarvin dit :

            la preuve que B existe ? Nous avons prouvé A, et tout le monde sait que A implique B.

            la démonstration que A existe ? Facile Émile : nous avons constaté B, et tout le monde sait que B implique A.


          • reveil reveil 31 octobre 2011 15:59

            Maarvin vous avez vu la photo des corps des passagers du vol 77

            SCOOOOPPPP !!!!!!!!!!!!!!!!
            On veut les voir, faites nous un album avec celui de Ben Laden.

          • Mmarvinbear Mmarvinbear 31 octobre 2011 20:57

            http://cryptome.org/eyeball/911/911-kill.htm


            Bon appétit.

            Au fait, l’identification des corps s’est faite par empreintes dentaires ou ADN.

            Bon courage pour nier.

          • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 octobre 2011 20:28

            « Kevin Ryan est spécialiste en chimie et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL)  : Faux. Kevin Ryan n’a AUCUNE qualification en chimie.


            la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction : faux. UL ne réalise pas de telles certifications.


            Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories : Encore une fois faux. Ryan a été renvoyé pour usurpation de fonction.



            Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center. » : C’est un argument de poids ! Malheureusement, Ryan est diplômé en...hydrologie...

            Vous demanderiez à un dentiste son avis sur un désordre cérébral ?

            Je suis ravi en tout cas de voir que Réopen cherche encore prouver son existence. Ravi, et un peu déçu aussi, car en essayant de réanimer ce vieux zombie débunké depuis longtemps, on sent bien que la fin approche. Remarquez, c’est la saison, Halloween approche...

            Mais bon, je suis certains que mes chers intervenants (qui me promettront encore une fois que « la vérité vaincra » et que « j’en payerai le prix le moment venu comme complice de crime contre l’humanité ») auront à coeur d’essayer de me convaincre à nouveau.

            Bon je vous laisse, j’ ai le ptit déj de Mouhammar à préparer, et faut que je vérifie si Oussama a fait sa chambre cette fois.




            • reveil reveil 28 octobre 2011 21:12

              Mmarvin, ta boîte coule, les chinois ont changé de camp, veux tu une bouée ?


            • Buta 29 octobre 2011 09:53
              "Kevin Ryan est spécialiste en chimie et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL)  : Faux. Kevin Ryan n’a AUCUNE qualification en chimie.

              Kevin Ryan est spécialiste en matériaux et a dirigé un laboratoire de tests de conformité (Environmental Health Laboratories). J’ai du mal à voir comment il ne peut avoir aucune qualification en chimie... celle-ci ont sans doute acquises au cours de sa carrière comme c’est souvent le cas chez les ingénieurs (je suis moi-même ingénieur dans un domaine qui ne correspond pas à mon diplôme)
              UL précise néanmoins que ce laboratoire n’a pas travaillé sur les tests que Kevin Ryan dénonce
              .

              la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction :

              faux. UL ne réalise pas de telles certifications.

              Le NIST et UL réfutent en effet que l’acier eut été certifié. Mais ce n’est pas cela qui est important (et c’est sans doute une erreur des truthers d’insister là-dessus).
              Ce que Kevin Ryan dénonce, c’est que UL a testé en 2004 la résistance aux feux des assemblages de plancher du WTC pour conclure dans un premier temps que les feux n’ont ont que peu d’influence sur leur effondrement :
              http://info.publicintelligence.net/wtcfiretesting.pdf
              Ils ont pourtant accepté de signer le rapport du NIST affirmant le contraire !


              Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories :
              Encore une fois faux. Ryan a été renvoyé pour usurpation de fonction.

              Kevin Ryan a fait l’erreur d’exprimer son opinion au NIST depuis sa boite mail professionnelle, mais il se défend d’avoir parlé au nom de UL. En tout cas UL a en effet utilisé cet argument pour justifier son licenciement.

              L’intervention de mmarvinbear a e le mérite de clarifier des points sur l’auteur de l’article. On peut maintenant discuter de l’article lui-même !


            • Gonzague Gonzague 29 octobre 2011 09:40

              "Comment la chasse aérienne des USA a-t-elle pu rester aussi inerte pendant plus d’une heure et demie le 11/9 et laisser trois des quatre avions détournés atteindre leur cible, et le 4e s’écraser en rase campagne après une supposée révolte des passagers contre les pirates ?«  

              La question a le mérite d’être posée en termes simples et clairs. Je ne comprends toutefois pas la longueur de l’article, attendu que la réponse est située quelques centimètres sous celle-ci :

               »En cas de détournement, ces contrôleurs aériens devaient « alerter leurs supérieurs, qui à leur tour, devaient informer leur hiérarchie, niveau après niveau, en remontant jusqu’au sommet, c’est-à-dire au Quartier général (QG) de la FAA. Au QG se trouvait le « coordinateur pour les détournements » (hijack coordinator), qui n’était autre que le directeur du bureau de la FAA pour la sécurité de l’Aviation civile, ou bien une personne déléguée par lui. »


              Le « coordinateur pour les détournements » aurait alors à « contacter le Centre de commandement militaire national au Pentagone (National Military Command Center, ou NMCC) », et le NMCC demanderait l’accord du bureau du Secrétaire à la Défense pour l’envoi de l’assistance militaire. Si l’accord était donné, les ordres seraient transmis au travers de la chaine de commandement du NORAD jusqu’en bas [aux pilotes intercepteurs]. »"

              Or, pour que cette boucle soit bouclée, il faut au moins une heure, si on a la chance de joindre de suite tous les responsables, ce qui relèverait du miracle. Il est donc normal, eu égard aux règles de l’époque, que la chasse ait décollé si tard. Pourquoi n’êtes-vous pas d’accord avec la réponse que vous fournissez vous-mêmes ? Cela vous semble-t-il étrange que les procédures soient respectées ?
              Je ne vois quant à moi pas le problème.


              • joelim joelim 29 octobre 2011 14:59

                Ce n’est pas réaliste. Il y a toujours des préposés aux situations d’urgence. 

                Imaginez une caserne de pompiers mettant une heure pour passer quelques coups de fil... 

                Et là, le rôle de la FAA est bien plus important et avec bien plus de moyens qu’une simple caserne de pompiers.

                Comment peut-il ne pas y avoir de préposé aux situations d’urgence de façon involontaire ?

                Le mec responsable, il se barre à Puerto Rico, et la FAA doit croiser les doigts en espérant que rien n’arrive pendant ce temps-là ? C’est du domaine de la farce ça...

                Et pendant la nuit, le responsable dort, et il n’y aurait personne pour répondre aux situations d’urgence ? Allons donc, un peu de sérieux.

              • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2011 01:45

                Ah mais le camion des pompiers, c’est pareil que les avions de chasse, ça ne part pas comme ça : il faut repasser une couche de peinture rouge, mettre de l’eau dans le réservoir avec une petite cuillère et faire briller le casque du capitaine avec un chiffon microfibre.  smiley


              • Gonzague Gonzague 30 octobre 2011 08:10

                « mais le camion des pompiers, c’est pareil que les avions de chasse, »

                C’est vrai. Les avions de chasse sortent également 15 fois par jour pour ranimer des vieilles incontinentes prises d’un malaise à l’annonce du divorce de Frédéric Francois. Les pilotes de F16 sont égalemment fréquemment sollicités pour sauver les mistigris perdus sur les dernières branches du pommier de Madame Lesparre. Il est évident que les travaux de maintenance sur un F18 sont les mêmes que ceux sur un MAN, et qu’un accident en vol du fait de vérifications mal réalisées a les mêmes conséquences qu’une surchauffe sur le bord de la RN 114, direction St Voulzy-les-Barbus. De même, une quinzaine d’avions sont détournés tous les jours aux Etats-Unis (je ne parle pas des exercices, je parle de vrais détournements), et tous ces « piratages » ont pour but final des grandes tours dans des métropoles, votre comparaison est en ce sens parfaitement viable.


              • lloreen 29 octobre 2011 10:20

                Pourquoi les avions n’ont pas été interceptés:tout simplement parce qu’il n’y a jamais eu d’avions le 11 septembre, mais des hologrammes.
                Je l’avais déjà dit dans d’autres commentaires et je le répète.


                • Francescolis 29 octobre 2011 11:58

                  Alors là, je suis à l’ouest...Si tu peux développer...


                • reveil reveil 29 octobre 2011 12:39

                  Ce genre de conneries dessert la vérité, à moins que tu fasses partie de la mafia qui a organisé ce triste spectacle.


                • joelim joelim 29 octobre 2011 15:06

                  D’après ses posts c’est juste un illuminé standard. Mais on ne sait jamais, moyens quasi-illimités et intox de longue haleine faisant bon ménage.


                • Pyrathome Pyrathome 29 octobre 2011 16:37

                  Pourquoi les avions n’ont pas été interceptés:tout simplement parce qu’il n’y a jamais eu d’avions le 11 septembre, mais des hologrammes.
                  Je l’avais déjà dit dans d’autres commentaires et je le répète.....

                  C’est la nouvelle mode de négation, ya pas d’avion dans les tours, juste un mirage........ smiley
                  Pourtant son idole ne le voit pas comme ça....

                  Pour nier l’évidence, va falloir trouver d’autres arguments de poids.....


                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2011 01:52

                  Ilorren, on ne peut pas affirmer des choses comme cela. Le fait que vous envisagiez cette hypothèse n’est pas gênant en soi, mais en parler comme d’une évidence peut être très contre-productif, car c’est tout sauf une évidence. Creuser cette piste en silence si vous voulez, avant de nous montrer ce que vous avez trouvé d’absolument clair à ce sujet. 


                • non666 non666 29 octobre 2011 12:03

                  Dans tout systeme de defense , il y a plusieurs couches de responsabilité.
                  1) le commandement de la defense aerienne (qui comprend aussi l’artillerie sol-air)
                  2) le commandement de l’aviation et en particulier de la chasse
                  3) L’officier superieur « de garde »

                  Pour que les avions du 11 septembre puisse toucher leur cible (au moins 2), il faut que dans ces 3 niveaux , il y ait eu defaillance.
                  Ces gens sont :
                  ou des incompetents (et auraient du etre sanctionnés)
                  ou des complices (que nous appelerons membres d’al quaida puisque c’est le nom conventionel donné aux coupables par la presse officielle...)

                  Ces gens sont sur CE dossier, celui de l’interception de la menace, les P.E.C ( « Points d’entrée du complot ») necessaires et suffisant pour gerer cet aspect des choses et rendre l’attentat possible.
                  Ils n’ont pas été sanctionné, donc ils ont été couvert d’en haut...

                  Il y a d’autres PEC .
                  1) Ceux qui ont renoncé a leurs prerogatives et oublié de faire des enquetes apres coup : * le FBI puisqu’il y avait un attentat
                  * le bureau enquete accident pour toute catastrophe aerienne (ou son equivalent US)
                  * le service des mines qui aurait du, au vu d’un cahier des charges non tenue (les immeubles n’ont pas resisté aux heures d’incendies pour lesquels ils etaient garantis) precauniser des poursuite contre l’architecte et le renforcement des normes. Sauf si un proces avec le seul vrai specialiste (l’architecte ) est justement ce qu’on voulait eviter...

                  2) Ceux qui ont evité tant du coté des responsables politiques que des journalistes ou des juristes vers d’autres coupables possible en suivant la piste des « a qui profite le crime »


                  Maintenant cette histoire d’exercice en pleine guerre fait rire tous les militaires du monde.
                  La seule raison pour laquelle les militaires s’entrainent , c’est pour se preparer au risque de guerre, pour envisager des types de gestion et de missions adaptées aux nouvelles menaces. Poursuivre les entrainements, pour les unités de première ligne, alors qu’une vraie guerre est en cours est ridicule. Cela n’arrive JAMAIS.
                  On en revient au choix entre incompetence et complicité des responsables..

                  Il y a un mot magique à l’armée pour signer la fin de la récrée : FINEX (fin d’exercice).
                  Quand il devient evident que l’exercice est un echec (ou un succès complet) , ou, au hasard, que de vrais avions viennent s’ecraser sur de vraies tours, le mot magique peut etre prononcé...


                  Si effectivement 4 avions decolent, changent leurs trajectoires hors du plan de vol prevu, passent par des zones non couvertes par les radars, coupent leurs transpondeurs , il y a quelques raisons que l’alarme soit declanchée et que la defense aerienne soit sollicité pour la reconnaissance a vue obligatoire.

                  Si des echos anonymes reaparraissent en sortant des zones non couvertes par les radars, rien ne dit que ce soit les memes avions.
                  Ils deviennent des OVNI puisque sans transpondeurs, ils ne sont plus identifiables.
                  Un OVNI n’est pas seulement une soucoupe volante...
                  Sur l’echo qui reapparait, la aussi une reconnaisance a vue de la chasse est toujours envoyée

                  D’un point de vue militaire, le scenario du 11 septembre ne tient pas.

                  Enfin, histoire de mettre une balle dans la nuque dans l’imaginaire hollywoodien, les controleurs aeriens civils et militaires cooperent.
                  NON seulement entre humains mais aussi entre systemes informatisés.
                  Un echo non identifié (sans tranpondeur ou apres extinction de celui-ci) pase au rouge sur les systemes militaires jusqu’a la reconnaissance a vue
                  C’est finit les gros points verts qui font bip bip .


                  • Francescolis 29 octobre 2011 12:16

                    Cela a le mérite d’être clair...


                  • Pyrathome Pyrathome 29 octobre 2011 12:30

                    Dites-donc monsieur 666, on attend toujours vos éléments décisifs sur le 11 septembre.....
                    On se dégonfle ? ou c’est de la bourre ?....


                  • joelim joelim 29 octobre 2011 15:12

                    Tiens c’est vrai ça, on n’a pas vu venir le missile argumentatif promis.


                  • joelim joelim 29 octobre 2011 15:31

                    Autant pour nous, le deadline qu’il évoquait est le printemps 2012, pas l’anniversaire des 10 ans.


                  • Pyrathome Pyrathome 29 octobre 2011 16:31

                    Autant pour nous, le deadline qu’il évoquait est le printemps 2012, pas l’anniversaire des 10 ans...

                    Alors wait and see for the deadline......mais j’ai bien entendu le dixième anniversaire, suffit juste de revenir en arrière dans les commentaires, mais j’ai autre chose à faire....


                  • lloreen 29 octobre 2011 13:11

                    reveil
                    je ne fais certainement pas partie de la mafia que tu évoques mais il s’agit effectivement d’un triste spectacle.
                    francescolis
                    J’avais tout developpé ainsi que les liens sous l’artcile d’Hicham Hamza , si vous voulez tout relire.


                    • EricB 29 octobre 2011 13:23

                      Enfin, qd même, faudrait qu’on m’explique : dans cet article on parle encore des « 3 avions’ » qui ont atteint leur cible« , et j’ai lu dans un autre article de Reopen 9/11 que »Mihdhar et Hazmi ont embarqué le matin du 11 septembre 2001 à bord du Vol 77 d’American Airlines à l’aéroport de Dulles de Washington(*). Après le décollage, ils ont rejoint trois autres hommes et ont pris le contrôle de l’appareil pour aller l’encastrer dans le Pentagone, tuant au total 184 personnes.
                      Comment donc George Tenet et les responsables de la CIA ont-ils pu si longtemps parler de cet incident comme d’une simple erreur ?"

                      Je croyais que finalement c’était pas du tout un avion qui avait atterri sur le Pentagone ? Les 2 pirates de l’air auraient donc pris place à bord d’un missile ? On nous aurait menti ?

                      Il y a vraiment des choses pas claires ni cohérentes non plus dans les « théories » ou au moins les questionnements de Reopen 9/11.


                      • geantvert 29 octobre 2011 14:54

                        C’est pourtant simple. La version gouvernementale américaine sur le 11/9 (si l’on peut considérer qu’il n’y en a q’une seule…) est tellement incohérente que chaque fois que l’on en regarde un aspect en particulier, il est questionnable.
                        On peut donc considérer que ReOpen911 remet en cause les points présentés dans le rapport officiel de la Commission, les rapports du NIST, ainsi que les différentes déclarations de l’administration US, chaque fois qu’ils se contredisent entre eux, ou chaque fois qu’ils sont incompatibles avec les faits. Dans le cas présent, l’article de Kevin Ryan soulève des questions intéressantes sur ces deux personnes, leur rôle et leur emploi du temps le 11/9, chose que la Commission d’enquête n’a absolument pas creusée alors que cette absence de réponse laisse quand même perplexe la plupart des spécialistes.
                        Mais en effet, on peut prendre un autre angle et interroger la présence même des 19 pirates de l’air à bord des avions (je vous renvoie à l’article d’Elias Davidsson « Rien ne prouve que des musulmans aient détourné des avions le 11-Septembre » (http://www.reopen911.info/News/?p=440). Mais on peut aussi questionner le fait que ce soit le Vol AA77 qui ait percuté le Pentagone, sur la base des incohérences de la boite noire, comme le détaille les pilotes pour la vérité sur le 11/9 (http://www.reopen911.info/News/?p=23921) et s’interroger sur l’incroyable nombre de faux détournements ce matin-là, comme le fait le chercheur Shoestring (http://www.reopen911.info/News/?p=26823).
                        Bref, personnellement (sans parler au nom de ReOpen911) j’ai une seule certitude : la Commission sur le 11/9 et le gouvernement US nous ont présenté une thèse simpliste, unilatérale, incompatible avec les faits du 11/9, mais ont réussi à la faire passer auprès de l’opinion publique grâce à la peur engendrée par la sauvagerie de cet acte terroriste, à la charge émotionnelle des images et surtout grâce à la complicité coupable des médias de masse occidentaux.
                        Essayer de comprendre ce qui s’est passé le 11/9 est légitime, ce devrait être le travail des journalistes et des historiens. D’ailleurs, vous devriez lire Daniele Ganser, un jeune historien et professeur suisse qui s’est intéressé aux réseaux Gladio de l’OTAN et qui donne à ses étudiants justement l’analyse historique des événements du 11/9.

                        –GV


                      • Karash 29 octobre 2011 14:04

                        Bonjour,

                        Est ce que les enregistrements dans les locaux du NORAD, récemment dévoilés, confortent ou desservent votre thèse ?

                        Cordialement,


                        • Andromede95 Andromede95 29 octobre 2011 14:18
                          L’interception aérienne aux Etats-Unis, une routine ?


                          Les conspirationnistes affirment que le NORAD (North American Aerospace Defense Command) s’est délibérément abstenu d’intervenir le 11 septembre 2001. 

                          Vidéo « Loose Change Final Cut » : « De septembre 2000 à juin 2001, la FAA (Federal Aviation Administration) a fait décoller d’urgence des avions de chasse pour intercepter à 67 reprises des avions errants. Les interceptions sont une routine et se produisent habituellement dans les 10 mn à partir de signes d’anomalies tels que : perte de contact radio et du signal du transpondeur, ou déviation de la trajectoire. » Ces propos ont l’air convaincants. Mais leurs réalisateurs omettent de préciser un détail important : parmi ces 67 décollages réalisés dans les 12 mois précédant le 11 septembre 2001, aucune de ces interceptions n’a eu lieu au-dessus du sol des États-Unis. Ces 67 missions (dont juste une fraction pour des interceptions effectivement réalisées) étaient consacrées à des avions s’aventurant dans des zones identifiées de défense aérienne offshore. 

                          Durant les années 90, une seule mission d’interception a été réalisée à l’intérieur du territoire américain, pour le jet privé du champion de golf Payne Stewart, le 25 octobre 1999 (jet dont la dépressurisation a fait perdre connaissance à tous les occupants de l’avion, qui a poursuivi son vol en pilotage automatique jusqu’à épuisement du carburant http://en.wikipedia.org/wiki/1999_South_Dakota_Learjet_crash ). Ce cas révèle les limites en termes de rapidité d’interception des avions le 11 septembre 2001, dont les détournements ont été initiés à l’intérieur des frontières des États-Unis. 

                          Et que dire de l’affirmation selon laquelle des interceptions se produisent habituellement « dans les 10 mn » ? Les réalisateurs de « Loose Change Final Cut » n’indiquent aucune source de cette affirmation, sans doute parce qu’ils ne veulent pas faire connaître à leur public la nature de cette source. La même affirmation est également faite un par David Ray Griffin, qui est présenté en tant que expert pour « Loose Change ». Dans son livre « Omissions et manipulations de la Commission d’enquête », Griffin mentionne « un document de 1998 avertissant les pilotes que tout avion ayant un comportement suspect est susceptible d’avoir deux avions de combat à ses trousses dans les 10 mn » (pages 140-141 de la version anglaise). Dans les notes de bas de page, Griffin raconte que ce « document » est cité dans le livre « The War on Freedrom », qui lui-même renvoie à un autre document. En consultant ce fameux « document », on s’aperçoit qu’il s’agit d’une notice d’utilisation du logiciel de simulation ATCC (Air Traffic Control Center), et non d’un document officiel du gouvernement. http://www.xavius.com/080198.htm . Bien qu’ATCC se présente lui-même comme une « simulation tout à fait réaliste », il précise également clairement que cette information « ne reflète pas les pratiques courantes de la FAA ». Le fait que les réalisateurs de « Loose Change » et David Ray Griffin tirent leurs « informations » d’un jeu vidéo plutôt que d’un document officiel du gouvernement montre leur manque de sérieux.

                          Dans ses publications, David Ray Griffin cite également des propos de porte-paroles du NORAD : « A partir du moment où la FAA détecte une situation anormale, cela prend une minute pour contacter le NORAD. Et le NORAD peut faire décoller d’urgence des avions de chasse en quelques minutes vers n’importe quel endroit des USA ». Mais deux de ces citations ont été données après le 11 septembre 2001 (la première en octobre 2001, la deuxième en janvier 2002). Elles se réfèrent au temps pris par les avions pour décoller d’urgence, pas au délai d’interception.http://www.slate.com/id/2060825

                          La seule interception à l’intérieur des frontières US pouvant servir d’indicateur est celle du jet de Payne Stewart, qui a nécessité 76 mn. Le 11 septembre 2001, les durées entre les premiers signes des détournements des avions et les crashs sont les suivantes :
                          - Vol 11 : 32 mn
                          - Vol 175 : 16 mn
                          - Vol 77 : 43 mn
                          - Vol 93 : 35 mn
                          Ainsi, ces 4 détournements ont atteint leur cible ou se sont écrasés dans un délai nettement inférieur à celui du derniers cas d’interception répertorié à l’intérieur du territoire des USA.



                          • joelim joelim 29 octobre 2011 15:25

                            Je ne comprends pas votre raisonnement. En quoi des interceptions hors du territoire des Etats-Unis serait plus aisées que dedans ? On peut quand même supposer le contraire, les intercepteurs décollant des Etats-Unis. 

                            Et le fait que la plupart des interceptions aient été faites off-shore n’y changent rien : pour argumenter dans votre sens il faudrait comptabiliser les interceptions ratées sur le territoire des Etats-Unis, avant le 11 septembre. Mais même là je ne vois aucune raison que ce soit plus difficile qu’offshore.

                          • Andromede95 Andromede95 29 octobre 2011 17:49

                            Joelim : "Je ne comprends pas votre raisonnement. En quoi des interceptions hors du territoire des Etats-Unis serait plus aisées que dedans ?« 


                             ??? qui a dit que les interceptions hors du territoire des Etats-Unis sont plus aisées que dedans ?

                             »Et le fait que la plupart des interceptions aient été faites off-shore n’y changent rien : pour argumenter dans votre sens il faudrait comptabiliser les interceptions ratées sur le territoire des Etats-Unis, avant le 11 septembre"

                            Il est surtout question du délai d’interception.

                          • joelim joelim 29 octobre 2011 19:33

                            Ça me parait une condition implicite de votre critique. En effet, s’il n’est pas plus difficile de réussir une intervention sur le territoire qu’en dehors de celui-ci, le fait que le nombre assez important d’interventions réussies soient en dehors du territoire n’est pas un argument pour rejeter la relative facilité de réussir une intervention en général (offshore ou pas).

                            Il est surtout question du délai d’interception.

                            Le délai est en moyenne plus court dans le territoire qu’à l’extérieur, puisque les intercepteurs sont stationnés dans ce même territoire. Se baser sur le seul cas connu qui a nécessité 76 mn n’est certainement pas un bon indicateur.

                            De toute manière ce qui pose problème (et que pointe l’article) est un dysfonctionnement dans la transmission d’informations vitales. Cela dit, vos critiques concernant des affirmations non fondées (de loose change etc) sont à mon avis justes. L’humain est porté à l’exagération, à la confusion du possible et du nécessaire, pas tous heureusement, mais cela est en grande partie dû à l’impéritie des investigations officielles de l’administration Bush.

                          • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2011 02:00

                            @Andromède « Les conspirationnistes affirment »


                            Qu’est-ce qu’un « conspirationniste » ? 

                            Oui oui, je sais, c’est le mot-qui-est-employé-à-la-télé-et-à-la-radio.

                            Mais vous qui l’utilisez, vous lui donnez quel sens ? Vous y avez réfléchi ou bien vous répétez comme un perroquet les sons que vous entendez ? 

                          • reveil reveil 29 octobre 2011 17:33

                            Je voudrais signaler encore un fait étrange. Je me souviens avoir pesté contre américan airlines, si l’avion n’est pas plein, ils prétextent une panne et regroupent les passagers sur un autre vol, ces avions sont toujours pleins, politique de rentabilité oblige.

                            Le 11/9 décidemment, il décolle avec 56 passagers en direction de los angeles, si vous avez des amis à Boston, vous allez les faire rire !

                            • joelim joelim 29 octobre 2011 19:38

                              Il faudrait savoir à quel point cette « politique » est appliquée, et donc connaître les taux de remplissage des vols de même horaire, même compagnies et même trajet, avant le 11 septembre 2001. Facile ensuite de détecter objectivement une improbabilité statistique.


                            • agent orange agent orange 30 octobre 2011 18:28

                              Je ne sais pas si les compagnies aériennes communiquent leurs stats... J’imagine que depuis le 11/9 cela doit être encore plus difficile de leur tirer des infos...

                              Ce que je sais par contre, est que l’économiste Julian Simon a établi à la fin des années 60 un modèle de remplissage maximum des avions (overbooking) qui est appliqué depuis par les compagnies aériennes. Son modèle « overbooking » aurait fait économiser 100 milliards de dollars à l’économie des Etats-Unis ses trente dernières années.

                              A la lumière des politiques d’overbooking menées par les compagnies aériennes, le faible taux de passagers des avions du 11/9 est étrange...


                            • lloreen 29 octobre 2011 22:40

                              Pour ceux qui continuent à croire au mensonge des avions du 11 septembre.

                              http://www.youtube.com/watch?v=fL_x9NsxJlg&feature=fvwrel

                              Quant aux hologrammes, le prince Charles s’en est servi lui-même.Il faut croire qu’apparaître pour faire un discours est encore trop fastidieux pour ces parasites...Jouer au polo c’est mieux...

                              http://www.youtube.com/watch?v=qf5esT95Glw

                              Alors il faudra commencer par ouvrir un peu les yeux et ne pas gober tout ce que vous voyez sur un écran...


                              • lloreen 29 octobre 2011 22:54

                                Quant à cette vidéo, c’est encore plus évident...

                                http://www.youtube.com/watch?v=eI8u-I0GWs4&feature=related

                                « L’avion » qui se crashe et la détonation sont décalées.Quant au WTC 3 qui s’est écroulé aussi, il n’y a jamais eu « d’avion » qui l’a touché...
                                Les agents des services secrets ont placé des explosifs dans les trois bâtiments.

                                Cet expert qui a vu très juste a trouvé la mort dans un « accident » de voiture....

                                Quant à tous les témoins directs dont le témoignage ne cadrait pas avec la version officielle , ils sont décédés par un très grand hasard aussi....


                                • lloreen 29 octobre 2011 22:55

                                  Voilà l’expert en question :

                                  http://www.youtube.com/watch?v=k3DRhwRN06I


                                  • lloreen 29 octobre 2011 23:00

                                    Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, la même vidéo en français...

                                    http://snpsp1.hautetfort.com/archive/2011/09/10/deces-de-danny-jowenko-l-expert-en-demolition-controlee.html

                                    Juste une question : avez-vous déjà été dans un aéroport ?
                                    Un avion à la hauteur où devait se trouver « l’avion » du 11 septembre est-il ressemblant avec la silhouette floue figurant sur les MEMES images, tournant en boucle sur les écrans du monde entier ?

                                    A moins d’être myope, certainement pas.


                                    • lloreen 29 octobre 2011 23:02

                                      Et maintenant, une bonne nouvelle !!!!

                                      http://criminalisewar.org/?p=303

                                      J’espère que ce n’est qu’un début et que les autres criminels suivront !


                                      • lloreen 29 octobre 2011 23:45

                                        Juste en passant, voici le genre de nouvelles technologies

                                        http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/technologie-1/d/mieux-quun-hologramme-la-realite-synthetique-par-nanotechnologie_10348/

                                        Alors en 2001, c’est vrai que les hologrammes c’ était l’âge des cavernes...


                                        • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2011 02:18

                                          Ilorren, je ne trouve pas que les documents montrent avec évidence qu’il n’y a pas d’avions de ligne réels qui entrent dans les tours. Certaines vidéos sont étranges, mais de nombreuses vidéos vues image par image sont très étranges (sportif courant à qui il manque une jambe ou la tête, etc.)

                                          Je trouve plus productif, dans la lutte contre les mensonges du 11 septembre, de dénoncer les incohérences de la théorie officielle du complot que de chercher à prouver une thèse alternative parmi les dizaines plus ou moins envisageables. Ce sera le boulot de la commission d’enquête indépendante. 

                                          Attention aussi aux fausses pistes éventuellement lancées par les « chiens de garde » du pouvoir en place (qui savent effacer une aile sur une vidéo) pour produire des amalgames et tourner en dérision tous les chercheurs de vérité. 

                                          Rassemblons-nous sur ce que nous ne pouvons pas raisonnablement croire au lieu de nous diviser avec des croyances. 

                                          Ouverture d’esprit, mais prudence. 

                                          • barrere 30 octobre 2011 11:39

                                            faut rester sérieux !!!
                                            les rotors en titane des avions au pied des tours ne sont pas virtuels ni en papier mâché......


                                          • Francis, agnotologue JL1 30 octobre 2011 11:49

                                            Je qualifie cet argument des avions-hologrammes de false-flag dans le false-flag, une mise en abyme de storytellings, un leurre.

                                            De même qu’il existe des gens qui cherche des scénarios plus crédibles que la VO, de même il existe d’autres gens qui, pour protéger la VO inventent des hypothèses farfelues dans le but de discréditer les premiers en même temps que pour brouiller les cartes et les discussions, ceux qui contestent ladite VO et cherchent à établir la vérité.

                                            Des false-flags en abyme, cette histoire en est truffée.


                                          • Francis, agnotologue JL1 30 octobre 2011 13:29

                                            L’objectif de cette fausse piste des hologrammes sur les WTC est clairement de rifdiculider par amalgame, ceux qui pensent à juste titre qu’aucun avion de ligne ne s’est encastré sur le Pentagone.


                                          • Gonzague Gonzague 30 octobre 2011 19:30

                                            En recherchant vite fait quelques exemples de détournements d’avions ante-11septembre (selon toute vraisemblance, bien peu au dessus des USA, ce qui explique sans doute la surprise supplémentaire, d’autant que les rares détournements se soldaient par un atterrissage sur La Havanne et des revendications) je suis tombé sur un article sur reopen911 dans lequel cette phrase bénigne s’offrit à mes yeux aguerris : "Il peut bien sûr y avoir des explications simples pour certaines des fausses alertes les moins graves, comme la seule perte temporaire de communication radio avec l’avion, un phénomène assez ordinaire et qui survient au quotidien"
                                            Dans cet article

                                            Je rappelle que les premiers avions détournés ont coupé leur transmission pendant 20 et 25 minutes à peu près. Plus personne ne savait où ils étaient.
                                            Il suffit de savoir ce que l’auteur de l’article repris par Reopen entend par temporaire (5 minutes, 10 minutes ? Et si, pour une fois, ca dure 15 minutes ? Avant d’envoyer l’artillerie lourde, et d’ailleurs, on l’envoie où, l’artillerie, vu qu’on ne sait pas où il est, si on attendait encore 3 minutes ? On ne sait jamais, et là, pow  ! l’avion 11 est dans la tour 1)

                                            Je me demande si ce Robert Bowman est sorti plusieurs fois par jour pendant ses 22 ans de carrière pour intercepter des milliers d’avions qui n’avaient qu’un simple problème de radio ou de transponder


                                          • ObjectifObjectif 2 novembre 2011 11:25

                                            Gonzague a écrit "Je rappelle que les premiers avions détournés ont coupé leur transmission pendant 20 et 25 minutes à peu près. Plus personne ne savait où ils étaient." c’est à dire n’importe quoi : vous pensez que lorsque un avion civil coupe son transpondeur, les radars civils ou militaires s’arrêtent de le suivre ?

                                            Soit vous ne savez pas à quoi sert un radar, soit vous faites de la propagande.


                                          • ObjectifObjectif 31 octobre 2011 10:23

                                            Ces exercices sont la raison suffisante qui explique que les contrôleurs civils et militaires n’ont pas réagi, pensant avoir affaire aux avions des exercices.

                                            Il va de soi que les contrôleurs savaient toujours exactement où sont les avions : les radars repèrent les avions même si les transpondeurs sont éteints, bien sûr. La seule solution pour échapper aux radars serait de passer en suivi de terrain, mais plutôt difficile avec les avions officiellement impliqués.

                                            Il y a TOUJOURS des intercepteurs en circuit d’attente pour les interventions urgentes, et dès que les avions en circuit sont utilisés, les avions en alertes au sol décollent en urgence pour maintenir les capacités d’intervention, et de nouveaux avions sont mis en alerte. On y arrive en France avec peu d’avions, alors aucun problème aux USA.

                                            Le Pentagone est un cas encore plus spécial, avec le Ronald Reagan International Airport à quelques centaines de mètres (cf http://maps.google.fr/maps?q=ronald+reagan+national+airport&hl=fr&ll=38.861231,-77.052097&spn=0.038229,0.059052&sll=38.860429,-77.051926&sspn=0.038229,0.059052&vpsrc=6&hq=ronald+reagan+national+airport&t=h&z=14 ).

                                            Non seulement un aéronef ne peut échapper aux radars de l’aéroport, mais le pentagone est équipé pour pouvoir traiter n’importe quoi qui ferait une approche officielle de l’aéroport et se détournerait au dernier moment : demandez aux voisins des sommet du G20 ou G8 pourquoi les montagnes autour sont fermées une semaine avant et ce qui est installé sur les pentes.

                                            Voilà ce qui se passait quand un avion ne répondait pas aux appels d’urgence des contrôleurs militaires à moins de 11 nautiques (20km) du site protégé en 1998 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_655_Iran_Air . Les missiles d’interception ont beaucoup progressé depuis 1988.

                                            Au passage, l’histoire de cette affaire d’airbus iranien montre bien la désinformation autour d’une affaire politique : aucun média en occident ne parlait de l’implication des USA à l’époque, et tout dénonciateur aurait été traité de conspirationniste...


                                          • Hijack Hijack 30 octobre 2011 23:32

                                            Perso ... avant même le petit trou sur le Pentagone et la chute étrange des tours ... c’est la non intervention des chasseurs US qui a commencé à me faire poser les premières questions ...

                                            C’est un vrai questionnement ... et le problème commence à partir de cet instant ...
                                            D’ailleurs ... ce n’est même plus un questionnement à présent ... mais un sérieux doute !!!


                                            • Bilou32 Bibi32 31 octobre 2011 08:43

                                              Je vais vous mettre d’accord. Complicités, laxisme, beaucoup de chance et effet de surprise (attaque sur le sol américain, Oh my God !!!) çà donne une « réussite » de 75% ...
                                              Pour les ingrédients, vous pouvez changer les quantités à votre goût.
                                              Dommage pour ceux qui y sont restés.


                                              • Hijack Hijack 31 octobre 2011 11:30

                                                Bibi32,

                                                Ah ... smiley ... et les 3 Tours aussi ont eu un coup de malchance unique au monde multiplié par 3 ???  smiley le passeport d’un soi disant terroristounet ... sorti des tonnes de poussières après avoir été sauvé des flammes ... sûrement un super chance là ??? smiley .
                                                L’avion contre le Pentagone qui plie ses ailes (manque de bol, en plastique souple ce jour là) pour pénétrer par un petit trou dans l’édifice ??? smiley .

                                                Hum !!! Avec de pareilles affirmations ... on finit par croire qu’être pro V.Oh combien rigolote, soient ne réfléchissent pas, soit ne peuvent le faire ... ou les 2 à la fois !!!

                                                 smiley


                                              • Hijack Hijack 31 octobre 2011 11:36

                                                Bien entendu ... ceux qui recherchent la vérité sont ceux qui ont le plus de respect aux victimes et à leurs familles (qui plus est forment les plusacharnés truthers) ...

                                                Si on rigole ... ce n’est bien évidemment pas du sort qui a été fait aux victimes innocentes ... (comme Pearl Harbor, Le Liberty, le VietNam entre autres ...) ... mais de ceux qui les ont réalisé pour atteindre leurs objectifs ... mais surtout de ceux qui leur permettent de continuer ... et continuer ... puisque par leur attitude ... ils donnent la bénédiction aux pires criminels qui soient  !!! Ils sont responsables ... à plusieurs titres d’ailleurs ...


                                                • yvesduc 31 octobre 2011 20:45

                                                  Article riche, précis et très intéressant. Il est un tout petit peu difficile d’y entrer au début mais ça vaut le coup.

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